Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Qui sert qui, au juste ?

black-dragonDepuis des siècles et des siècles, il est de bon ton, si on est Chercheur de Lumière ou un spiritualiste qui se respecte, de claironner à qui veut bien l’entendre que l’on est un «modeste serviteur de Dieu.»
Autrement dit, le but est généralement de faire passer cette idée étonnante que l’homme doit servir Dieu.
Il ne viendrait à l’idée de personne d’inverser la proposition est de dire avec le même aplomb :

 

«C’est Dieu qui sert l’homme.»

Ou mieux encore :

 

« Dieu me sert à chaque instant de ma vie ! »

 
D’ailleurs, que penserait Monsieur et Madame Tout-le-monde, de l’ésotérisme et de la spiritualité en général, face à une telle assertion ? Il est évident que celui qui essayerait de faire passer cette idée, serait taxé d’hérétique de l’esprit ou, plus simplement, de gros orgueilleux ! Ne croyez-vous pas ?

Eh bien ! Il faut voir….

 

Essayons un peu de revisiter ce concept de « Service Divin » avec l’œil goguenard et passablement agaçant d’un psychologue ésotérique…. ô_O

Qu’est-ce que Dieu, en somme ? Certains répondront du tac-au-tac :

« Dieu est Toutes choses. »

Ou encore et plus techniquement :

 

« Dieu est esprit ! C’est d’ailleurs marqué en toutes lettres dans l’un des versets de la Bible ! »
Est-ce que toutes choses n’inclut pas nécessairement Toutes possession ainsi que Tout pouvoir ? Partant, qu’est-ce qui pourrait manquer à Dieu que l’homme puisse offrir ?

Qu’est-ce que Dieu ne saurait réussir ou obtenir sans l’aide inimaginablement efficace de l’homme ? (sic)
Qui peut prétendre « servir Dieu » dans le sens d’être efficace et de réussir à apporter un «plus» au Divin ? Sans doute un être d’une profonde humilité ?

 

Qu’est-ce que l’homme, actuellement ? N’est-il pas cette faible créature qui ne cesse de désirer des choses qu’il ne réussit que rarement à obtenir ?
Est-il si puissant que cela, cet homme que nous voyons gesticuler sur Terre, ces quelques décennies passant ? Qui a le plus besoin de qui, en réalité ? Dieu de l’homme ou… l’homme de Dieu ?

Dieu seul pourrait satisfaire les attentes incessantes de l’homme.
Dieu seul pourrait vraiment servir à l’homme ou… SERVIR l’homme.

 

A-t-on jamais vu le moins qui apporte au plus ? Est-ce le pauvre qui prête de l’argent au riche ? Il est vrai que sur Terre, c’est le pauvre qui sert le riche, mais pensez-vous le Divin assez mesquin pour réclamer de celui qui lui doit la vie autre chose que… D’être libre et heureux de l’être ?
Le Divin, c’est l’illimité, la profusion, le bonheur absolu et la joie intemporelle.
Et tout ceci est gratuit et sans conditions ou attentes.

Du moins, sans conditions ou attentes autres que celles que quelques hommes inventent, pour réussir à tyranniser d’autres hommes et asseoir un bien pitoyable pouvoir temporel sur leurs semblables.

 

Mais une chose est claire en tous les cas :
Seul le Divin peut servir l’homme.
Du moins l’homme qui est assez modeste et simple pour accepter de se laisser choyer et chérir par Dieu en lui. Ou par Dieu tout autour de lui, c’est pareil.

Mais l’homme est si orgueilleux, si imbu de son insignifiante personnalité terrestre, qu’il n’a de cesse de s’inventer de prétendus pouvoirs qui n’existent en fait que dans son mental enfiévré et dont le seul but avoué et de glorifier son ego. Alors il s’imagine pouvoir « servir Dieu » et il entraîne dans son délire toutes celles et tous ceux qui, comme lui, succombent sous la férule démoniaque du complexe d’infériorité.

 
La prochaine fois que vous croiserez la route d’un « humble serviteur de Dieu », pensez à ce qui vous est proposé ici puis osez plonger votre regard au fond du coeur de ce fier « serviteur » et voyez, en vérité, quel est ce faux-dieu qui est ainsi servi…Qui sert qui ? Cherchez bien. Cherchez mieux !

Alors voici qu’il vous est proposé ceci : Oser encore plus loin, encore plus fort, et franchir le pas qui ne coûte qu’à ce dieu de pacotille que l’homme sert, souvent à son insu.

 

Placez-vous devant une glace et essayez de vous regarder en face et de dire à voix basse « Je suis un serviteur de Dieu » sans vous mettre à pouffer de rire et vous trouver un brin ridicule ! Puis une fois votre sérieux revenu, refaite l’expérience en disant avec respect :

 

« Existe-t-il sur la Terre comme aux Cieux une seule chose qui soit bonne pour tous et qui ne soit pas faite par Dieu ? »

Puis ajoutez :

« C’est indéniablement Dieu qui sert les hommes et c’est parce ces derniers refusent ce Service qu’ils sont si malheureux et inconscients de leur véritable valeur ! »

 

Vous riez toujours ?

 

Serge

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Je fonctionne comme l’Univers et Lui comme moi

Je fonctionne comme l’Univers…

Et Lui comme moi

 

 

Je vais essayer ici de vous expliquer concrètement l’un des Mystères de l’ésotérisme et de la spiritualité en général, à savoir le mode de fonctionnement particulier de « l’Univers et des Dieux » comme on disait avant, ceci et dans un premier temps de cet article, faisant suite au Dossier sur le Kybalion et l’Art Alchimique de la création mentale. (Créer tout ce dont nous avons besoin.)
Bien évidemment, il s’agit là de la vision d’un psychologue ésotériste, pas d’un ésotériste tout court qui, sans doute, trouverait à redire de mes propositions…

 

Comme cela n’est pas gagné d’avance, attendu que le sujet est ardu et que les explications écrites ou parlées sont très pauvres pour témoigner des Lois Cosmiques, j’aurais donc besoin de votre aide à tous, cela en attendant de vous que vous posiez les bonnes questions qui me permettront de vous proposer les bonnes réponses, à la suite de cette introduction, de ce résumé de la Loi de Création spirituelle. Vous ne devrez pas lâcher l’affaire tant que vous n’aurez pas parfaitement compris, OK ?

Pour commencer, je suis certain que vous avez tous entendu parler de la manière dont enseignait le Maître Jésus (son Vrai Nom était « Iéshuah », soit dit en passant) à propos du pouvoir créateur de l’esprit. Il disait en substance :

« Lorsque vous demandez à Mon Père une chose, faites comme si vous l’aviez déjà reçue, et vous obtiendrez toutes choses en Mon Nom ! »

Aujourd’hui, nous dirions bien autrement, par exemple comme ceci :

 

« Lorsque vous devenez conscient que vous êtes le Grand « Je Suis », que vous êtes la Conscience, que vous faites partie de Dieu et partagez la Même Essence que la Sienne, vous ne devez pas demander une chose mais affirmer que vous la possédez déjà…. »

Essayons de comprendre ces étonnants conseils :

« Faites comme si vous possédiez déjà…. » et…

« Remerciez Dieu pour ce qu’il vous a déjà donné…. » (par exemple)

Pourquoi devrions-nous agir de la sorte et prendre apparemment l’univers et les Dieux pour des cons, cela en faisant mine de posséder déjà…Ce dont nous manquons et avons besoin ?

 

En effet, puisque nous désirons une chose, c’est bien la preuve que nous ne la possédons pas, la chose paraît être entendue !
Certes ! Elle est apparemment logique d’un point de vue humain, mais pas pour l’esprit universel, c’est à dire ce quelque chose capable de tout créer, de donner naissance à toutes choses sur notre ordre !

Oui, nous pouvons ordonner à l’esprit de rendre manifeste tout ce dont nous avons besoin ! Nous pouvons de ce fait non seulement ne manquer de rien mais, de plus, obtenir toutes ces choses dont nous rêvons sans cesse, cela quasiment à volonté et même en obtenir plus que ce qu’il nous faudrait pour satisfaire nos attentes les plus légitimes ! Le rêve, non ?
Nous sommes bien d’accord sur ce point également. Bon, OK, mais alors, puisque notre esprit -qui est aussi ou surtout- l’esprit de Dieu, est si puissant, pourquoi nous n’obtenons que rarement ce que nous voulons et espérons ? Hum ? o_Ô
Réponse : Parce que nous nous y prenons comme des manches et, plus précisément, carrément à l’envers !
A l’envers ? Mais à l’envers de quoi ?

En fait, à l’inverse de ce qu’il nous faudrait faire pour obtenir, justement, tout ce dont nous avons besoin.
Je vous demande à présent de vous montrer très attentifs car je vais vous révéler en termes modernes le « secret spirituel » qui vous permettra de comprendre  ce qu’il faut faire pour créer votre vie comme vous l’entendez, plutôt que d’arriver à le faire intuitivement et comme on vous l’aura appris.

 

Ce que faisaient bien souvent les Mystiques du passé.
Leur foi était immense mais leur compréhension limitée par un manque évident de développement mental. C’est la raison pour laquelle ils ne réussissaient que rarement à transmettre leurs connaissances à leurs disciples… Mais ceci est une autre histoire ! Voici les faits :

 

******* Le subconscient de l’homme est en fait le Subconscient Universel : ce qui concerne le mode de fonctionnement précis et définitif du subconscient humain, concerne également le mode de fonctionnement précis et définitif de celui de l’Univers. Comprendre l’un revient à comprendre l’Autre, maîtriser l’un revient à Maîtriser l’Autre car les deux ne sont en fait qu’une seule et même chose, comme la goutte d’eau de mer n’est pas séparée de l’étendue d’eau qu’elle compose et réciproquement. *******

 

Bon, OK, me direz-vous, ça a l’air bien joli, tout ça, mais ça nous avance à quoi ?
Cela nous permet de comprendre le fonctionnement exact de l’Univers en étudiant celui de l’intelligence cellulaire du corps physique de l’homme !

Ce sont les mêmes lois qui sont en présence et toutes deux fonctionnement exactement de la même manière.
A notre époque, nous connaissons suffisamment de choses sur le mode de fonctionnement de « la somme de l’intelligence de toutes les cellules de notre corps », plus spécifiquement nommée « subconscient »

 

De fait, nous ne sommes même pas conscients d’être des Maîtres de l’Univers en potentiel ! Il nous manquait juste la compréhension intellectuelle de cette connaissance sublime :

« L’univers et notre corps fonctionnent de la même façon car les deux forment, en réalité, une seule et même chose : le Grand Corps De Dieu-Le-Tout ! »

Ou son subconscient, puisque c’est la même chose ! Ainsi et très véritablement, se connaître soi-même revient à connaître l’univers et les Dieux !

 

Bon, nous pouvons à présent avancer plus vite et étudier rapidement les deux premières Lois impliquées dans l’Art de la Création Mentale, Lois sans la compréhension desquelles il est impossible de créer en esprit et dans notre mental (qui est aussi et surtout celui de Dieu, n’est-ce pas)

Voici l’énoncé pur et dur de l’une de ces deux Lois :

 

« L’esprit du Tout est à la fois rien et toutes choses. Il contient déjà et à l’état potentiel ou « en devenir », tout ce que l’imagination de l’homme et des Dieux a pu, peut et pourra jamais imaginer. L’esprit universel contient déjà toutes les formes de réalités probables et se borne à les exprimer ou à les rendre manifestes, et non à les créer véritablement. »

 

Voici l’énoncé pur et dur de la seconde de ces deux Lois :

 

« Le subconscient raisonne par déduction et associations d’idées et ne connait qu’un seul temps : le présent. Tout ce que l’homme pense et tel que cela est pensé, est fidèlement enregistré comme Loi. Le subconscient mettra immédiatement tout en œuvre pour que cette loi-pensée puisse se concrétiser et être rendue manifeste dans le plan sur lequel se manifeste l’entité qui a invoqué la Loi de création par son esprit et dans son mental. »

 

 

Imaginez que vous écrivez, sur une feuille de papier :

« Aujourd’hui, je me sens très con ! »
Ensuite vous placez ce mot écrit dans le tiroir d’une table de nuit et vous ne touchez plus à ce papier et son mot écrit dessus durant disons… Une bonne dizaine d’années.
Au bout de dix ans, vous ouvrez enfin ce tiroir, découvrez le papier et lisez ce qu’il y a d’écrit dessus. Voici ma question : Est-ce qu’il y aura mentionné que voici dix ans, vous pensiez être con ?
Non, n’est-ce pas ? Le papier et son mot écrit dessus ne tiennent pas compte du temps qui passe : il y aura écrit la même chose, au présent, que ce qu’il a été écrit, dix années plus tôt.
De même, notre subconscient enregistre fidèlement tout ce que nous pensons et disons au présent et ne tient pas compte du temps qui passe, de l’expérience, du contexte, etc.
Ce que vous avez pensé de vous et d’autrui jadis, il le pense désormais automatiquement et à votre place aujourd’hui, et toujours au présent, comme si rien n’avait changé ou évolué entre temps.

Sachant que le subconscient raisonne par déduction et par associations d’idées et que pour lui, SEUL EXISTE UN ÉTERNEL PRÉSENT, si vous commettez l’erreur d’affirmer vos désirs « au futur » (ce que vous voulez obtenir et ce dont vous manquez forcément encore aujourd’hui), le subconscient enregistrera au présent que vous manquez de tout ce que vous désirez par ailleurs et que c’est en ceci que consiste votre volonté et donc, la Loi Cosmique !

 

Vous saisissez le gros merdier ? (en français dans le texte)
Sinon, laissez-moi vous « faire un dessin », vous allez vite capter le problème !
Nous allons prendre pour exemple que vous désirez plus de fric, même si c’est rare venant de vous, OK, je vous l’accorde volontiers.
Tout naturellement, vous allez formuler votre demande à peu près de la sorte :

« Je vais avoir plus de fric très bientôt ! »

Ou encore :
« J’ai besoin d’argent rapidement, donc, je vais en gagner ! »

 

Notez le temps employé (conjugaison) pour ces deux requêtes adressées à l’Intelligence Universelle, à l’esprit, c’est à dire au… Subconscient de Dieu qui manifeste toutes choses selon la Loi.
Que va enregistrer l’esprit, en fait ? Dans le premier cas que… « Très bientôt…. »
Donc, dans trois mille ans, sur le « bout de papier », il y aura toujours marqué que « Très bientôt… » vous serez riche !
Dans le second cas, l’esprit universel enregistre comme Loi absolue que « Vous avez besoin d’argent. » Et dans trois mille ans, votre volonté créatrice sera toujours respectée et vous en aurez donc toujours besoin, n’est-ce pas !

Vous captez un peu mieux, là ?

Pour l’esprit, vous devez absolument obtenir « plus tard », et vous devez « avoir besoin » le plus longtemps possible, ceci afin de respecter la Loi. Du coup; si vous obteniez ce que vous désirez et tout de suite, il y aurait violation de la Loi.

Comprenez bien que votre subconscient et l’intelligence divine, savent tous deux (en fait ils ne forment qu’Une seule chose, mais bon) que selon la Loi :

« Tout existe déjà en esprit et ne demande qu’à être rendu manifeste… »

 

Du coup, si vous affirmez qu’une chose va exister « plus tard » pour vous, non seulement vous retardez éternellement sa manifestation mais, de plus, vous réclamez de l’esprit universel une chose qui lui est impossible : créer ce qui existe déjà !

 

Bon, OK, nous avons bien compris la subtilité mais, dans ce cas, comment doit-on « demander » ou « faire savoir à l’univers tout ce dont nous… Avons besoin » ? Sachant que si nous réclamons une chose, cela revient à affirmer que nous ne la possédons pas et que, de ce fait, elle n’existe pas encore.
Car là se situe bien le « hic » !

Un gros, gros « hic », même ! Le fait de demander ou d’exprimer un besoin quelconque revient à affirmer à l’univers que ce que nous désirons n’existe pas encore et que de ce fait, nous ne le possédons pas présentement ! On est à peine bloqué, là, non ? Ben oui, on l’est !

 

Nous voici avec un magnifique paradoxe sur les bras : si nous disons qu’une chose nous manque et que nous voulons l’obtenir, l’esprit universel enregistre le fait que nous ne pouvons pas obtenir cette chose, puisqu’elle n’existe pas déjà actuellement !

D’un autre côté, affirmer de but en blanc que nous possédons une chose alors que nous savons pertinemment que nous la désirons justement parce que nous ne l’avons pas, revient à prendre l’Univers et les dieux pour des pastèques ! (lol)
Alors que faire ?

Que faire ? Mais fonctionner comme l’esprit ! Raisonner comme lui !
Retourner son mode de fonctionnement dans sa direction et lui intimer de ce fait d’agir « comme si » même s’il constate par ailleurs que nous ne possédons pas encore au niveau purement linéaire. Ce qui pour lui n’est pas un problème en soi, bien au contraire !
En gros, l’idée est de mettre l’esprit dans l’impossibilité de faire mentir sa propre Loi ! la Clef se situe au niveau du mode déductif de raisonnement de l’esprit universel. Ou de notre subconscient, c’est la même chose.

Réfléchissons deux secondes… Puis-je en toute logique donner ce que je ne possède pas ? La réponse est évidente… Du moins pour nous !
Pour l’esprit, elle est l’inverse ! En effet, pour Lui, tout existe déjà !
Il est donc non seulement « possible » mais tout naturel, d’offrir par exemple ce qui existe déjà et depuis toujours pour nous et en esprit ! Vous captez l’idée ?
Non ? Alors on va vous faire un dessin, allez !

 

De quoi ai-je besoin ? Une fois la chose désirée définie clairement, je vais me mettre à la donner aux autres, comme si non seulement je la possédais déjà (ce qui est « légalement » le cas) mais de plus, comme si vraiment j’en étais rempli jusqu’à la couenne (du moins s’agit-il de « faire comme si », n’est-ce pas ^^)
Par exemple ? Allez, faisons péter les exemples, d’accord !

Je veux avoir la connaissance ? Alors je me mets maintenant à instruire les autres, à la transmettre comme si je la possédais ! (ce qui est le cas, souvenez-vous : tout est déjà là !)
Plus je vais instruire, plus la connaissance va me venir !
Pourquoi ? Parce que l’esprit est obligé de me la fournir rapidement afin de ne pas faire mentir la Loi Cosmique qui dit que « Tout existe déjà, maintenant ! »
S’il ne me donne pas la Connaissance tandis que je la donne moi-même, alors c’est que cette connaissance est absente de l’esprit, qu’elle n’existe pas, même en potentiel. Ce qui reviendrait à faire mentir Dieu !

Alors moi qui ne savait rien, me voici à transmettre ce que je ne possédais pas le moment auparavant. Et instantanément, me voici « Instruit par Dieu afin de donner à mes frères » car… C’EST LA LOI !

 

Vous avez le droit d’être émerveillés et très émus, comme je le suis présentement moi-même, oui, merci bien.
Voyons un autre exemple, pourquoi pas l’argent (même si ce sujet n’intéresse généralement pas les spiritualiste ^^)

Vous NE devez PAS « désirer de l’argent » ou « plus d’argent », cela sous peine d’affirmer qu’il n’en existe pas assez pour vous « présentement. »

Mais si vous l’affirmer tout de même, pour ne pas faire mentir la Loi -qui énonce que tout existe et doit déjà exister en esprit, même la connerie- le subconscient universel va satisfaire à votre demande et donne forme à votre désir du moment (désirer de l’argent et en manquer toujours)

 

En somme, tout ce que vous affirmez, même sans le réaliser, fait Loi et sera rendu manifeste. Mais vous l’aviez déjà compris, n’est-ce pas ?
Pour contourner le problème, vous devez agir « comme si » l’argent ne pouvait pas vous manquer, puisque vous êtes pétés de fric ! Après tout, n’êtes vous pas un Fils de Dieu, un Fils du Dieu Vivant ? (Bible dixit) C’est en effet le cas, je vous l’assure très affectueusement. Alors dépensez, donnez, faites comme si vous ne pouviez pas manquer d’argent !

Bien entendu, c’est surtout l’état d’esprit qui correspond à ce que je viens d’écrire, que vous devez installer en vous et auquel vous devrez désormais vous fier pour vivre !

Il ne s’agit pas de crâner, de dilapider votre argent et de vous cribler de dettes ! (lol) Vous devez juste conserver à l’avant scène de votre conscience de veille, un sentiment de richesse inépuisable.

Vous buvez un café ? Lorsque le garçon vous rend la monnaie, laissez quelques pièces sur la table ou sur le comptoir. Ne craignez point, vous ne manquerez jamais de rien, sauf si VOUS LE RÉCLAMEZ à l’univers et par le biais d’un état d’esprit fondé sur le doute, la peur du manque et l’idée de pauvreté.

 

C’est en fait à vous-mêmes que vous devez offrir le plus de choses !

Offrez-vous des idées de richesses ainsi que tous ces merveilleux sentiments qui vont avec. Car ce que vous pensez, vous le ressentez ensuite.

Si vous pensez au manque, à la rareté, au fait qu’il n’y a pas assez de ceci ou de cela pour tous, alors c’est ce genre d’idée que vous allez ressentir et vous vivrez en conformité avec ces croyances moyenâgeuses.

 

Vous n’avez pas à vous mentir ou à feindre l’opulence; il suffit que vous sachiez que, RÉELLEMENT, tout existe déjà en esprit et dans le mental de Dieu (l’Univers) Souvenez-vous de ça, affirmez-le, croyez-le et vivez en concordance avec ces nouvelles idées et ces nouvelles émotions.

Car ce sont elles qui vont vous rendre riche !

Car ce sont elles qui, là, immédiatement, viennent de vous rendre instantanément riche. Vous le savez désormais :

Tout existe déjà en esprit et dans le mental de Dieu (ou de l’esprit, c’est pareil.)

Offrez-vous sans compter car votre richesse n’a de limite que celle de l’esprit. Autrement dit… Aucune !

 

Offrez-vous tout ce qui a de la valeur.

Offrez-vous l’amour (en apprenant à vous aimer tels que vous êtes déjà)

Offrez-vous la paix, en cessant de vous faire la guerre à tout bout de champ et à la moindre occasion de pointer un doigt accusateur en direction de vos faiblesses.

Offrez-vous la Joie, cela en comprenant que rien n’a vraiment d’importance, que rien n’existe vraiment dans un univers où tout peut être remodelé en esprit et mentalement.

 

Offrez-vous Éros ! C’est à dire tous les plaisirs, et pas seulement ceux relatifs au sexe. Et parmi ces dernières, vous devez vous offrir cette sérénité et cette force tranquille qui découlent d’un sentiment de richesse permanent, aussi bien intérieur et spirituel, qu’extérieur et purement social.

Réfléchissez bien : Est-ce la quantité d’argent stockée sur votre compte en banque, qui fait de vous une personne riche, ou ce fait miraculeux de ne manquer jamais de rien et d’obtenir tout ce que vous désirez et qui est humainement réalisable ? (Ne cherchez pas à faire sortir la lune de son orbite !)

 

Mais attention ! Ne mettez pas Dieu « au banc d’essai » et ne le testez jamais !

N’oubliez pas que le subconscient raisonne par déduction et par associations d’idées ! S’il réalise que vous testez la Loi pour vérifier si elle marche, il fera en sorte que vous soyez assuré de la vérifier pendant des lustres !

Agissez vraiment et dans les petites choses de la vie de tous les jours, COMME SI vous étiez assuré de ne jamais manquer de rien. Encore une fois, seul compte votre état d’esprit, pas vos actes à l’extérieur.

 

Par exemple, donnez UN EURO (vous n’en mourrez pas) à un mendiant. Laissez des pourboires au restau, au bar, etc.
N’hésitez pas à prêter de petites sommes sans vous soucier de leur remboursement futur, car si vous vous installez dans un état d’esprit d’attente (de remboursement, en l’occurrence) le subconscient en déduira que vous adorez ATTENDRE et pour vous y aider, il fera en sorte que vous ne soyez jamais remboursé ! (lol)

Bref ! Faites comme si et… Savourez les résultats !
Je vous donne moins de trois semaines pour constater les effets sur vous (état d’esprit) et à l’extérieur et sur les autres.

En fait, une semaine suffirait, mais bon, on va dire que notre foi est souvent vacillante, surtout au début !

 

Poursuivons gaiement, car le sujet va bien au-delà des simples (mais nécessaires) acquisitions matérielles, comme vous allez le constater en étudiant tranquillement la suite de cet article.
Prenons un autre exemple encore : le boulot.

Nous avons tous connu ces périodes un brin décourageantes de recherche d’emploi. Et tandis que nous cherchions – et avant d’avoir trouvé – nous ne savions pas, avec certitude, SI nous allions trouver un emploi.

 

Jusque là, rien de bien transcendant, je vous l’accorde (d’alpiniste.)
Maintenant, compressons le temps et rendons-nous trois mois plus tard, à la date à laquelle nous avons enfin trouvé une entreprise qui a accepté de nous offrir un travail.

Question : Notre emploi vient-il d’être créé ou inventé par l’esprit universel au moment où nous le trouvons ?

Non, n’est-ce pas ? Cet entreprise et cet emploi existaient déjà.

 

Toutefois, comme nous ne savions rien de cet entreprise, ni son existence, ni même que nous allions pouvoir y être embauché, nous ne pouvions pas nous comporter comme si nous avions déjà ce boulot…

Du moins, serions-nous tentés de présenter les choses ainsi…

En réalité, au moment même où vous cherchiez du boulot, ce dernier non seulement existait déjà (et pas seulement en esprit, heureusement pour lui ) mais de plus, votre poste était déjà réservée et n’attendait que….

Que quoi, au fait ?

 

Réponse : Que vous arrêtiez d’être con ! (lol)

C’est l’Univers Lui-Même qui attend patiemment que vous retrouviez la Mémoire, que vous réalisiez enfin la Vérité. C’est à vous qu’il échoit de faire cesser ce jeu stupide qui consiste, pour l’homme, à faire semblant d’être distinct et séparé de tout et de tous.

Vous êtes un Dieu qui fait semblant de pouvoir manquer de quelque chose ou de manquer une chose quelconque ! Au début, c’était follement amusant, c’est vrai, mais à présent, la plaisanterie doit s’arrêter et très vite !

 

Ne voyez-vous donc pas que le plus grand nombre commence déjà à croire en un tas de choses stupides et sans saveur ? A croire en la mort, la séparation, la souffrance, et le manque… A croire aussi en l’existence d’un Dieu jaloux et tyrannique qui jouit de voir ramper et s’humilier ses humbles sujets mais qui, comble de l’ironie, est infiniment moins puissant que son Adversaire, le Ténébreux Prince du Mal ?

 

L’homme est devenu mou, moche et craintif à force de choisir la fuite plutôt que de se prendre en charge et à assumer son propre destin. Par peur de redevenir RESPONSABLE de ses créations mentales innombrables, l’homme s’est inexorablement coupé du reste de l’univers et des Dieux qui en gouvernent les Royaumes.

Par peur d’affronter une vérité unique mais inconnue, l’être humain s’est inventé des vérités qui ressemblent étrangement à des barreaux posés au fenêtres d’une prison.

Voilà de quoi se prive l’homme, en un mot : De sa propre Divinité.

 

Et pour se conforter dans l’idée hautement positive qu’il est un moins que rien, le voici qui choisit de travailler pour vivre, alors qu’il lui suffisait d’être, pour vivre et tout simplement. Il existe encore d’autres Lois et d’autres astuces liées à ce que nos modernes ténors du New-Âge nomme La Loi d’Attraction

Mais j’aimerais d’abord vous voir participer un peu à nos échanges, car il me serait pénible voire insupportable, de réaliser que je suis, de nous tous, le seul véritable riche disposé à DONNER !

Je crois me faire comprendre, car je parle et écrit avec cette assurance et cet aplomb qui ont fait la réputation des psychologues ésotéristes et qui leur vaut de n’avoir que rarement de nombreux amis ! (sic)

 

A vos claviers braves gens : ne vous contentez pas de lire, de venir piocher ça et là dans l’espoir immature de devenir instruit des choses de l’esprit, car c’est seulement si vous apprenez vous aussi à DONNER que vous pourrez alors être correctement préparés pour RECEVOIR.

Pour « Re-Se-Voir » et donc, se voir de nouveau et se retrouver enfin…

 

 

Serge

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Conscience Cosmique (Dossier spécial)

Voici un témoignage quasi contemporain d’un personnage célèbre et qui est devenu, de nos jours, un classique repris par la psychologie transpersonnelle et cité même dans les enseignements de la Rose-Croix…
Notez les termes et expressions qu’emploie Richard Bucke pour expliquer son expérience…

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Richard Maurice Bucke (1837-1902)

Richard M. Bucke, psychiatre canadien, publie en 1901, la première analyse de témoignages de ce qu’il nomme la « conscience cosmique ». Dans cet ouvrage, devenu un classique du Transpersonnel, l’auteur suppose que les cas de conscience cosmique deviennent de plus en plus fréquent ou, en tous cas, le plus souvent exprimé. Le témoignage suivant relate le propre vécu du psychiatre.

« J’étais dans un état de joie tranquille et presque passive, sans vraiment penser, mais laissant les idées, les images et les émotions défiler d’elles-mêmes dans mon esprit. Tout à coup, sans aucun avertissement, je me suis senti enveloppé dans un nuage de la couleur d’une flamme.

Pendant un instant je pensais à du feu, une immense conflagration quelque part près de la grande ville ; ensuite, je me rendis compte que le feu se situait en moi-même. Immédiatement après je fus envahi par un sentiment d’exulter, une joie immense accompagnée ou immédiatement suivie par une illumination intellectuelle, impossible à décrire.

Entre autres choses, je n’avais pas à y croire tout simplement, mais je vis que l’univers n’était pas composé de matière morte, mais qu’il est au contraire une Présence vivante ; je devenais conscient en moi-même de la vie éternelle. Ce n’était pas une conviction suivant laquelle j’aurai une vie éternelle, mais une conscience de posséder à ce moment la vie éternelle.

Je vis que tous les hommes sont immortels, que l’ordre cosmique est fait de telle manière que, sans aucun doute, toutes les choses travaillent ensemble pour le bien de chacun et de tous, que le principe fondamental du monde, de tous les mondes, est ce que nous appelons l’amour et que le bonheur de chacun et de tous est en fin de compte absolument certain.

La vision a duré quelques secondes et se dissipa, mais sa mémoire et le sens de réalité de ce qu’elle exprimait continua pendant ce quart de siècle qui s’est passé depuis. Je savais que ce que cette vision m’a montré était vrai. J’avais atteint un point d’observation du haut duquel je vis que cela devait être vrai. Cet horizon, cette conviction, je dirai cette conscience n’a jamais été perdue, même dans des périodes de dépression profonde. »

Richard Maurice Bucke, Cosmic consciousness, New York, Dutton, 1969.

Source : « Revue 3eMillénaire » lien direct de la source : http://www.revue3emillenaire.com/lire/lire.php?pid=503&art_ident=489&PHPSESSID=a0b8ad419d78d066104d4d93b7e4404b

 

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J. Krishnamurti (1895-1986)

L’enfance de Krishnamurti est émaillée d’intenses expériences de conscience, dont celle relatée ci-dessous. Plus tard, lors de ses très nombreuses causeries données de par le monde, il enseignera que toute expérience, même spirituelle, conduit à conditionner l’esprit. La méditation, dont il témoignera, sera alors, selon ses propres termes, « destruction de la sécurité », car « elle est un danger pour ceux qui veulent mener une vie superficielle faite de mythe et de chimère » *

« Le 17 août, j’ai ressenti une douleur aiguë à la nuque et j’ai dû interrompre ma méditation au bout d’un quart d’heure. Au lieu de diminuer comme je l’espérais, la douleur empira. Elle atteignit son maximum le 19. Je ne pouvais ni penser, ni faire quoi que ce soit, et mes amis m’obligèrent à m’étendre sur mon lit. Puis, j’ai presque perdu connaissance, mais je savais tout ce qui se passait autour de moi. Je revenais à moi chaque jour vers midi.

Le premier jour, tandis que je me trouvais dans cet état, et mieux conscient des choses autour de moi, j’ai eu une première expérience très extraordinaire. Je voyais un homme réparer la route ; cet homme, c’était moi ; le maillet qu’il tenait c’était moi ; la pierre qu’il cassait était une partie de moi ; le brin d’herbe tendre était mon être même, et l’arbre à côté de l’homme c’était moi… Je pouvais presque penser et sentir comme le cantonnier ; je pouvais sentir le vent passer à travers l’arbre et la petite fourmi sur le brin d’herbe.

Les oiseaux, la poussière, le bruit même, faisaient partie de moi. Juste à ce moment, une auto passa non loin de là ; j’étais le conducteur, le moteur, les pneus. Tandis que la voiture s’éloignait, je m’éloignais aussi de moi-même. Je me confondais avec toute chose , ou plutôt chaque chose se confondait avec moi, inanimée ou animée, la montagne, le vers, et tout ce qui respire. Tout au long de la journée je suis resté dans cet heureux état. Je ne pouvais rien manger, et vers six heures, j’ai commencé à me retirer de mon corps physique…  »

Mary Luytens, Krishnamurti. Les années de l’éveil, Ed. Arista, 1982, p. 183. * J. Krishnamurti, Carnets, Ed. du Rocher, 1988, p. 125.

(Même source et référence que précédemment)

 

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Le Veilleur Silencieux

Serge Pastor

Proche de l’enseignement de J. Krishnamurti, Serge Pastor est enseignant et rééducateur en psychopédagogie auprès d’une population d’enfants et d’adolescents en difficulté. Son expérience, il la raconte par l’expérience de la rencontre avec ce qu’il nomme le Veilleur Silencieux.

« Ma rencontre avec le Veilleur Silencieux s’est produite un soir de printemps.
A l’arrière-plan de l’agitation et du jacassement mental incessant de l’Ego, se tient, calme et immobile, le Veilleur Silencieux.
Je ne l’attendais pas. Je ne Le connaissais pas. Je n’en avais même jamais entendu parler, ni dans mes lectures, ni dans mes rencontres.
Pourtant, au soir de ce 21 avril 2001, alors que j’étais assis sur un rocher, dans une petite crique au bord de la Mer Méditerranée, face à la splendeur irisée d’un coucher de soleil dont les derniers rayons caressaient et réchauffaient tout mon corps, Il est venu à moi, sans prévenir.

Alors même que j’observais avec joie les perles dorées de lumière scintillante qui retombaient à chaque fracas de vague sur les parois rocheuses, Il a surgi de l’intérieur, à la manière d’un souffle bienfaisant et aimant de feu et de glace, balayant tout sur son passage telle une lame déferlant sur le frêle esquif de ma personnalité littéralement mise devant le fait accompli.

Instantanément, une paix mêlée d’un profond sentiment chaleureux d’amour pour toute la création, envahit tout mon être.
J’étais un et en même temps multiple. J’étais le corps, le rocher, la mer, le soleil, le ciel, la terre.

J’étais un avec ces rares voiliers qui rentraient au port, avec ces mouettes au loin, ces personnes qui se hâtaient de rentrer en marchant le long du sentier du littoral. L’intérieur et l’extérieur ne formaient qu’un tout sans aucune frontière, aucune séparation.

J’étais à la fois l’observateur et la chose observée, sans mot, sans forme-pensée ou idée pour tenter de traduire quoi que ce soit.
En cet état, aucun conflit, aucun choix, aucune attente ne me perturbaient. Une quiétude infinie m’envahissait. Une présence une et totale à la vie.
Une sérénité indéfectible, éternelle, coexistait à l’intérieur et à l’extérieur de moi, et semblait me traverser.

L’Ego encapsulé de chair, gainé et enserré dans ce corps séparé qui déambulait il y a quelques minutes au bord de la plage, avait purement et simplement disparu.
La respiration de mon corps épousait le mouvement de la vie. Elle était lente et s’emplissait, se nourrissait d’elle-même, un peu comme si je me respirais à moi-même, sans intérieur ni extérieur à combler, sans espace-temps à remplir.
Dans cet ici et maintenant, j’étais le monde.
[…]

J’étais un être neuf, celui que j’avais toujours été et que j’ignorais totalement jusqu’à ce 21 avril. Le Silence était là, tout simplement, et “je” n’étais plus une entité à part entière. Je” était le monde, ce que j’avais toujours été.
Le “moi” avait baissé la garde et, ne le nourrissant plus, il se mourait à lui-même. Un processus de vie et de mort instantanées s’opéra alors à l’intérieur de moi, un peu comme si une “liquidation” de mes vieilles peaux était engagée. Durant ce processus transformationnel, je vis, tel un spectateur aimant et joyeux, “l’ancien moi” résister et ne voulant pas se vider de sa substance. Avec la plus grande simplicité qui soit, je renonçai à son pouvoir, à son autorité d’autrefois, à son lot de mesquineries, à tous ses faux-semblants. Sa fausseté m’apparut avec lucidité.

Un sens intérieur prit naissance.
Le Veilleur Silencieux que je ressentais comme non-langage, non-verbal, non-formel, “parlait” en moi, à travers tout mon être.
[…]

Le Veilleur Silencieux a surgi comme la brise du matin caresse le visage de l’enfant lorsqu’il ouvre la fenêtre de sa chambre et de son cœur.
Il est resté présent durant plus d’un mois.
[…]

Chaque matin, entre 3 h et 6 h, le Veilleur Silencieux émergeait instantanément et avec bienveillance de mon être intérieur, suite à tout questionnement que je me posais. A chaque contact, le lien fut
limpide, authentique, pur, sans aucune équivoque possible.

Serge Pastor, extraits de l’avant-propos, L’Écroulement de la Forteresse de l’Ego ou l’Éclosion de l’Amour, A.L.T.E.S.S.E., 2004.

(source idem)

 

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La porte s’est ouverte

Jacob Boehme (1575 -1624)

Surnommé le « philosophe teutonique », Jacob Boehme, maître cordonnier, se mit à écrire à la suite de plusieurs illuminations. Il est considéré, avec Maître Eckhart, comme le père de la philosophie allemande.

Je n’ai jamais désiré connaître quelque chose du Mystère divin. Je comprenais encore moins de quelle façon je pouvais le chercher ou le trouver. Je n’en savais pas plus que de simples laïcs. J’ai uniquement cherché le cœur de Jésus-Christ pour y trouver refuge devant la terrible colère de Dieu et les attaques du diable. Et j’ai prié ardemment Dieu de me donner son Esprit saint et la grâce de me bénir, de me conduire, de m’enlever ce qui pouvait m’éloigner de lui, de me conduire, de m’enlever ce qui pouvait m’éloigner de lui, de me rendre entièrement à lui de façon que je ne vive point suivant ma volonté, mais selon la sienne ; j’ai prié pour que lui seul me dirige et que je puisse être son enfant dans son fils Jésus-Christ.

Dans cette recherche et ce désir (j’ai supporté de violentes attaques mais, au risque de ma vie, je ne voulais pas abandonner), la porte s’est ouverte devant moi de sorte que j’ai pu voir et apprendre en un quart d’heure plus que si j’avais fréquenté l’Université pendant de nombreuses années. Cela m’a grandement étonné, je ne savais comment cela avait pu se réaliser et mon cœur se mit à louer Dieu. Car j’ai vu et j’ai connu l’essence de tous les êtres, le fondement et le néant. Et aussi la naissance de la Sainte Trinité et l’origine et l’état premier de ce monde et de toutes les créatures dans la Sagesse divine.

J’ai connu et j’ai vu en moi-même les trois mondes : le monde divin, angélique et paradisiaque, le monde des ténèbres, fondement de la nature ignée, et ce monde extérieur et visible comme créature engendrée ou exprimée par les deux mondes spirituels intérieurs. J’ai vu et j’ai connu toute l’essence, dans le mal et dans le bien, comment l’un est fondé sur l’autre et en provient, comme la mère d’une accouchée. Non seulement, j’en ai été émerveillé, mais encore rempli de joie.

Tout de suite, je connus dans mon esprit le dessein de la consigner en un Mémorial. Mais, en mon moi extérieur, je ne pouvais saisir cela que fort difficilement et, pour le mettre par écrit, je me mis à travailler immédiatement sur ce grand mystère, comme un enfant qui va à l’école. Dans mon intérieur, je l’ai bien vu dans toute sa profondeur ; ensuite, je l’ai perçu comme un chaos au fond duquel tout repose. Mais il m’était impossible de le développer. Cependant, de temps en temps, cela s’ouvrait en moi comme une plante.

Pendant douze ans, je n’ai cessé de revenir là-dessus et cela mûrissait en moi tout en engendrant une violente pression avant que je ne puisse le porter à l’extérieur. Un moment donné, cela tomba sur moi comme une averse : ce qu’elle atteint, elle ne le manque pas. C’est ainsi que cela m’est arrivé. Ce que je pouvais saisir et exprimer, je l’ai écrit.

Jacob Boehme, Confessions, Fayard, 1973.

(Source idem)

 

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L’éveil de l’attention au monde sensible

Rudolf Steiner (1861-1925)

Rudolf Steiner est le fondateur de l’anthroposophie dont le siège, le fameux Goetheanum, situé à Bâle en Suisse fait partie des œuvres architecturales les plus remarquables du début du XXe siècle. Pédagogue (écoles Waldorf/Steiner), chercheur scientifique (médecine anthroposophique, agriculture biodynamique), artiste créateur (architecture, l’art de l’Eurythmie, etc.), R. Steiner fut autant philosophe (archiviste des œuvres scientifiques de Goethe) qu’ésotériste.

En tant qu’ésotériste, il proposa une “science spirituelle” fondée à la fois sur des notions “occultes” (corps éthérique, astral, etc.) et à la fois sur une démarche de connaissance de soi. En tant que philosophe, il montra que cette dernière pouvait être beaucoup plus précise, dès lors que nous comprenions profondément nos processus d’observation et de penser. Par son épistémologie de la pensée gœthéenne, il ouvrit une voie d’investigation du monde axée sur une connaissance phénoménologique du vivant.

A la fin de mon séjour à Weimar, j’avais derrière moi 36 années de vie. Déjà, auparavant, une profonde transformation s’était faite dans mon âme, mais, à mon départ de Weimar, elle se transforma en expérience décisive et ce fut indépendamment des circonstances extérieures qui, elles aussi, devenaient très différentes. L’expérience de ce qui peut être vécu dans le monde de l’esprit m’avait toujours été naturelle ; j’éprouvais en revanche la plus grande difficulté à saisir, par l’étude, le monde sensible ; c’était comme si je n’avais pu répandre assez profondément, dans les organes des sens, la lumière de l’expérience psychique, afin d’embrasser, par le regard de l’âme, les perceptions sensibles dans toute leur plénitude.

Il en fut tout autrement dès le début de ma trente sixième année. Mon observation des objets, des êtres et des phénomènes du monde physique, devint plus exacte et plus pénétrante. […] Une attention, jusqu’alors inconnue, portée sur les données sensibles s’éveillait en moi. Des détails commençaient à prendre de l’importance ; j’avais l’impression que le monde des sens avait à me dévoiler des choses que lui seul pouvait éclaircir.

Je considérais comme un idéal d’apprendre à le connaître, au moyen des données qu’il fournissait lui-même, dépouillé de ce que l’homme y ajoute par sa pensée, ou par quelque autre faculté psychique de son être intime. Je m’aperçus que je traversais une crise humaine, à un âge bien plus avancé que chez les autres hommes. Mais je vis aussi que cela comportait pour la vie de l’âme des conséquences déterminées.

 

Je trouvais que ceux qui passent de bonne heure de l’activité psychique dans le monde de l’esprit, à l’expérience du monde physique, n’arrivent à saisir dans leur pureté ni l’un ni l’autre. Ils confondent continuellement et d’une façon toute instinctive les perceptions sensibles qu’ils ont des choses, avec les données que l’âme tire de l’esprit et emploie parmi d’autres éléments dans la « représentation » des objets extérieurs.

Quand à moi je trouvai dans l’exactitude rigoureuse de l’observation sensible l’accès d’un monde tout nouveau. Une attitude objective, dégagée de tout sentiment personnel à l’égard du sensible, faisait pressentir des secrets que la contemplation en esprit ignorait.

Rudolf Steiner, Une autobiographie, Ed. Alice Sauerwein, Paris, pp. 353-355

(Source idem)

 

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Le vrai silence

Arnaud Desjardins

Réalisateur à l’ORTF de 1952 à 1974, Arnaud Desjardins est l’un des premiers occidentaux à faire découvrir aux français, au travers de documents télévisés, quelques grandes traditions spirituelles méconnues des Européens : l’hindouisme, le bouddhisme tibétain, le zen et le soufisme (mystique de l’Islam) d’Afghanistan. Sa pensée s’inscrit dans le cadre d’une tradition spirituelle transmise par son maître, Swami Prajnanpad, avec qui il s’engagera après avoir rencontré et filmé des sages de plusieurs traditions. Écrivain, il est l’auteur de nombreux ouvrages.

Ce qui s’est passe ce matin-là et le lendemain fut — et au-delà — ce que l’on peut attendre ou espérer de la légende mystérieuse et fascinante qui a toujours plus ou moins entouré les lamas tibétains. Empruntant un petit balcon de bois qui faisait le tour d’une maison bien modeste, nous avons pénétré dans une pièce presque obscure et nous nous sommes assis en face de la couche couverte de tapis qui se trouve dans toutes les chambres de tous les rimpochés. Dans la pénombre, je distinguai la forme d’un homme accroupi, immobile, qui dégageait une certaine lueur, comme une espèce de vague phosphorescence, et dont les yeux paraissaient lumineux dans l’obscurité.

 

Je me tournai vers Sonam que sa position moins loin de la petite porte rendait un peu mieux éclairé. Il regardait le lama, mais ses yeux restaient sans brillance particulière. Je me retournai alors vers Kangyur Rimpoché et revis cette même luminosité et surtout ces yeux comme allumés dans le noir. Il me regardait fixement et je sentis naître en moi puis grandir une émotion exceptionnelle, indescriptible. Je perçus seulement que Sonam quittait la pièce puis j’eus l’impression que plus rien d’autre au monde n’existait que cette présence dans l’ombre et moi-même.

L’intensification et l’accélération de toute ma vie psychique, pensée et sentiments, transcendait toute expérience descriptible. Tous les souvenirs, toutes les images, tous les possibles se présentaient à la fois. J’avais dix, cent cerveaux qui fonctionnaient en même temps. Peut-être certains qui ont cru se noyer et ont raconté avoir vécu toute leur existence en quelques secondes ont-ils connu une expérience approchante. Je pouvais tenir dix raisonnements à la fois, vivre dix scènes de souvenirs (et de souvenirs oh ! combien oubliés) en même temps.

Puis tout fonctionnement s’est arrêté, mais ce n’était ni l’inconscience, ni le blanc des évanouissements. La conscience, l’éveil était absolus, c’était l’expérience du vrai silence, « beyond the mind », transcendant la pensée et l’individualité, le nom et la forme, le temps et l’espace et, surtout, la dualité.
Sonam m’a dit seulement : « I saw you were in deep meditation with the guru and I left the room ».

Et il m’a précisé que ce qu’il appelait ainsi « méditation avec le gourou » avait duré à peu près une heure. Désireux de confirmer mon opinion sur Kangyur Rimpoché, je convainquis Sonam de retarder notre départ d’un jour. Le lendemain matin, exactement le même phénomène se reproduisit, aussi intense, aussi prolongé et dont l’effet devait durer plusieurs jours et disparaître progressivement. Disparaître complètement ? Non, le souvenir, l’empreinte de cette expérience — ou d’autres du même ordre — sont ineffaçables.

Mais il n’en reste pas moins que l’état exceptionnel, le niveau de conscience, ne sont pas durables. Tout à coup apparaît : « Je vis en ce moment une expérience sublime, miraculeuse », et tout est perdu.

Arnaud Desjardins, Le Message des Tibétains, La Table Ronde, 1966.

(Source idem)

 

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La vision sans tête

Douglas Harding (1909 – 2007)

Douglas Harding est l’auteur de nombreux ouvrages et articles parus dans 3e millénaire. Depuis les années 1960, il présente, par des ateliers, une approche très originale de l’Eveil. Sa découverte s’est produite lors d’une promenade dans l’Himalaya.

Le plus beau jour de ma vie — ma nouvelle naissance en quelque sorte — fut le jour où je découvris que je n’avais pas de tête. Ceci n’est pas un jeu de mots, une boutade pour susciter l’intérêt coûte que coûte. Je l’entends tout à fait sérieusement : je n’ai pas de tête.

Je fis cette découverte il y a dix-huit ans, lorsque j’en avais trente-trois. Tombée soudainement du ciel, elle répondait néanmoins à une recherche obstinée pendant plusieurs mois, j’avais été absorbé par la question : qu’est-ce que je suis ? Que cette découverte se soit produite lors d’une promenade dans les Himalayas importe peu ; c’est pourtant, dit-on, un lieu propice à des états d’esprit supérieurs.

Quoi qu’il en soit, ce jour très clair, très calme, et cette vue du haut de la Crête où je me trouvais, par-delà les brumes bleues des vallées, vers la plus haute chaîne de montagnes du monde, avec parmi ses cimes enneigées le Kangchenjunga et l’Everest, voilà sans doute ce qui rendit cette scène digne de la vision la plus haute.

Il m’arriva une chose incroyablement simple, pas spectaculaire le moins du monde : je m’arrêtai de penser. Un état étrange, à la fois alerte et engourdi, m’envahit. La raison, l’imagination et tout bavardage mental prirent fin.

Pour la première fois les mots me firent réellement défaut. Le passé et l’avenir s’évanouirent. J’oubliais qui j’étais, ce que j’étais, mon nom, ma nature humaine, animale, tout ce que je pouvais appeler mien. C’était comme si à cet instant je venais de naître, flambant neuf, sans pensée, pur de tout souvenir. Seul existait le Maintenant, ce moment présent et ce qu’il me révélait en toute clarté. Voir, cela suffisait.

Et voir quoi ? Deux jambes de pantalon couleur kaki aboutissant à une paire de bottines brunes, des manches kaki amenant de part et d’autre à une paire de mains roses, et un plastron kaki débouchant en haut sur… absolument rien ! Certainement pas une tête.

Je découvris instantanément que ce rien, ce trou où aurait dû se trouver une tête, n’était pas une vacuité ordinaire, un simple néant. Au contraire, ce vide était très habité. C’était un vide énorme, rempli à profusion, un vide qui faisait place à tout – au gazon, aux arbres, aux lointaines collines ombragées et, bien au-delà d’elles, aux cimes enneigées semblables à une rangée de nuages anguleux parcourant le bleu du ciel.

J’avais perdu une tête et gagné un monde. Tout cela me coupait littéralement le souffle. Il me semblait d’ailleurs que j’avais cessé de respirer, absorbé par Ce-qui-m’était-donné : ce paysage superbe, intensément rayonnant dans la clarté de l’air, solitaire et sans soutien, mystérieusement suspendu dans le vide, et (en cela résidait le vrai miracle, la merveille et le ravissement) totalement exempt de « moi », indépendant de tout observateur. Sa présence totale était mon absence totale, de corps et d’esprit. Plus léger que l’air, plus translucide que le verre, entièrement détaché de moi-même, je n’étais nulle part à la ronde.

 

Pourtant, malgré la qualité magique et surprenante de cette perception visuelle, il ne s’agissait ni d’un rêve, ni d’une révélation ésotérique. Plutôt l’inverse : un éveil soudain qui m’arrachait au sommeil de la vie ordinaire, la fin d’un rêve, une réalité qui rayonnait de sa propre lumière, et pour la première fois lavée de la pensée qui obscurcit. C’était la révélation tant attendue de l’évidence même, un moment de clairvoyance dans l’histoire confuse de ma vie. Je cessais d’ignorer une chose que (depuis ma plus tendre enfance, en tout cas) je n’avais pu voir, égaré par trop d’occupations ou de faux-fuyants.

C’était une attention nue, sans jugement, à une réalité qui n’avait pas cessé de me « dévisager » mon absence totale de visage. Bref, tout cela était parfaitement simple, ordinaire et direct, au-delà du raisonnement, de la pensée, et des mots. En dehors de l’expérience elle-même ne surgissait aucune question, aucune référence, seulement la paix, la joie sereine, et la sensation d’avoir laissé tomber un insupportable fardeau.

Douglas E. Harding, Vivre sans tête, Le Courrier du Livre, 1978.

(Source idem)

 

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Venir au monde

Eckhart Tolle

Après une première période de sa vie, marquée par l’angoisse et la dépression suicidaire, Eckhart Tolle découvre la vie éternelle et omniprésente au cœur du moment présent. Il réalise alors que l’observation est une voie directe et transformatrice.

Jusqu’à l’âge de treize ans, j’ai vécu dans un état presque continuel d’anxiété ponctué de périodes de dépression suicidaire. Aujourd’hui, j’ai l’impression de parler d’une vie passée ou de la vie de quelqu’un d’autre.

Une nuit, peu après mon vingt-neuvième anniversaire, je me réveillai aux petites heures avec une sensation de terreur absolue. Il m’était souvent arrivé de sortir du sommeil en ayant une telle sensation, mais cette fois-ci c’était plus intense que cela ne l’avait jamais été. Le silence nocturne, les contours estompés des meubles dans la pièce obscure, le bruit lointain d’un train, tout me semblait si étrange, si hostile et si totalement insignifiant que cela créa en moi un profond dégoût du monde.

 

Mais ce qui me répugnait le plus dans tout cela, c’était ma propre existence. A quoi bon continuer à vivre avec un tel fardeau de misère ? Pourquoi poursuivre cette lutte ? En moi, je sentais qu’un profond désir d’annihilation, de ne plus exister, prenait largement le pas sur la pulsion instinctive de survivre.

« Je ne peux plus vivre avec moi-même. » Cette pensée me revenait sans cesse à l’esprit. Puis, soudain, je réalisai à quel point elle était bizarre. « Suis-je un ou deux ? Si je ne réussis pas à vivre avec moi-même, c’est qu’il doit y avoir deux moi : le “je” et le “moi” avec qui le “je” ne peut pas vivre ». « Peut-être qu’un seul des deux est réel, pensai-je. »

Cette prise de conscience étrange me frappa tellement que mon esprit cessa de fonctionner. J’étais totalement conscient, mais il n’y avait plus aucune pensée dans ma tête. Puis, je me sentis aspiré par ce qui me sembla être un vortex d’énergie. Au début, le mouvement était lent, puis il s’accéléra. Une peur intense me saisit et mon corps se mit à trembler.

J’entendis les mots « ne résiste à rien », comme s’ils étaient prononcés dans ma poitrine. Je me sentis aspiré par le vide. J’avais l’impression que ce vide était en moi plutôt qu’à l’extérieur. Soudain, toute peur s’évanouit et je me laissai tomber dans ce vide. Je n’ai aucun souvenir de ce qui se passa par la suite.

 

Puis les pépiements d’un oiseau devant la fenêtre me réveillèrent. Je n’avais jamais entendu un tel son auparavant. Derrière mes paupières encore closes, ce son prit la forme d’un précieux diamant. Oui, si un diamant pouvait émettre un son, c’est ce à quoi il ressemblerait. J’ouvris les yeux. Les premières lueurs de l’aube fusaient à travers les rideaux. Sans l’intermédiaire d’aucune pensée, je sentis, je sus, que la lumière est infiniment plus que ce que nous réalisons. Cette douce luminosité filtrée par les rideaux était l’amour lui-même.

Les larmes me montèrent aux yeux. Je me levai et me mis à marcher dans la pièce. Je la reconnus et, pourtant, je sus que je ne l’avais jamais vraiment vue auparavant. Tout était frais et comme neuf, un peu comme si tout venait d’être mis au monde. Je ramassai quelques objets, un crayon, une bouteille vide, et m’émerveillai devant la beauté et la vitalité de tout ce qui se trouvait autour de moi. Ce jour-là, je déambulai dans la ville, totalement fasciné par le miracle de la vie sur terre, comme si je venais de venir au monde.

Eckhart Tolle, Le pouvoir du moment présent, Guide d’éveil spirituel, Ariane, 2000.

Bibliographie en français :
Le pouvoir du moment présent. Guide d’éveil spirituel (Ariane, 2000)
Quiétude. A l’écoute de sa nature essentielle (Ariane, 2003)

Note : Si vous désirez lire tous les autres témoignages :

http://www.revue3emillenaire.com/lire/lire.php?menu=lire&page=temoins1

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Mention légale : Le site « 3e millénaire » a été contacté pour savoir s’il autorisait la copie de quelques-uns de leurs articles, ceci par esprit de partage et dans le but de faire circuler l’information, voire d’orienter nos propres lecteurs vers de fructueuses lectures proposées sur un site jugé intéressant à plus d’un titre. La réponse écrite a été bienveillante et nous sommes autorisés à laisser paraître ces copies de texte.

        Serge

 

 

La Prophétie des Andes

Voici un article un peu spécial qui vous présente « La Prophétie des Andes », ouvrage écrit par James Redfield (voir photos de l’auteur ci-dessous.)


           L’auteur, James Redfield


 

Commençons par présenter, pour ceux qui n’ont pas lu le livre et ne connaissent donc pas le matériel qu’il contient, la première révélation du livre qui nous parle de :

 

Prophétie des Andes : Révélation 1

 

1. Une masse critique.

Un nouveau réveil spirituel se fait jour dans la culture de l’humanité. Ce phénomène est lié à l’apparition d’une masse critique d’individus qui découvrent que leur vie est une révélation spirituelle permanente, un voyage vers lequel ils sont guidés par de mystérieuses coïncidences.

 

 

 

Dans cette première Révélation (ou du moins nommée ainsi dans le premier livre de J. Redfield), il nous est présenté une première idée-force que l’on peut résumer ainsi :

 

 

Lorsque un certain nombre d’êtres humains partage une même vision, un même état d’esprit ou ou prise de conscience semblable, une « masse critique » est atteinte, ce qui a pour effet de provoquer une réaction en chaîne et de transformer « par sympathie », l’ensemble de l’humanité, quel que soit le temps que prendra cette réaction spirituelle en chaîne.

 

La seconde idée proposée est que les gens attentifs commencent à réaliser que leur vie même, leur existence apparemment « banale » de tous les jours, consiste en la véritable et unique révélation spirituelle qui se puisse concevoir, durant l’incarnation !

Cette révélation permanente se présente, en particulier, sous la forme de « synchronicités », c’est à dire d’évènements symboliques (sin bolein = « qui va dans le même sens ») qui nous poussent gentiment vers le but que nous nous étions fixé, avant de nous incarner, et que nous avions oublié depuis. Ces synchronicités nous permettent de renouer avec notre trajectoire spirituelle, d’en redéfinir le fil conducteur et de s’y accrocher pour ne plus le lâcher.

 

 

Prophétie des Andes : Révélation 2

 

2. Une vaste perspective historique.

Ce réveil spirituel se traduit par la création d’une nouvelle conception du monde, plus complète; elle doit se substituer à la conception dominante depuis cinq cents ans, qui nous poussait à chercher à survivre sur cette Terre et à nous y assurer une certain confort. Cette ambition technologique a certes représenté une étape importante,mais, en nous intéressant aux coïncidences dans notre existence, nous comprendrons le véritable but de la vie humaine sur cette planète et la nature réelle de notre univers.

 

 

 

Cette seconde révélation nous apprend que si notre conscience évolue, si elle ne se réfère plus aux mêmes critères qu’auparavant, notre conception du monde va changer radicalement.

Autrement dit, et selon ce qu’enseigne l’ésotérisme depuis toujours, ce dont nous sommes conscient ne correspond pas forcément à ce qui existe en fait, mais à l’idée que nous entretenons sur les choses, les êtres et la vie en général. C’est ce qui se trouve déjà dans notre tête sous forme de concepts mentaux, que nous projetons à l’extérieur et que nous appelons ensuite ma réalité.

 

Si ce que nous conservons en nous change, ce que nous projetterons alors à l’extérieur changera nécessairement, et notre réalité deviendra de ce fait différente.

Par ailleurs, cette seconde révélation nous explique également que notre désir de répondre à nos besoins humains légitimes, nous a obligé, depuis des siècles, à nous concentrer sur un plan « horizontal », c’est à dire presque exclusivement sur des sujets qui ne concernent que notre vie sociale et matérielle.

 

Bien que ce désir de jouir de tout ce que notre siècle propose de meilleur soit très légitime, il n’en reste pas moins que nous n’étions plus capables de penser à autre chose qu’à cela, ce qui limitait considérablement notre existence en nous faisant croire que ce que nous connaissons et aimons à juste titre, consiste en la seule chose à connaitre et digne d’intérêt.

Changer de façon de voir nous permet de nous ouvrir à une vision plus « verticale » de la vie, qui dépasse, tout en l’englobant, notre vie matérielle. Enfin, cette seconde révélation nous propose d’orienter notre attention mentale sur certaines coïncidences qui émaillent notre quotidien et nous démontrent que notre vie serait bien plus riche et féconde si nous n’étions pas si préoccupés par notre confort et notre bien-être immédiat. Le fait de rechercher consciemment de telles synchronicités, développe notre pouvoir de les reconnaître et de s’y référer lorsqu’elles apparaissent dans notre quotidien.

Voici la troisième révélation du livre de J. Redfield :

 

 

Prophétie des Andes : Révélation 3

 

3. Une question d’énergie.

Nous découvrons aujourd’hui que nous ne vivons pas dans un univers matériel, mais dans un univers d’énergie dynamique. Chaque chose qui existe est un champ d’énergie sacrée que nous pouvons saisir par les sens et l’intuition. En outre, nous, les humains, nous pouvons projeter notre énergie en canalisant toute notre attention dans la direction désirée (« l’énergie coule là où se dirige notre attention. »), ce qui agit ainsi sur d’autres systèmes d’énergie et multiplie la fréquence des coïncidences dans notre vie.

 

 

 

Dans cette révélation, nous comprenons que même nos scientifiques reconnaissent aujourd’hui que « tout est énergie » et que même la matière, telle qu’on la concevait, jadis, est en fait de l’énergie sous forme très condensée. Si la base de notre univers est énergétique, alors notre réalité même est dépendante de l’énergie, et non de la matière.

Il y est dit aussi que l’être humain a ce pouvoir étonnant de projeter de l’énergie vers son monde extérieur et d’interférer ainsi avec lui. Car il va sans dire que tout apport d’énergie supplémentaire dans un champ d’expérience énergétique, engendre nécessairement des mouvements, des déplacements et, en quelque sorte, produit des effets qui, avec le temps, se feront sentir matériellement.

Enfin, nous apprenons qu’en projetant notre énergie sur les choses, les êtres et les évènements extérieurs, nous participons directement à l’élaboration d’une grande quantités supplémentaire de coïncidences (synchronicités) En fait, le simple fait de participer attentivement à notre vie de tous les jours, suffit à nous créer de nouvelles opportunités et de nouvelles directions probables.

Voici la suite, la quatrième prophétie :

 

Prophétie des Andes : Révélation 4

 

4. La lutte pour le pouvoir.

Trop souvent les hommes se coupent de la source principale de cette énergie et se sentent donc faibles et peu sûrs d’eux-mêmes. Pour obtenir de l’énergie, nous tendons à manipuler les autres ou à les forcer à s’intéresser à nous et à nous fournir ainsi de l’énergie. Quand nous réussissons à dominer les autres de cette façon, nous nous sentons plus forts, mais eux sont affaiblis et souvent ils réagissent en nous agressant. L’énergie humaine existant en petite quantité, la compétition pour capter cette énergie est la cause de tous les conflits entre les hommes.

 

 

 

Dans cette quatrième prophétie, qui est une des plus importantes, pour nous, nous apprenons que c’est parce que l’homme s’est lui-même coupé de sa source d’énergie intérieure, qu’il ressent désormais le besoin compulsif d’aller se recharger sur le dos des autres en leur volant leur propre énergie, énergie dont ces mêmes autres manquent cruellement. La plupart des conflits naissent de cette lutte pour le pouvoir, pouvoir qui s’acquiert en vampirisant les autres pour leur extraire la vitalité qui est la leur. Il est précisé que c’est en forçant les autres, par diverses méthodes (étudiées dans un post ultérieur) à nous accorder leur attention mentale, que ce vol d’énergie a lieu.

Il est primordial de bien retenir cette idée que c’est « en forçant » autrui à se concentrer sur nous, que nous les vampirisons, et non pas seulement en réclamant, dans notre vie de tous les jours, l’attention et la sympathie que nous sommes tous en droit de réclamer de nos proches. Il est important de clarifier ce dernier point afin de ne pas tomber dans la paranoïa à ce sujet ! (ce que j’ai déjà vu, soit dit en passant) J’ajoute que c’est par la parfaite compréhension de cette quatrième révélation (et en la mettant en pratique, surtout) que l’homme et la femme « ordinaires » peuvent atteindre immédiatement à une plus haute lumière et, en fait, à un accès direct avec leur propre divinité intérieure.

La 5e révélation du livre :

 

Prophétie des Andes : Révélation 5

 

5. Le message des mystiques.

L‘insécurité et la violence prennent fin lorsque nous percevons à l’intérieur de nous-mêmes que nous sommes reliés à l’énergie divine, phénomène qui est décrit par les mystiques de toutes les traditions spirituelles. Une sensation de légèreté, l’impression de flotter et un sentiment d’amour permanent sont les signes d’un tel lien. Si on éprouve ces sensations, alors le lien est réel. Sinon, il n’est que simulé.

 

 

 

Cette 5eme Révélation nous apprend que notre sentiment d’insécurité et la violence qui peut éventuellement en résulter, par peur de souffrir, a pour cause notre incapacité actuelle à ressentir qu’en nous-mêmes se trouve la Source de toute énergie, de toute sécurité et de tout bonheur. Lorsque nous percevons de nouveau la vérité, c’est à dire lorsque nous RESSENTONS que ces choses là sont vraies, que « le Royaume des cieux est bien à l’intérieur de nous », alors nous connaissons une sorte de paix qui ne ressemble en rien à cette tranquillité provisoire que nous connaissons et qui résulte d’un sentiment de maîtrise des évènements et, donc, de sécurité.

Cette paix là ressemble plus à de la quiétude mentale… Mieux encore, nous pouvons être stressés, d’un point de vue nerveux ou physiologique, mais notre mental, lui, demeure serein et stable, cela parce que nous connaissons la vérité et que nous ne pouvons plus l’oublier.

Quand aux sentiments de légèreté et d’amour dont parle cette révélation, ils sont le résultat naturel d’un esprit qui n’est plus sous la tutelle laborieuse et tyrannique de l’ego humain. La sixième Révélation :

 

Prophétie des Andes : Révélation 6


6. Éclaircir le passé.

Plus nous restons reliés à l’énergie divine, plus nous sommes intensément conscients des moments où nous perdons ce lien, habituellement sous l’effet du stress. Dans ce cas, nous pouvons observer notre façon particulière de dérober de l’énergie aux autres. Une fois que nous sommes conscients de nos techniques de manipulation, nous restons de plus en plus longtemps reliés à l’énergie divine et alors nous découvrons le chemin de notre croissance, notre mission spirituelle et notre façon de contribuer personnellement à l’évolution de ce monde.

 

 

 

Cette révélation nous apprend que le simple fait de se sentir connecter au moins une fois et durant quelques secondes seulement, nous permet, en toute logique, de sentir instantanément, par la suite, lorsque nous perdons cette connexion. Et si nous sommes suffisamment attentifs, nous pouvons même définir avec exactitude ce qui nous a fait perdre cette connexion, cela simplement en se remémorant ce que nous avons dit, fais ou pensé juste avant de nous déconnecter. En général, notre habitude de gérer la vie des autres ou de tenter de les manipuler pour les obliger à faire à notre place ce que nous sommes bien incapables de faire nous-mêmes, est ce qui nous fait perdre le plus rapidement cette connexion à Soi.

Et si nous sommes assez honnêtes pour le faire, nous pouvons même observer la façon dont nous agissons pour tenter de plier la volonté d’autrui à la notre, tout cela dans le but unique (et pas toujours conscient) de leur voler leur énergie ou de les forcer à nous la donner d’eux-mêmes.

En un sens, « notre façon de contribuer personnellement à l’évolution de ce monde », pourrait débuter par notre volonté de nous déprogrammer et de faire don de notre lumière nouvellement acquise aux autres, au lieu de les dépouiller du peu d’énergie qui leur reste et de nous conduire comme des pestes ambulantes ! lol

Septième révélation


 

Prophétie des Andes : Révélation 7

 

7. Déclencher l’évolution.

Le fait de connaître notre mission personnelle renforce encore le flux de coïncidences mystérieuses qui nous guident vers notre destin. D’abord, nous nous posons une question, ensuite, nos rêves, nos songes éveillés et nos intuitions nous conduisent aux réponses qui sont généralement fournies aussi, de façon synchronistique, grâce au conseil avisé d’un autre être humain.

 

 

 

Attendu que « l’énergie suit l’attention mentale », en nous concentrant sur une question précise, nous la dynamisons et nous l’obligeons, pour ainsi dire, à produire une réponse à la fois précise et efficace. Cette réponse pourra être obtenue par le biais des rêves, d’imagerie mentale durant notre période éveillée ou d’intuitions. Il est également possible que d’autres personnes soient mises sur notre route, juste le temps, peut-être, de nous fournir une indication ou de répondre carrément à notre interrogation.

Prophétie des Andes 08


 

Prophétie des Andes : Révélation 8

 

8. Une nouvelle éthique des relations.

Nous pouvons accroître le nombre de coïncidences éclairantes en élevant l’esprit des êtres que nous rencontrons dans notre vie. Nous devons veiller à ne pas perdre notre connexion intérieure avec l’énergie divine dans nos relations amoureuses. Élever l’esprit des autres est spécialement efficace en groupe, du fait que chaque membre peut sentir l’énergie de tous les autres. Cette démarche est extrêmement importante pour les enfants, car elle fortifie leur sentiment de sécurité et leur croissance personnelle. En observant la beauté dans chaque visage, nous augmentons la sagesse intérieure d’autrui et multiplions les chances d’écouter un message synchronistique.

 

 

 

Pour vous prouver que vous êtes tous capables de bosser sur vous et pour vous, je ne vais pas développer cette 8eme Révélation, vous laissant l’honneur et l’avantage de le faire vous-mêmes !

lol!

 

La Prophétie des Andes N0 9.

Voici la dernière Révélation du premier livre de James Redfield. Elle est censée donner la clef qui unifie ou synthétise les huit premières Révélations. Je vous laisse le plaisir de la découvrir et de ne pas vous fier à sa simplicité apparente…

 

Prophétie des Andes : Révélation 9


9. La culture de demain.

Au fur et à mesure que chacun de nous saura mieux réaliser sa mission spirituelle, les moyens technologiques de survie sur la Terre seront totalement automatisés et les hommes se concentreront ainsi sur la croissance synchronistique. Cette évolution nous entraînera dans des états d’énergie de plus en plus élevés, transformant finalement notre corps en une forme spirituelle et unissant cette dimension de l’existence à celle de la vie après la mort, ce qui mettra fin au cycle de la vie et de la mort.

Cette dernière Révélation est riche en double sens et sa profondeur nécessiterait un bouquin entier ! Mais je vais vous laisser la méditer et la détailler vous-mêmes et dans vos commentaires. Smile

 

 

 

    Serge

Mention légale : La copie entière ou partielle de ce post est bien évidemment autorisée.

 

Les trois niveaux de Tantrisme

Les trois niveaux de Tantrisme

 

 

tantrisme7Pour certaines personnes très mal informées, comme il se doit, le Tantrisme correspond à une sorte de perversion intellectuelle liée au sexe, à une bien piètre excuse pour s’éclater et se donner du bon temps sous le couvert d’une prétendue recherche spirituelle. Je ne dis pas que certaines personnes n’ont pas plus ou moins cet état d’esprit; je dis seulement que cette façon de considérer le Tantrisme est bien plus révélatrice de l’état d’esprit spécifique de ceux qui entretiennent cette façon de voir que de ce qu’est ou n’est pas le Tantrisme dans son actualité.

 

Il faudrait bien comprendre une chose puis apprendre en à tenir compte, si nous désirons cesser de réagir inutilement à l’expression des problèmes intimes de chacun. Le Français, en général, est un gros hypocrite qui, à force de devoir mentir par intérêt, en est arrivé à se faire croire que son mensonge reposait en fait sur une large part de vérité. Du coup, le français moyen en est arrivé à croire lui-même en ses mensonges et à le tenir pour véridiques.

 

 

tantrisme4Tout le monde est « intéressé » (dans le sens de « concerné ») par le sujet du sexe et quel que soient nos origines, notre éducation et la puissance de notre Moi-Idéalisé (et oui, toujours lui !), nous sommes tous, peu ou prou, en recherche constante de plaisir. Toutefois, rares sont les personnes réputées « comme il faut » (sic) désireuses de reconnaître les faits sans faire de manières.

 

Si de nombreuses personnes pensent que le Tantrisme est simplement une excuse pour se donner du bon temps sans avoir à se justifier, c’est qu’elles savent peut-être de quoi elles parlent. Ou de quoi elles manquent.
Elles sont sans doute bien placées pour savoir que l’être humain est assez hypocrite pour se cacher derrière des excuses bidons pour obtenir ce qu’il désire en secret.  Mais pourquoi désire-t-il « en secret » ?
Parce que son éducation, son ego et son Moi-Idéalisé (ainsi que celui des autres) lui interdisent de « se donner du bon temps », justement.

 

 

Tantrisme5Il est toujours intéressant, pour un psy éso, de noter les réactions émotionnelles ou sobrement intellectuelles, de personnes qui ne connaissent rien au sujet et n’entendant parler du Tantrisme que d’une manière très ponctuelle. Plus la réaction est de nature émotive et se solde par un rejet ou une négation, plus on peut être certain que cette personne est « travaillée » par le sexe ! Du moins, par le sujet du sexe, oui, cela est plus élégant présenté ainsi ! Bien. Cela, c’est pour la partie purement psychologique du sujet, mais qu’en est-il du Tantrisme, lui-même et en clair ?

Comme en de nombreux domaines de la spiritualité, il n’existe pas une mais plusieurs formes de Tantrisme. Dont trois en particulier. Le plus connu étant évidemment le premier des trois, celui relatif au corps et à ses joyeux ébats.

Mais voyons plutôt comment se nomment ces trois niveaux différents :

 

*** Le Tantrisme du corps physique, souvent relié au Yoga.
*** Le Tantrisme du cœur ou « psychique », qui concerne la Magie des énergies.
*** Le Tantrisme spirituel ou Mental, concernant entre autres les psy éso.

 

 

 

Tantrisme9La première forme de Tantrisme (physique) permet le déblocage et la libre circulation des énergies électrochimiques de notre corps et agit en particulier sur le système nerveux, le sang, la lymphe et les sécrétions hormonales. Cette action est généralement régulatrice, la prépondérance étant donnée au nerf pneumogastrique ou vague, bien connu de la médecine officielle.

La seconde forme (psychique) permet le déblocage et la libre circulation des énergies liées aux sentiments, émotions et perceptions psychiques (facultés de l’âme) et agit en particulier sur les centres psychiques (les plexus nerveux) et libère l’individu de tout ce qui l’empêchait auparavant de manifester paix, joie, amour, bonheur et, surtout, ce sentiment divin qu’est le PLAISIR sous TOUTES ses formes (Éros)

La troisième forme (ou le 3e niveau de Tantrisme) permet le déblocage et la pleine expression des facultés mentales (analyse, synthèse, raisonnement, discernement et logique) et le pouvoir de créativité (créer en esprit et dans son propre mental, comme le Divin.) Il a pour effet de libérer l’individu de ses principaux conditionnements mentaux, qu’ils soient positifs ou négatifs dans leurs effets (Car se sentir par exemple obligé de faire le bien et incapable de faire le mal est contraire à la véritable liberté de conscience.)

Ce dernier niveau est celui que choisissent généralement les psychologues ésotéristes et c’est celui que pratiquaient (et pratiquent encore) les anciens Naga, les Rishi, les Siddha et… Ce que nous nommons affectueusement Les Mages Rouges, inspirateurs directs des psy éso d’aujourd’hui.

 

 

 

Tantrisme10Le véritable Tantrika, nom donné à celui qui pratique le Tantrisme, a pour but avoué d’atteindre le niveau maximal de Plaisir en tous les domaines de la vie (Éros en Grec, Ananda en Sanskrit). Un tel niveau ne saurait se concevoir sans une parfaite liberté d’esprit, de coeur et de corps. Voilà, très grossièrement résumés, ces trois niveaux du Tantrisme. Si vous avez des questions ou des commentaires à faire, ne vous gênez surtout pas mais souvenez-vous toutefois que vos réactions à ce sujet parleront bien plus de vous que du sujet ou même, que de ceux qui se passionnent pour un tel sujet. Donc attention à ce que vous allez ressentir tout d’abord puis ce que vous serez tentés d’écrire ensuite ! Ne soyez pas gênés ou intimidés; souvenez-vous seulement que c’est DE VOUS que vous allez parler et non de Tantrisme ! J’ai trouvé plus honnête de vous en avertir avant.

Qui ose commenter tout de même ? Hum ?

 

 

 

    Serge

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Une raison d’avoir tort

Une raison d’avoir tort

 

Voici ma question : Pourquoi souffrez-vous lorsqu’une personne vous dit (par exemple) que vous manquez d’amour ou que vous êtes méchant ?
Pourriez-vous « démonter » le mécanisme et en expliquer le fonctionnement ou le processus complet ?
Essayez de vous souvenir la dernière fois que vous avez été vexé ou choqué par les remarques désobligeantes d’une autre personne…
Dans notre exemple, on va prendre deux cas de figures différents, car il y a en effet deux façons différentes de se servir de ce que disent les autres pour se faire du mal en douce à soi-même !

Premier cas de figure, vous pensez que vous êtes trop maigre ou trop gros et le lendemain, une personne vous dit innocemment :

« Tiens, t’as pas grossi, toi ?« 

 

Cette question pourtant banale, vous blesse immédiatement, et vous envoyez paître la personne avec véhémence, au grand étonnement de cette dernière.
Que s’est-il passé ? Simplement que la personne vient de vous dire, de l’extérieur, le mal que vous pensez de vous-mêmes et en secret, à l’intérieur.
La souffrance, dans ce premier cas, provient du fait que vous trouvez, au-dehors, un reflet d’une idée qui se trouve déjà en vous, ce qui lui donne immédiatement plus de poids à vos yeux ! (vous croyez encore plus que c’est vrai, en clair)

 

Second cas de figure, une personne réputée pour sa feignantise et son nombrilisme vous sort un jour du tac-au-tac :

« Tout de même ! Tu pourrais un peu faire un effort et ne pas toujours penser qu’à ta gueule !« 

Immédiatement, vous êtes choqué et manquez vous étouffer d’indignation !
Que se passe-t-il dans ce second cas de figure ? Simplement que vous avez commis l’erreur de vous concentrer sur le mensonge d’un autre plutôt que sur votre propre vérité !
A présent, vous vous sentez mal et êtes partagé entre le désir de vous justifier et celui de traiter la personne qui vous a sorti cette énormité de tous les noms d’oiseaux pour faire cesser votre malaise !

 
Vous vous êtes piégé vous-mêmes et « écoutant dehors » au lieu de vous concentrer sur vos propres certitudes à votre égard.
Car si vous aviez accepté l’idée que d’autres peuvent se tromper sur votre compte sans que ça vous fasse pousser un second anus au derrière, tandis que cette personne vous aurait ainsi sorti son énormité vous concernant, vous seriez resté concentré sur votre vérité plutôt que sur son propre mensonge à soi.

Comprenez-vous bien ce qui est en jeu dans ce sujet apparemment anodin et « évident » ? Vos avis, questions et critiques en tous genres sont et demeurent les bienvenues ! 😀

 

Serge

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