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Pourquoi ne suis-je pas…

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jeunesJ‘entends souvent des jeunes gens se plaindre :

« Pourquoi ne suis-je pas plus riche, plus heureux, plus maître de moi, plus ceci ou plus cela ? »

En général, je réponds :

« Je sais, pour ma part que je ne suis pas un grand sportif parce que j’ai horreur du sport et manifeste une mauvaise foi absolue dès qu’il est question d’activités physiques dites « récréatives » ! » Le plus souvent, les jeunes gens sourient poliment, l’air de dire : « Mais qu’est-ce qu’il raconte, ce con, quel rapport avec mon vrai problème à moi ? » En effet, ils ont un vrai problème : ils n’écoutent pas la réponse qui leur propose la vie et… Toujours avant la question !

 

 

 

sportSi je ne fais jamais de sport, je ne peux guère espérer obtenir le corps d’un athlète, n’est-ce pas ? Étant lucide, je suis pleinement conscient de mes responsabilités, en ce domaine comme en tous les autres. Ce qui est proposé ici semble logique, non ? Alors, si c’est bien le cas, pourquoi tant de jeunes réputés instruits, sinon intelligents, posent-ils de telles questions, alors que la réponse existait déjà avant leur questionnement ?

Parce que, justement, cette réponse ne les satisfait pas !

 

 

 

oeil de sauronNos jeunes amis qui arrivent dans l’étude ésotérique se demandent souvent pourquoi ils ne sont pas déjà des Maîtres, puisqu’ils n’en sont pas à leur première vie… (sic) Pourtant, ils sont passionnés et devaient l’être sans aucun doute jadis ! Voici la réponse : Parce que dans « leurs » autres vies, comme dans celle-ci, ils passaient leur temps à espérer, à râler et à désirer sans rien foutre de leurs âme. Sinon, d’autres questions, les Djeuns ? Si vous êtes jeunes (ou croyez encore l’être), vous êtes invités à réagir ! Agir n’étant à la portée que de celles et ceux qui sont bien trop occupés à se vivre pour se plaindre ou espérer vivre autre chose ou simplement « mieux » !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le dehors du dedans

boite-doubleVoici un sujet peu connu car, à ma connaissance, seuls les psychologues ésotéristes s’y réfèrent. Du moins, de la façon que je vous présente là. Je suis donc heureux de vous proposer sans doute la primeur d’un sujet que je juge utile de vous présenter maintenant parce que, selon moi, il deviendra sous peu d’actualité, même si tout le monde ne s’en rendra pas compte sur le moment.

 

 

 

 

incarnation5Pour commencer, attendu que le sujet est très subtil, même présenté à la façon des psy éso, vérifions ensemble que nous comprenons bien les bases de l’incarnation humaine d’une part, et de la vie hors de la chair, d’autre part. Hors incarnation (ou en sortie de corps, par exemple) l’Homme véritable (appelé par les psy éso « le Soi-Conscient » ) se trouve à l’intérieur du corps psychique (ou « corps énergétique » ou encore «âme.»)

 

 

 

 

Durant l’incarnation, le corps psychique qui contient «ce que nous sommes vraiment» se trouve lui-même associé au corps de chair, et se retrouve donc limité par lui. De fait, le Soi, c’est-à-dire ce que nous sommes en fait, est limité non seulement par le corps psychique (ou « âme ») mais aussi, par les limites relatives aux lois spirituelles qui régissent l’incarnation. Ce qui fait donc une double limitation, l’air de rien !

 

 

 

incarnation2Un des axiomes hermétiques précise que «Tout est double.» Du coup, on est en droit de penser que si sur Terre et durant l’incarnation, nous pouvons être abusés par nos sens limités orientés essentiellement sur le dehors et les autres, alors, après la mort du corps de chair, nous pouvons également être abusés par le plan psychique sur lequel vibre notre conscience personnelle, toujours orientée dans la même direction (le dehors/les autres.) Cela parce que, sur la Terre comme au ciel, nos différences prises de conscience passent par le filtre de notre enveloppe psychique, qui est conçu à partir de la somme des idées qui retiennent notre attention et conditionnent notre vécu.

 

 

 

 

« Comment ?!! » S’écrieront certains, « nous pouvons encore être abusés par nos sens et cela, même sur les plans invisibles et une fois hors de ce corps affreusement limité ??? » Ben pardi, la bonne blague !

 

incarnation3Réfléchissez un instant, c’est à dire essayez de mettre de côté ce que vous avez déjà dans la tête pour accueillir ce qui ne demande qu’à y entrer : Pourquoi, en tant que Soi Naturel s’entend, reviendrions-nous sur terre, après chacune de nos vies, si une fois de l’autre côté, nous pouvions voir la vérité nue et crue ? Pourrions-nous l’oublier aussi facilement ?

 

 

On dit souvent : « Cherchez en vous, regardez à l’intérieur de vous… » ou encore « La vérité est en nous, tout est dedans », etc…

 

en soi2

 

OK ! Donc, si je résume bien, lorsque nous sommes incarnés, en regardant «en nous», c’est-à-dire et pour les puristes, en passant outre les limites de la chair et la manie compulsive de regarder au-dehors et chez autrui, nous atteignons à un autre niveau de réalité et donc de vérité

 

 

 

 

 

croyance de soi2Certes ! Mais cette vérité se résume en fait à ce que nous pensons et ressentons vraiment, pas en « LA vérité » de notre être profond et réel ! Pourquoi ? Parce que durant l’incarnation, lorsque nous tournons notre attention consciente vers «l’intérieur», ce que nous captons alors, ce n’est pas « ce que nous sommes vraiment » mais bien « tout ce que nous croyons être » ! De même, si nous nous fions à notre ressenti, nous nous fions surtout à toute cette merde astrale qui résulte de nos processus mentaux les plus compulsifs et morbides. Sans doute pensez-vous, tout comme moi, que ça craint un peu !

 

 

 

 

reflet de soiHolà ! Me direz-vous, avec ce sens inné de la répartie qui ferait pâlir de jalousie Victor Hugo, mais ne dis-tu pas toi-même qu’en nous se trouve «le Soi Divin», c’est-à-dire « ce que nous serions si nous n’étions plus confondus avec nos processus mentaux car identifiés à eux » ? Certes ! J’ai dis cela et j’en suis fier ! J’ai dis cela parce que je sais qu’au-delà de « dedans » se trouve Dedans ! Au-delà du corps psychique (l’ensemble de tout ce que nous ne sommes pas !) se trouve Ce que nous sommes vraiment ! Il suffit de ne pas se tromper de dedans, en somme !

 

 

 

 

plans invisiblesEt lorsque nous sommes hors incarnation dans l’un des sous-plans de l’invisible, par exemple ? Eh bien ! Nous sommes alors immergés (contenus) dans l’état d’esprit particulier qui est le notre ET celui de tous ceux qui le partagent. C’est un peu comme si nous habitions le « dedans » qui était celui de notre vie terrestre. Ce dedans étant alors extériorisé pour nous et formant ce que nous nommons Les Plans de conscience de l’Après-vie Terrestre.

 

 

 

 

regarder au-dehors

 

C’est pour cela que nous sommes « ici » et avec ces êtres là, plutôt qu’ailleurs et avec d’autres êtres différents ! Et… L’erreur commise est alors la même : nous regardons DEHORS et CHEZ AUTRUI, à savoir que nous partageons ENCORE et comme sur Terre, le même état d’esprit… Limité ! Même si apparemment « plus lumineux » ! (sic)

 

 

 

 

 

regarder en soiEt si de l’Autre Côté du Voile nous regardons au-dedans de nous ? Alors nous voyons enfin la Vérité. Et cette dernière nous libère de toutes formes d’esclavage spirituel, même la forme la plus belle, la plus vicieuse et la plus pute qui soit qui réclame même des Grands Maîtres (les Soi) de s’extenser une dernière fois, de revenir (sous la forme d’une autre extension/personnalité, avec ceux qui n’ont rien compris au Jeu Divin (comme quoi, on peut être intelligent et con à la fois.) Je vous laisse deviner laquelle !

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Processus de Reconnaissance Divine

Dans l’Inde antique, avant que ne naissent ces âmes  qui séparent et différencient les êtres avec leurs idées de « castes », les élèves des Maîtres se plaignaient souvent de ne pas «y arriver» :
«Baba (père spirituel) je n’arrive pas à faire ceci ! »
«Baba ! Je ne réussi pas à obtenir cela ! »
«Baba ! Pourquoi tout marche-t-il toujours de travers alors que je fais tant d’efforts ?»

(ils employaient également le terme Guruji qui est un diminutif affectueux que nous retraduirions nous par « Maître bien aimé ») A quoi les premiers Siddha répondaient immanquablement :

«Mon fils, parce que tu essayes de le faire toi, de réussir ce qui est déjà effectué et de faire ta volonté plutôt que de faire celle de Dieu en toi….»

 

 

 

Dans les premiers écrits chrétiens, il était mentionné cette étonnante Parole de Dieu : «J’ai mis mon Fils au-dessus de Moi…» Dieu parle à l’homme et lui explique que pour lui donner « vie, force et durée » (Ankh, Djed, Ouas, en Égyptien), il a dut le mettre en premier plan de son attention mentale et se placer lui-même «en retrait», c’est à dire s’oublier afin de l’homme puisse naître et vivre de sa propre vie.
Ceci, c’était « au commencement » de l’aventure humaine, c’est à dire «Lorsque les Dieux devinrent des hommes.» Mais à présent, l’aventure humaine, telle que nous la connaissons depuis lors, doit « se terminer » !

 

 

 

i0rg8rp0Attention : Je ne dis PAS que l’homme doit cesser d’exister, car cela est impossible, la Création Divine étant par nature continue, illimité et éternelle, ce qui existe maintenant existe depuis toujours et à jamais…. (En fait, c’est une sorte d’éternel présent, si vous préférez, rendu dans la tradition Hébraïque par le mot « Béréschit » qui signifie pas « au commencement » mais plutôt « Dans le Principe« ) Nous dirons donc que le processus «d’ascension» (le vrai) consiste désormais à INVERSER LE PROCESSUS !

 

 

 

 

M-INotre mission, si nous l’acceptons (lol) sera de placer notre Père-Qui-Est-En-Nous de nouveau à Sa Juste Place, c’est à dire au-dessus de nous. Non pas qu’il nous faille nous oublier en Lui, comme tentaient maladroitement de le dire les anciens mystiques, mais bien de lui laisser «la Part du Roi» ou, plus prosaïquement, «La Part-Dieu.»

 

 

 

PinochioIl nous faut Le placer à l’avant-scène de notre conscience, ceci en nous concentrant sur Lui avant toutes choses et en reconnaissant que sans Lui, nous n’aurions ni vie, ni force ni durée. Sans Lui, nous ne serions même pas conscient d’être, tout simplement ! Ce Processus de Reconnaissance Divine (PRD) est ce qui remplacera désormais le Processus de Réforme Psychologique (PRP, clin d’œil pour certains membres du forum de psy éso qui me liront.)

 

 

 

Deux comparsesEntendons-nous bien et ceci, une bonne fois pour toutes : Il N’EST PAS question de disparaître, de nous suicider spirituellement ou de nous transformer en larves rampantes et dégoulinantes de mysticisme de mauvais aloi ! Il est question ici de ne plus mettre en avant les deux fils bâtards de l’intellect, fils unique du mental humain, comme s’il s’agissait des deux seules choses les plus magnifiques et réussies de l’univers ! Je fais ici allusion à l’ego et au Moi-Idéalisé.

 

 

 

 

Jean-Baptiste n’aurait jamais eu besoin qu’on lui coupe la tête (faire taire l’intellect) s’il avait su à temps décroître afin que «Lui» (Jésus = le Je Suis) ) puisse croître. Pourtant, un verset de la Bible sur ce sujet, nous apprend que « Celui qui aplanit le Chemin » savait exactement ce qu’il convenait de faire à ce propos.

Entendez par là que l’intellect de l’homme qui n’existe que pour «aplanir les chemins du Seigneur» -autrement dit, de la Conscience– n’aurait pas à être fustigé ou montré du doigt s’il savait se remettre à sa juste place (la seconde) lorsque la Conscience intérieure commence enfin à répondre à son Appel.

 

 

 

 

lavage de piedsL’esprit est un bon serviteur mais un très mauvais Maître ! Et nous parlons-là bien sur de l’esprit dont se servent les hommes pour penser, non pas celui qui est Dieu. 

En somme, il est question pour l’homme de «changer de Dieu» et d’abandonner ce faux Dieu qu’est sa tête pour retrouver le vrai Dieu de son cœur et de sa compréhension, comme disent les Rosicruciens.

 

 

 

 

dragonCe Dieu là n’a pas besoin d’être compris; il a juste besoin d’avoir les coudées franches et de ne plus devoir passer par les caprices d’un intellect surchauffé et orgueilleux (Dragon de l’Apocalypse) pour réussir à se faire entendre. C’est Dieu qui s’est fait homme, et non l’inverse, n’est-ce pas ?

Alors pourquoi la plupart des traditions ésotériques actuellement en vogue, proposent-elles à l’homme de «se faire redevenir» Dieu ?

 

 

 

 

plus petit-plus grandComment le plus petit pourrait-il se grandir lui-même, s’il vous plaît ? Par quelle force ou par quel pouvoir mystérieux ? Mais si un quelconque pouvoir peut grandir l’homme et le hisser jusqu’à Dieu, alors c’est ce pouvoir qui est Dieu, et non pas l’homme ! Comprenez-vous la différence ? Je vous le souhaite de tout cœur, car cela pourrait vous mettre à l’abri d’amères désillusions, dans un futur proche de notre présente humanité.

 

 

 

 

Ascension2Il est demandé à l’homme d’ascensionner… Il n’est pas attendu de lui qu’il se fasse ascensionner lui-même ! (Ni qu’il disparaisse dans une gerbe d’étincelles multicolores, il faut arrêter de fumer la moquette.)

Il est seulement pressenti que, cette fois, l’homme va redevenir Dieu… Tout en restant homme ! Quel grand Mystère que cela, n’est-ce pas ?

 

 

 

 

Dieu4En vérité, Dieu ajoute mais ne retranche jamais rien. L’homme NE PEUT PAS cesser d’être; il peut seulement changer de forme et de nature ou, plus simplement, il peut sans cesse évoluer, comme le fait son Père à travers lui, depuis toujours et à jamais, c’est-à-dire Maintenant.

Évoluer au point de ne plus du tout ressembler à l’homme tel que nous le connaissons, certes, mais être toujours distinct de Dieu tout en demeurant étroitement et définitivement uni à Lui, comme la main droite est unie à la main gauche mais sans possibilité que l’une soit jamais confondue avec l’autre et réciproquement.

 

 

 

 

homme dans mainIl est attendu de l’homme qu’il devienne l’Homme, et cela, Dieu seul peut le permettre et le réaliser en nous et à notre place mais avec notre concours. Un concours qui se résume à ne pas résister, à se laisser transformer, de l’intérieur et sans craintes inutiles.

En réalité, l’Homme existe déjà ! L’Homme existe depuis toujours !  L’homme existe Maintenant, mais il a peur de tout perdre alors qu’il n’a jamais rien possédé !

L’homme a peur de ne plus exister alors qu’il n’existe pas encore et ne saurait d’ailleurs exister, bien qu’il puisse être il est vrai. L’homme a peur de mourir alors que l’esprit seul existe. Ou la Conscience, depuis tous les « Maintenant » de notre éternité linéaire !

 

 

 

 

lk8mc5qwL’homme va bientôt Naître alors qu’il est déjà persuadé d’exister. Mais il n’en est pas encore conscient, car pour le moment, RIEN n’est là d’assez «consistant» pour réaliser ce qui se passe vraiment. Et ce qui est formidable, c’est que dès que l’homme deviendra conscient de « Qui il est vraiment« , il se mettra à aider Dieu à le construire, il deviendra Cocréateur avec Lui et son premier « coup d’essai » sera un coup de Maître car ce sera lui-même : l’Homme !

 

 

 

 

RayonantVous voulez avoir un avant goût de ce que seront les années à venir ?
Devenez Homme et vous le saurez !

Demeurez homme et vous continuerez à trembler devant les sarcasmes de corbeaux en tous genre qui projettent leur peur abjecte de « ne plus exister » sur ceux qui demain commenceront à vivre et à être vraiment, pour eux et à leur place…

Comme d’habitude… Comme il y a douze mille ans… Comme depuis tous les Maintenant du Monde.

 

 

 

 

wiu5cj1bMais cette fois-ci, ce ne sera pas une «lame de fond» qui va emporter sur son passage les justes et les moins justes; ce sera «une pluie de Feu qui tombera du Ciel» (et) qui brûlera celui qui résiste à la conscience» (de ce qui est Juste et Bon pour soi et donc, pour tous), symboliquement « Shaïtan » ou « Shah Tan » (« Celui qui Résiste »), de sa base à son sommet (des surrénales à la pinéale). Comprenne qui pourra, accepte qui voudra !

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Les oies spirituelles

oiesConnaissez-vous, dans votre entourage, de ces personnes, hommes ou femmes, conditionnés et programmés jusqu’à la garde et qui vous récitent le «règlement intérieur» de leur administration ou de leur boulot, comme s’il s’agissait de leur propre production mentale ? Oui, n’est-ce pas ?

Mais une forme de compassion quasi extraterrestre tant elle est illimitée, vous interdit de citer des noms… Comme pour moi !

 

 

 

oies2Qu’est-ce qu’une oie spirituelle ? C’est une personne qui a été gavée d’un savoir pré-mâché, de lois, de principes urbains, sociaux, moraux, de sécurité, etc. à un point tel, qu’elle est devenue incapable de penser par elle-même.

Une telle personne a si foi en les autres et si peu foi en elle-même, qu’on peut comparer son âme à un foie gras !

 

Telle une oie gavée jusqu’au gosier, elle ne peut plus s’exprimer correctement et librement et toute tentative de sa part se solde par une régurgitation de ce qui avait été précédemment avalé. Puissiez-vous ne jamais voir le foie de votre âme engraissé ainsi et conserver foi en vous-mêmes !

 

 

 

 

Serge Baccino

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Sur la peur de devoir assumer

AscensionDe nombreuses personnes ont peur de devoir assumer… Ce qui est effarant, c’est qu’elles ne réalisent même pas l’origine (fondée) de cette peur immense ! Si on fouille un peu dans l’âme d’une personne qui a peur d’assumer, on trouve des siècles d’esclavage spirituel !

Les personnes qui ont le plus peur de devoir assumer quoique se soit, sont aussi celles qui assument déjà les plus lourdes charges psychologiques, depuis des années et dans cette vie !

 

 

 

Ajoutons à cela le poids que l’âme (qui se souvient de tout) fait peser sur leurs petites épaules, et vous aurez alors une nette idée du véritable problème ! Le voici exposé en termes simples :

 

 

 

AtlasCeux qui ont peur de devoir assumer ont peur trop tard : ils assument déjà et fort inutilement d’ailleurs, une trop lourde charge et ce, depuis toutes ces années durant lesquelles ils se sont efforcé de correspondre aux attentes frustrées d’un parent, d’un tuteur, d’un conjoint, d’un patron, etc.

Pourtant, qu’avons-nous à assumer, si ce n’est tout ce qui provient de nous, que ce soit nos paroles ou nos actes ?

Mais ce qui vient de nous n’a pas à être assumé, puisque nous en portons déjà l’entière responsabilité. Et voyez : nous n’en sommes pas morts pour autant !

 

 

 

Serge Baccino

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Les deux vérités

pensee-positiveCertains se posent ce genre de question : « Puisque la vérité, c’est ce que nous sentons, attendu que ce que nous sentons, c’est vrai que nous le sentons vraiment, pourquoi ressentons-nous toutes ces merdes en provenance de notre âme, et non l’Autre Vérité, celle de Dieu, qui elle aussi pourrait être ressentie par nous ? »  (Nota : Cette question m’a été posée voici plusieurs années, dans le Club d’ésotérisme que je dirigeais, en Corse et jusqu’en 1996, par un membre avancé dans les cours de psy éso que j’y donnais alors.)

 

 

 

esoterikosIl faut comprendre que « Tout est vérité » ! Comprendre que tout peut être ressenti comme vrai. Si vous souffrez, vous le sentirez, et cela sera vrai, n’est-ce pas ? Si vous cessez de vous mentir, de vous cacher la vérité, cela sous prétexte que ça fait mal, vous ne sentirez plus jamais la souffrance, puisque cette dernière provenait de votre résistance à l’effort de votre être intérieur pour vous informer de toute cette merde qu’elle renferme à votre insu ! Et non seulement vous cesserez alors de souffrir mais de plus, vous libèrerez, du même coup, la mémoire de l’esprit de sa compulsion actuelle.

 

 

 

Mais si vous ne résistez plus, si vous acceptez le « premier degré de vérité » (celui qui dit « Je souffre vraiment »), alors vous connaitrez la seconde vérité, celle qui ne vient pas de l’âme mais de la Soi-Conscience, de la Plus Haute Réalité qui soit. Et vous serez libre, enfin. Libre d’être vous-mêmes, tel que vous êtes actuellement et « en l’état. » Un état qui est tout, sauf le votre, justement, car s’il produit de la souffrance, il n’est pas pour vous (destinataire) et s’il n’est pas pour vous (avec vous) il ne peut donc pas être à vous ou de vous.

 

 

 

Serge Baccino

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