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Chantage spirituel

 

Manipulateur03J‘avais à cœur de dénoncer un état d’esprit très corrosif qui se manifeste de plus en plus à notre époque. Je dis corrosif, car sous son aspect banal, il peut porter de véritables atteintes aux fondements même d’un individu. Je veux parler ici du « chantage spirituel. » Qu’est-ce que cette bestiole, Docteur ?

C’est un tout nouveau virus mental qui est né dans le mental surchauffé des manipulateurs spécialisés en spiritualistes manquant de confiance en eux.

 

 

 

censureComme vous le savez, tous les êtres humains ont des faiblesses qui se caractérisent par des « schémas mentaux« , des conditionnements, des phobies, des peurs, et surtout, un solide Moi-Idéalisé. Le but de tout bon maître chanteur spirituel et donc, de tout bon manipulateur qui se respecte, c’est de trouver la faiblesse ou le schéma mental d’une personne afin de s’en servir pour parvenir à ses propres fins.

 

 

 

manipulateur07Le « chantage spirituel » consiste à lancer à la face d’une personne qui suit une voie spirituelle que telle ou telle action ou réaction est « indigne d’elle » ou « indigne d’une personne lumineuse ou qui se dit initiée« , etc. A l’évidence, cette façon très grossière de se servir de la spiritualité pour manipuler les autres est l’une des plus viles formes de perversion mentale qui soit. Il faut savoir que « ça marche » avec pas mal de chercheurs de lumière, parce que ces derniers, honnêtes et courageux s’il en est, sont habitués à se remettre en cause sans cesse et à se réformer dès qu’ils le peuvent. Du coup, ils sont TRÈS SENSIBLES, non pas aux critiques ou aux éloges des cons, mais aux conseils « bienveillants » de tous ceux qui savent appuyer sur le bon bouton. Sur ce bouton est inscrit :

« Es-tu bien sur que ton comportement est vraiment digne de ce que tu cherches à être ou à devenir ?« 

 

 


manipulationComme vous le savez, le DOUTE et le sentiment de CULPABILITÉ sont deux acides qui rongent le mieux la confiance en soi de l’homme. Donc, éloignez-vous sans hésiter de toutes personnes de votre entourage et de vos relations qui ont des expressions ou font souvent des remarques de ce genre :

 

 

« Je te croyais plus compatissant que cela ! »
« Tes paroles ne sont pas dignes d’un véritable initié ! »
« Je suis déçu par ta réaction égoïste, toi qui semble toujours au-dessus des autres et savoir tout sur tout ! »

Et bien sur, la sempiternelle et toujours efficace : « Ce comportement est indigne d’un être qui se dit lumineux ! » (celle-là, c’est ma préférée !)

 

 

 

manipulateur06Bref, toute tentative de faire vaciller votre confiance en vous et d’ébranler les bases mêmes de ce que vous jugiez juste et bon, consiste en du chantage spirituel et peut se résumer ainsi :  Si tu ne te ranges pas du côté de ma propre façon de voir la vie, alors c’est que tu n’es pas l’être lumineux et pur que tu parais être ! Voilà, je livre cet exposé à votre méditation.

Bonne journée 😀

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le noir s’habille aussi de lumière

Under the maskJ‘aimerais vous soumettre une réflexion basée sur mon expérience et sur une observation sans préjugés. Si le mal ressemblait au mal, et si le bien ressemblait au bien, ne serait-ce pas facile de vivre sur Terre et de s’entendre entre nous ? Chacun serait alors naturellement aiguillée vers ceux qui ont les mêmes intentions et buts, qu’ils soient noirs ou blancs, et se serait la belle vie ! Hélassssssss ! (avec plusieurs « s« , ça fait plus dramatique, je trouve !)

Si vous observez courageusement autour de vous, vous verrez que, très souvent, le noir s’habille aussi de lumière. Comprenez par-là que de plus en plus de gens affectent un comportement et se servent de propos que nous serions tentés de qualifier de « lumineux » pour masquer la noirceur de leurs intentions.

 

 

 

iqeosr3qPourquoi agir de la sorte ? Mais c’est évident ! Comment se défendre contre une personne qui feint la gentillesse, la bonté et l’élévation spirituelle ? Il est aisé, se faisant, de refiler à l’autre le rôle du salaud de service qui fout la pagaille et se plaint sans cesse pour un rien. C’est même devenu un nouveau Mécanisme de Domination (pour ceux qui connaissent James Redfield et ses écrits) Exemple, vous subissez une injustice de la part de votre employeur et lorsque vous réclamez votre dû, ce dernier vous fait passer pour une personne jamais heureuse et s’octroie bien évidemment le rôle enviable du patron qui est généreux, aime ses employés et duquel on abuse sans cesse !

 

Les exemples ne manquent pas, n’est-ce pas ! Mais jamais personne n’ose faire allusion à ces exemples vivants qui font pourtant partie de notre quotidien. Pourquoi ? Simplement parce que ça ferait, du même coup, de celui qui s’y réfèrerait, un « moins lumineux » que tous ceux qui brillent beaucoup plus mais qui conservent un bâillon sur la bouche. Et la peur au plexus.

Dès lors, se taire n’est plus une preuve de lâcheté morale mais de sagesse spirituelle !

 

 

les nouvellesVous voulez que l’on vous aime ? Ne dites jamais rien de négatif et regardez ailleurs si vous voyez une injustice : si vous ne la regardez pas, ça voudra dire qu’elle ne vous regarde pas non plus, voire qu’elle n’existe pas ! Cool, non ?

Et vous, qu’en dites-vous ? Avez-vous peur de vous « mouiller », de vous « salir les yeux » en osant montrer du doigts celles et ceux à cause de qui le Monde rame comme c’est pas Dieu permis dans sa « Montée vers le Divin » ? Car dans ce cas, autant les encourager car, de toutes manières, qui ne dit rien consent donc, vous avez déjà voté, ne serait-ce que par votre silence

 

 

Serge Baccino

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Sauf pour les images réputées libres de droits et gratuites.

Premier pas vers le pouvoir

ange male 01Généralement, personne ne veut être coupable et donc responsable de ce qui lui arrive. De fait, n’étant pas coupable et donc pas responsable de ce qui arrive, ce qui arrive va se transformer en des souffrances futures qui n’auront pas, ou presque, de limite ou de fin. Car soyons logique un instant : si je commets une faute, si je suis responsable totalement de ce qui arrive, je demeure du même coup capable de réparer ma faute, de compenser voire de faire en sorte de transformer ma faute en une bénédiction.

Par exemple, je reconnais avoir été injuste envers un ami, pour compenser, je lui offre un cadeau somptueux qui lui fait bénir ma connerie !

 

 

 

wiu5cj1bMais si ce qui arrive ou se passe « à l’extérieur » ou en moi ne résulte pas de mes faits, si ce qui arrive est « bizarre » ou « indépendant de ma volonté » (sic) alors je suis en danger et sous le contrôle de la personne présumée avoir commit la faute. En dépassionnant le débat, on réalise assez vite cette erreur qui consiste à nier notre responsabilité dans les problèmes et souffrances qui nous accablent notre vie durant. Je ne suis pas celui qui a tort ou qui a commit la faute et ne suis donc pas responsable de ce qu’il arrive par la suite… OK, mais dans ce cas, je suis mal, car le pouvoir de me libérer d’une erreur disparaît !

 

Le refus de responsabilité retire le pouvoir de réparation et l’acceptation de notre responsabilité nous donne le pouvoir de reprendre notre vie en main.

Car le sens de nos responsabilités est le premier pas vers l’obtention de la Maîtrise de notre vie (et non de celle d’autrui, n’est-ce pas ^^ )
Et comme nous le savons tous, il n’y a que le premier pas qui coûte !

En résumé, accepter la responsabilité de nos erreurs nous redonne LE POUVOIR de nous en libérer ou de réparer ces mêmes erreurs. Si c’est un autre qui est « responsable » de nos fautes, alors nous devenons dépendant de lui pour redevenir libre et heureux. Vous saisissez l’astuce ? Espérons-le  !

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Actualité et Réalité

« La psychologie ésotérique se résume à l’observation de l’actualité spirituelle d’un individu et d’agir ou de réagir en conséquence et selon soi (hors tout conditionnement mental.) »

 

 

712vbcylAvant de développer ce postulat, il serait bon de définir la différence exacte entre la réalité et l’actualité. L’actualité, c’est tout ce qui se passe vraiment, en nous et autour de nous, que nous en soyons conscients ou non. Par exemple, un avion est en train d’atterrir sur l’aéroport du Bourget, mais comme je me trouve à Châteaurenard, dans les Bouches-du-Rhône (écrit le 20 juin 2013), je ne peux pas en être conscient et cet évènement ne fait donc pas partie de ma réalité.

La réalité, c’est tout ce dont je suis conscient, que cela soit vrai (authentique) ou non. Par exemple, je suis conscient de tous les objets qui m’entourent, mais je peux être aussi conscient de cette idée que si un ami qui devait venir me visiter est en retard, c’est peut-être parce qu’il a eu un accident de voiture.

L’idée et l’émotion déplaisante qui en découlent sont bien «réels», cela dans le sens où j’en ressens véritablement les effets sur moi, mais ne reposent pas nécessairement sur les faits, sur l’actualité, donc. En effet, lorsque cet ami arrive enfin, je puis être rassuré et rire de ma crainte non fondée mais ayant toutefois provoqué une véritable émotion.

 

 

 

trajectoireDans l’actualité, il se passe des choses… En réalité, comme nous ne pouvons pas être conscient de tous les évènements en simultané, nous sommes obligés de faire appel à d’autres facultés dites subjectives pour essayer de savoir tout de même les choses qui nous intéressent le plus. Ces dites facultés subjectives reposent sur notre réalité intérieure, c’est-à-dire sur la mémoire, l’imagination, l’intuition, etc. Autrement dit, lorsque nous essayons de connaître «ce qui ne tombe pas sous les sens» (ce qui ne se passe pas directement sous notre nez, donc) nous sommes obligés de faire appel au côté subjectif de notre être pour repousser les limites imposés par nos cinq sens objectifs (vue, ouïe, goût, toucher, odorat.) Ceci n’est pas mauvais en soi mais a le pouvoir de nous couper temporairement de l’actualité, c’est à dire de «tout ce qui se passe vraiment ou en fait

 

 

 

A quels moments de notre vie faisons nous appel à notre subjectivité ? Uniquement pour compenser les limites usuelles de nos sens ? Certainement pas ! Nous le faisons tous, depuis des décennies afin -non pas de connaître ce qui n’est pas accessible- mais bien pour essayer de NIER ce qui est pourtant sous notre nez ! Bref, notre subjectivité nous sert en grande partie à nous mentir, c’est-à-dire à nous couper sciemment d’une actualité qui ne nous plaît pas (ou plus.)

Pourquoi ferions-nous cela ? Parce que nous croyons que si nous acceptons ce que nous proposent nos sens (et notre cœur) nous allons devoir agir, à savoir faire quelque chose pour essayer de changer ce qui nous dérange, au sein de cette actualité. Et c’est mal ? Certes non ! C’est même des plus légitimes !

 

 

 

Inconscient Collectif6Alors quoi ? Eh bien ! Alors, le problème réside plutôt dans le fait que, parallèlement à cela, nous croyons que nous ne pouvons pas changer ou améliorer, cette actualité que nous vivons et qui nous déplaît. Et nous avons très peur ! Ce qui est humain, certes. Mais cette peur de ne pas réussir à améliorer un quotidien qui nous déplaît nous force à «faire mentir l’actualité» et nous pousse alors à  nous réfugier dans notre tête, à nous inventer un monde idéalisé dans lequel nous sommes parfaitement heureux, merci pour tout et au revoir madame !

 

 

 

3kkvvqcwCe besoin de fuir une réalité jugée inacceptable est ce qui donne naissance à ce que les psy éso nomment Le Moi-Idéalisé. Ce «moi» de procuration provient de notre refus éventuel de cautionner ce que le «moi» naturel (ou humain) nous transmet comme informations concernant notre actualité. Lorsqu’une personne ne supporte plus de voir et d’assumer la vie qui est pourtant la sienne, elle n’a pas d’autres façons de survivre que de s’inventer une vie différente et valorisée.

Aussi étonnant que cela puisse sembler, du moins pour qui ne connait pas encore les agissement de ce Moi de procuration très dangereux pour l’évolution de l’individualité consciente, ce sont les personnes le plus fortement orientées vers la spiritualité, qui succombent le plus facilement, voire les premières, aux pièges sournois tendus par le Moi-Idéalisé.

 

 

 

Karma12Il est rare, par exemple, qu’un matérialiste convaincu, même si, selon lui, il a un brin loupé sa vie, se prenne pour un Elfe, un Jedi ou un Archange de la Face, venu sur terre pour sauver les pauvres âmes en détresse… A noter enfin que c’est ce [ici, censuré, gros mots !] de Moi-Idéalisé qui nous fait passer pour des Tanches de la Baltique aux yeux de personnes équilibrées, rationnelles et à l’esprit brillant qui accepteraient de s’informer plus avant sur l’ésotérisme véritable, si elle n’étaient pas rebutées par le comportement largement immature de nombreux spiritualistes.

En effet, qui pourrait prendre au sérieux une personne se disant spiritualiste quand on sait que la plupart d’entre eux et de nos jours, s’imaginent être des extraterrestres réincarnés ou des anges envoyés sur terre par un Dieu débordé par les conneries inventées et perpétrées par ses créatures ?

 

 

 

Mysticisme2Moi non plus je ne serais pas très enclin à croire ou même seulement disposé à écouter un jeune de 20 ans qui se déclare «demi-Elfe» et qui désire «témoigner des buts profonds de son peuple» ! Rigolez pas, c’est authentique, je l’ai lu sur un forum de spiritualité qui est même assez connu. Pour qui ne sait pas «voir» certaines choses invisibles aux yeux de la chair, c’est un véritable défi que de faire la différence entre un esprit enfiévré qui se prend pour Napoléon, et un véritable Maître.

On pourrait même avancer l’idée que les deux ont (ou affectent d’avoir) un comportement presque semblable, car le Maître, -comme l’esclave du Moi-Idéalisé- pense et agit comme s’il savait tout et était déjà Divin. Il parle, écrit et se comporte avec une assurance et une confiance en lui qui glace littéralement le cœur de ceux qui ne s’aiment pas et qui n’ont aucune confiance en eux. D’où le côté excessif, parfois, de leurs réactions.

 

 

 

k1842r0cBien sûr, une personne intelligente pressentira toujours qu’il existe un moyen ou un autre de différencier le cinglé du Maître véritable. Mais nous pourrions imaginer que cette même astuce appartient à certains qui ne risquent pas de la partager, du moins pour les 7 ou 8 prochaines années, attendu qu’elle consiste en la seule manière de savoir si une personne va se casser la gueule (M-I) ou décoller pour les cimes spirituelles. Et ces individus ont une sainte horreur de perdre leur temps avec des rigolos qui, de toutes façons, ne vont pas aller bien loin.

D’ailleurs, le plus sûr moyen est encore de voir et d’attendre : le cinglé ne pourra jamais singer la véritable Lumière plus de deux ou trois jours d’affilés sans se recouper et dévoiler lui-même la sombre farce dont il est le principal acteur. Mais bon, il n’est pas impossible non plus de découvrir cette astuce par soi-même, surtout si on est un peu rusé, qu’on a de l’humour et que l’on a compris comment fonctionne l’ego dans sa partie la plus déplorable et minable qui soit.

 

 

 

femme-main-soleilMais sans parler des Maîtres ou de tout autre dénomination qui sépare plus que ce qu’elle unit, il existe aussi des professeurs et des enseignants de l’ésotérisme qui, même s’ils ne sont encore que des humains comme les autres, sont capables de faire fi, temporairement, de leurs propres limites, ceci afin de pouvoir transmettre cette Lumière dont ils sont peu ou prou les Porteurs. Ceux qui ont un brin d’intérêt pour ces choses et qui font montre d’un sens de l’observation véritable, sans passion et avec objectivité, auront vite remarqué une chose :

les instructeurs dignes de ce nom ne parlent que rarement de « ce qui va bien » mais plus volontiers de ce qui va mal et donc, qui est susceptible de fâcher leur entourage.

En effet, parler de ce qui va bien ou qui est déjà impeccable ne fait pas avancer les choses et ne peut, à la longue, que servir de branlette mentale à l’ego.

C’est le stade auquel se situent pas mal de jeunes spiritualistes de notre époque. Certains, fort heureusement ont trouvé comment avancer vraiment.

 

 

 

Du coup, les gourous de pacotille sont encensés et appréciés, tandis que les véritables instructeurs ou professeurs sont montrés du doigt et traités de tous les noms d’oiseaux.

En effet, qui aimerait que l’on parle de tout ce qui est laid, injuste, imparfait, non-terminé et négatif en général ?… Sinon le Soi Divin de la personne qui en fait les frais !

 

 

 

Deux portesSongez aussi à toutes ces âmes en peine qui tombent dans les griffes de certaines sectes qui les pressent comme des agrumes ! Croyez-vous qu’il y aurait autant de personnes couillonnés s’il y avait pas au moins autant d’hommes et de femmes paumés qui n’attendent qu’une chose, c’est qu’on leur confirme ce qu’ils pensent et croient déjà ? Dans le futur, il y aura de moins en moins d’initiés dignes de ce nom, car il y aura de moins en moins d’hommes et de femmes dignes de ce nom.

Et par ailleurs, presque plus aucune personne ne désirera entendre une vérité qu’elle a mis des lustres à occulter. Ouvrez les yeux, observez sans passion puis osez affirmer que je suis à côté de l’actualité terrestre !

 

 

 

bouletsEt pour les pisse-vinaigres et autres grenouilles de Bénitiers jamais contents, jamais heureux sauf quand ils réussissent à semer le trouble dans l’esprit des autres grâce à leurs commentaires désobligeants, inutile pour eux de me faire savoir que je suis à côté de leur réalité, car de cela, j’en suis déjà conscient et je les en remercie, d’ailleurs. Car sans leur présence, je n’aurais pas pu réaliser certaines choses à mon propre sujet.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le Faux-Dieu

princesse egyptienneAu cours du long périple de l’Âme (Soi Naturel), cette dernière prend conscience d’elle-même au travers des diverses expériences rencontrées et des prises de conscience qu’elles font naître. De fait, au fil du « temps » et des incarnations sous des formes différentes et visant des buts tout aussi différents, mais complémentaires (cohérents), il se crée, en l’Âme, une sorte de «noyau dur» spirituel qui ressemble un peu à une «banque de données», dans laquelle sont gravées toutes les «vérités» et toutes les connaissances que le Soi Naturel a crut bon de faire siennes.

 

 

Plus prosaïquement, ce noyau animique représente ce que l’Individualité considère comme «juste et bon» autant que véridique, avec lequel elle s’identifie et qu’elle désire incarner comme une sorte de vision idéale de soi. Mais peu à peu, cette vision idéale de soi s’impose à un point tel, que la personne ponctuelle incarnée, n’est même plus obligée de faire un effort pour se conformer à ce que l’Âme DÉSIRE être et incarner.

 

 

 

precherA tel point que même l’âme-personnalité (la partie «extensée» du Soi Naturel, donc) ne peut plus faire autrement que d’obéir à cette «loi intime» qui conditionne désormais son vécu, ainsi que l’expression de son pouvoir. Que nous appelions cela le «censeur» ou «le Gardien du Seuil» ou encore «le Faux-Dieu», toujours est-il que cet espèce de Tyran Intime doit tôt ou tard être repéré, dénoncé et expulsé avec armes et bagages, afin que nous puissions retrouver notre véritable autonomie spirituelle (que la partie incarnée, personnifiée, devienne à son tour un Soi libre d’attache.)

 

 

 

??????????????????Le tyran intime est étroitement mêlé à l’ensemble de nos processus mentaux. En effet, pour réussir à tout gérer, il se doit d’être présent sur tous les fronts à la fois et participer (et donc conditionner) à la moindre prise de conscience. Il est le filtre suprême de notre réflexion, de notre imagination, de nos projets et de nos tentatives (avortées) de nous réformer ou de nous parfaire.

Il est un Dragon attaché à l’entrée du paradis. Il est un peu comme un «père spirituel» qu’il faut préalablement séduire, avant d’espérer épouser notre promise (une âme enfin libre) qui est devenue son esclave, en plus de se rêver être sa fille (Voir à ce sujet le passage de l’Apocalypse qui évoque le Dragon sorti de l’onde, donnant naissance à la bête, qui dévore la femme revêtue de soleil, avec la lune à ses pieds, autrement dit l’âme.)

 

 

 

Symboles5Le pire est encore que l’on ne reconnaît pas toujours ce Tyran, cela pour la bonne raison qu’avec les années, nous avons appris soit à composer avec lui (faire avec, s’adapter) soit à carrément se ranger de son côté et considérer comme «normal» tout ce qu’il décrète comme étant juste, vrai et bon. Il serait aisé de faire la chasse à ce tyran intime si ce dernier se comportait comme un ennemi et nous faisait souffrir mille morts à longueur de vie ! Mais ce n’est pas le cas ; il se déguise bien souvent en censeur, en moraliste et se sert du «Moi-Idéalisé» humain comme un footballeur de son ballon.

 

 

 

nlcm2c25Toutefois, et avec un minimum «d’attention à soi», il est possible de remarquer quelques-unes de ses intervention musclées, tandis que nous faisons mine de désirer librement une chose qui, par ailleurs, nous semble illégitime ou bien carrément interdite. De grandes souffrances psychologiques lui sont imputables, même si peu de gens le réalisent vraiment, car sa plus grande compulsion, là où il intervient sans aucune pitié, c’est dans le domaine d’Éros, c’est-à-dire dans tout ce qui est susceptible de nous faire ressentir du plaisir.

 

 

 

Hélas pour lui, c’est également là que se trouve sa plus grande faiblesse, car de plaisir, personne ne peut en être privé bien longtemps sans ruer dans les brancards ! Alors l’homme et la femme, de programmés qu’ils étaient, commencent à se demander s’ils sont si libres que cela de pensées et d’actes ! Et c’est là le début de la véritable Remontée vers le Divin, que quelques-uns préfère encore nommer l’Ascension. Un Divin qui est déjà en eux, certes, mais qui pour être pressenti puis expérimenté, nécessite un mental vide de toute idées préconçues, ainsi qu’un cœur vidé de toutes formes de souffrances…

 

 

 

Serge Baccino

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Virilité mentale

Femme rayonnanteUne des choses les plus agaçantes pour une personne qui ne s’est pas encore libérée des conditionnements mentaux relatifs à la spiritualité, c’est d’écouter parler (ou de lire) une personne qui a clarifié son esprit, exprimer ce qu’elle sait être vrai ou ce qu’elle tient pour défini. En effet, la plupart des gens n’osent pas s’exprimer librement et s’embarrassent inutilement de tournures de phrases plus ou moins hypocrites tendant à faire passer l’idée que «nul ne détient la vérité et bla, bla, bla…» et que, de ce fait, il faut se perdre en courbettes psychologiques pour ne pas froisser la susceptibilité de quelques pisses-vinaigres se présentant comme autant de garants du sens commun et de la bienséance universelle.

 

 

 

Symboles6Les textes modernes qui traitent de spiritualité perdent donc peu à peu de leur virilité première et s’émaillent , désormais, d’inutiles figures de style de ce genre-là :

« Je sais que ce n’est que mon avis, mais… »
« Vous allez dire que j’exagère, mais… »
« Je vais être mal vu(e) mais…. »
« C’est en toute humilité que…. »

La meilleure étant « C’est en toute humilité que… »

 

 

Hypocrisie3Eh bien ! Ceux dont l’esprit est clair et dont le mental est équilibré et fort, ne s’embarrassent plus de ces fioritures égotiques. Seul l’ego peut s’inquiéter de ce que vont penser ou dire les personnes comme il faut.  Seul l’ego peut redouter d’être rejeté ou « moins aimé ensuite. » Bref, seul l’ego se prend la tête et la prend du même coup à son propriétaire, lorsqu’il s’agit simplement et honnêtement d’exprimer la vérité.

 

 

 

RayonantEt la vérité, tout le monde la détient, puisqu’elle se résume, en l’occurrence, à dire ou à écrire ce que l’on pense et ressent vraiment. Point. Mais pour oser agir de la sorte, c’est-à-dire pour trouver en soi le courage spirituel nécessaire pour s’exprimer librement en assumant ensuite, s’il est utile, les railleries et les critiques de ceux qui n’ont pas encore commencé à vivre, il faut que le mental se soit de nouveau polarisé, à savoir qu’il ne soit plus efféminé (on appelle cela «Genre Mental» en Hermétisme.) Par «efféminé», j’entends :

« Mental dont la partie directive, pénétrante et créatrice d’évènements, a subi une dépolarisation telle, qu’elle est devenue réceptive, pénétrée, maturante, passive et adopte donc les attributs de la féminité. »

 

 

 

auras-doublesTout le monde, homme ou femme, a un Genre Mental, cela dans la mesure où notre «moi» et notre «Je» sont respectivement féminin/réceptif, et masculin/pénétrant (créateur d’idées-germes.) Évidemment, une «femme forte» ne sera jamais aussi virile, dans ses propos, qu’un «homme fort.» A moins que l’homme servant à comparer soit pas si fort que cela (mental dépolarisé au niveau du «Je») ou que la femme soit trop polarisée («Je» excessif et dominant par peur de ne plus réussir à gérer sa vie.)

J’espère que cet En-cas vous aura mis en bouche et que vos commentaires ou vos questions, permettront d’avancer plus avant dans cet intéressant sujet du  Genre Mental. Un sujet très peu connu en France, comme d’habitude !

 

 

 

Serge Baccino

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