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Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 13

Second exercice pratique

(et fin de ce Dossier)

 

 

Partie Théorique

 

Dans ce second exercice pratique d’Alchimie Mentale, nous allons faire appel à la polarité « positive » (contrairement au premier), c’est-à-dire que nous allons créer ce qui n’existe pas encore, et non transformer seulement ce qui existe déjà. C’est la raison pour laquelle cet exercice est appelé « positif » puisqu’il fait référence au pouvoir créateur de l’esprit, et non à son pouvoir transformateur.

 

Je vous demande de bien vous concentrer durant cet exercice car il est d’un caractère quasi « magique » pour un être humain. En effet, nous allons attirer à nous de la « substance spirituelle vierge » afin de lui offrir une forme nouvelle et unique.
Nous allons donc « ajouter à la création spirituelle » au lieu de nous contenter d’accepter (Attraction) ou de refuser (Répulsion) les formes mentales qui existent déjà au sein de l’Océan Spirituel et que nous sommes toujours libre d’attirer à nous puis de faire notre.

 

Cet exercice aurait sans doute été considéré comme « Sacré », il y a encore quelques dizaines d’années, du moins par certains étudiants zélés des Mystères Antiques. Mais nous ne sommes pas, nous ne sommes plus ce genre d’étudiant : nous laissons cette forme de révérence teinté de mystère et donc de peur ou de respect forcé, à ceux et celles qui n’ont pas encore le courage d’assumer fièrement -mais sans orgueil inutile- leur véritable place au Sein du Grand Tout.

Nous ne soupirons plus après nos Origines : nous revenons à la Maison ! Vous réaliserez, en son temps, la puissance de cette dernière phrase.

Nous ne craignons plus l’Esprit car nous savons désormais que nous sommes cet Esprit.
Nous ne révérons plus l’esprit tel un Dieu séparé de nous car désormais, nous avons appris à nous en servir sans pour autant mettre en péril la moitié du système solaire ! (lol)
Bien sur, nous sommes toujours emplis de respect envers l’esprit et nous avons appris à AIMER au lieu de CRAINDRE l’Esprit (ce Dieu tyrannique des anciens croyants) nous pouvons donc, désormais, œuvrer comme des Artisans de l’esprit plutôt que comme ses esclaves involontaires.

Nous sommes devenus des [b] »Acteurs Conscients »[/b] et avons entamé un « Partenariat » avec la Divinité, si vous préférez ces expressions « New-âge »
Ainsi nous allons faire cet acte de créativité spirituelle qui consiste à créer en esprit et dans notre mental, une forme qui n’existait pas au préalable.
En somme, nous allons « copier Dieu » ! (Et toc !)

Ce « geste » Mental (Mudra) seul suffirait à emplir d’admiration les ignorants qui n’ont toujours pas compris (ou qui ont encore peur de comprendre) que de leurs processus mentaux dépend leur devenir.

Mais nous qui savons, comprenons et acceptons la Loi, nous sommes conscients de notre responsabilité pleine et entière en matière de créativité.
Nous savons que ce que nous engendrons en esprit et dans notre mental, il nous faudra tôt ou tard le vivre en vérité, dans notre réalité sociale journalière.
Et que c’est là le seul « karma » qui puisse exister !

 

Nous n’avons pas peur du mal puisque nous comprenons, désormais, que nous sommes tous à l’origine du « Bien » comme du « Mal »
Alors nous choisissons « La Troisième Condition », celle des Mages Rouges et qui se nomme « Le Mieux Pour Nous Actuellement »
En pensant et en agissant au mieux de notre actualité, nous respectons à la fois La Loi Cosmique et notre propre humanité.

 

En effet, il ne servirait à rien de juger nos pensées et nos actes passés qui en ont découlé, avec notre sagesse d’aujourd’hui.
L’Univers LUI-MÊME apprend constamment de la combinaison des formes complexes qu’il engendre sans cesse et ne commettrait certainement pas cette erreur grossière capable de brimer sa Créativité Évolutive (qui peut s’améliorer, donc)

La Loi implique que chaque créature vivante et consciente doit penser et agir en fonction du point exact de prise de conscience qui est le sien AU MOMENT où les pensées et les actes qui en découlent apparaissent pour la première fois.

Ainsi, si nous pensons et agissons EN FONCTION de notre degré d’évolution actuel et donc, de notre niveau de prise de conscience « en cours », nous ne violons aucune Loi Divine (ou Cosmique) et demeurons en paix et en sécurité.

Et même si nous ne produisons rien de « Bien » ou de « Bon » pour nous, nous ne produisons rien de « Mal » ou de « Mauvais » pour nous ou pour autrui.

La Loi est violée dès le moment où tandis que nous agissons d’une certaine façon, nous avons conscience d’agir en contradiction avec ce que nous savons être « la vérité du moment. »
Ou alors, lorsque tandis que nous pensons une chose, nous avons conscience de nous fourvoyer, d’être dans l’erreur.
La Loi (de Cause à Effet) réagit en fonction de notre prise de conscience « en cours », JAMAIS à partir de règles immuables et applicables à tout et à tous (ce qui serait aberrant dans un univers ou chacun est différent et en évolution permanente.)

Ainsi, si nous ignorons faire le mal, la Loi ne réagit pas pour nous. En fait, Elle agira « plus tard » et dans des circonstances autres, ceci afin de nous remettre discrètement sur le Droit Chemin (Dharma), peut-être lors d’une autre vie-extension, mais nous n’aurons pas cette impression désagréable de devoir subir un coup du sort aussi injuste qu’impromptu.

 

Mais à l’inverse, si nous savons d’un côté que notre action ou notre pensée n’est pas « Droite » (juste, logique, appropriée) mais que d’un autre côté, nous laissons l’ego agir en nos lieu et place et à sa manière (toujours déplorable), alors là oui, nous allons tomber sous le coup de la Loi et avoir brusquement le sentiment très net de nous prendre une reprise de volée en pleine poire !

 

La logique et le bon sens, le sens inné de l’à propos, suffisent amplement à nous protéger du mal, c’est-à-dire d’une forme de créativité mentale à la fois illogique et perverse. (dont les effets nient nos buts premiers)

L’ego qui fonctionne sans surveillance et sans contrôle « viril » et non l’ego lui-même, est à la base de toutes nos souffrances sociales et psychologiques.

Le surveiller comme s’il s’agissait d’un enfant débile est un devoir :yes:
Et lorsqu’on y parvient, lorsqu’on a réussi à se faire bien plus confiance EN SOI qu’en lui (ego), on réussit alors à n’engendrer que des formes mentales convenables, les « pires » étant simplement « inutiles » ou « gamines » (immatures mais sans méchanceté incluse)
A présent que nous comprenons ces choses…

 

Partie Pratique.

Formez votre boule mentale, c’est-à-dire imaginez-là, sentez-là au-dessus de votre tête, telle une sphère de créativité vivante et consciente.
Cette « Boule Mentale » est ce qui vous relie à la Divinité, aux Plans Supérieurs sur lesquels les Entités Créatrices sont occupées à engendrer la Vie sensible au Nom de « Celui sur lequel rien ne peut être dit » (le Brahman Passif, Celui qui se sert de l’esprit universel pour penser l’univers et les Dieux dans son propre Mental infini.)

Imaginez qu’un peu de POUSSIÈRE ROUGE descend dans cette Boule Mentale, venue de « plus haut » (peu importe, c’est symbolique) Lorsque cette poussière d’esprit se retrouve dans la Boule, elle se met à pétiller et à briller avec des reflets adamantins (relatif au diamant)

Elle est joyeuse car elle Sait qu’elle va enfin participer à la Création Cosmique et se moque totalement de savoir si ce qu’elle « désignera » alors et qui préexiste en Dieu, est « haut » ou « bas », « important » ou « sans valeur » Elle est seulement joyeuse à l’idée de Participer au Grand Œuvre Cosmique : Créer !
Faites descendre cette « poussière d’étoiles » rouge aux reflets adamantins dans votre tête, par le Coronal, puis descendez jusqu’au front et faites sortir la poussière rouge par le milieu du Front.
Devant votre front, à une dizaine de centimètres ou plus, la poussière se positionne et semble commencer à former des lettres…

Mais ce n’est qu’une impression issue de l’impatience de l’esprit à participer à la Création Cosmique ! Vous assistez à la Compulsion de Dieu !
Avec votre volonté, vous demandez à la poussière de former une phrase et cette dernière sera d’un grand pouvoir pour vous, en vous et sur vous, tel un Mantra qui sera à vos côtés et vous permettra de vous souvenir que vous n’êtes pas de ce monde ni de la chair, mais de l’esprit de Dieu et des Mondes de Lumière.

Cette phrase est :

« Je Suis d’Essence Divine ! « 

 

Visualisez cette phrase devant vous, formée par la poussière rouge.
Imaginez que cette poussière se rassemble, se condense jusqu’à former les lettres de cette phrase, avec une structure devenue dense et rouge foncée.
Une fois la phrase créée puis densifiée, levez-vous et vaquez à vos occupations usuelles. Chaque fois, dans la journée, où vous vous sentirez accablé ou découragé, fatigué ou énervé, repensez à cette phrase que vous avez créée et qui demeure désormais et pour toute cette incarnation, devant votre front et dans votre aura !
Ce « rappel » de votre pouvoir créateur vous aidera à demeurer confiant et paisible. Vous serez également capable de vous souvenir de l’importance pour l’être humain, de surveiller ses propres pensées afin de ne plus jamais écrire sa propre déchéance en accusant ensuite la Vie, les autres ou le destin des malheurs qui résultent d’une manière morbide de penser.

Quelques conseils pratiques.

Durant l’exercice, ne vous posez aucune question, ne doutez pas, ne cherchez pas à savoir si « ça marche » ou si vous êtes « capable » d’y arriver car de toutes manières, ça va marcher, un point c’est tout ! En fait, ça ne peut pas ne pas marcher, même si vous le faites exprès !
Ce qui risque de ne pas « marcher », pare contre, c’est… Vous !
Ou du moins votre ego qui n’a vraiment AUCUN intérêt à ce que VOUS deveniez puissant et libre. C’est-à-dire libéré de lui !

Ayez pitié de vous-mêmes ! Vous vous connaissez assez, désormais, pour connaître vos propres astuces pour vous démonter le moral avec application !
Alors déjouez d’avance toutes ces « astuces » à la con pour faire de vous un raté de première ! De toutes façons, à quoi vous servirait d’être un raté, un médiocre ou une charge pour autrui ? Seriez-vous toujours un bébé sans défense et sans volonté ?

Pour vous aider à vous sortir de votre marasme psychologique de base (ou «ego »), il ne sera répondu à AUCUNE question concernant l’exercice ou le fait de « bien le faire » ou non. Vous devrez juste témoigner de vos réactions durant l’exercice et, éventuellement, de ses effets sur vous.

(Ne serait-ce que de vos réactions psychologiques)

Il sera répondu aux questions purement techniques concernant cet exercice, pour les curieux qui aimerait comprendre « comment ça marche » (du moins, jusqu’à un certain point) ceci afin d’éviter à votre intellect de classer «adroitement» ce sujet dans le rayon «magie et autres bêtises sans fondements» afin de justifier son incompétence à participer au processus de bout en bout (ce qui lui est d’ailleurs impossible, le pauvre bougre !)

Voilà pour ce second exercice, je vous laisse le temps de le pratiquer puis d’en «digérer» les effets, puis nous poursuivront notre étude progressive de l’Hermétisme et des sept Principes fondamentaux qui en sont la charpente d’acier. Si vous avez aimé ces deux premiers exercices, je vous en proposerai d’autres plus tard.

Pratiquez, pratiquez et pratiquez encore ! Le  » Nouveau Monde  » dont vous rêvez ne se construira pas tout seul tandis que vous demeurez assis à vous lamenter sur votre sort actuel ! Mais cela, vous le saviez déjà, n’est-ce pas ?

______________

Fin de ce Dossier sur l’Hermétisme.

(Inspiré directement du Kybalion.)

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Serge Baccino

 

Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 9

LE TOUT DANS TOUT

 

« S’il est vrai que Tout est dans LE TOUT, il est également vrai que LE TOUT est dans Tout. Celui qui comprend parfaitement cette vérité possède déjà un grand savoir. »

LE KYBALION.

 

Présenté comme ça, il faut déjà bien s’accrocher pour comprendre quelque chose de valable, hein ? Nous sommes bien d’accord.
Et encore, cette version est-elle une formulation « moderne » des textes anciens (dont la table d’émeraude, texte le plus connu, et quasiment imbuvable ! )
En fait, il s’agit là d’un vieux sujet récurrent datant des premiers siècles du Christianisme ésotérique jusqu’à la lisière des temps modernes (de 200 après J.-C. aux années 1800, en gros)
Celui mieux connu sous les termes de « Immanence et Transcendance« 

Selon les Anciens, Dieu était à la fois « contenu au sein même de sa Création » tout en étant « au-delà d’elle et non sujet à ses limites usuelles »
Il était donc « immanent » (présent au cœur même de sa Création) et la transcendait en même temps (n’était pas limité par elle, allait au-delà)
Ce thème fit couler beaucoup d’encre et pas seulement de l’encre (sic) et fut à l’origine de quelques fumages de neurones et pétages de câbles.
Les puristes se demandaient comment un être, fut-il Divin, pouvait bien se retrouver à la fois inclus en toutes choses tout en étant dans aucune d’entre elles…

Évidemment, à question mal posée, réponse erronée ! La bonne formulation aurait du souligner le fait que le Divin était à la fois contenu en toutes choses mais dans aucune d’entre elles il ne se trouvait entièrement présent. Ce qui est logique car Dieu ne pourrait se trouver « complètement ou entièrement ici » et, en même temps, un peu ici et un peu plus là-bas !
De plus, un Dieu situé dans un coin de son univers et ignorant ce qui se passe hors de son regard, ça ne faisait pas très sérieux.

Mais le simple fait de voir en Dieu un « Être » (anthropomorphisme) était déjà une grossière erreur que ne pouvaient tolérer les ésotéristes. Un être est forcément inclut dans la forme qui lui sert de véhicule de manifestation. De plus, son attention mentale ne peut se concentrer que sur un seul objet à la fois (mais passer très vite d’un objet d’attention à une autre, donnant ainsi l’illusion de simultanéité.) Ainsi, le Divin ou « Dieu » ne peut pas se présenter sous la forme d’un être car cette forme consisterait déjà en une limitation.

Les ésotéristes affirmaient que Dieu était une sorte d’Essence qui se trouvait en toutes choses mais qu’aucune de ces choses n’était assez vaste pour le contenir en entier. De plus, et toujours selon les ésotéristes (surtout les Chrétiens), Dieu devait être à la fois « dedans » sa création tout en n’étant non impliqué par elle ou limité en une quelconque façon par sa propre Création.

Lorsque les premiers ésotéristes non Chrétiens (bien avant Jésus, donc) avaient sorti l’idée que toutes choses étaient faites de Lumière et que cette Lumière était Dieu et se nommait « l’esprit » (ou l’équivalent, dans d’autres langues), les autres initiés s’étaient mis à rire comme de gros débiles ou comme s’il se fût agi de la plus poilante des blagues ! Pourtant, cette assertion était parfaite et avait l’avantage d’être la seule à donner enfin une explication à l’Immanence et à la Transcendance de Dieu. Et cela expliquait du même coup pourquoi il est exact de dire que l’esprit, cela même qui nous sert à penser, est créateur !

 

En effet, si « Dieu crée en esprit et dans son Mental Infini« , alors il peut être en toutes choses sans se retrouver enfermé en elles, car tout est le fruit de son Mental Créateur, tout est une visualisation dans laquelle il existe « un peu de Lui » sans que Lui-même soit vraiment inclut dans ce qu’il imagine ainsi en esprit et dans son Mental illimité.
Partant, Dieu n’avait plus besoin de se couper un doigt pour créer un système solaire !

Oui mais voilà : à l’époque des premiers Rishi, puis des Siddha (entre – 8 000 et – 6 000 ans, donc) tous les « initiés » croyaient dur comme fer que Dieu créait avec sa propre substance et qu’il était donc absolument impliqué (voire enfermé) dans sa création. On retrouve d’ailleurs des traces très nette de cette croyance empirique dans de nombreuses traditions, plus ou moins ésotériques, d’ailleurs. Pourtant, investir son esprit et s’investir soi-même sont deux choses bien différentes.

Les Rosicruciens, membres de la fraternité bien connue des Rose-Croix,  furent les seuls, durant des siècles, à adopter la Doctrine du « Dieu est esprit et crée mentalement« , avec, bien entendu, les psychologue ésotéristes qui avaient l’avantage non négligeable d’être directement enseignés par les Mages Rouges (pour ceux qui connaissent ces Grands Philosophes de l’Invisible.)

Or, ce n’est pas le Divin Rêveur, qui est enfermé au sein des formes mentales mais bien son esprit, ce qui est pourtant une nuance de taille ! En effet, entre se retrouver physiquement en prison et avoir son esprit préoccupé par quelque souci plus ou moins important, il y a une marge ! Dans le premier cas, vous êtes en prison et avez donc perdu vote liberté. Dans le second cas, seul votre esprit est « enfermé » au sein de mouvances mentales (karma Chitta, en sanskrit) plus ou moins agréables, mais un simple effort de votre part suffirait à l’en libérer.
Mais disons que, contrairement à nous, la Conscience Cosmique ou Divine (le Brahman passif, pour les Hindous) préfère observer tranquillement les mouvements de son propre esprit (Dieu, le Brahman Actif ou l’Aspect « Mère ») et, très intéressé, désire voir où tout ça va le mener s’il ne fait rien pour agir sur cette Monumentale Prise De Tête Cosmique !
🙂
Ainsi, et comme mentionné ailleurs, nous savons que c’est bien l’esprit -Dieu ou « Brahman Actif » ou encore « le Divin Architecte« –  qui crée toutes choses, et que cet esprit est contenu dans le Mental Divin.
Mais ce que nous ignorons, c’est « à qui est ce Mental colossal » ! Et sans doute ne le saurons-nous jamais. Mais cela importe peu, vue le mal que nous avons déjà à comprendre l’esprit, « qui est plus proche de nous que nos mains, que nos pieds et que notre respiration même » (Bible dixit)

Et puisque l’esprit est Dieu (du moins sa partie accessible à notre entendement), si tout est fait de Dieu, Dieu est à la fois inclut dans sa Création et extérieur à elle (puisqu’il la pense mais ne se sert pas de lui-même comme matériau, n’est-ce pas.) Ceux qui écrivent des romans ou des essais, savent très bien ce qu’il en est : leurs personnages sont contenus dans leur mental, mais eux-mêmes sont en quelque sorte contenus ou « véhiculés » dans et par ces mêmes personnages, auxquels il prête un peu de sa substance spirituelle pour les faire exister, ne serait-ce qu’en imagination.

 

Pareillement, c’est au sein même du Grand Mental Divin (l’Univers) que « Nous avons la vie, le mouvement et l’être« , comme disaient les premiers Mystiques.
Pour Dieu, c’est la même chose que pour un romancier, mais en plus grand, plus beau, plus parfait et plus… Tout !
Bon, remarquez, c’est de la triche puisque c’est Dieu…

 

Quels sont vos réactions face à ce que vous venez de lire ?

N’ayez plus peur de dire ou même de faire des bêtises : Dieu-l’esprit les dit et les fait bien mieux que vous, pour vous, par vous et… à votre place ! (puisque tout est Dieu, en somme ^^)

Pour lire le Chapitre 10 : Cliquer ICI

Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 8

LE DIVIN PARADOXE

 

 

« Les demi-initiés, reconnaissant la non-réalité relative de l’Univers, s’imaginent qu’ils peuvent défier ses Lois ; ce sont des sots insensés et présomptueux qui vont se briser contre les écueils et que les éléments déchirent à cause de leur folie. Le véritable initié, connaissant la nature de l’Univers, se sert de la Loi contre les lois, du supérieur contre l’inférieur, et par l’Art de l’Alchimie, il transmute les choses viles en des choses précieuses ; c’est ainsi qu’il triomphe.
La Maîtrise ne se manifeste pas par des rêves anormaux, des visions et des idées fantastiques, mais par l’utilisation des forces supérieures contre les forces inférieures, en évitant les souffrances des plans inférieurs en vibrant sur les plans supérieurs. La Transmutation, non pas une négation présomptueuse est l’épée du Maître. »

LE KYBALION.

 

 

Certains philosophes de la Grèce antique ayant eu accès à l’enseignement de l’Hermétisme mais ne possédant pas un mental correctement outillé pour en comprendre l’essence réelle, furent les sottes victimes de leur folie présomptueuse.
Sous le prétexte que « Tout est fait d’esprit » et que « Dieu engendre la Réalité Cosmique en esprit et dans son Mental infini« , ils ont cru pouvoir affirmer que celui qui connaît la vérité peut triompher des épreuves et de la mort elle-même.
Certains, niant la réalité tangible des choses et des êtres, se sont jetés du haut d’une falaise en s’imaginant passer au travers du sol, trente ou quarante mètres plus bas (sic) tandis que d’autres sont morts comme des cons, en place publique, en exigeant d’un passant qu’il leur plante son sabre dans le ventre.

 

Évidemment, et avec le recul nécessaire, nous pouvons imaginer ce qui a pu se passer dans le cerveau enfiévré de ces philosophes d’opérette.
Si l’univers est « pensé » par Dieu, c’est à dire l’esprit universel, alors l’univers est tel un rêve dont la réalité est fonction du degré d’éveil d’une personne ou de sa capacité à s’extraire du Songe Collégial. Ce qui n’est pas faux par ailleurs, mais bien plus subtil que ne l’évoque ce simple énoncé.

 

Il peut paraître paradoxal de se dire que cette pierre que nous ramassons sur le bord de la route et dont nous pouvons sentir la masse ainsi que les arrêtes tranchantes, n’est en fait que… De l’énergie concentrée !
Cela dit, la main qui tient cette pierre est elle aussi constituée d’énergie concentrée. Et d’une énergie qui vibre sur une fréquence qui s’inscrit dans une fourchette vibratoire qui inclut d’ailleurs cette pierre et bien d’autres choses encore !

 

Ce qui fait que pour notre corps, la pierre est on ne peut plus tangible et réelle et vice versa. Cela, parce que la main et la pierre vibrent sur des fréquences proches et, de fait, pour la main, la pierre est concrète à n’en plus pouvoir !

Il en serait tout autrement si au lieu d’être dans un corps de chair, nous étions dans un corps psychique, c’est à dire tel que nous sommes tous lorsque nous ne sommes pas incarnés sur Terre ou lorsque nous en partons, à la fin de cette vie.

 

Notre main psychique ne pourrait alors pas ramasser cette pierre ni en soupeser la masse ou même en sentir les aspérités. Les particules d’esprit formant notre main psychique vibrent si vite qu’elles passent au travers des particules qui forment la pierre. C’est le principe du petit poisson pris dans les grandes mailles d’un filet : il passe au travers !

 

En réalité et dans notre exemple de la pierre et de la main, c’est la pierre qui traverserait notre main sans rencontrer la moindre résistance. Vous avez vu jouer « Ghost« , au Ciné ? Alors vous pouvez vous en inspirer 🙂

La fréquence vibratoire propre aux particules qui forment toutes choses, solides ou non (par rapport à nous, bien sur) est ce qui définit la nature de ces choses et engendre les différences. Si tout vibrait à la même fréquence (qui se mesure en vibrations par seconde = « V/S ») alors tout serait une seule et même chose, c’est à dire que tout serait par exemple en bois, en fer ou en pierre.

 

Ce qui rendrait le simple acte d’aller pisser un coup fort déplaisant, comme vous en conviendrez sans peine.

La densité est inversement proportionnelle à la fréquence vibratoire. Plus la fréquence est élevée, moins la forme mentale est dense, et inversement.

 

Toutefois, sur chaque plan d’existence, il existe des « fourchettes vibratoires » qui définissent « l’entrée » et la « sortie » de ce plan c’est à dire ses limites exactes.
Prenons un exemple, en sachant que les chiffres sont inventés et bien loin des mesures réelles, qui se définissent en billions et en millions de milliards de v/s.
On va dire que le plan physique est inclut dans une fourchette vibratoire allant de cent à mille v/s. (vibrations par secondes, donc.)

 

A cent dix v/s, nous trouverions par exemple les métaux lourds, à cent vingt v/s la pierre, etc. A cinq cent v/s nous trouverions les animaux et à sept cent v/s, les humains. Ainsi, tout ce qui vibrerait entre cent et mille vibrations par seconde (v/s) ferait partie du « plan physique » et serait à la fois tangible et visible pour tous les êtres vivants et conscients de ce même plan. Mais pas pour tous les autres. (Ceux dont la conscience se situe sur un plan plus élevé, par exemple.)

 

Un être qui se trouverait sur « le plan éthérique« , vibrant à deux mille v/s, serait pour nous invisible, de même que serait invisible pour lui un autre être se trouvant sur « le plan astral » et vibrant à cinq mille v/s.
Nous espérons nous faire correctement comprendre sur ce sujet plus simple qu’il n’y paraît, malgré les exemples naïfs et un peu tirés par les cheveux (ce qui doit leur être assez douloureux.)

 

Donc, et pour nous résumer, le Divin paradoxe (que nous pourrions tout aussi bien nommer « principe de relativité des choses et des êtres ») explique que pour Dieu, rien n’existe et tout est un songe maintenu sciemment en esprit et dans son Mental infini. Pour Dieu !
Mais pour l’homme qui fait partie intégrante de Rêve Divin, les choses sont aussi réelles que possible et il ne doit jamais commettre l’erreur grossière de sous-estimer ce qu’il se passe en lui et autour de lui.

 

N’en déplaise aux philosophes, la Connaissance, même des Maîtres, ne donne pas le pouvoir de passer outre l’ensemble des Lois Cosmiques. Le degré de réalité dépend aussi et dans une quelconque mesure, de la position de l’observateur par rapport à ce qui est observé.
Pour les anges, notre vie doit être un grand mystère car ils ne doivent pas comprendre pourquoi nous nous faisons ainsi ch… suer volontairement alors que nous pourrions tout aussi bien être des dieux !

Et nous comporter comme tels. Pour d’autres, qui vivent dans des « infra-mondes » et devinent notre présence plus qu’ils ne la voient, nous sommes des dieux ! Nous sommes des géants, des êtres surdimensionnés et notre vie doit leur sembler « magique. »

 

Tout est relatif mais dans l’ensemble et afin de conserver son équilibre psychologique, chacun de nous doit considérer comme « réel » le plan sur lequel il se trouve et se manifeste ponctuellement. En l’occurrence, le plan terrestre.
Le degré de réalité dépend évidement de la fréquence vibratoire définissant la densité spirituelle. Mais il dépend surtout de la puissance de concentration.
Tout ce qui est « visualisé » par Le Divin est TRÈS réel pour nous car il visualise les choses avec une puissance d’attention (ou de concentration) qui est effroyable, proprement incommensurable.

 

L’ésotériste véritable, qui est avant tout un être intelligent et équilibré,  ne cherchera jamais à nier le degré de réalité de son plan et ne cherchera pas non plus à violer ou même à contourner les lois qui régissent ce même plan.
Par contre, il pourra se servir de lois supérieures pour agir sur des lois inférieures et en annuler les effets. Pour lui seul et d’une manière très ponctuelle.

 

Ceux qui pratiquent la magie peuvent passer pour des êtres qui peuvent se moquer des Lois, du moins aux yeux émerveillés des ignorants auxquels ils soutirent un maximum de fric. Mais celui qui est instruit des Principes Hermétiques sait que le véritable Mage emploi simplement des lois supérieures pour compenser ou annuler les effets de lois inférieures.

 

les Lois supérieures appartiennent toujours à un plan supérieur, et celui qui désirent les invoquer doit d’abord posséder un mental qui vibre sur la fréquence exacte de ce plan supérieur. D’où l’importance de transformer la fréquence de base de notre mental. Ceci aussi est une Règle incontournable : Notre puissance mentale (ou d’action) est fonction du taux vibratoire. Plus la fréquence est élevée, plus notre mental est puissant. Et inversement !

 

Bienheureux celui qui comprendra vraiment cette dernière proposition, comme dirait le Kybalion !

 

Serge

 

La suite, le Chapitre 9 : Cliquez ICI

Seconde Leçon d’Ontologie

Note : Pour ceux qui ont apprécié la première Leçon d’Ontologie que j’ai mis à la disposition de mes lecteurs et qui fait partie d’un cycle d’enseignement privé et réservé aux membres de mon association culturelle, voici un second exemple de ces Cours, sachant qu’il s’agit là de cours préparatoires au Cours plus poussés auxquels ont accès les membres qui en font la demande.

 

Bonne lecture 😀

 

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Chers amis,

 

Nous espérons que vous avez pris le temps de méditer quelques temps sur le contenu de votre première leçon qui était, nous le reconnaissons, très dense et chargée en lois spirituelles !
Rassurez-vous, toutes vos leçons ne seront pas aussi denses, mais nous croyons qu’il est bon de partir sur de bonnes bases, même si l’intellect n’est pas toujours enclin à produire des pensées sur des thèmes différents.

 

 

Vous aurez compris que lorsque votre esprit se contente de vibrer « sur place », c’est à dire sans remuer dans tous les sens (ce qui produit des assemblages appelés « pensées »), vous demeurez seulement CONSCIENT(E).
Cette conscience de Soi consiste en votre individualité, en ce que VOUS êtes vraiment.

 

C’est cette individualité qui se manifeste sur Terre, actuellement, mais elle choisit de se limiter, pour un temps, à certaines formes mentales spécifiques (pour des raisons que nous étudierons dans de futures leçons.)
Peu de gens connaissent la différence exacte entre « l’âme » et l’individualité consciente.
Pour le comprendre, il faut prendre un peu de recul et partir, par exemple, d’une période précédent la naissance sur Terre.
Lorsque l’individualité ne se manifeste pas par le biais d’un corps physique dense (de chair), elle n’est consciente que de très peu de limites, en vérité !
Aucune conscience individuelle ne possède une liberté illimitée, cela dans la mesure où LE FAIT MÊME de se percevoir comme un être distinct de tout le reste, consiste déjà en une limite, d’un point de vue spirituel.
Mais il y a « limite » et limite !
Celle qui se manifeste par le biais d’une prise de conscience relative à la forme Terrestre (corps de chair), est infiniment plus grande que celle qui se manifeste, pour une âme individuelle, lorsqu’elle n’est pas « en incarnation » ! (occupée à exploiter un état d’esprit précis, en fait)
Ce que nous voulons dire, c’est que la Conscience de Soi se manifeste simultanément en tous lieux, en tout temps et AU TRAVERS de tous les êtres, mais à partir d’états d’esprit plus ou moins formels.
C’est LA FORME spirituelle par laquelle la CONSCIENCE UNIQUE se manifeste ponctuellement, qui donne la mesure des limites expérimentées par cette même Conscience.
Plus une forme spirituelle est « grossière », moins la conscience de Soi a de chance de se manifester avec le maximum d’efficacité et de pouvoir.
A l’inverse, plus la forme spirituelle est complexe et évoluée, plus la conscience de Soi a des chances d’exprimer librement un maximum de ses attributs (mais jamais l’ensemble de ses attributs toutefois.)

 

Un minéral est fait d’esprit. Un végétal, un animal et un être humain, sont également fait d’esprit, car TOUT EST FAIT ESPRIT.
Mais dans les formes relatives à chacun de ces « règnes » (minéral, végétal, etc.), la conscience unique n’a pas le loisir de se manifester avec autant de bonheur.
Avec l’apparition d’un système nerveux et d’un cerveau, l’esprit créateur à permis à la Conscience de trouver enfin un support à peu près convenable (chez les animaux supérieurs, par exemple.)
Mais c’est avec l’apparition du corps physique humain, que l’esprit a démontré son génie créateur !
Enfin une FORME CONSCIENTE D’ELLE- MÊME !
L’esprit exulte d’aise et de fierté !
Certes, RIEN ne peut servir de support formel à la Conscience Cosmique, car elle est Illimitée par nature, mais tout de même !
Un homme, ce n’est pas rien !
Prenons un exemple pour essayer de comprendre ce JEU AMOUREUX que se jouent l’esprit et la conscience.
Nous avons un Océan de Pure Conscience, sans limites !
Nous avons un esprit créateur qui, pour PRENDRE CONSCIENCE DE SON POUVOIR, doit créer des formes variées capables de servir de SUPPORTS CONSCIENTS à cet Océan d’Êtreté (Action d’Être)
Voilà donc notre esprit qui se prend pour un « Divin Architecte », et qui accouche… D’un verre à liqueur !
Mais combien faut-il de verres à liqueur différents pour contenir l’Océan ?
Qu’à cela ne tienne ! L’esprit en créera une « infinitude » !
Et TOUS DIFFÉRENTS, s’il vous plaît !
L’un sera blanc et plus large que haut, l’autre sera vert et plus haut que large, et etc. Une fois tous ces verres à liqueur plongés dans cet Océan qui est INCOLORE par nature, voilà qu’apparaît le miracle de l’individualité !
Eh bien, oui !
En effet, même si tous les verres sont immergés dans une même eau incolore, l’eau qui se trouve dans chacun de ces verres, adopte apparemment la couleur et la forme de chacun des verres !
Ô, grand Mystère qui n’en est pas un ! Ce verre est de couleur bleue, et l’eau qui est dedans est également bleue, youpi ! Inventons une loi propre aux verres à liqueur bleus, et qui stipulera que :

 

 

« L’EAU EST BLEUE, UN POINT C’EST TOUT ! »
Mais que nous dit cet autre verre à liqueur ? Damned ! (en anglais dans le texte) Il prétend et démontre que l’eau est rouge ! Serait-ce parce que ses propres parois de verre sont de couleur rouge ? En voilà un Mystère ! Mais alors, quelles sont les dimensions et la couleur de l’Océan ?

 

 

« Les miennes ! » s’écrie un verre jaune
« Non, les miennes, bandes d’ignares ! », s’écrie un autre verre qui est bleu à pois rouges.
Cet exemple à la « Tex Avery » nous permet de comprendre que CHACUNE des formes spirituelles capables d’être conscientes d’elles-mêmes (tels les hommes), comprennent les lois de l’esprit A PARTIR de leur propre point de vue qui est NÉCESSAIREMENT limité. Une loi qui puisse satisfaire chacun (sauf un pisse-vinaigre) pourrait être :

 

 

« A partir d’un même contenu (l’Eau Unique), chaque contenant (Verre à liqueur) créera une différence qui résultera de sa nature, de ses limites et de ses propres attributs. »
L’incarnation, c’est la Conscience qui prend une forme ponctuelle.
Mais revenons à ce « moment » qui précède une incarnation Terrestre.
D’un côté (façon de parler), nous avons une conscience unique qui se manifeste par le biais de formes spirituelles conscientes d’elles-mêmes (les individualités), et de l’autre côté, nous avons ces mêmes individualités qui réalisent progressivement que le pouvoir créateur de l’esprit est illimité !
Tu parles d’une tentation ! Comment ne pas succomber au charme de ce pouvoir illimité ?
Comment résister à ce Torrent de Vie qui hurle son besoin de s’écouler au travers de toutes choses ?
L’âme humaine est littéralement subjuguée par son propre pouvoir créateur !
Elle brûle d’un Feu Ardent qui la pousse à explorer les confins de ce même pouvoir.
Qu’est-ce qui pourrait bien poser une limite à ce pouvoir ?
En voilà une question qu’elle est bonne (en français dans le texte) !
Réponse : il existe des formes qui FAVORISENT l’expression du Soi-Conscient, et d’autres qui défavorisent cette même expression.
Non ?
Si, si !
Mais alors, on fait quoi ?
Eh bien ! On explore !
On explore quoi ?
Les formes mentales, TOUTES les formes mentales !
Comment ?
On se glisse dedans ! En nous limitant à une forme précise, c’est le meilleur moyen d’en connaître vraiment les limites !
Ah merde ! (En français dans le texte) Mais c’est risqué, ça, non ?
Pff ! Quel risque pourrait-il y avoir à se glisser au sein d’une forme inventée par l’esprit ?
Si nous nous y sentons un peu trop à l’étroit, pouf ! On change de forme pour une autre plus amusante !
Et comment fait-on cela ?
On meurt !
Mais, nous sommes immortels !
Justement ! C’est pour cela que c’est amusant !
En réalité, se seront les formes les plus limitées, qui « mourront » ainsi, pour pouvoir être remplacées par des formes plus évoluées !
Waouh ! C’est cool, comme plan, ça !
Cela s’appelle « Le plan Divin » !
Super, et qui l’a inventé et qui le dirige ?
C’est nous, qui d’autres ?
Et nous suivrons ce plan spirituel aussi longtemps qu’il le faudra, parce que nous sommes libres de le faire ou non, Na !
(Fin du dialogue loufoque)

 

Pour un semblant de résumé de cette première partie de la seconde leçon.

 

 

Il n’existe qu’une seule conscience, qui se manifeste par le biais de TOUTES les formes générées par l’esprit. Lorsque l’une de ces formes évolutives devient assez complexe pour permettre la manifestation d’une CONSCIENCE DE SOI, une individualité fait son apparition !
Au départ, cette individualité ne sait pas vraiment ce qu’elle est : elle sait seulement qu’elle existe, qu’elle est consciente, mais elle ne réalise pas encore la vérité ! Comment pourrait-elle bien se douter qu’elle est L’ESPRIT VIVANT ET CONSCIENT ?
Comment pourrait-elle seulement rêver le degré impensable de liberté qui est dès à présent le sien ? Cette individualité est donc avant tout « une âme », c’est à dire un état d’esprit général cohérent qui dit : « Je suis moi ! »
L’âme, c’est ce qui nous anime. Et ce qui nous anime se résume à nos pensées et à nos sentiments.
La prise de conscience individuelle qui résulte de l’expérimentation de ces pensées et de ses sentiments connexes, est ce qui permet, au fil du temps, d’acquérir assez d’intelligence et de discernement pour CHOISIR les pensée qui MÉRITENT de retenir notre ATTENTION.
Et les pensées qui méritent d’attirer puis de retenir notre attention mentale, sont bien évidemment celles qui PRODUISENT le plus :

 

    D’amour

 

    De paix

 

    De joie

 

    De plaisir

 

    de bonheur

 

    (Ici, une place vide pour vous prouver que vous êtes vraiment libre !)

Une âme individuelle, lorsqu’elle n’est pas « en incarnation », se contente de jouir de ses acquisitions.
Lorsqu’elle CHOISIT de s’incarner, c’est évidemment pour s’essayer à un état d’esprit différent ou pour vérifier si ce qu’elle pense et ressent est bien EN RAPPORT avec ce qu’elle désire Être et Expérimenter.

 

 

Fin du résumé.

Ainsi, ce que vous êtes, pour le moment, se résume à ce que vous désiriez incarner pour un temps, et ne vous donne pas une bonne idée de tout ce que vous êtes déjà par ailleurs.
En termes plus ésotériques, nous dirions que, pour cette vie, vous avez choisi de naître avec CERTAINS pouvoirs, ceux qui vous sont nécessaires pour incarner une vérité ponctuelle.
Votre conscience fait partie de LA CONSCIENCE DU TOUT.
Lorsque vous êtes « hors incarnation », votre conscience individuelle consiste EN LA SOMME de toutes vos prises de conscience des vies passées.
Et lorsque vous êtes « en incarnation », comme c’est le cas pour le moment, votre conscience se résume à la somme de toutes les petites prises de conscience qui résultent d’un état d’esprit que vous êtes venue « explorer. »
Est-ce un petit peu plus clair, pour vous ?
Sinon, on vous la refait !
Contrairement à la croyance, l’âme n’est pas immortelle, fort heureusement !
Si elle l’était, cela voudrait dire que tel que vous êtes, pour le moment, vous demeurerez pour l’éternité !
Ce qui « meurt », en l’âme, ce n’est pas sa structure de base (l’individualité), mais bien certains schémas mentaux qui ne sont pas encore « au top » pour traduire ce que vous êtes et pouvez devenir.
L’âme possède donc deux polarités, dont une seule est changeante ou évolutive : celle qui contient les idées que vous vous faites au sujet de la vie, de vous-mêmes et des autres, par exemple.
L’autre polarité (qui est positive) consiste en votre conscience individuelle (le Je Suis), que certains appellent « Le Moi Intérieur » ou « Le Soi » (Nous disons le « Soi-Conscient » ou simplement « le Soi« .)
La polarité négative (en terme d’électricité, pas de morale) de votre âme est ce que vous nommez sans doute « la personnalité » (appelée également « moi extérieur », « ego » ou encore « petit moi »)

 

C’est cette partie qui se transforme, « meurt » et, en fait, évolue, au fil des vies humaines incarnées.
Mais sommes-nous obligés de finir une incarnation terrestre donnée, pour comprendre ce qu’il y a de meilleur pour nous ?
Certes non ! Dans le cas contraire, étudier les lois de l’esprit ne servirait pas à grand- chose !
Si vous réussissez à vous débarrasser de cette idée saugrenue que vous êtes ce que vous incarnez pour le moment, vous retrouverez très rapidement la conscience de tout ce que vous êtes par ailleurs ! Et cette conscience là n’est pas tributaire des formes mentales que vous expérimentez actuellement, puisqu’elle consiste en acquisitions passées ! Cool, non ?

 

 

Le présent consiste en tout ce qui est présent dans notre mental

 

(Veuillez relire cette phrase )
Le passé se résume donc à vos acquisitions, à tout ce qui est déjà à vous : vous n’avez donc pas à y penser pour pouvoir profiter de l’enseignement qu’il peut contenir pour vous. Y penser reviendrait en fait à faire durer le passé en le gardant « présent à l’esprit » !
Tout ceci est très important, et ne consiste pas en de vulgaires jeux de mots !
Le futur, c’est tout ce que vous pouvez préparer aujourd’hui, c’est à dire le résultat logique et incontournable d’un esprit qui devient responsable et conscient de son pouvoir créateur !
Le but du jeu, c’est d’atteindre, durant cette vie terrestre, le même degré de conscience, de pouvoir et de liberté dont vous jouirez, de toute façon, à la fin de cette vie, lorsque vous ne serez plus tenue de vous servir de ce corps de chair pour exprimer ce que vous êtes « en esprit et en vérité »
Petit à petit, nous vous fournirons toutes les « astuces » ésotériques qui vous permettront de VOUS LIBÉRER de cet esclavage spirituel dans lequel se trouvent actuellement la plupart des hommes.
L’esprit est un excellent serviteur (le meilleur, en fait), mais il fait un très mauvais maître, comme vous le constaterez bientôt.
N’oubliez JAMAIS que c’est VOUS qui devez « penser en toute conscience », et non l’esprit en vous ! Vous êtes « le Penseur« , pas « le pensé » !
Dans le mental d’une personne se trouvent mélangées des idées toutes faites qui proviennent de son mental et de celui des autres (le fameux « Songe Collégial ») C’est tout ce qui ne vient pas de soi qui est dangereux pour soi.
Soyons logique : comment pourrions-nous souffrir à cause de ce que NOUS pensons en toute liberté ? Si nous souffrons à cause de ce que nous pensons, c’est bien parce que nous luttons contre des idées qui nous sont totalement étrangères.

 

Mort aux Aliens ! (ça fait très film de science-fiction, non ?) Mais par quel miracle NOTRE mental peut-il héberger des idées qui ne sont pas les nôtres ? Il existe une autre question, qu’il nous faut poser avant de répondre :
« Par quel miracle ce que je pense, en secret, peut réussir à être connu des autres ? »

 

Voyons un peu ce « mystère. » Il n’existe QU’UNE SEULE conscience, partagée simultanément par tous les êtres vivants et conscients (rappelez-vous l’exemple des verres à liqueur !) Il n’existe QU’UN SEUL esprit, qui sert à produire TOUTES les pensées, aussi différentes et opposées soient-elles.
Et il n’existe QU’UN SEUL POUVOIR VIVANT, qui permet d’animer toutes les formes, y compris les formes humaines. Vous commencez à entrevoir la vérité ?
Les phénomènes mentaux et psychiques tels que la télépathie, le contact avec les « morts » et bien d’autres, sont TOUS explicables par une même LOI de l’esprit, que voici-voilà :
« Bien qu’il y ait pluralité de formes, de consciences, de dons et de sagesse, il n’existe qu’un seul esprit vivant et conscient à la base de toutes choses, visibles ou invisibles. »
Nous n’avons pas pu résister au plaisir de vous donner la forme ancienne (plus de six cent ans) de cette loi, tant elle nous paraît toujours adaptée à la phraséologie moderne ! Mais comme nous sommes d’une générosité inouïe, nous vous offrons tout de même la « version » moderne de cette même loi :

 

 

    « Il n’existe qu’une seule conscience spirituelle, qui forme et qui anime les différents états d’esprit connus et inconnus de l’homme. C’est du fait qu’une seule et même chose est à la base de tout ce que l’homme peut connaître, comprendre, vivre et imaginer, qu’il n’existe AUCUNE SÉPARATION entre les consciences individuelles humaines. De même que tous les poissons de l’océan se trouvent baignés par une seule et même eau qui les relie tous, les hommes sont unis par un seul esprit vivant et conscient, qu’ils le réalisent et l’acceptent ou qu’ils l’ignorent et le refusent. »

Plus simplement encore, le conscient d’un homme est relié au conscient de tous les autres, et l’inconscient d’un homme est relié à l’inconscient collectif.
Réalisez-vous ce que cela signifie ? Une seule conscience d’Être, un seul esprit pour penser et une seule Force vitale pour nous animer TOUS !
Et vous vous demandez comment marchent la télépathie et les « phénomènes à distance » ? Mais où voyez-vous la moindre « distance », entre les hommes ?
Ah ? Vous n’en voyez pas ? Nous si ! DANS LEUR ESPRIT ! Et à cause de formes mentales pétries de PEUR !
Faut en avoir « les tripes » pour accepter d’être relié à tout et à tous !
Il faut surtout ne rien avoir à cacher ! Et qu’est-ce qu’un être pourrait bien désirer « cacher aux autres » ? Son pouvoir, son argent, tout ce qui a de la valeur à ses yeux ? Supposons ! Et dans quel but, s’il vous plaît ?
Par PEUR qu’on ne lui prenne ce qu’il aime ?
Mais pourquoi une telle peur ?
Réponse : parce qu’il sait que la plupart pensent comme lui !
Et que pensent la plupart ?
Réponse : que tout ce qui produit le bonheur est rare.
Pourquoi rare ? Parce que l’homme ne sait que profiter du bonheur produit par l’esprit universel, mais se sent incapable de PRODUIRE LUI-MÊME tout ce qui est susceptible de produire du bonheur !
Bien, mais pourquoi un tel sentiment d’impuissance ?
Parce que l’homme croit être séparé de tout ce qui existe en esprit.
Il ignore qu’il Est cet esprit qui produit toutes choses, y compris le bonheur.
Consciemment, l’homme RESSENT la peur, et inconsciemment, l’homme ressent de la honte.
Pourquoi cette peur consciente ? Parce qu’il pense consciemment que les formes mentales qui produisent le bonheur sont rares, limitées et peuvent donc venir à manquer. Cette pensée consciente produit une peur consciente.
Pourquoi cette honte inconsciente ? Parce que l’homme ressent confusément LA VÉRITÉ : L’esprit qui sert à PENSER est ce même esprit qui sert à PRODUIRE tout ce qui est pensé.

 

C’est l’homme qui, par un emploi inconsidéré de l’esprit, s’invente une réalité à incarner. Revenons au sujet abordé plus haut.

Comment pourrions-nous « vouloir penser » une chose que nous savons néfaste en ses effets pour nous ? Ne cherchez pas : ce n’est pas possible, sauf si on est un brin Maso ! A moins…
A moins que des pensées « se produisent » d’elles-mêmes et à notre insu, dans notre propre mental ! Et c’est bien le cas, n’en doutez pas !
On appelle cela des « Programmations mentales », et ces dernières sont formées par ce qu’on nomme, en psychologie, « des schémas compulsifs »
Plus simplement, il existe dans une partie de notre conscience individuelle, des « schémas de pensée » qui sont invariables, involontaires et, surtout, CONTRAIRES à notre libre arbitre. On entend souvent des gens s’exclamer :

 

« Pourquoi suis-je si con ? »

 « Comment n’ai- je pas réussi à réaliser la vérité plus tôt » (pour ceux qui sont plus polis)

Ou encore :

 « Qu’ai- je donc fait au bon Dieu pour mériter cela ? »

 

 

Les plus superstitieux s’imaginent faire l’objet d’envoûtements ou de subir les foudres d’un diable ou d’un Dieu jaloux et possessif. Évidemment ! La réalité serait bien plus difficile à supporter, s’il fallait à ces personnes reconnaître qu’elles sont pleinement RESPONSABLES de ce qu’il leur arrive couramment de plus désagréable.
En s’appuyant sur la logique qu’un homme ne peut pas penser une chose contre sa propre volonté, on en arrive vite à accoucher d’âneries plus grosses les unes que les autres ! Surtout si on ignore tout du fonctionnement de l’esprit.
Le fait de la présence en soi de schémas compulsifs ne réfute en rien l’idée de responsabilité, bien au contraire. Il faut singulièrement manquer de curiosité et de bon sens pour accepter, une vie durant, de penser, de dire et de faire des choses QUI S’OPPOSENT à notre volonté !
Vu sous cet angle, nous en prenons tous plein la poire, n’est-ce pas ?
C’est le prix à payer, du moins au début, avant que ne s’amorce le désir de transformer toute cette m.. injustice (nous avons failli glisser)

 

Le propre d’un schéma compulsif est d’être inconscient.

 

Mais comment prendre conscience d’une chose qui existe sans que nous le sachions ? Il existe une astuce très simple (enfantine, en fait)
Si nous ignorons pourquoi nous faisons des choses qui ne nous plaisent pas, nous ne pouvons certes pas en dire autant des choses que nous faisons parce qu’elles nous plaisent.
Autrement dit, au lieu de mettre l’accent sur toute l’inconscience qui favorise l’expression de nos schémas compulsifs (qui nous poussent à agir), il suffit de placer l’accent sur tout ce dont nous sommes parfaitement conscients, c’est à dire notre volonté, nos buts et nos désirs.
Il existe un divorce permanent entre L’ESPRIT et le CŒUR de l’homme.
Ce que pense l’esprit S’OPPOSE bien souvent à ce que ressent notre cœur. Pourquoi ? Parce que ce que pense « notre » esprit, se résume bien souvent à des schémas transmis par d’autres individus, à notre insu, bien entendu (et souvent à leur propre insu, il faut le préciser.)
Nous pouvons faire confiance à ce que ressent notre cœur, car de tels sentiments CORRESPONDENT à des états d’esprit originaux et bien à nous, qui sont gravés dans la substance de l’âme AVANT son incarnation.
Avant de venir sur Terre (faut en avoir envie, mais bon !), nous avions UN PROGRAMME bien précis et ce dernier devait nous aider à réaliser au mieux certains objectifs proprement jubilatoires.
Une fois incarné, notre subconscient se retrouve encombré d’a priori et d’idées toutes faites, dont certaines s’opposent FORMELLEMENT (d’une forme opposée) à nos buts. Une programmation mentale diffère radicalement d’un Programme mental : la première s’impose à la conscience, tandis que le second en favorise l’épanouissement (il est librement instauré comme but)
D’où proviennent nos Programmes mentaux ?
Du niveau supérieur de notre âme, c’est à dire de NOTRE individualité, qui est pleinement consciente de SES buts (motifs d’incarnation)
D’où proviennent les programmations mentales ? De l’inconscient collectif, c’est à dire du mental de tous ceux qui donnent naissance à des idées qu’ils jugent bonnes pour eux (ce qu’il reste encore à prouver !)
Les autres sont-ils responsables de notre souffrance et de notre propre manque de liberté ? La réponse de l’Ontologie est aussi virile que formelle : JAMAIS !
Aïe ! Même pas un peu, pour dire ? Non !
Zut, alors ! Il nous faut donc tout assumer ? Si ça peut vous amuser.
La seule chose à assumer, qui est également la plus difficile, c’est LA LIBERTÉ.
Comment cela ? Être libre, c’est super ! Être libre, c’est également être seul.
Ah merde ! J’ai horreur d’être seul ; c’est grave, Docteur ?
Être seul signifie en fait « Être seulement soi-même. »
Ah ! Bon ! Je respire mieux, tout à coup !
On respire toujours mieux dès que l’on respire seul (comme un grand)
Histoire de nous aérer un peu les méninges, nous vous proposons maintenant quelques considérations d’ordre général qui répondront peut-être à certaines de vos questions.
(Nota : nos cours adoptent une forme qui déclenche de nombreuses questions dans l’esprit d’un étudiant, de manière à ce que se soient leurs questions qui les instruisent, plutôt que nos réponses.)
Dans l’espoir de rendre la suite un peu plus attractive, nous vous la présentons sous la forme d’un dialogue entre un professeur d’Ontologie et son jeune élève.
Même si vous n’êtes pas habituée à notre langage « cool », nous espérons que vous ne nous en voudrez pas trop pour les quelques « libertés de langage » qui émailleront ce texte !

 

Nous aimons être simples, faire preuve d’humour et être un peu coquins sur les bords ! La spiritualité n’exclue rien, sauf l’exclusion ! Bonne lecture !
Un professeur d’Ontologie reçoit un de ses élèves pour une leçon particulière. 

 

 

– « Salut, prof ! De quoi allons-nous causer, aujourd’hui ?
– De toi, de quoi d’autre, sinon ?
– Hum ! Ce jour, je me sens de mauvaise humeur !
– Ce que tu sens est mauvais, parce que ce que tu penses est mauvais.
– J’ai des mauvaises pensées ? C’est quoi, des mauvaises pensées ?
– Des pensées qui sont mauvaises pour toi.
– A quoi croyez-vous que je pense ?
– A ce que tu crois, plus qu’à ce que tu sens, c’est évident.
– Ce que je sens est mauvais : comment me fier à ce que je sens ?
– Ce que tu sens actuellement, correspond à ce que tu penses actuellement. Avant ce dernier ressenti, tu sentais la vérité, mais tu as préféré lui opposer une idée contraire. Tu subis donc la conséquence logique de ton acte.

– Ce que je sentais auparavant ? Je ne sais plus ce que je sentais auparavant…
– Évidemment, tu ne prêtes pas attention à ce qui se passe réellement en toi : tu préfères y opposer automatiquement toutes ces pensées qui te passent par la tête.

– Pourquoi ferais-je cela ?
Tout le monde fait cela tout le temps, parce que tout le monde craint d’écouter ce que dit le cœur.
– Et que dit le cœur, généralement ?
– Il énonce simplement tes désirs, et ces derniers correspondent parfaitement à ce qui est désirable pour toi.
– Puisque c’est désirable pour moi, comment pourrais-je ne pas le désirer ?
– En ajoutant des désirs secondaires, qui proviennent de pensées qui ne sont même pas de toi.
– Et que disent de telles pensées qui provoquent ces sentiments apparemment contraires aux miens ?
– Elles disent ce que veulent entendre tous ceux qui ont peur.
– Peur ? Peur de quoi ?
– Peur de ne pas être aimé, accepté, intégré ou reconnu par les autres. Tout le monde connaît cette peur : « Si je suis mon cœur et que ce dernier me pousse à dire ou à faire des choses qui déplaisent aux autres, plus personne ne m’acceptera et je me retrouverai seul, sans amour et incompris de tous ! »

 

– C’est de cela, que les gens ont peur ?
– C’est comme cela que pensent la majorité des personnes, et c’est donc ce que ressentent la majorité des personnes, oui. En fait, tu te fais rouler dans la farine, comme tous les autres.

 

– Comment cela ?
– Tu crois qu’en pensant « comme tout le monde », tu pourras être reconnu, accepté et aimé comme tout un chacun. En fait, tu ressens la même peur et le même manque de liberté que tous les autres.
– Vous croyez que je suis dépendant des autres ?
– Pas des autres, de ce qu’ils pensent et ressentent. Tu es dépendant d’un état d’esprit qui est devenu un véritable démon, pour tes semblables.
– Je n’aime pas me sentir dépendant !
– Personne ne peut aimer un tel sentiment.
– Je lutterai de toutes mes forces contre cette dépendance !
– Et tu t’épuiseras donc inutilement en de vaines campagnes contre tes semblables ! Ils font tous cela, les pauvres choux !

– Lutter contre les autres, mais pourquoi ferais-je cela ?
– Parce que tout le monde fait cela !
– Pourquoi ?
– Parce que tout le monde reproche aux autres ce manque de liberté. Tu sais bien que tu agis en fonction d’une certaine éthique sociale, pour que ta vie corresponde à celle des autres. L’idée des autres se trouve donc dans ton mental, et elle occupe un tel espace conscient, que tu ne vois plus que c’est de ta propre volonté que tu as ainsi sacrifié ton indépendance.
– Vous êtes démoralisant !
– C’est ce que tu penses et ressens à ce sujet, qui est démoralisant. Ce réflexe bien humain qui consiste à accuser autrui de notre souffrance, démontre la nature même de cette peur terrible que vous partagez tous.

– Sa nature ?
– Oui, tout le monde à peur d’assumer.
– D’assumer quoi ?
– De s’assumer Soi. Le plus drôle, c’est que par la faute de cette peur stupide et infondée, vous en arrivez à devoir assumer la responsabilité des autres. Responsabilité que vous vous jetez à la figure avec application !

 

– Je ne suis pas responsable de la souffrance d’autrui !
– Ce que tu dis est vrai, mais ce n’est pas ce que tu penses en secret ! La preuve, tu commets toi-même cette erreur que tu condamnes chez autrui, en accusant les autres de la responsabilité de tes fautes.

 

– Je commets des fautes ?
– Non, mais c’est ce que tu crois ! Et c’est cette même croyance qui te pousse à redouter de devoir assumer le poids de fautes inexistantes, qui t’oblige à te comporter comme tous les autres.
– En gros, je fais à autrui ce que je ne voudrais surtout pas qu’on me fasse ?
– Tu subis simplement l’emprise psychologique d’un Songe Collégial. Crois-tu qu’il te suffirait de cesser de croire les autres responsables de tes déboires pour qu’à leur tour, ils te rendent cette même politesse ?
– Ce n’est pas le cas ?
– Non, et tu devrais pouvoir le comprendre aisément. Il t’a fallu un acte de volonté pour t’aligner sur cet état d’esprit immature qui consiste à avoir peur de t’assumer tout seul. Il faudra donc que les autres fournissent ce même effort volontaire, pour qu’ils cessent de te rendre responsable de leurs propres misères.
– Je croyais qu’en se transformant, on transformait les autres !
– En se transformant, on est transformé ! Les autres sont libres de suivre ton exemple ou de demeurer dans l’état d’esprit qui est commun à la masse « bien pensante »
– Et si je change et que les autres ne changent pas ?
– Réalises-tu que ta question démontre que tu es toujours aussi soucieux « des autres » ? Tu t’imagines toujours que les autres peuvent t’aider ou t’enfoncer, d’une manière ou d’une autre.
– Ne dépendons-nous pas les uns des autres ?
– C’est un fait, mais est-ce pour autant une « loi » ou même une nécessité ?
– Si nous étions tous différents, pourrions-nous nous entendre ?
– Si vous étiez tous différents, le problème de « l’entente » ne se poserait plus, puisque vous n’auriez plus besoin de vous écouter, les uns les autres, pour réussir à vous comprendre, en tant qu’individu.
– Nous serions séparés ?
– Vous seriez distincts mais pas pour autant séparés. C’est actuellement, que vous êtes séparés, parce que les sentiments qui naissent de ce que vous pensez collégialement, provoquent des conflits avec ce que vous ressentez vraiment, individuellement. Ces conflits qui s’expriment dans votre mental, provoquent des tensions insupportables. Afin de vous en délester, vous essayez de les projeter sur les autres, avec une noblesse d’âme que je te laisse savourer au passage !
– Vous êtes un peu dur, avec le bétail, merde !
– Tu vois ? Encore ce vieux réflexe qui consiste à chercher, AU-DEHORS ET CHEZ AUTRUI, la cause d’une souffrance qui se manifeste au-dedans et en soi-même !
– Vous ne savez pas ? Vous n’êtes qu’un vieil emmerdeur !
– C’est ce que tu devrais dire à ce schéma mental qui te bouffe le cœur ! Il est vieux, en effet, et son pouvoir de t’empoisonner la vie n’a que trop duré.
– Bon, je m’excuse : vous n’êtes pas si vieux que cela, après tout !
– Tu dis juste : « tu t’excuses » et cela tombe bien, car ce n’est pas à moi de t’excuser pour le mal que tu te fais stupidement.
– Rectification : vous êtes bien un vieil emmerdeur ! Bon, je fais quoi, alors ?
– Ne fais rien : cesse plutôt de faire, et ça ira tout de suite mieux !
– Et que dois-je cesser de faire, Ô, fontaine de savoir millénaire ?
– Cesse de te croire un âne, et tu cesseras de braire comme tous les ânes.
– Vous pouvez me traduire cette sublime parabole ?
– Cesse de penser comme tous, et tu cesseras de ressentir comme tous.
– Et comment fait-on cela ?
– En pensant comme soi-même, par exemple ! C’est un excellent début.
– Je ne sais même pas comment je pense en tant que moi pour tout vous dire !
– Pour tout t’avouer, tu ne sais même plus ce que tu dois penser par toi-même, ce qui est plus exact.
– Nous tournons donc en rond !
– Certes, mais autour d’un axe central qui consiste en le cœur de ce que tu Es vraiment.
– Et que suis-je, selon vous ?
– Selon moi ? Un âne ! Ta question prouve bien que tu ne peux réussir qu’à braire de concert.
– Plus sérieusement ?
– Mais tu es déjà sérieusement atteint ! N’en doute pas !
– Je ne vous suis plus !
– Si cela pouvait être enfin vrai ! Si tu pouvais réussir à te suivre toi-même, au lieu de suivre stupidement les mouvements de l’esprit, dans ton mental ou dans celui des autres, tu deviendrais immédiatement libre !
– Je dois suivre ma propre conscience ?
– C’est bien plus aisé que de suivre une étoile filante.
– Et où peut me mener ma conscience ?
– Au centre, c’est à dire au cœur de ce que tu Es vraiment.
– Et là ?…
– Tu sauras quoi être, penser, dire ou faire, n’en doute pas !
– C’est tout de même un peu gros de songer que nous avons autant de mal pour atteindre un « lieu » qui se trouve au centre de nous-mêmes !
– Comment pourrais-tu réaliser une chose qui l’est déjà ? Tu es déjà ce que tu cherches, puisque c’est toi que tu recherches ainsi ! N’essaye plus d’atteindre ce que tu Es : évite plutôt de prêter attention à tout ce que tu n’es pas. Retrouve un peu de bons sens, et tu retrouveras le sens qui est le tien.
– A propos de « sens », pourquoi ne puis-je sentir mon propre Centre, puisque je le suis déjà ?
– Parce que tu penses à autre chose, ce qui te fait ressentir autre chose que ton centre, voilà tout.
– A quoi est-ce que je pense ?
– A tout ce que pense la majorité des gens, ce qui t’oblige à partager un même ressenti.
– Tous les êtres humains sont coupés de leur Centre ?
– Personne n’est vraiment « coupé » de quoi que se soit : s’il était possible de se couper de soi-même, il serait alors impossible de se reconnecter à soi. Ne plus penser à soi, revient à ne plus se ressentir. Et ne plus se ressentir revient à croire que l’on est « coupé » de soi.
– Une simple illusion, alors ?
– La souffrance que se partagent les hommes te paraît illusoire ?
– Pas vraiment, non ! Alors ?
– Alors, tout ce que produit l’esprit devient réel pour celui qui en accepte la réalité. Avant la pensée, l’homme est libre. Après la pensée, la liberté de l’homme se résume à cette liberté conditionnée que lui laissent ses propres pensées.
– Je ne produis pas l’idée d’esclavage, que je sache !
– Tu ne la produis pas, mais tu la « co-produis » ! En l’accueillant en ton mental et en lui prêtant une partie de ton attention, tu lui permets de se dynamiser et de devenir réelle pour toi.
– Je déteste cette idée !
– Tu lui fournis donc toujours autant de force pour s’exprimer en toi et à travers toi.
– Hein ?
– Aimer ou haïr une chose, revient à se concentrer dessus ! Pour aimer une chose, il faut que tu y penses, n’est-ce pas ? Pour haïr une chose, il faut que tu y penses également. Dans les deux cas, l’énergie suit ton attention consciente et elle dynamise, indifféremment, ce que tu aimes ou ce que tu détestes.
– Pauvre de moi !
– Pauvre est le « moi », en effet ! Riche est le Soi, en vérité ! Ce que tu appelles moi est en fait la somme de toutes les programmations mentales qui forment ce avec quoi tu t’identifies sans cesse. Tu n’es pas ce que tu penses et ressens à ton sujet, ni même ce que tu crois devoir être. Tout cela fait partie d’un héritage qui correspond au Songe Collégial. Essaye de te réveiller.
– Comment se réveiller ?
– En cessant de dormir.
– La bonne blague ! Et comment cesser de dormir ?
– Comme tous les autres, tu es en train de rêver ta vie. Sort du rêve, et tu cesseras de rêver.
– Comment sortir du rêve ?
– Pas « comment », mais pourquoi. Pour quelle raison quitterais-tu une salle de cinéma, durant la projection d’un film ?
– En cas de nécessité.
– Nomme ce qui te semble être une nécessité.
– S’il y a le feu ou si le film me fait suer de première !
– Ce Songe Collégial est en train de te brûler les fesses, et tu n’aimes pas son scénario.
– C’est exact, et après ?
– Après ? Rien ! Lorsque tu seras vraiment convaincu que tu n’as rien à faire dans cette salle obscure dans laquelle vous visionnez tous un très mauvais film, tu quitteras définitivement ce spectacle.
– Mais je suis déjà convaincu de ne pas aimer ce scénario à la con !
– La preuve que non ! Si tu te bats encore contre le film, c’est parce que tu espères encore en transformer le scénario, ce qui est une façon comme une autre de démontrer ton attachement à un tel spectacle.
– Hum ! Je crois que vous avez raison…
– Le fait que j’ai raison ou non importe peu pour toi : ce qui compte, c’est de définir si tu as tort ou raison de poursuivre de telles chimères. Tu ressembles à cet enfant qui réalise qu’il n’est pas aimé de ses parents, mais qui s’épuise toutefois à se rendre aimable, ceci dans l’espoir d’être aimé.
– Et c’est mal, ça ?
-Ce n’est pas « mal », c’est inutile. C’est l’enfant qui ressent ce manque d’amour, pas les parents ! Le fait que les parents réussissent à sentir de l’amour en eux-mêmes, ne permettra pas pour autant à l’enfant de partager un tel ressenti.
– Tout le monde désire être aimé.
– Parce que tout le monde manque d’amour.
– C’est ce que je dis !
– Non, c’est ce que tu comprends de ce que je dis, nuance ! Je dis : le sentiment d’amour est absent du cœur de l’homme, mais c’est à l’extérieur et chez les autres, qu’il recherche la cause de ce manque. Puisque ce manque se manifeste dans cette personnalité précise, alors la cause se situe également dans cette personnalité précise, et pas ailleurs.
– Dans le cœur ?
– Dans le cœur se manifeste l’effet, c’est à dire le sentiment de manque, mais c’est dans le mental et en esprit, que se produit la cause d’un tel sentiment.
– A quoi elle ressemble, cette cause ?
– A une formule mentale du genre : « J’ai besoin de me sentir accepté, reconnu et identique aux autres, pour me sentir aimé. »
– Certes.
– La meilleure façon de se sentir aimé, c’est encore de s’aimer soi-même, de s’aimer de la manière qui nous semble la plus appropriée et la plus agréable. Les gens n’aiment pas : ils aiment CE SENTIMENT que l’on appelle l’amour. Ils n’aiment pas vraiment se sentir aimés : ils aiment aimer !
– Je crois que je me sens beaucoup mieux, à présent !
– Crois-le vraiment, et cela deviendra une réalité pour toi.
– Bon ! Nous pouvons commencer notre leçon d’Ontologie de ce jour, patron !
– Elle a déjà commencé, mon ami : elle vient même de se terminer à l’instant ! »

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Hier chez les Atlans

Nota : Ce dossier présente une série de textes qui, à l’origine, n’étaient prévus que pour les membres du forum d’une association culturelle présidée par mon épouse, Lætitia. Avec le temps, il apparaît comme évident que son contenu pourrait, peu ou prou, intéresser aussi certaines personnes complètement étrangères à cette association ainsi qu’à son esprit. C‘est en ce sens que cette série de texte rassemblée et présentée sous la forme compacte d’un dossier est portée à la connaissance du public. Le fait que ces textes soient prévus pour un public restreint et, en particulier, pour des personnes qui se connaissent personnellement et physiquement, explique le ton badin voire carrément décontracté employé ici. J’ai préféré courir le risque d’un peu choquer le lecteur par trop conservateur plutôt que d’en remanier la forme ainsi que la texture. A chacun de réagir selon ses propres limites et, pourquoi pas, d’en tirer des conclusions personnelles qui s’imposent !


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Comme je le présentais déjà, il y a quelques années en arrière à quelques uns qui me connaissent depuis longtemps, en Atlantide, il n’y avait pas deux clans ou deux factions, au moment de sa chute, mais bien trois. D’ailleurs, il est IMPOSSIBLE à l’homme d’être soit tout blanc, soit tout noir, et l’idée même qu’il puissent y avoir « des gentils » et des « gros vilains » en place, à l’époque de la chute, démontre le côté naïf voire pudique de certains visionnaires qui décidèrent à un moment de notre histoire, de nous livrer un pan ou un autre de l’épopée Atlante. Sachez que nous nous retrouvons de nouveau dans la même « atmosphère psychologique » que du temps de l’Atlantide et que presque tous les acteurs de ces temps jadis sont désormais incarnés et… en place (connus du public, actifs, même si certains sont encore jeunes.)

Bien sur, les conditions sociales et technologiques sont un peu différentes; les divers gouvernements ont largement abusé de leur influence sur la masse et qu’ils ont fait en sorte que, d’un point de vue technologique et social, nous soyons un peu en retard. Mais aucun gouvernement, occulte ou déclaré, n’avait le pouvoir d’empêcher qu’une chose se produise à l’instant « T » : c’est le climat psychologique (comment se sentent les gens, leurs réactions et leur état d’esprit général.) Le vrai pouvoir est de nature psychologique et, cette fois ci, il n’a pas été laissé entre les mains inexpérimentées des hommes mais entre celles de leurs Frères Ainés.

Or donc, en Atlantide, et dans la quatrième période, il se forma des factions, c’est à dire que le peuple pris comme un tout et jusque là soudé, se divisa progressivement en plusieurs factions ennemies ou, pour le moins, qui ne se côtoyaient guère et si ce n’est avec la plus grande prudence. Il n’était alors plus question de « bas peuple », de magistrature, de science, de religion et de noblesse (comme se fut le cas à un moment) mais bien de « fidèles à la Loi » « d’enfants rebelles » « de frères du loup », etc. Je sais bien que certains ont écrit sur ce sujet, qu’ils ont proposé des noms tels que « Fils de la Loi de Un » et « Enfants de Bélial », par exemple. Mais il n’y avait PAS seulement deux factions mais TROIS et, en fait, il y en avait bien plus que cela, car chacun des trois camps principaux, se scindaient eux-mêmes en plusieurs sous-camps. Peu d’âmes étaient alors capables de se montrer soudées et honnêtes, même envers leur propre groupe (on retrouve cela à notre époque, ouvrez bien les n’oeils !)

J’ai proposé moi-même, il y a de nombreuses années, des appellations un peu différentes, non pas parce que j’adore faire du zèle mais parce que j’adore rattacher les mots au pouvoir (Matrika Shakti) qui les a fait naître. Ainsi, comme les Atlantes adorèrent « Adon-Inca » (le Seigneur Incréé) à une époque, au lieu de « Fils de la Loi de Un », je préfère dire quand à moi « Fils d’Adon-Inca » et au lieu de « Enfants de Bélial », je préfère proposer « Enfant de Belzatl » qui signifie en atlante « qui demeure fidèle aux mouvances de ses émotions » (la racine « Atl« , en Atlante, a le même sens qu’en Quiché (Maya) et en Berbère (Arabe), c’est à dire « Eau » et « Belz » = « remuer, foncer, mouvances désordonnées », etc. en Atlante) Donc, parmi les Fils d’Adon-Inca, il y avait déjà plusieurs factions car même les plus brillantes particules qui forment la Lumière ne sont pas toujours d’accord entre elles, quant à savoir quand il faut briller, combien de temps et… Avec qui, surtout ! Sans rentrer dans des détails politico-religieux, disons que les uns affirmaient péremptoirement qu’il fallait aider les plus c… euh… les moins évolués (lol) tandis que les autres étaient persuadés que d’instruire les cons, ça les rend plus cons encore !

L’idée n’est pas de savoir qui avait tort ou raison, qui était un enc… euh.. un radin et qui était dégoulinant d’amour jusque dans son slip. L’idée qui nous intéresse ici, d’un point de vue psychologique, c’est que même les Maîtres de l’époque et à ce moment de l’histoire de l’humanité, n’étaient pas d’accord entre eux. Ils ne se disputaient pas, certes, mais leurs avis divergeaient parfois énormément, ce qui pourra déjà surprendre et en faire réfléchir quelques-uns. Suite dans un autre post, pour ne pas alourdir, mais j’attends d’abord vos réactions avant d’écrire la suite car, croyez-moi, ce sujet est TRÈS lourd de réflexion et de découvertes étonnantes sur soi-même !
(Pour le voisin, on verra plus tard, hein !)

 

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Or donc, en Atlantide, dans la quatrième et dernière période, il y avait plusieurs factions qui se disputaient plus ou moins le droit de gérer certains conflits internes. A notre époque, nous parlerions presque de « guerre civile », mais il ne s’agissait pas vraiment d’une guerre dans le sens où nous l’entendons de nos jours mais plutôt d’un climat tendu. Depuis de nombreuses années, les Maîtres n’avaient plus qu’un pouvoir purement consultatif, au niveau des trois grands blocs qui se partageaient un « pouvoir » plus illusoire que réel : le Royaume, l’Armée et le Commerce (en fait, l’industrie de la mer.) Le Royaume était constitué du premier Atlan (Roi) et de tous les membres de la Cour Royale. Le Royaume était un peu comparable à la royauté en Angleterre : ce n’était pas une monarchie à proprement parler, mais plutôt une forme de tradition conservée plus par habitude que par réelle nécessité ou envie.

Le Roi était bien plus respecté que aimé, certes, mais de toutes façons, il ne s’occupait guère de gérer les affaires du royaume. Pour cela, il y avait une sorte de Haut Conseil formé de douze personnes, chacune à la tête d’une sorte de ministère formé de douze autres personnes (ce qui faisait 144 personnes, notez le nombre.) Le Haut Conseil n’était pas vraiment formé de « ministres » mais de sortes de personnages qui étonneraient, de nos jours, car ils étaient à la fois prêtres, scientifiques, médecins et avocats ! Le mode de fonctionnement de ce Conseil de sages (qui ne l’étaient plus guère), posait plus de problèmes qu’il n’apportait de solutions, car pour qu’une décision soit prise, il fallait qu’une cellule de douze ministres étudient un problème puis donne le résultat de son travail d’équipe à un membre du Haut Conseil. Ce dernier soumettait alors le fruit du labeur de ses ministres et le tout était soumis à vote, par exemple les soirs où la lune était « vide »

Inutile de dire que cette tentative de démocratisation du pouvoir par des représentants du peuple, paralysait la bonne marche du royaume, car il fallait parfois des mois pour que les hiérarques du haut Conseil réussissent à tomber d’accord. Et pour qu’une solution soit retenue, il fallait un vote… à l’unanimité, ce qui n’était presque jamais le cas ! Ensuite venait les pontes du Commerce et de l’industrie de la mer qui, selon certaines mauvaises langues, détenaient le véritable pouvoir temporel, cela grâce à une alliance officieuse (mais avérée) avec l’Armée. Les personnes qui siégeaient au Commerce avaient surtout à cœur non pas de faire prospérer le royaume mais surtout, de faire prospérer leurs propres bourses et assoir chaque jour un peu plus leur pouvoir temporel.
Il est vrai qu’en ce temps reculé, maîtriser l’industrie de la mer revenait à avoir la main-mise sur le monde et tous ceux qui l’habitent.

Ensuite venait l’Armée et, ma foi, il me semble inutile d’expliquer à quoi sert une armée et comment elle fonctionne, puisque cela n’a pas varié depuis des millénaires. Sauf que cette armée là n’était plus occupée à se battre mais à faire carrière dans la politique et à fomenter intrigues et complots en tous genres.
L’armée n’était pas sous le contrôle du Royaume (le premier Atlan ou Roi) mais sous celui de quelques membres du Haut Conseil qui, depuis belle lurette, avaient pris l’habitude de se passer du suffrage universel pour prendre quelques viriles décisions, s’imposant pour conserver le pouvoir et s’enrichir un peu plus, et ce, en bonne intelligence avec le Commerce et l’Industrie de la mer. C’est pour un peu vous camper le décors que je vous raconte ces choses qui, bien que secondaires, permettent de se faire une petite idée du climat quelques temps avant la chute. Et les Maîtres, dans tout cela ?

Un des ministères du Haut Conseil avait pour charge d’encourager la recherche dans tous les domaines, y compris ceux que nous qualifierions, aujourd’hui, de « cosmo-physique » (je ne trouve pas d’autres termes modernes, désolé.)
Les Atlantes étaient très avancés en matière de « philosophie cosmique » et c’est depuis belle lurette que les religions, telles que nous les concevons encore de nos jours, avaient été supprimées au profit d’une sorte de mélange entre l’astrophysique et le mysticisme. (à ce titre, Hubert Reeves n’est pas un précurseur mais quelqu’un qui perpétue une très ancienne tendance, sans même s’en douter !) Cette « cosmo-physique », alliant recherche spirituelle et maîtrise des lois universelles, commençait à prendre une tournure qui laissait dubitatifs les Maîtres de l’époque. En effet, tandis que ces derniers recommandaient un développement moral et psychologique devant aller de pair avec une augmentation du pouvoir personnel (psychique et mental), certains « avant-gardistes » affirmaient haut et fort que « la prise de conscience de certaines valeurs vient du pouvoir, et non l’inverse. »

En clair, tandis que les Maîtres recommandaient à leurs contemporains de muscler leur âme au lieu de briguer le pouvoir spirituel et temporel, d’autres commençaient à émettre l’idée qu’après les diverses religions et philosophies, il était sans doute temps de mettre au placard l’enseignement des « Frères du Silence », comme on appelait alors les Maîtres. Enseignement qui était jugé par beaucoup comme étant rétrograde et indigne d’une personne libre et consciente de sa valeur.

C’est à ce moment que se détachèrent les deux factions qui ont été retenues par l’histoire ésotérique, à savoir celles des « Fils d’Adon-Inca » et des « Enfants de Belzatl. » C’est du moins l’appellation retenue par les psy éso et qui est non officielle. D’autres préfèreront dire « Fils de la Loi de Un » et « Enfants de Bélial ».

L’enseignement des Frères du Silence dispensé depuis des générations avec largesse, était pour ainsi dire tombé dans le domaine public. Imaginez que l’on enseigne l’ésotérisme aux enfants, à l’école et ce, dès les classes préparatoires, par exemple. Toutefois, les Frères conservaient encore quelques menus secrets ésotériques qu’ils réservaient prudemment à leur élèves les plus sincères et zélés. Voilà qui n’était pas du gout des Enfants de Belzatl qui trouvaient injuste de devoir travailler dur sur eux-mêmes afin de se développer psychiquement, alors qu’il était clair qu’il était possible de gagner plusieurs années de labeur, simplement en connaissant certains secrets réservés à ceux qui étaient considérés comme « les larbins des Maîtres. »

Cet état d’esprit marqua très fortement l’inconscient collectif, cela au point que des milliers d’années plus tard, on le retrouve encore et largement répandu. En résumé, il consiste à désirer obtenir sans effort la même chose que possèdent ceux qui ont bossé dur pour l’obtenir, et si cela n’est pas possible, de priver ceux qui détiennent cette chose, pour les remettre au même niveau que ceux qui ne possèdent pas encore…. Vous reconnaissez quelques proches et « amis » ? (lol)

 

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La connaissance qui était diffusée depuis des siècles dans les universités atlantes était d’assez haut niveau, sans toutefois excéder un certain niveau de sécurité qui était imposé par les Grands Maîtres, non incarnés à cette époque, mais en contact télépathique quasi permanent avec les Maîtres. La Loi Atlante laissait beaucoup de liberté à tout le monde, même à ceux qui ne faisaient que des conneries avec cette même liberté. L’idée était que personne ne peut devenir responsable de sa vie et de sa relation à autrui s’il existe trop d’instances, au-dessus de lui, pour régenter cette vie et ces relations à autrui.

J’ai dis que la connaissance initiatique avait atteint un très bon niveau, mais les Maîtres se réservaient le droit d’offrir à qui ils jugeaient bon, un enseignement plus « pointu » encore… Dans celui-ci, il était offert aux élèves les plus responsables et avancés, l’occasion de tester directement et « en live » quelques-uns des hauts pouvoirs spirituels ou « psychiques. » Les Maîtres décidaient de qui était prêt ou non en fonction du degré d’écoute, de responsabilité et, surtout, du travail effectué sur soi pour progresser. A un moment, les Maîtres eurent l’occasion unique de démontrer, d’une manière à la fois pratique et magistrale, le pouvoir de l’esprit sur la matière, la nature et les éléments… (Chose qui était théoriquement présenté aux élèves des universités, en même temps que les études d’ingénierie, de physique, de sociologie et d’industrie.)

Un des volcans d’une des sept iles se remit brusquement en éruption et menaçait de détruire des milliers d’habitations et de tuer toute forme de vie marine sur deux kilomètres de côte à la ronde… Les Maîtres demandèrent à la population de la capitale (Atlxanti) de se rassembler aux pieds de ce qui est l’actuel « Mont Pico » (archipel des Açores), c’est à dire sur la Grand Place ou trônait, voici plusieurs centaines d’années plus tôt, le Grand Temple de M… et son fameux Autel sacré sur lequel brulait une Flamme sans chaleur, à présent retirée par les Grands Hiérophante, quatre cents ans plus tôt, à la suite de la destruction du Temple et du meurtre de l’un des derniers Incala (Grand-Prêtre) vraiment initiés. (Nous aurons à en reparler une autre fois, les Atlantes n’en étaient pas à une connerie près ! )

Donc, une fois la populace rassemblée là (et non avertie de ce qu’on attendait d’elle), les Maîtres demandèrent à quelques-uns de leurs meilleurs disciples, de bien vouloir s’assoir, de se bander les yeux et les oreilles afin de mieux pouvoir se concentrer, puis de visualiser l’intérieur du Volcan et de demander à l’esprit qui compose la matière de bien vouloir cesser ces enfantillages (lol) et de tout remettre en ordre comme au départ. Les Maîtres précisèrent qu’ils avaient le plein accord des Grands Hiérophantes (ceux que nous appelons « Grands Maîtres »), ce dont la foule se foutait pas mal, vu que la plupart des Atlantes n’avaient plus aucune idée de ce que pouvaient être ces fameux « Hiérophantes » ou même quel était leur rôle exact (ou s’ils existaient seulement ! ) En réalité, les gens avaient surtout du mal à comprendre qui étaient les Maîtres, ce qu’ils foutaient là et pourquoi ils avaient tant d’idées à la con, impossibles à incarner lorsqu’on est un homme digne de ce nom…

Donc, les Maîtres réclamèrent le silence, et quelques Ministres du Commerce et de l’Industrie firent des signes discrets à la foule qui décida de tenir compte de « l’intérêt du pouvoir en place » à la simple présence intrigante de ces fameux Maîtres… Aussitôt, l’atmosphère changea et devint différente, comme alourdie.
Les oiseaux cessèrent de chanter, les animaux se tinrent immobiles et quelques chiens pourtant joueurs se mirent même à trembler sur place en gémissant doucement. La foule senti que quelque chose se passait de pas commun et prêta alors plus attention au petit manège des 23 individus assis apparemment comme des cons sur la mosaïque artistiquement posée de la Grand Place.

Un des Maîtres demanda si quelques-uns ne ressentaient pas une pression inhabituelle au niveau des oreilles ou au sommet du crâne, ce à quoi plusieurs parmi la foule répondirent discrètement par l’affirmative. Puis un des disciples ôta son bandeau, se dressa souplement, ses 22 autres collègues en firent de même et tous se dispersèrent dans la foule sans émettre le moindre commentaire ni faire le moindre signe à leurs compagnons. Le lendemain, la Citée d’Atlxanti fut informée que l’activité du volcan avait brusquement cessée, à des dizaines de kilomètres de là, et que plus aucune secousse, plus aucune fumée ne s’était manifestée depuis plusieurs heures… Cette nouvelle eut l’effet d’un coup de tonnerre. Il est clair, vu depuis notre époque, que l’effet obtenu alors fut bien plus étendu (et inattendu) que ce que les plus expérimentés et intelligents des Maîtres n’avaient pu le prévoir !

Quelques figures représentatives du peuple demandèrent qu’une cellule d’inspection soit rapidement formée pour définir le pouvoir exact que les Maitres avaient à leur disposition et, surtout, pour savoir dans quelle mesure certaines connaissances pourraient être conservées secrètes pour les yeux et les oreilles du commun, alors qu’apparemment, certains proches de ces Maîtres y avaient un droit de regard…

 

 

Ceux de l’Industrie et du Commerce avaient déjà et en quelque sorte le pouvoir, d’un point de vue social, mais ce pouvoir là n’était pas vraiment affirmé ni même ouvertement déclaré. En fait, les Notables du Conseil auraient bien voulu se débarrasser à la fois et du Roi, et du Collège des Maîtres.
L’armée ne posait pas de problème car, de toutes façon, les Atlantes étaient devenus un peu comme les Romains : décadents, gras du dedans et vivant sur le compte de leur réputation sans plus chercher à en démontrer le bien fondé.
L’armée était surtout une armée d’incapables qui ne pensait qu’à s’enrichir, se goinfrer, trousser de la gueuse et, surtout, faire une carrière politique rondement menée… Bref, vous voyez le tableau.

Bien sur, les Notables ne pouvaient pas directement s’attaquer au Roi et encore moins aux Maîtres, mais ils savaient que personne n’est immortel et inattaquable, que chacun possède des faiblesses et qu’il vient toujours un temps où il devient possible de renverser même les plus hautes montagnes.
(Notez bien cette phrase, elle résonne encore dans l’éther de la planète, douze mille années plus tard, je l’ai juste marquée en Français.)

Les Notables du Conseil étaient à la fois patients, raisonnables et à l’affût de la moindre occasion de se débarrasser, peu ou prou, de ces deux empêcheur de régner en rond qu’étaient « le Royaume » et ce que nous pourrions nommer « le Magistère » (le Collège des Maîtres dirigé par l’Incala.) Ce manège dura une soixantaine d’années, environ, et à l’époque qui nous intéresse ici, il n’y avait plus beaucoup de Maîtres en Atlantide (300, peut-être) et l’Incala savait qu’il serait le dernier de sa longue lignée.

Le Roi (qui portait un nom imprononçable pour nous, on va donc éviter de l’écrire !) était lui-même un « Frère du Silence », c’est à dire un de ces Maîtres qui, déçus par le manque de probité morale de leurs semblables, avaient décidé de ne plus instruire personne et de cacher son savoir et ses capacités hors du commun. (Ici, le mot « silence » signifie « cacher, ne plus révéler. ») Le Roi savait très bien ce qu’il se passait car il lisait dans le cœur de tous ses frères atlantes aussi bien que nous lorsque nous lisons la marque de la bière que nous buvons.
Mais son appartenance au Collège d’Adon-Inca, ainsi qu’à un autre beaucoup plus ancien et infiniment plus précieux à son cœur, lui interdisait d’intervenir dans les affaires de ses semblables.

Car il faut comprendre certaines choses pour être à même de juger sainement des actes et des non-actes des Maîtres du passé… Et nous allons devoir nous arrêter un moment sur ce sujet avant de pouvoir aller plus loin, car sinon, vous ne pourrez pas comprendre correctement la suite… D’ailleurs, même de véritables ésotéristes n’ont toujours pas compris, de nos jours, pourquoi certaines choses ont pu arriver malgré la présence lénifiante d’individus qui étaient capables de changer la face du monde s’ils l’avaient désiré…

 

Développement :

 

Au sujet du nom « Adon-Inca »… Cette racine « Inca » signifie à peu près « Incréé ». Un peu d’histoire politico-religieuse, même si je ne l’avais pas prévu dans ce topic ! Les Atlantes savaient depuis belle lurette et quasiment dès l’école préparatoire (ou assimilée de l’époque) qu’il n’existe pas de « Dieu » tels que certains cornichons modernes le supposent encore. Cela était si évident, pour les Atlans, que l’idée même de disserter sur le sujet, même par plaisir, aurait parut immédiatement suspecte. L’homme et la femme « moyens » savaient que « seul existe l’esprit » et que ce dernier est au service de la conscience individuelle, même si, fait amusant, c’est l’esprit qui, « dans son mouvement et dans son progrès éternel », donne vie, force et durée à toutes les individualités conscientes. Toutes naissent de l’esprit, aucune ne peut disparaître ensuite, et, bien évidemment, tous les êtres n’ont pas le même « âge », si on peut présenter l’enfant ainsi…

Donc, l’esprit était considéré comme une incroyable machine à engendrer la conscience d’être et d’exister. Mais tous savaient que « l’esprit ne veut rien et ne poursuit d’autre but que celui de bouger, de remuer sans cesse dans l’espoir de créer de nouvelles formes, de plus en plus complexes et capables, tôt ou tard, de manifester la conscience potentielle contenu dans l’esprit depuis toujours et à jamais. » Partant d’une telle prémisse, on peut facilement imaginer les innombrables débordements qui peuvent naître de cette prise de conscience que « rien n’est au-dessus de celui qui est conscient de sa propre divinité et de sa liberté sans limite »…

Comme la religion « n’accrochait » pas, chez les Atlans, cela à cause de leur culture et de leur degré d’intelligence (pour l’époque), il fallait bien créer des garde-fous afin que nul n’ait l’idée de prendre la place d’un Bon Dieu puisque cette dernière était apparemment vacante ! (En clair : pas de lois, pas de règles = c’est le bordel ! ) Pour notre mentalité actuelle, il est difficile d’imaginer ce qu’étaient les premiers « sages » qui eurent le rôle de Médiateurs entre le pouvoir illimité de l’esprit en chaque être, et sa propre capacité à l’assumer sans péter un câble ou sans se transformer en tyran spirituel absolu…

Imaginez des hommes et des femmes qui seraient à la fois des scientifiques, des médecins, des prêtres et des légistes, et vous aurez une vague idée de ce que furent les premiers Maîtres du Haut Conseil de l’Atlantide. Cette fonction quasi « sacerdotale » fut d’abord celle de vrais Maîtres qui, n’hésitons pas à l’avouer aujourd’hui, avaient surtout pour rôle de surveiller et d’intervenir sans se poser des questions existentielles, lorsqu’un individu commençait à partir en quenouille et à se prendre pour Napoléon ! Bref, les Maîtres du début ressemblaient plus à un tribunal sévère et attentif aux moindres déviations psychiques qu’à des instructeurs remplis d’amour et de compassion dégoulinante ! Ensuite, un certain équilibre fut atteint et « En Haut Lieu » on compris que de surveiller ainsi des êtres considérés comme des enfants jouant avec des mitraillettes chargées, ça n’allait pas le faire bien longtemps !

En effet, l’aventure humaine devait offrir un riche panel d’émotions, d’idées, d’actes et d’expériences vivantes en tout genre : une vraie responsabilité devait aller de pair avec un authentique liberté, fut-elle capable de raser tout un continent (sans commentaires ) en cas d’expression non contrôlée.
Il fut donc décidé de rendre « laïque » (façon de parler) le Collège de sages qui avait à charge ce qu’on pourrait considérer comme la somme de toutes les règles concernant la morale, l’éthique et l’économie de la vie. Rapidement, ce ne fut plus des Maîtres exclusivement qui siégeaient à ce Conseil, mais des hommes et des femmes « ordinaires » et pas nécessairement si initiés que cela.
Il fallait que « l’homme surveille l’homme avec le regard d’un homme et non celui d’un Dieu. » L’homme qui se dirige lui-même, se prend enfin en main et se prouve à lui-même, en son âme et conscience, qu’il est prêt ou non à se servir de toute la liberté spirituelle qui lui revient de droit…

Comment imaginer, à notre époque, que des Maîtres apparemment si intelligents et puissants, n’aient pas su, par avance, ce qui allait arriver, et comment imaginer qu’ils n’aient pas eu le pouvoir de l’empêcher ? En effet, c’est difficile de l’imaginer ! (lol) En fait, ils savaient pertinemment ce qu’il allait advenir de l’Atlantide. Et oui, ils avaient, même seulement à trois ou quatre cent, le pouvoir de tout arrêter, et même le pouvoir de transformer leurs semblables, même sans leur accord et même sans leur participation ! (ça vous la coupe, hein ?)

Les enc…. ! Me direz-vous, dans un élan viril d’émotion spontanée (lol)
C’est une façon de voir, oui Smile Pour tenter d’expliquer une chose qui ne plaira certainement pas à quelques-uns, parmi les plus émotifs (on va le dire ainsi, hein), je vais prendre l’exemple d’une mère qui adore ses deux enfants, cela au point de se soucier d’eux à chaque instant et de devancer tous leurs désirs et de faire disparaitre chaque problèmes qu’ils pourraient créer ou qu’on pourrait leur créer, cela avant même qu’ils ne soient eux-mêmes concernés par ces problèmes potentiels… Une telle mère serait assurément bénie entre toutes les femmes et considérée comme une sainte, non ? o_Ô
Pourtant son amour peut se transformer rapidement en une catastrophe pour ses deux enfants… A tel point que tous deux s’écrieront un jour et en chœur :

« Mamaaaaaaan ! Arrête de nous aider, de nous mâcher tous le travail et d’aplanir le chemin sous nos semelles, car tu es en train de faire durer, en nous, cette immaturité spirituelle et sociale propre aux enfants qui réclament, en effet, toute l’attention et la prévention d’une mère aimante ! Si tu nous aimes vraiment, lâche-nous la grappe et laisse-nous commettre nos propres erreurs, connaître nos propres réussites et, en clair, laisse-nous vivre enfin ! »

(Ils causent bien, les petiots, non ? Moi je dis… ^^)
Quand l’Âme humaine (cette conne) n’est pas occupée à vivre son incarnation, c’est à dire lorsque toute l’attention mentale individuelle n’est pas (ou plus) investie dans les choses de ce monde, elle est en contact permanent avec ceux que nous appelons les « Maîtres » et les « Grands Maîtres »… En contact même avec les Anges, Archanges et autres Principautés (Monaco mis à part, bien entendu.) Du coup, les Âmes humaines (ou Soi), c’est à dire ces anciens anges qui ont accepté de venir se fendre la poire au sein de l’aventure humaine, ont de tout temps la capacité et le pouvoir de demander de l’aide, de la refuser, de dire « oui » et de dire « non », même aux plus rutilants des Archanges de la Face. Et devinez quoi ? Les Âmes humaines demandèrent à ce que l’on arrête de les prendre pour des Tanches de la Baltique et exigèrent le droit à l’autogestion…
Évidemment, cela leur fut accordé sans problème mais toutes furent averties que, désormais, la responsabilité de la suite de l’Aventure Humaine serait sous leur seule et entière responsabilité, les Hiérarques ne demeurant là et n’étant actifs qu’à titre consultatif et, éventuellement, pour empêcher certains de faire sauter tout un quartier de l’univers en faisant mumuse avec leurs nouveaux pouvoirs ! Alors voilà pourquoi les Maîtres n’intervinrent pas (ou si peu, les coquins !) dans la suite de l’Épisode Atlante dont vous présumez la fin dernière…

Vous me direz : « Mais alors, Mec, à quoi servent les Maîtres, depuis des millénaires ? » A initier ceux qui le demandent, pardi !
Ah bon ? Voui ! (En Provençal dans le texte.) Parce que, pour être libre, il faut avoir la possibilité de refuser ou, à l’inverse, de réclamer de devenir moins con que tous les autres….

 

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Au fur et à mesure que les Membres du Conseil se transformaient plus en marchands, en politiciens véreux et en personnages plus soucieux de prestige personnel que de bien-être pour le peuple, les Maîtres se « retiraient » de plus en plus… Ils ne se retiraient pas dans le sens physique du terme, bien que comme tout un chacun, ces Maîtres devaient, tôt ou tard, passer par l’expérience inéluctable de la « transition » (décès du corps physique), mais ils se tenaient « en arrière », d’un point de vue psychologique, par rapport à la scène sociale.

Il faut se souvenir qu’il existe toujours plus haut que soi : les Maîtres comme toutes les créatures vivantes et conscientes, avaient leurs propres Instructeurs, que nous appellerions de nos jours et en Français : « Les Grands Maîtres. »
Évidemment, les rapports étroits qui unissaient, à cette époque, les Maîtres avec leurs propres Instructeurs des Consciences, étaient très différents des rapports qu’un Maître pouvait alors entretenir avec ses propres élèves ou « disciples », avancés ou non.
Tout le monde apprend, même les Dieux.

Si vous comprenez VRAIMENT ce qu’implique cette simple phrase, vous comprenez déjà beaucoup de choses, vous pouvez me croire sur parole !
Mais il faut vraiment comprendre, non pas le sens littéraire de cette phrase, mais plutôt, tout ce qu’elle implique par ailleurs… Les Grands Maîtres apprirent beaucoup du comportement des Maîtres et de leurs disciples…
Plus haut, certaines individualités que vous connaitrez lorsque vous serez prêts, apprirent également beaucoup des Grands Maîtres et de « plus bas qu’eux« …
Et encore plus haut…
Et encore plus haut…
Sans fin !

Ressentez-vous ? Ressentez-vous cet Amour inconditionnel, sans limite, proprement effarant, écrasant, monstrueux peut-être, pour nous frêles créatures de chair, qui se cache derrière… la vérité ? Si ce n’est pas encore le cas, cela ne saurait tarder.

Tout le monde sait un jour…
Tout le monde saura…
Et quand vous saurez… Eh bien ! Vous saurez, hein !

S’étant retirés, les Maîtres laissèrent donc le peuple Atlante montrer ce qu’il avait dans le ventre. Précisons, pour être honnête, que c’était la toute première fois dans l’histoire Atlante, que les Maîtres se plaçaient ainsi volontairement en recul. Personne ne les avait obligés à le faire; leur action était concertée et devait aider à la prise réelle de pouvoir de l’humanité « en cours » sur sa planète, sur son monde, sur sa fréquence propre.

Les parents doivent, tôt ou tard, agir de la sorte envers leurs propres enfants car s’ils ne le font pas, s’ils ne savent pas, le moment voulu, se placer « en arrière », alors leur progéniture n’atteindra jamais l’âge de maturité spirituelle. Seul leur corps vieillira et l’avancée en âge sera confondue avec l’avancée spirituelle. (Comme c’est encore le cas de nos jours.) Une fois les Maîtres en arrière plan, c’est à dire une fois que leur seule présence bienveillante ne pouvait même plus « faire honte » à ceux dont la pensée n’était plus orientée vers le Bon et le Bien de tous, les choses s’accélérèrent un peu…

Les membres du Conseil prirent la discrétion des Maîtres pour de la faiblesse, du découragement, ou encore pour une sorte de désintérêt pour « plus bas qu’eux » (sic) Ces gamins turbulents et attardés que furent les Atlantes de cette époque, étaient lâchés à eux-mêmes et les premiers effets de cette émancipation forcée ne se firent pas attendre…

 

—–

 

C‘est à ce moment que se manifestèrent deux groupes d’individus qui jouèrent, sans le réaliser, un rôle important dans la suite des évènements qui menèrent ce peuple à sa ruine morale, sociale et biologique. Les premiers furent plus tard nommés « les Tièdes » et formèrent cette troisième faction atlante dont personne, chroniquer ou voyant, ne semble désirer parler ou même évoquer même discrètement l’importance (on se demande pourquoi.)

Les seconds étaient les fameux « Enfants de Belzatl » qui furent rebaptisés plus tard « Enfants de Bélial » à la suite des écrits d’un très célèbre visionnaire américain (Edgard Cayce.) Il est vrai que non seulement cette seconde appellation est plus aisée à prononcer mais, de plus, elle a l’avantage de rendre compte symboliquement du principal défaut de cette faction d’excités (le bélier est présumé foncer sans réfléchir.)

Les Tièdes étaient ceux qui n’osaient pas prendre partie, se positionner ou même exprimer leur modeste avis. Non pas qu’ils n’en eurent pas mais plutôt qu’ils n’eurent jamais la force nécessaire pour s’exprimer vraiment et de leur propre chef. Par nature, le « Tiède » était faible et lâche par définition. L’idée même de prendre partie lui donnait le vertige et des nausées. De nombreux tièdes reçurent l’enseignement ésotérique de base, tel qu’il était proposé à cette époque et quelques-uns faillirent même « sortir du rang » et bénéficier d’un certain degré d’illumination spirituelle, mais aucun n’était assez ferme et ordonné d’esprit pour atteindre et connaître la véritable initiation.

Quand aux Enfants de Belzatl, leurs mots d’ordre étaient « justice et équité » et cette devise apparemment légitime cachait en fait une profonde aversion pour les initiés et une jalousie maladive au sujet de ce que ce terme évoquait comme avantages et pouvoirs personnels. En somme et pour résumer le propos, l’Enfant de Belzatl type avait des vues évidentes sur les connaissances ésotériques et les supposés avantages qu’elles impliquent, et aurait tué père et mère pour les acquérir. Bien entendu, il ne pouvait pas supporter l’idée que quelqu’un d’autre, méritant ou pas, puisse posséder des connaissances que lui n’avait pas.

D’ailleurs, que devient la notion de « mérite », c’est à dire « recevoir à la mesure de son labeur », lorsqu’il est question de justice et d’équité ? N’était-il pas légitime que tous les atlantes puissent bénéficier des secrets des Maîtres, qu’ils aient travaillé dur pour les acquérir ou non ? C’est du moins ce que pensaient les Enfants de Belzatl….

Quels pouvaient bien être ces fameux « secrets des Maîtres » ? Pour ceux qui s’en souviennent, il a été évoqué, dans un autre post, certains désordres géologiques au niveau du sol atlante. Les Maîtres eurent la permission de laisser leur élèves se grouper, publiquement, et se servir de leurs connaissances pour en atténuer les effets, voire les annuler carrément. Le but de ces démonstrations était (entre autres) de démontrer que l’union fait la force et qu’il était possible qu’un être humain ordinaire accomplisse de grandes choses à la condition qu’il accepte de s’unir à son prochain au lieu de le craindre. Si la populace pouvait être touchée, cela produirait l’émulation et de nombreuses personnes auraient demandé l’initiation véritable, différente de ce qui était alors dispensé dans les écoles et universités de l’époque.

Et en effet, cette populace fut touchée. Plus que prévu, d’ailleurs ! Tellement touchée, qu’elle manifesta un degré de réaction qui dépassait et de beaucoup les attentes des Maîtres et de leurs disciples directs ! En clair, tous les atlantes désirèrent obtenir les mêmes pouvoirs que les disciples, et si possible sans effort (Tièdes) sans avoir à bosser longtemps (Belzatl) et sans avoir à se grouper nécessairement pour que ça marche (la bourgeoisie ou assimilé.)

Suite quand j’aurais le temps et l’envie de me « reconnecter »…

 

 

Serge
 
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Symbolisme biblique (extraits)

Pour ceux qui seraient intéressés par le symbolisme psychologique qui se trouve dans la bible, voici quelques éléments de réflexion.

L’idée directrice, c’est chaque fois que vous lirez le mot biblique, il faudra comprendre son symbole, que je vous traduis ici.

Nota : les symboles sont livrés un peu au hasard, car ils sont écrits ici au fur et à mesure et en fonction des demandes d’informations des membres de mon association culturelle.

Ils n’ont jamais été publiés sous forme de livre (seulement sous forme de manuscrits confidentiels, échangés entre ésotéristes) et sont protégés par les droits relatifs à la propriété intellectuelle.

Je vous en livre quelques-uns ici pour vous montrer de quelle manière la psychologie ésotérique aborde le symbolisme en général et le symbolisme biblique en particulier.

 

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Synagogue: L’esprit. Temple: Le corps physique humain.

 

Serviteurs: Les pensées (qui sont censées nous être utiles, servir nos intérêts immédiats).

 

Champs: (de labour) Le mental humain, toujours prêt à être « ensemencé » d’idées nouvelles.

 

Moïse: La Loi de notre être sensible qui « sauve » des émotions (l’eau).

 

Jésus: Le « Je Suis » (Iéshua), la conscience illuminée, intérieure, le Soi etc…

 

Les démons: Pensées négatives, destructrices et productrices de mal.

 

Le lit: (pour coucher) Les attitudes mentales sur lesquelles repose l’homme (programmations, capitulations, laisser-aller, etc…).

 

Prendre son lit: Gérer nos attitudes mentales, se prendre en main.

 

Un homme mort: Idéal ou état d’esprit qui n’est plus incarné ou qui a été abandonné, car plus d’actualité.

 

Ressusciter un mort: Redonner à un idéal, un état d’esprit l’opportunité de renaître, le réaffirmer et le réactualiser.

 

Les disciples: Les attitudes mentales et les facultés qui nous suivent et nous servent fidèlement.

 

Ciel: Le mental.

 

Paradis: État au-delà des concepts, croyances, dogmes, idées (peut aussi être une allusion à l’état de conscience sans pensées).

 

Arc-en-ciel: (Là il faut voir le contexte, puisque ce symbole est censé relié deux conditions contenues dans la phrase.)

 

Terre: Support, état d’esprit, paradigme, ce sur quoi reposent nos processus mentaux, etc…

 

Ancien paradis: État de conscience originel où encore « Monde » à partir duquel tout a commencé ou a été « précipité ».

 

Ancienne terre: Ancienne façon de penser, anciens supports mentaux, repères psychologiques, etc.

 

420: Peut varier selon le contexte mais, en général, le premier chiffre désigne la vie matérielle, le second la vie psychique/psychologique et le troisième la vie spirituelle (0 = non concernée) ici, nous avons une vie sociale/matérielle riche, mais une vie intérieure ou psychique tourmentée et en proie à la dualité (par exemple).

 

Être vêtu de blanc: Le vêtement représente l’état d’esprit qui nous « habille », que nous avons investi. Ici, ça peut symboliser (selon contexte) soit de l’innocence et de la spontanéité, soit de la pureté d’intention, soit encore un état de sainteté quelconque. Le vêtement donne l’état d’esprit général qui est celui d’une personne (affirmé) et la couleur d’une éventuelle ceinture donne l’intention ou le désir de se sentir relié à une certaine façon d’être ou de penser (appartenances diverses). Le contexte est important pour être plus précis au sujet du sens exact.Le blanc symbolise aussi l’acquit, le manifesté, ce qui a été déjà mis « en lumière » et qui est donc connu.

 

Les animaux: Nos émotions les plus basiques, instinctives mais pas nécessairement mauvaises ou illégitimes.

 

Faire paître ses moutons: nourrir, entretenir et favoriser les émotions les plus élevées, douces, positives et lumineuses.

 

Les vents: Les opinions humaines (ont dit bien « le souffle de la calomnie, par exemple) ou la colère, selon le contexte pris en compte.

 

Les vagues: Les perturbations émotionnelles relatives aux peurs, aux envies, à la haine, à la jalousie, etc… Toutes les émotions assez fortes pour nous remuer, voire pour nous renverser et nous submerger (perte de contrôle).

 

Un lac: L’esprit (dans le sens de réflexion). Voir si calme ou agité pour connaître le sens exact. Si calme et limpide, les émotions sont saines et paisibles; si agité, trouble ou sale, les émotions perturbent la clarté du jugement et en ternissent l’éclat. (Si sale = émotions qui salissent l’âme.)

 

Commander aux vents et aux vagues: Maîtrise des pensées et des émotions.

 

Vivre parmi les tombes: Penser sans cesse au passé, vivre dans le remord, la rancune, les souvenirs, etc…

 

Le sépulcre: Le subconscient (dans lequel « pourrissent » un tas d’infos dont on se passerait volontiers !)

 

Un fils: Une pensée nouvelle.

 

Une fille: Une émotion nouvelle.

 

Fils (ou fille) unique: Pensée ou émotion prédominante et souvent volontairement entretenue (aimée, donc).

 

Le jeûne: S’abstenir, volontairement, du témoignage de nos cinq sens qui « nourrissent » notre mental d’illusions. (Autrement dit, ne plus prêter attention à ce que nous percevons avec nos sens, à l’extérieur. Ce « Jeûne » spirituel nous purifie l’âme de tous ses miasmes.)

 

Sabbat: Conviction, certitude intime, le repos du mental après l’attente, la paix qui suit la conscience de l’accomplissement.

 

Un homme atteint d’infirmité: Une pensée de faiblesse, ou une façon de voir la vie qui affaiblit notre jugement, notre pouvoir, etc.

 

Une femme atteinte d’infirmité: Un sentiment de faiblesse, une émotion qui affaiblit l’être et le rend dépendant, par exemple.

 

Pharisien: Celui qui adhère à la lettre et non à l’esprit d’une loi, d’un concept ou d’une croyance.

 

Lèpre ou lépreux: Esprit(s) malade(s), personnes dont l’état d’esprit général les a rendus malades, voire hideux et déformés, psychologiquement parlant.

 

Jérusalem: Niveau intérieur de l’être où demeure la paix et hors d’atteinte des conflits issus de la dualité. C’est l’endroit de notre âme où nul ne peut nous suivre et d’où personne ni rien d’autre que nous-mêmes ne saurait nous déloger. Par extension, notre Jérusalem représente nos certitudes intérieures qui nous donnent courage et force de continuer dans les épreuves, par exemple. La « Nouvelle » Jérusalem représente quand à elle, l’instant où nous trouvons un état d’esprit encore plus sublime et générateur de paix, à nos yeux, que celui qui était le notre, précédemment. Ceci arrive surtout lorsque l’homme fait un « bond quantique » dans sa propre évolution spirituelle, à la suite d’une métanoïa ou d’un changement total de paradigme, par exemple.

 

Verbe fait chair: (Se dit de Jésus, par exemple.) La pensée éclairée qui se concrétise, qui prend forme.

 

Prêtre: Celui qui rend sacrée une condition, une vision, cela en sacrifiant tous les aspects négatifs de cette condition ou de cette vision.

 

Progéniture: Manifestation extérieure (visible) d’une pensée (fils) et/ou d’une émotion (fille) est employé surtout pour dire qu’un état d’esprit général engendre souvent de nombreux états d’esprit « enfants » (directement issus de).

 

Les pieds: L’écoute naturelle, la compréhension directe, non-intellectuelle (on dit que nos pieds « écoutent » la planète) le contact vivant avec les réalités propres à un Monde, une Tradition, un concept, un archétype, etc…

 

Festin(ou festoyer): S’unir à la Présence intérieure et se Nourrir de son Essence illimitée.

 

Seigneur: La Loi de l’esprit, l’attitude dominante ou les schémas qui président (voir par exemple Romains ch. 12 verset 19). Se dit en général pour désigner la Conscience souveraine qui règne (en temps ordinaire) sur l’ensemble des processus mentaux.

 

Adam: Le mental (de « Adamah » = Terre rouge » c’est à dire l’esprit dans son aspect masculin) l’esprit créateur potentiel de toutes choses.

 

Ève: La vie sensible et intelligente, la Force Vitale. Ce qui donne souffle et vitalité à toutes les formes mentales engendrées en esprit.

 

Caïn: L’intellect, l’approche réfléchie, calculée, etc…

 

Abel: L’intuition, la sensibilité, le fait de laisser parler les émotions, le cœur, etc…

 

– Fin de l’extrait.

 

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