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Le seuil de vérité

 

Comme le dirait un Mage Rouge : «Rien n’est plus facile et aisé que d’évoluer. Rien n’est plus difficile et improbable en même temps !»


maitre noir
Les Siddha des Origines, ceux qui avaient eu la chance d’être instruits directement par les derniers Rishi, savaient que le fait de passer d’homme programmé à homme libre consistait en un véritable mystère divin. En plus d’être un défi extraordinaire. En effet, qu’est-ce qui fait que Untel croit en «prendre plein la gueule» quand il est aidé, alors que tel autre s’illumine au bout de quelques petits mois ? Évidemment, comme ils étaient loin d’être cons (lol) ils avaient déjà remarqué qu’une des principales raisons était que le premier avait tendance à RÉSISTER comme si son honneur et sa vie même en dépendaient, alors que le second était confiant et désireux de progresser vraiment. Mais cela n’expliquait pas pour autant pourquoi l’un avait cet état d’esprit tandis que l’autre en avait un de diamétralement opposé.

 

 

 

A une époque, il fut question de la responsabilité de l’Instructeur en la matière : en effet, il était au moins possible que la résistance ou la non résistance de l’élève puisse provenir de la tournure d’esprit et des capacités propres à l’enseignant. Mais l’idée fut vite abandonnée, car non seulement les rapports Maître/Disciple démontrèrent avec le temps qu’elle était infondée mais de plus, cette prémisse soumettait les Instructeurs à de trop fortes pressions psychologiques. Transmettre la Connaissance n’est pas et ne sera jamais un «devoir» : c’est un plaisir ou un acte d’amour, mais pas une nécessité vitale pour l’univers qui se satisfait très bien (la preuve) de l’ignorance crasse d’une certaine catégorie d’humains.

 

 

 

Alors il serait amusant de remettre la question au goût du jour, de la remettre sur la table et d’en parler entre nous, ne serait-ce que pour le plaisir. Nous n’avons pas la prétention de découvrir un secret qui fut caché aux premiers Siddha, nous avons juste envie de voir si ce «secret» ne se serait pas un peu dévoilé lui-même, après tous ces siècles de passés. Donc, je résume la question d’une manière plus formelle et complète :

« Attendu que les Maîtres savent des choses sur nous que nous ignorons nous-mêmes et que le simple fait de nous apprendre quelles sont nos erreurs pourraient nous illuminer en très peu de temps, comment expliquer qu’ils ne le fassent pas ? Qu’est-ce qui, en nous, les empêchent de tout nous dévoiler sur nous-mêmes ? »

Le débat est ouvert à tous et nous allons essayer de transformer ce mystère de l’esprit en une éclatante évidence aux yeux de tous !

 

 

 

oeil de croixCeux qui connaissent l’ésotérisme Chrétien se souviennent certainement de cette antique initiation nommée la Crucifixion. Cette initiation existait bien avant l’époque du Maître Jésus et fut évoquée par les Instructeurs de Conscience bien des fois, au cours des millénaires. Se sentir crucifié est loin d’être agréable, n’est-ce pas ? Mais qu’est-ce qui doit être crucifié, si ce n’est tout ce qui n’est pas nous et nous empêche de l’être, justement ? Celui qui «monte sur la croix» a perdu, car il s’est identifié à son rôle humain et devra mourir avec lui… Ou du moins, c’est ce qu’il supposera vivre ! Car pour «faire vraie», même la mort doit être pleinement vécue et en toute conscience ! (logique.)

 

 

 

syntonisationMais comme rien ne peut mourir vraiment, surtout pas notre identité véritable. La crucifixion ne peut effrayer que ceux qui, justement, n’ont aucune envie de changer et se trouvent très bien «en l’état», si j’ose dire. Et j’ose le dire, car cela est vrai. L’idée serait donc de se demander si on désire réellement et sincèrement évoluer et parvenir à l’expérience directe de notre Nature Divine et immortelle ou si l’on préfère «vivoter» une vie durant et se faire croire qu’on est prêt à bouger, tout en s’ancrant chaque jour un peu plus dans une forme d’immobilisme spirituel des plus rassurants.

 

 

 

Lion3L’ego a peur, car lui n’est pas éternel. Le Moi-Idéalisé a peur, car lui n’est pas éternel. L’âme a peur, car elle non plus n’est pas éternelle, même si elle peut survivre très longtemps en se faisant passer pour Soi. Il est dit, dans les Mémoires des Maîtres, que la Crucifixion est le passage le plus crucial (sans jeu de mots) et aussi le plus «dramatisable à souhait» de toute la «carrière initiatique» d’un être humain. L’être sait, au fond de lui, que pour aller plus loin, il lui faut déposer son âme au pied de la croix ou y monter pour y être cloué par la vie, les évènements et les êtres. En clair, par les expériences terrestres et matérielles (ce que symbolise, entre autre, la croix dressée.)

 

 

 

psychodynamiqueL’âme le sait également et ne tiens absolument pas à mourir, ce qui est follement amusant, car cela implique qu’elle ait préalablement existé, ce qui n’est pas le cas. L’âme est «ce qui nous anime», c’est-à-dire la somme de toutes nos pensées, nos sentiments, nos émotions, nos souvenirs, etc. L’âme, c’est un disque dur, une mémoire linéaire, en somme. Mais le véritable individu n’est pas ce qu’il pense et ressent sans cesse; il est Celui qui pense et ressent toutes ces choses ! La nuance est vitale pour Soi.

 

 

 

 

gifsci10Il est vrai que « l’homme qui ne s’invente pas de limites n’est pas limité. » Mais une fois ces limites inventées, elles existent pour de bon, car l’esprit est créateur ! Donc, il faut ensuite dépasser ces limites engendrées en esprit et dans notre mental, ou les dénoncer à nos propres yeux comme étant illusoires, ce qu’elles deviennent instantanément si on le fait avec sincérité. Ici, le mot «illusoires» ne signifie pas que ces limites créées en esprit n’existent pas ! Elles existent bien pour nous, puisqu’elles n’affectent que nous (ou toute personne partageant avec nous notre idée de limite quelconque, bien évidemment.)  Le mot «illusoire» signifie simplement qu’en fait, si nous n’avions pas inventé nous-mêmes ces limites, elles n’existeraient pas et nous n’aurions alors pas à en subir le joug. Il est très important de saisir cette subtilité.

 

 

 

RishiLes formules issues de l’Inde ne sont pas satisfaisantes pour un esprit Occidental. Tout le monde le sait et tout le monde fait mine de ne pas s’en rendre compte. Les psychologues ésotéristes (les psy éso, pour faire plus court) l’avaient fort bien compris et tandis qu’ils citaient les anciennes écritures pour offrir à l’intellect gourmand un os à ronger, ils expliquaient le sens profond et original de ces textes puis en adaptaient la sagesse à l’époque en cours, offrant des exemples concrets et signifiants à des mentalités en perpétuel devenir.
Les écritures, saintes ou pas, ne peuvent que s’adresser à un mental qui ne bouge pas. Si les mentalités évoluent, la formulation de la Connaissance doit évoluer de concert car dans le cas contraire, la Connaissance Initiatique ralenti l’homme et peut le faire régresser. Ainsi, dire que les limites mentales sont illusoires dans le sens où elles n’ont aucune existence, même en nous, apporte une forme ancienne de sagesse et une satisfaction égotique tout aussi illusoires.

 

 

 

ego2En effet, essayez de vous libérer l’esprit avec de telles assertions ! D’autres ont essayé : ils sont toujours aussi confus mentalement ! Tandis que si on vous explique que votre mental est créateur de réalités probables et qu’une fois une idée créatrice émise, cette idée existe «pour de vrai» et au moins pour son créateur, alors vous comprenez que ce n’est pas le degré de réalité de vos imageries mentales, qui compte ici, mais bien votre faculté à vous libérer de vos propres fantasmes et de ceux que vous partagez avec vos semblables. Si j’ai peur d’une chose, c’est que je pense quelque chose de précis et de négatif en rapport avec cette chose. Si je trouve cette pensée et si je la transforme en son opposé, je ne connaîtrai plus la peur. Mais si je tente de nier une réalité spirituelle sous le prétexte bidon qu’elle n’est qu’une chimère de mon esprit, alors je continuerai à craindre et à souffrir ! Le simple bon sens hurle en faveur de ce que je vous présente là.

 

 

 

conscience2D’ailleurs, puisque nos créations mentales sont des chimères sans réalité véritable, comment cela se fait-il que nous puissions souffrir vraiment ? Car il me semble que la souffrance issue des processus mentaux morbides de l’humanité est bien réelle, non ? On a donc du réel (souffrance) à partir d’une chose inexistante (processus mentaux) ? Intéressant, ça, vous ne croyez pas ? Voyez si votre esprit est capable de jongler avec de telles subtilités puis œuvrez à votre libération spirituelle sans vous soucier du degré de réalité des démons qui sont en train de vous grignoter les fesses !

 

Au sujet du côté cassant de l’enseignement de la psychologie ésotérique

 

 

De nombreux élèves de l’ésotérisme avancent «à l’intérêt» : tandis qu’ils se plaignent de la rigueur mentale de leurs professeurs et enseignants, ils persistent à s’y frotter tout de même, quitte à frôler à chaque instant la rupture d’anévrisme tant est forte la pression… qu’ils se mettent d’ailleurs tout seuls ! Dit autrement, ceux qui craignent tant de se faire «casser» par l’enseignement de la connaissance de Soi, vont tout de même et à répétition au «casse-pipe.» Mais pourquoi font-ils cela ? Sont-ils maso ou cela cache-t-il quelque chose qu’il nous serait précieux à tous de découvrir, voire… d’exhumer ! Essayons de poser quelques balises directionnelles sur cet intéressant sujet.

 

 

 

identificationVous savez déjà que nos schémas mentaux consistent en des formes mentales (états d’esprit) qui « fonctionnent » à notre insu et bien souvent, décident de notre vie et à notre place… Imaginez que je sois en train de parler avec l’un d’entre vous… Et tandis que je vous parle, je perçois clairement que ce n’est plus vous qui me répondez  mais… Un de vos schémas ! En effet, puisque les schémas sont «des entités à part entière», capables de vivre à notre insu, de s’exprimer à notre place, voire nous posséder et tout cela, grâce à notre propre vitalité , pourquoi ne pas imaginer, pour faciliter nos échanges, que la somme de nos schémas peut se confectionner sa propre personnalité et se croire le seul et unique individu digne de ce nom dans ce corps qui est le nôtre ?

 

 

 

Cela pourrait nous faire sourire mais nous faire peur également, non ? Pourtant, imaginez ! Nous serions donc «possédés» par nos propres démons intimes, c’est-à-dire la somme de nos croyances, peurs, doutes et conditionnement sociaux et spirituels ! Autant parler carrément de «cas de possession», ne croyez-vous pas ? J’en reviens à mon exemple plus haut. Je suis en train de converser tranquillement avec l’un d’entre vous et, brusquement, alors que j’évoque un sujet quelconque -du moins à mes yeux- je vois votre visage changer carrément : ce n’est plus «vous», le véritable individu,  qui écoutez et qui va s’exprimer ensuite, mais «cela» dont le Nom est Légion (Référence à un célèbre verset biblique qui traite de possession démoniaque.)

Selon vous, que dois-je faire ? Je ne suis plus face à un individu réel autant que respectable et avec lequel je partage volontiers mes modestes connaissances, mais face à un Démon dont le regard trahis déjà la haine ou, pour le moins, le ressentiment… Vais-je continuer de parler à… «ça» ? Vous accepteriez, vous, d’entendre les réponses-bateaux de «ça» ? Dois-je plutôt «tourner les talons, secouer la poussière de mes pieds» et partir vers d’autres ailleurs ? (idem, versets Bibliques.)

 

 

 

plans de conscienceQue feriez-vous, vous-mêmes, s’il vous était possible de voir immédiatement lorsque vous ne vous adressez plus à un être humain mais à un égrégore, un démon, une construction mentale bourrée de confusion, d’émotions violentes et de souffrances contenues ? Il est important que vous répondiez à cette question, car il est possible que, très bientôt et pour quelques-uns, cette faculté devienne accessible et je vous assure qu’il faut les avoir « bien accrochées » (les oreilles) pour oser se servir de cette faculté sans vomir sur la personne qui est en face de vous lorsque ce n’est plus son «occupant officiel» qui vous parle et…  Qui vous regarde !

 

 

 

prince psyNous imaginons bien que les personnalités ne sont pas tout le temps comme ça, même si nous ne les connaissons pas. Donc et au pire, nous pouvons supposer que nous n’aurons devant nous et seulement de temps en temps, une chose qui n’est pas cette personne que nous pourrions aussi bien côtoyer en temps ordinaire. Évidemment, cela est aussi valable pour nos proches, parents, amis et collègues de travail, par exemple. Ensuite, nous devons définir «qui va écouter», à chaque fois que le démon prendra la place de la personne connue ou non. En effet, c’est bien beau de comprendre que des démons peuvent s’exprimer par la bouche d’autrui, mais encore faut-il avoir le courage et l’intégrité spirituelle de vérifier si nous-mêmes sommes des personnes «alignées» (sur notre Être Réel) ou si nous avons nos propres démons à combattre,  qui peuvent aussi faire peur aux autres, voire les faire suer comme c’est pas Dieu permis !

 

 

 

Pour faire la part des choses, il suffit de vérifier notre réaction lorsqu’un démon extérieur s’adresse à nous. A-t-il le pouvoir d’évoquer l’un quelconque de nos moindres démons ? Dans ce cas, le premier démon, à l’extérieur, ne fera qu’invoquer notre propre démon intime. Et ce n’est pas parce que nous nous contenterons alors de n’avoir qu’un démon passif (qui réagit seulement si on l’invoque du dehors) que ce ne sera pas un démon, n’est-ce pas ! Donc, dans un premier temps, il convient de se convoquer en une réunion extraordinaire afin de vérifier si nous sommes bien nous-mêmes aussi sain que nous le présumons si jovialement. En supposant que notre conclusion soit «Damned ! Mais je suis déjà presque Dieu !» alors dans ce cas oui, nous pouvons parler d’action sur les démons d’autrui. Je cause d’action, pas de «réaction» ni même de servir de nourriture aux démons d’autrui !

 

 

 

A l’inverse, si nous découvrons que nos Démons personnels n’ont vraiment rien à envier à ceux d’autrui, nous serions alors bien inspirés de nous servir des Démons d’autrui pour déloger puis pour supprimer les nôtres.  Nous connaissons tous nos diverses réactions face au mal, non ? Vous savez mieux que moi comment vous réagissez lorsqu’on vous agresse verbalement, vous prend à partie ou lorsqu’on vous demande brusquement et avec hargne de justifier l’un de vos actes ou l’une de vos absences d’actes…Ne me dites pas que vous avez réussi à ne plus être confronté à cela ! (Bien que je vous soupçonne fortement d’avoir essayé !) Donc, dans un premier temps, avant de parler «d’astuce à employer», encore faut-il que vous soyez capable d’assez de maîtrise personnelle pour ne pas vous faire harponner par le Démon d’un autre et venir sur son terrain comme un couillon et sans même le réaliser !

 

 

 

psychologie2Si vous passez ce premier test de sécurité, alors là oui, nous pouvons causer d’astuce, de méthode ou de technique pour déjouer l’action des Démons d’autrui. Et pour commencer, vous devez vous offrir le temps de bien étudier  comment fonctionne un Démon. Vous avez un avantage sur lui : lui ne peut que réagir sans cesse et à chaque fois de la même façon compulsive. Il est limité par sa nature qui tend à reproduire sans cesse le même…  Schéma (c’est le cas de le dire.) Par contre, vous pouvez quand à vous AGIR de la manière que vous désirez et changer d’action plusieurs fois et à volonté. C’est en cela que réside la première moitié de l’astuce !

 

Un démon n’a de pouvoir que s’il rencontre la moitié qui lui manque pour être complet et se manifester !

 

S’il vous plaît, relisez bien cette dernière phrase, car elle est très importante !

 

 

 

Présenté différemment, un Démon est un schéma mental qui, pour exister et être puissant, doit absolument se retrouver confronté à sa correspondance opposée. Les Démons qui, par exemple, jouent le rôle de bourreau, doivent trouver en face d’eux le rôle de victime, sinon, ils se retrouvent déstabilisés ! En fait et pour résumer, vous possédez en vous la moitié qui manque aux Démons d’autrui pour exister et se manifester avec force ! La force d’un Démon est double (comme toutes choses) : elle naît du fait qu’il réagit toujours de la même façon et qu’il ne peut s’adresser qu’à des êtres qui possèdent le schéma (pôle) opposé mais complémentaire.

En vérité, chaque démon n’existe qu’à moitié et c’est justement ceux qui redoutent le plus leur pouvoir qui en détiennent l’autre moitié ! Marrant, non ? Sans cette autre moitié, le Démon d’autrui ressemble à un enfant de 5 ans qui pique un caprice et se fait pipi dessus en voyant que ça ne marche pas, que ça ne marche plus !

 

 

 

Hypocrisie3Donnons un exemple concret et précis pour étayer notre propos. Voici un splendide spécimen de jeune qui n’a aucune confiance en lui.  Son Démon  passif dit : «Je ne vaux pas grand-chose, alors essayons à tout prix de le cacher aux autres, ils sont si cruels !» Voici un autre spécimen de jeune qui n’a pas non plus confiance en lui mais qui se soigne d’une manière assez intéressante. Son Démon actif dit : «Les autres ne valent guère mieux que moi, malheur à celui ou à celle qui fera mine de se flatter, je me fait fort de dénoncer la supercherie !» (Veuillez noter les deux mots-clefs, en gras, dans les deux monologues des démons respectifs.)

Que se passe-t-il lorsque les deux jeunes gens sont mis en présence par la vie ? (Et croyez-moi, elle les mettra en présence, la salope !) Il se passe que les deux schémas se reconnaissent et se font « coucou ! »

 

 

 

attirer les autres3Alors, l’un quelconque des deux, en général celui qui abrite le schéma passif, dira une chose ou fera une chose qui semblera agacer fortement l’autre, et ça y est : la guerre est déclarée ! Seulement en apparence ! Car en réalité, les deux schémas s’adorent, n’est-ce pas. Ils ont d’ailleurs besoin l’un de l’autre pour exister et pour obtenir « vie, force et durée. » Alors le premier va se sentir «agressé» et, par réflexe, il va essayer de CACHER sa honte, sa colère, sa vexation, bref, ce qu’il va ressentir pour sa part. OK jusque-là ?

Que va faire le second, selon vous ? Il va bondir, pardi ! Comprenez qu’il voit un être essayer de DISSIMULER quelque chose et donc, il va se faire un devoir de démasquer, de dénoncer, de déloger ce qui est préalablement caché par le premier jeune.

 

 

 

ignorance3Pourquoi ? Parce que selon le démon actif (second jeune), les gens se croient supérieurs à lui mais essayent de le cacher, vous voyez ? Alors le second démon se fait un devoir de faire réagir le premier démon ! Et que va en conclure le premier démon qui a peur de la vindicte d’autrui ? Il va en conclure (raisonnement déductif) qu’il fait bien de se cacher des autres, et il le fera plus encore, ce qui attisera bien plus les démons actifs et correspondants d’autrui, etc. On appelle cela « un cercle vicieux autogène » pour expliquer qu’un schéma se renforce automatiquement, d’années en années, cela jusqu’à ce que la personne fasse une dépression ou réussisse à s’extraire de ce cercle vicieux qu’elle alimente sans le savoir.

Si vous avez des questions, des commentaires, je suis là pour les lire et y répondre, le cas échéant. Le mieux est de le faire sur mes pages Facebook.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Votez pour la Lumière ! (test)

Un phareJe vous propose un thème de psychologie ésotérique sous la forme amusante d’un vote ! Autrement dit, je vais vous proposer un texte pour lequel il vous sera ensuite possible de voter, selon votre choix, vos réactions, car à la fin de ce dernier, il vous sera présenté plusieurs manières différentes de réagir en rapport avec son contenu. Imaginons que vous soyez conscient d’être une personne mature, évoluée, lumineuse et sans vice.

Bref, le genre d’âme, finalement, qui « bosse » sur elle depuis des lustres (voire des centaines d’années, pour ceux qui y croient) et qui, forcément, commence à jouir du fruit naturel et légitime de ses efforts en vue de s’améliorer spirituellement. Jusque là, on peut se comprendre et accepter la prémisse sans trop râler, sauf si on se la joue hypocrite par excès d’humilité dégoulinante.

 

 

Imaginons, à présent, que cette même conscience d’être une âme mature, évoluée, lumineuse et sans vice, vous pousse tout naturellement et tout aussi légitimement, à vous conduire en harmonie avec votre niveau réel d’évolution.
Dit autrement, on suppose ici que puisque vous êtes conscient d’être évolué, en tant qu’âme, vous êtes du même coup conscient de vos responsabilités, de vos devoirs moraux et que vous respectez, comme il se doit, la plupart des engagements sociaux qui font appel à votre sens de la justice, de la droiture et de l’honnêteté (qui a pouffé ???)

Jusque là, je pense qu’on peut rester à peu près d’accord avec la seconde prémisse qui, apparemment, est au moins partagée par la plupart des gens qui ont un minimum d’intégrité morale.

 
Maintenant, on fait appel à une sorte de « Super-Voyant », capable de voir dans votre vie actuelle ET dans vos vies passées, aussi clairement qu’un petit garçon de six ans sous les jupes des fillettes de son âge.

Ce Docte personnage vous dresse alors, sans a priori aucun, un « tableau » psychologique de tout ce que vous avez déjà vécu, en tant qu’âme (et non en tant que personnalité ponctuelle), dans cette vie et dans chacune des autres, dans lesquelles l’état d’esprit général d’âme évoluée et consciente de ce que cela implique, consistait en la principale qualité exprimée librement et volontairement.

 

 

Et là, vous êtes atterré d’apprendre que, depuis des dizaines de vies, tous ceux qui n’ont pas votre éclairage et votre discernement d’âme évoluée, vous prennent pour des « Tanches de la Baltique » (des couillons, en clair), abusent de vous et vous ridiculisent sans même que vous puissiez le réaliser. Et lorsque par miracle cette volonté de vous conformer aux valeurs que vous défendez avec ferveur, ne vous empêche pas de VOIR que vous êtes handicapé par un état d’esprit QUI N’EST PAS partagé par ceux qui vivent avec vous et en rapport avec vous, vous demeurez tout de même fermement fidèle à une vision idéale de ce qui fait frémir d’aise votre âme si éclairée.

En clair, ce Super-Voyant vous fait prendre conscience que cette différence de niveau (réel par ailleurs) entre vous et ceux qui partagent votre vie, EST LA CAUSE UNIQUE de toutes vos souffrances présentes et passées !

 
Dès lors, quelle sera votre réaction ?
Voici celles, usuelles qui sont généralement choisies par les âmes éclairées, propres sur elles et effectivement plus évoluées que la masse :

 

 

Choix N° 1 : «Mais qu’est-ce qu’il raconte, ce vieux fou ? Je n’ai jamais eu à me plaindre du fait que mon degré d’évolution soit un quelconque handicap, bien au contraire !»

 

Choix N° 2 : «Oui, je sais que c’est parfois difficile, mais bon, quand on est lumineux et qu’on projette de l’amour en direction de nos ennemis, la justice finit par régner et nos opposant se mettent à nous aimer !»

 

Choix N° 3 : «Je le savais !!! Ce mec est possédé par le Démon, c’est un dangereux Gourou qui va nous faire rentrer dans une secte satanique et on va perdre notre âme en jouant aux dés avec Lucifer !»

 

Choix N° 4 : «Mais non, voyons ! Moi je n’ai pas ce genre de problème car je suis bien trop intelligent(e) et évolué(e) pour pouvoir tomber dans un piège aussi grossier ! Pffff !»

 

Choix N° 5 : «J’ai en effet noté ce problème, du moins, je commence à peine à le reconnaître et à me l’avouer, mais bon, que faire ? C’est dans ma nature d’être con, c’est à dire d’avoir un bon fond et d’être gentil avec tous, je ne peux tout de même pas devenir mauvais, me trahir intimement, tout ça sous prétexte qu’on me prendra parfois pour un bourricot !»

 

Choix N° 6 : «Je ne peux pas répondre à ce genre de question parce qu’elle ne me concerne pas. Je n’ai pas la prétention d’être évolué ou meilleur que les autres, je trouve cela orgueilleux !»

 

Choix N° 7 : «Je suis tout à fait d’accord ! Il y en a marre d’être pris pour une Tanche, ouais ! Maintenant, je me suis réveillé et ça va chier grave, moi je vous le dit !»

 

Choix N° 8 : «Pour ma part, je suis conscient(e) de tout cela, c’est d’ailleurs à cause de tout cela que je me sens perdu(e), confus(e), en colère contre l’univers et contre personne en même temps ! Je n’ai plus foi en rien, Dieu est mort et c’est sans doute moi qui l’ai tué !»

 

Choix N° 9 : «Franchement, tu m’en poses une bonne, là ! Je sais pas quoi répondre, alors je ne me prononce pas. Je pioche un Joker et je vais boire un café en attendant que vous finissiez de vous prendre la tête. Sans moi !»

 

Choix N° 10 : «Clair qu’il y a un souci, les z’enfants ! Cela fait d’ailleurs une paye que je le dénonce car j’ai trouvé la solution ! Je me propose d’ailleurs de vous expliquer comment régler cet épineux problème ! Voilà ce qu’il convient de faire…..»

 

 

Voilà, à vos clavier, prêts ? Votez ! 😀
Notez la réponse qui s’approche le plus de votre vision puis validez-là par et dans un commentaire, à la suite de cet article.
Si vous avez simplement envie de laisser un message, sans participer au sondage, allez-y aussi, c’est vous qui voyez !

 

Serge

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Le syndrome de l’éclairé

J‘avais envie de vous parler de ce que je nomme pour m’amuser :

« Le Syndrome de l’éclairé »

Comme vous l’aurez sans doute remarqué, le Net foisonne en Channelings. Même si certains de ces Channelings semblent un peu différer des autres, ils ont tous une chose en commun, un leitmotiv central : l’être humain doit réapprendre à devenir lumineux, bon et rempli de compassion à l’égard de son prochain (En résumant grossièrement bien évidemment.)

 
Ces Channelings concernent donc, dans 90% des cas (pour ne pas dire mieux) des gens qui ont besoin de lire ces choses (et de les entendre) afin de réussir à trouver, dans les nombreux encouragements, la force de les appliquer à leur vie de tous les jours.
OK, jusque là, je ne présente rien de bien transcendant, n’est-ce pas ?
On est bien d’accord :)
C’est après que je vais en énerver quelques-uns ! ô_O

 

Si on accepte la prémisse que le moteur central de ces contacts, de ces canalisations, se résume à proposer à l’homme de redevenir lumineux et sain d’esprit, on est obligé d’en déduire instantanément que ces mêmes channelings ne s’adressent qu’à ceux qui sont concernés au premier chef par ce besoin de redevenir lumineux. A savoir, soit ceux qui ne l’ont jamais été, soit ceux qui essayent tant bien que mal de l’être mais ne réussissent pas à le demeurer bien longtemps.

 

Autrement dit, et pour être parfaitement clair dans mon propos, ces channelings ne concernent que ceux qui ne sont pas encore lumineux, n’ont jamais osé fournir les efforts nécessaires pour le devenir ou abritent encore beaucoup trop de colère ou d’émotions perturbantes, en eux, pour le devenir.

 

En effet, ceux qui sont déjà Lumineux et purs n’ont pas besoin d’être encouragés à devenir… Ce qu’ils sont déjà ! (lol)

Ce qui signifie, du même coup, que ces mêmes channelings ne s’adressent pas à ceux qui, depuis des siècles, sont des phares ou, plus modestement, des exemples vivants de lumière et d’amour pour leurs prochains.

 
Ce qui implique, et je m’excuse de devoir ainsi me répéter mais la chose me semble assez importante pour le faire ici,  que ces channelings ne servent absolument à rien à cette petite partie de l’humanité qui est la seule à se farcir le boulot de la Lumière, et ce, depuis des siècles et des siècles ! 

 

Allons plus loin pour comprendre en quoi consiste véritablement ce fameux « Syndrome de l’éclairé »

Connaissez-vous l’histoire du malade qui est trop fier pour consulter son médecin et de ce déséquilibré qui n’est pas assez objectif envers son état d’esprit du moment pour avoir l’idée de consulter un psychiatre ?
Si oui, alors vous pourrez imaginer et comprendre que seuls les gens sains de corps et d’esprits sont capables, voire fortement enclins, à se remettre sans cesse en question et de consulter, comme s’ils étaient eux-mêmes les plus atteints de l’humanité souffrante !

 

De la même façon, qui trouvons-nous « scotchés » à ces sites sur lesquels on trouve de très beaux channelings, il est vrai et par ailleurs ?

Et qui trouvons-nous, d’ailleurs, à toutes les conférences où il est question de Lumière, de vie et d’amour ? Je vous le donne en mille !
Serait-ce ceux qui en auraient bien besoin et qui feraient des vacances à leurs proches en devenant enfin un peu plus compréhensifs et tolérants envers leurs frères et sœurs ?

Ne rêvez pas, les gars (et les gates ! lol)

 

Sur ces sites, sur ces forums, vous trouverez surtout ceux qui brillent déjà sans même le savoir, sans même oser se l’avouer ou même y croire.
En somme, ces sites sont surtout visités par tous ceux qui n’en ont aucun besoin pour déjà être beaux et Lumineux sans même le réaliser !

C’est cela, le « Syndrome de l’éclairé » : leur « Soi-Conscient » est le seul à se casser le bol, de vies en vies, pour tenter de s’améliorer et d’améliorer ainsi les rapports humains sur cette planète (comme on le lui a enseigné, jadis) sans même réaliser que cela ne sert en rien l’humanité puisque, depuis des lustres, ceux qui sont LA CAUSE de l’inimitié entre les êtres, se marrent en silence et se moquent de ceux qui « croient en toutes ces conneries » !

 

 

Imaginez une police qui aurait ordre de ne surveiller que les riches pour voir qui ira voler chez les pauvres, et vous aurez une idée de ce que je désire faire passer ici.
Relisez-mieux les prochains channelings proposés sur le Net et, surtout, n’oubliez pas de prêter une grande attention à ce que vous ressentez, confusément, au cœur même de votre être. Et là, enfin, vous allez vraiment comprendre le sens profond et viscéral de mes propos.

Vous n’y arrivez pas, dites-vous ?

Alors je vais vous y aider un peu… Tant pis pour vous !

 

 

Tandis que vous lisez, vous ressentez en premier une certaine élévation, votre cœur se gonfle de joie car vous reconnaissez la vérité, la Lumière et l’amour que contiennent ces messages de l’Au-delà… C’est pour cela qu’ils vous font immédiatement vibrer, d’ailleurs.

Mais conjointement, une partie de vous est agacée ou fait mine de se rebeller et, bien évidemment, de peur de devoir assumer la honte que cette réaction jugée immature implique, vous faites mine de ne conserver que la Shakti du message, l’énergie ou le pouvoir qu’il dégage…

 

Je vais vous dire, ce que vous ressentez, en profondeur :

De l’indignation et un sentiment d’injustice terrible !

 

Une partie de vous qui sait, qui se souviens, vous murmure avec une colère contenue :

 

« Allons ! Ne va pas une fois de plus succomber à ce rôle surannée de la victime toute désignée aux forces de l’ombre ! Tu sais aussi bien que moi que si tu tentes d’aimer celui qui cherche à te nuire, tu n’hériteras, au mieux, que de son mépris et, au pire, tu éveilleras sa cupidité et sa méchanceté latente ! Veux-tu encore augmenter ta brillance au milieu de ceux qui enragent déjà dès que ta petite lumière les extirpe de force de leur sommeil séculaire ? Oui ? Alors cette fois-ci, ce sera sans moi, ma poule ! »

 

Alors quoi ? Ne devons-nous plus faire d’efforts ou bosser pour la collectivité ?
Bien sur que si ! Mais tout différemment, cette fois ci. Si les autres, ceux qui n’en foutent pas une rame, réussissent ce tour de force de changer, alors vous devez changer, vous aussi et agir différemment. Le pouvez-vous ?

Dès que vous aurez pris cette mâle décision, comme par hasard, il apparaîtra, sur le Net, d’autres channelings (et d’autres conférences) qui, ceux-là, vous seront expressément adressés !

 

 

Ils ne vous manqueront plus de respect en vous disant que vous devez devenir ce que vous êtes déjà et depuis toujours.

Il ne vous exhorteront plus du « faire du bien au mal », avec, pour seul résultat, de l’entretenir et de l’encourager plus encore. Ils ne vous feront plus croire que les imbéciles, si on le traitent comme des princes, deviennent du même coup aussi intelligents et évolués que vous ne l’êtes vous.

 
Évidemment, de tels Channelings seront largement boudés par la majorité, car ils paraîtront présenter des règles de vie INVERSES à celles présentées depuis toujours à cette même majorité et, d’ailleurs, spécialement conçus pour qu’ils demeurent membres à vie de cette « majorité » (sic)

Mais il sera bon, justement, que de tels écrits aussi virils que décalquant pour l’ego humain, soient boudés de la sorte. Cela vous laissera le temps de vous « muscler » l’âme et de renforcer votre foi en vous-mêmes, avant que les champion de la fausse lumière viennent vous agresser et vous interdire d’être, tout cela, bien évidemment, au nom de Dieu, de l’amour et de la compassion.

 

:)
Tout sera d’ailleurs fait et ordonné pour que cela soit ainsi et pas autrement, mais chut, ne le dites à personne !

Soit, mais que diront ces nouveaux channelings ?
Ils diront, par exemple, ce que disait déjà en son temps le Maître Jésus, à savoir que si vous pénétrez dans une maison et que vos paroles de sagesse et de paix sont refusées, détournez-vous, secouez la poussière de dessous vos semelles puis quittez cette demeure sans vous retourner car vous n’avez pas de temps à perdre à convaincre ou à argumenter.

 

 

Et quand apparaîtront-ils ces nouveaux channelings ? Car vous avez déjà la désagréable impression de perdre votre temps en lisant tous ceux qui vous sont proposés depuis quelques années.
Ils sont déjà là et attendent seulement que vous alliez vous-mêmes à leur rencontre, armé d’un esprit ouverts et avec nulle peur au cœur ni au ventre.
Quittez cet instinct de dualité qui vous fait encore croire qu’il existe une vérité et un mensonge, puis trouvez la vérité qui colle le mieux avec ce que vous êtes déjà ! Car il n’existe pas de vérité plus haute et désirable que celle qui vous apporte plus de paix, plus d’amour, plus de joie et de plaisir en tous genres.

 

 

Serge
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Conscience d’acte et conscience de sa propre valeur

Conscience d’acte, conscience de sa propre valeur…

Il semblerait que l’une des plaies de notre société moderne soit la perte de certains repères fondamentaux. L’un de ces repères psychologiques fondamentaux est le sens de notre valeur personnelle. Si nous ignorons notre valeur réelle, nous ignorons du même coup quelle peut être notre place légitime au sein de la société en général.

En clair, les gens ont perdu le sens de leur valeur véritable. Ils ne savent plus ce qu’ils valent vraiment ! Du coup, soit ils se surestiment, soit il se placent volontiers plus bas que terre. Cela se manifeste d’une manière tristement évidente au niveau de la jeune génération.

Et bien que chaque jeune y réagisse soit en argumentant sans cesse sur sa valeur présumée, soit en accusant autrui de ne pas accepter de la reconnaître, le résultat est le même en fin de compte : De nombreux jeunes sont devenus déprimés, paumés et prêts à se vendre au plus offrant, telles de vulgaires marchandises comestibles.

Voir à ce sujet le succès hautement suspect des « Reality shows » et autre « Stars académies » ou la prostitution morale est de rigueur.

Nous pourrions argumenter sans fin au sujet des « responsabilités » qui incombent à nos dirigeants qui ont le pouvoir décisionnel et ont installé les diverses méthodes d’instructions académiques imposées dans nos écoles laïques. Mais cela ne ferait que compliquer le problème et ne nous offrirait pas pour autant un moyen rapide et efficace de nous extraire de ce marasme définitivement installé par ailleurs.

 

Notre but n’est pas de rechercher des coupables pouvant encore plus nous DÉRESPONSABILISER : notre propos et de comprendre réellement ce qui nous arrive puis d’y remédier du mieux possible et… Au plus tôt.

Que dit l’ego d’une personne complexée ou qui ignore totalement sa valeur, cela au point d’avoir recours au jugement d’autrui afin de pouvoir la définir ?
Il dit à peu près ceci :

« Tu ne vaux rien, tu es une vrai merde, le sais-tu seulement ? »

Pour compenser cette affreuse prise de conscience, ce sentiment écrasant de nullité, le « Moi-Idéalisé » arrive au galop et se met à claironner :

« Faux ! Si seulement on t’offrait une chance de prouver ta valeur, tu pourrais alors montrer à la face du monde qui tu es vraiment ! »

Bien entendu, ces termes ne font que renforcer plus encore le sentiment de dépendance à autrui (« Si seulement on t’offrait une chance…« )

Les moins atteints ignorent simplement leur valeur et n’attendent que certains indices positifs -et bien évidemment EXTÉRIEURS- pour réussir à compenser cette absence d’informations qualifiantes à leur propre sujet.

 

Mais la plupart des gens n’ont pas cette « chance » et ce qu’ils sentent, à chaque minute de leur vie, est hélas bien trop puissant et surtout précis pour leur laisser la moindre chance de ne pas bien capter le message.
Et ce message est celui-ci :

« Tu es une merde, voilà tout ! »

Essayons de comprendre tout d’abord l’origine de ce sentiment affreux et terrible à porter une vie durant. Nous n’évoquerons ces origines que très brièvement, car ce sujet est traité ailleurs dans un autre article qui lui est consacré.

Au départ, l’enfant doit obéir à ses parents, cela est un fait évident pour chacun de nous. Que cette obéissance découle d’une façon « légitime » de penser ou que ce soit « pour le bien de l’enfant » (sic), force nous est de constater que peu importe le motif et l’état d’esprit à la base du fait, un enfant n’est pas libre de penser et d’agir comme il le souhaite : il doit obéir à ses parents, un point c’est tout.

Fort de cette prémisse, il est dès lors plus facile d’avancer logiquement et de définir l’origine de ce manque de confiance en soi qui cède rapidement la place à la perte totale du sentiment de notre valeur personnelle.

Si l’enfant doit « répondre » aux attentes (légitimes ou pas) de ses parents, il devra du même coup dépendre également de ces derniers pour savoir si son comportement correspond vraiment à leurs attentes. (« Tout est double« )

 

Du coup, l’enfant passe sous la double tutelle mentale et émotionnelle des parents, car ses pensées et ses sentiments découleront désormais de sa capacité à satisfaire l’état d’esprit de ses géniteurs.

L’enfant commence alors à demander :

« Vous, là, dehors, dites-moi vite ce que vaut mon comportement, car j’ai besoin de vous pour le savoir ! »
Avec les années, l’habitude sera installée et deviendra une seconde nature.
L’adulte aura besoin du regard d’autrui pour connaître sa valeur véritable, c’est à dire sa capacité à répondre aux exigences quelques peu tyranniques de notre société et des olibrius qui la composent gaiement.
Cela, c’est l’origine, OK ?

Voyons à présent ce qui peut se passer « en profondeur » c’est-à-dire dans la conscience intime d’une personne d’âge mûr (après la trentaine, donc)

Nous savons déjà que les plus jeune se contentent soit de souffrir en silence (et de se droguer ou « d’inexister » avec une application louable), soit de se transformer en excités de première, capables de camper toute une nuit sur un trottoir et par un froid d’hiver et ce, dans le seul espoir d’être accepté aux présélections de « la Star ‘AC. »

 

Nous savons ce que recherchent ces jeunes gens : le sentiment de leur valeur.  Mais ils le cherchent là où il ne se trouvera jamais. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils le cherchent encore, à l’orée de la trentaine d’années.

Pour les plus âgés, la chose est un peu différente. Leur expérience vivante a eu le temps linéaire de leur démontrer que l’extérieur et les autres ne semblaient pas posséder ce qui leur manquait si cruellement.
Leur Quête change alors de direction : ils vont visiter un peu leur intérieur à la recherche de cette fameuse valeur. Bien que certains ne le fassent pas, nous sommes bien d’accord là dessus. Je ne m’arrêterai qu’à des généralités, seul compte l’état d’esprit et non le nombre exact de ses représentants.

Bien évidemment, il ne la trouvent pas plus « au-dedans » qu’au dehors.
Mais n’allons pas trop vite et essayons de comprendre pourquoi.

 

Certains, supposant s’y être mal pris, vont alors se tourner vers la spiritualité : les moins chanceux vont devenir… Bouddhistes !
(Non ! Je déconne, respirez ! lol) Les plus futés se tourneront plutôt vers l’ésotérisme puis, rapidement, vers la forme de psychologie transpersonnelle qui semble lui être intimement liée.

C’est à ce stade que nous voyons débarquer de nouveaux « chercheurs de Lumière » sur un forum de spiritualité quelconque.
Grâce à ces nouveaux outils, -du moins lorsqu’ils ne se sont pas perdus carrément en cours de route à la recherche d’eux-mêmes- voici nos chercheurs tous beaux et propres sur eux et occupés à apprendre des techniques efficaces censées leur permettre de s’intérioriser plus encore, cela au point d’atteindre, tôt ou tard, les premières strates de leur subconscience.

Et que trouvent-ils dans ces mêmes strasses premières ?
La preuve formelle que si, à l’origine, d’autres qu’ eux étaient responsables de leur dépendance, ils sont devenus désormais responsables de leur penchant naturel à demeurer dépendant d’autrui !

Il est en effet plus pratique d’attribuer la cause de nos échecs à l’incompétence d’autrui et de s’attribuer les mérites de tout ce qui ressemble de près ou de loin à une forme quelconque de réussite.

Cela, c’est la première chose qu’ils découvrent et, en général, la plupart font un peu la grimace et rient jaune mais se prétendent disposés à poursuivre leurs investigations et même à se déguiser en spéléologues de l’âme, si besoin est !

Mais là où leur enthousiasme chute comme un avion dont les moteurs se serraient brusquement arrêtés de fonctionner, c’est lorsqu’ils atteignent la couche subconsciente dans laquelle se trouvent enregistrés les actes qui découlent de leur propre façon de penser en tant qu’adulte libre et responsable !

Et là, c’est la catastrophe ! Non pas parce que ce qu’ils découvrent alors est horrible ou est « impossible à imaginer » au préalable mais bien et au contraire, parce que ce qu’ils découvrent est d’une logique effroyable, car incontournable et absolue. Et ce qu’ils découvrent pourrait se résumer ainsi :

« Ta valeur dépend de la valeur de tes pensées et des actes qui en découlent : si tu n’as pas conscience de ta valeur, c’est que tu ne poses jamais aucun acte de valeur. Et si tu as le sentiment d’être une merde, c’est parce que tu te conduis comme si tu étais effectivement de la merde ! »

Comme vous pouvez le constatez, c’est à la fois simple, logique, rationnel et surtout, sans pitié ! Ainsi, ceux qui n’ont aucune conscience de leur valeur sont aussi et surtout ceux qui « ne se mouillent jamais » et n’ont encore rien fait qui puisse avoir de la valeur.

Ils ne sont pas « moches » : ils sont… Rien du tout !  Leur Tiédeur naturelle fait que par peur de passer pour des cons ou par honte d’assumer d’éventuels échecs, ils n’ont encore rien fait de notoire et qui soit susceptible de les informer sur leur valeur véritable. Vous captez l’idée ?

OK, Mais pour les autres, alors ? Est-ce à dire que si je me sens moche, c’est parce que… Je le suis en vérité ? Oui et non !
(J’adore écrire ça, les apparents paradoxes me font jouir.)

Oui, si vous avez commis l’erreur de VOUS IDENTIFIER à vos processus mentaux de merde (en Français dans le texte)
Non, si vous comprenez que vous n’êtes pas ce que vous pensez mais celui qui pense toutes ces choses merdiques au possible !

En clair, c’est votre état d’esprit qui est merdeux, pas vous.
Vous suivez toujours ou vous êtes déjà évanoui d’horreur ?
Pour ceux qui n’ont pas encore succombé, nous poursuivons gaiement.

 
Seconde partie

 

Dans la première partie de cet article, nous avons appris qu’il existe deux types d’individus incapables de définir avec quelque exactitude leur valeur :

1. Ceux qui ne ressentent rien, car il n’existe en fait rien à ressentir à ce propos, et qui devraient apprendre à se mouiller un peu, à « prendre des risques » et, en un mot, qui devraient commencer à se mettre à VIVRE pour de vrai, et non pas seulement « en esprit » (ou dans leur imagination débordante.)

2. Ceux qui se sentent étrangement merdeux ou moches et qui, en fait, se servent de processus mentaux si négatifs ou destructeurs (égoïsme, rancune, jalousie, etc.), qu’ils ne peuvent avoir un autre ressenti que celui qui est présentement le leur. (Relisez, au cas ^^)

Dans le premier cas, il existe un vide à combler pour prendre conscience de sa valeur. Dans le second cas, il serait temps de transformer son état d’esprit général, cesser de faire des choses moches pour se sentir enfin quelque peu valeureux, en somme.

Inutile de dire ici que ceux qui se découvrent appartenir à la seconde catégorie se dépêchent de se trouver des justificatifs ou de mettre en doute le degré d’exactitude de leur découverte !
Bien que de se contenter de nier le mal ne le transforme pas en bien pour autant, mais bon, c’est « humain« , il paraît…

Mais une fois le premier moment de découragement passé et si la colère ne prend pas le dessus sur le bon sens, la personne met son mouchoir là-dessus, comme on dit (elle ne s’y attarde pas) et passe courageusement à la seconde étape, la seule qui coûte et qui consiste à se réformer complètement.

C’est d’ailleurs à cette fin que les psy éso ont mis au point le fameux P.R.P. ou Processus de Réforme Psychologique.

Grâce à cette technique, une personne apprend lentement mais surement à inverser les processus mentaux entérinés dès la prime enfance.
Elle apprend à obéir à ses besoins naturels, à sa nature la plus authentique (même si jugée moche), ceci afin de réapprendre à S’ASSUMER totalement et à retrouver le goût de l’effort personnel, seul garant officiel du sentiment véritable de notre valeur à tous.

A l’évidence, si vos pensées et vos actes sont ceux d’un animal sauvage, vous ne pourrez pas vous ressentir comme étant un saint homme ! Mais le but n’est pas de se flatter ou de devenir un surhomme : le but est de redevenir responsable de ce que nous sommes et des sentiments qui en découlent.

Car peu importe qui vous pensez être en ce moment :

Si vous n’êtes que le pâle reflet de votre éducation, alors vous n’existez même pas encore !
Essayez de le comprendre vraiment, complètement et une fois que vous aurez dépassé le stade bien compréhensible de tous les « Oui, mais… », (lol)
venez en discuter avec moi. En psy éso, on ne paye jamais « pour voir » !

Je vous attends avec vos questions, commentaires ou avis personnels.

N’hésitez pas, personne ne mord sur ce Blog 🙂