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Les bénis oui-oui spirituels

3kkvvqcwDans l’un de mes messages privés avec un membre féminin appartenant à  mon forum privé, que je bisoute au passage, (la fille, pas le forum, suivez un peu, que diable !) nous parlions des «bénis oui-oui.» Je ne connaissais pas ce terme (j’en donne la définition plus loin) et j’étais hilare en le voyant écrit pour la première fois. Toutefois, même si je ne connaissais ni ce terme, ni son sens, je connaissais, hélas parfaitement ce qu’il désigne !

 

Citation:
« personne approuvant systématiquement les paroles, les actes d’une autorité, d’un pouvoir ». Donc tous ceux à qui de soi-disant initiés ou en voie de le devenir « bourrent le mou » en leur faisant croire n’importe quoi.

 

 

beni-oui-oui-02Le béni oui-oui est donc une personne sans trop de caractère ni de discernement, qui n’a qu’un seul but dans la vie : suivre une personne qui lui dira quoi être et comment l’être. Bref, la victime idéale pour les gourous de pacotille, qui se reconnaissent très facilement, pour peu qu’on veuille bien s’en donner la peine (ce qui n’est que rarement le cas, j’y reviendrai sans doute dans un de mes futurs articles sur ce blog.)

Comment devient-on un béni oui-oui ?
Il existe deux voies : la rapide, et la lente.

Dans la rapide, la personne présente un terrain particulier : elle refuse catégoriquement d’assumer quoi que se soit et adorerait, de ce fait, que d’autres conduisent sa vie à sa place.

 

 

Dans la lente, la personne induit sans le savoir un état propice pour devenir béni oui-oui à long terme : elle en a marre de devoir assumer la merde des autres et a tellement peur de ne pas savoir s’opposer à la volonté d’autrui (qui la terrorise) qu’elle en arrive à la conclusion que la solution est de rencontrer un individu déjà « illuminé » (ou supposé tel) qui lui fera prendre conscience que son niveau d’évolution hors du commun la dispense de toute forme de responsabilité et lui évite de ce fait la contrainte de devoir s’assumer.

 

Le béni oui-oui, vous l’aurez compris, a très peur d’assumer et de prendre des responsabilités.

 

 

beni-oui-ouiA ma connaissance, il n’existe quasiment pas de béni oui-oui digne de ce nom qui reconnaisse son état et accepte cette désignation. La raison est évidente : si vous demandez à un béni oui-oui d’assumer cette idée affreuse qu’il est un béni oui-oui et que, du fait, il est responsable de tout le mal qui lui arrive et qui lui est arrivé dans sa vie, vous lui demandez d’accueillir, chaleureusement, les deux peurs qui le terrorisent le plus dans sa vie !
Donc, selon les béni oui-oui eux-mêmes, il n’existerait pas (ou plus) un seul béni oui-oui sur terre ! Les extraterrestres ont du les enlever pour faire des expériences sexuelles avec leurs corps d’albâtre !

 

Serge Baccino

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Illogisme de l’éducation

Illogisme de l’éducation

 

 

Lorsque nous sommes enfants, on nous apprend généralement à toujours dire la vérité, parce que cela est « Bien. » Lorsque nous faisons une bêtise, que nous cassons quelque chose ou commettons une erreur notoire, nous devons avouer notre faute parce que, justement, la vérité est « le Bien » et le mensonge est « le Mal. » Et lorsque nous avouons notre faute, notre erreur ou notre manquement aux règles des adultes, nous sommes punis car on nous apprend aussi que toute erreur commise, toute faute, mérité sa juste punition.

Et cela aussi, c’est « le Bien. » Un bien qui peut éventuellement nous empêcher de nous assoir durant quelques heures.

Voilà que l’enfant se retrouve avec un paradoxe sur les bras : s’il commet une faute et l’avoue, il est fidèle à l’idéal de Bien mais s’en prend plein la tronche !
S’il ment et cache la vérité, il penche inexorablement vers le « Mal », mais il conserve ses joues ou fesses intactes. Si vous étiez un enfant, comment réagiriez-vous à cette forme d’éducation ?
Que choisiriez-vous, « le Bien » (avec le cul qui cuit !) ou « le Mal », avec l’occasion de pouvoir vous assoir sans aucun problème ?

Vous avez été des enfants, nous l’avons tous été. Et devinez ce que certains d’entre nous ont choisi, finalement, comme option ? Appelez votre passé, il a des choses à vous raconter ! De toutes façons, ce « passé » est bien présent en vous et il conditionne depuis des lustres certains de vos comportements les plus intimes et involontaires.

Quand on n’est plus un enfant, on est en droit de réclamer la liberté qui ne nous a pas été offerte (et pour cause) lorsque nous étions des bambins inconscients.
Vivre sur un passé conditionné « à cause des parents et de leur éducation » est non seulement stupide, mais aussi très lâche.

 

 

La responsabilité des parents s’arrête là où l’adulte a commencé à refuser d’assumer les siennes.

 

 

Il est bon par contre de remarquer le « confort mental » qu’offre à certains le fait de réagir encore comme un enfant ! (n’est-ce pas ?) Mentir est aisé et en plus, cela permet de ne pas avoir à payer pour la pomme volée sur l’étalage du marchand. La faim est une excuse mais la négation est bien plus payante, surtout quand elle se transforme en réflexe.

Oui mais voilà : quand on veut s’améliorer, évoluer, s’unir à la partie divine de nous-mêmes, etc., il devient alors urgent de revisiter nos bases, assises ou repères psychologiques. Et l’une de ces bases, foyer de problèmes et de névroses en tous genres, est justement la période de l’enfance durant laquelle certaines prédispositions ont peut-être été contrariées et durant laquelle certaines habitudes malsaines ont été contractées.

Même lorsqu’un enfant fait mine d’obéir, de céder à la pression psychologique quand ce n’est pas à la violence physique, il COMPENSE toujours cette obéissance par quelque chose d’autre. Quelque chose qui, plus tard, lui nuira encore plus que le sentiment de sa dépendance passée.

 

 

Défense ou tentative de manipulation ?

 

 

Il arrive souvent qu’un mécanisme de défense (ex : mentir pour ne pas se faire punir) se transforme avec le temps en mécanisme de domination (mentir parce que ça sert à obtenir ce que l’on veut) Le subconscient raisonne par déductions et associations d’idées : pour lui, il est évident que si le mensonge préserve de la fessée, alors le mensonge est efficace puisque il préserve du mal véritable ! Énoncé ainsi… Oui mais voilà : plus ça marche et plus on emploi le mensonge, et plus on ment et moins… on ressent la vérité !

Pourquoi ? Parce que nous ressentons toujours ce que nous pensons (son contenu formel) et si nous changeons notre façon de penser, nous changeons du même coup notre ressenti.
Entendons-nous bien : la psychologie ésotérique n’a rien à voir avec les règles de morales, parfois aussi stupides et inadaptées que contraignantes à souhait. Ce qui nous intéresse ici, c’est l’efficacité réelle de nos divers états d’esprit. Nous désirons savoir ce qui est bon pour nous et rejeter ce qui ne l’est pas, un point c’est tout. Mentir aux autres n’est pas le problème, je vous l’assure, mais mentir au point de ne plus être capable de ressentir la vérité, pour soi et même en secret, alors là, ça commence sérieusement à craindre !

Une fois installé comme règle de vie (voir le mode de raisonnement déductif propre au subconscient) le mensonge nous coupe de notre ressenti et donc de notre Soi car ce dernier se manifeste surtout par ce que l’on ressent (et qui est censé provenir de lui, n’est-ce pas ?)

 

 

La conscience préfère toujours Abel à Caïn.

 

 
La vérité se résume toujours à ce que nous SENTONS, cela parce que ce que nous sentons est véritable, puisque nous le sentons en nous ! Et bien qu’il s’agisse de « notre vérité », de toute façon, nous ne pourrons jamais accéder à une autre vérité que celle qui passe par le filtre (plus ou moins propre) de notre mentalité. Pour nous, le ressenti est la plus haute forme de perception directe car elle passe par la conscience.

 

Et il n’est pas possible, pour nous, de prendre conscience d’une chose si elle n’existe pas au moins pour nous !

 

Lorsque nous étions petits, nos parents nous faisaient parfois sentir leur déception à notre égard. Par exemple, une promesse non tenues, un devoir mal (ou pas) fait ou une habitude mauvaise qu’ils pensaient que nous avions perdue (ben non, on mentait, comme eux, et toc !) Leur façon de nous faire sentir leur déception à notre sujet était soit « doucereuse », soit brutale, soit plaintive, soit vicieuse (piques, allusions, etc.)

Une fois devenus adultes, nous nous comporterons d’une certaine façon lorsque nous serons déçu par le comportement d’autrui. Cela parce qu’un tel comportement réveillera (ou évoquera) en nous des souvenirs liés aux diverses déceptions de nos parents à notre sujet. Soit nous reproduirons la manière toute particulière de réagir de nos parents, soit et à l’inverse, nous tenterons de nier ces réactions en nous comportant comme nous aurions aimé que nos parents le fassent avec nous.

 

Inutile de dire que, dans les deux cas, ce pauvre adulte ne l’est guère et que nous sommes devenus, avec le temps, se comportera d’une manière largement conditionnée.  En effet, réagir comme ou réagir à l’inverse de, cela revient à réagir et non à AGIR. Or, une individualité (du latin « Indivi » = Qui ne peut être divisé) est une chose insécable, unique et dont les actes sont sans antériorité, sans aucun schéma directionnel relatif au passé ou à l’expérience d’autrui.

Dès lors, nous ne saurons jamais comment nous aurions réagi en tant que nous et dans des conditions identiques à celles de notre enfance mais en occupant, à notre tour, ce rôle si délicat de parent ou d’éducateur. Et nous ne pourrons pas le savoir parce que ce que nous sommes devenus demeure conditionné par ce que nous avons vécu au contact d’autrui.
A moins que nous puissions nous libérer ce conditionnement.

 

 

Reproduire ou tenter de nier ?

 

 

Si nous repensons à la manière dont nos parents se comportaient envers nous lorsqu’ils étaient déçus par nos actes et si nous prenons le temps d’observer comment nous réagissons, à notre tour et aujourd’hui, lorsque une autre personne trahit nos attentes jugées « légitimes », nous en apprendrons bien plus sur nous-mêmes qu’en cinquante séances chez un psychiatre !

Et nous conserverons notre argent, surtout. Une fois les mécanismes éventés, une fois que l’on comprend pourquoi « maman faisait ceci » et pourquoi « Merde, je refais pareil qu’elle, au secours !!! » (lol) il reste à observer tranquillement, sans passion mais sans complaisance, notre degré exact de probité mentale (et non « morale. ») En clair, une fois que nous avons compris que nous reproduisons le comportement de nos parents ou que, et à l’inverse, nous essayons de nier leur influence « rien que pour les faire suer », reste à nous avouer si on tient à ce mécanisme ou s’il nous fait vraiment gerber.

 

Car ne vous y trompez pas : vous risquez d’être étonné lorsqu’il sera question pour vous de vous débarrasser d’une chose qui produit pourtant de la souffrance… Vous pourriez bien découvrir, horrifiés, que vous ADOREZ ces mécanismes et qu’il n’est pas question de les laisser tomber ! Mais même dans ce cas, vous aurez fait un grand pas : vous aurez repris le contrôle de votre vie et même vos souffrances passeraient alors immédiatement sous votre pleine et entière responsabilité. Et qui dit « redevenir responsable » dit du même coup « retrouver le pouvoir » car nous ne pouvons agir que sur ce qui nous appartient et dont nous avons la pleine responsabilité.

 

 

L’amour, une chose qui se mérite ?

 

 

Parlons à présent de ce qui fâche ou choque les frileux de l’esprit…  Il existe très certainement des enfants qui ne méritent pas l’amour inconditionnel que leur prodigue leurs parents. Suis-je dur ? Pas vraiment… En tout cas infiniment moins que ces petits morveux qui en font baver à leurs parents, cela parce qu’ils savent que ces derniers n’oseront jamais leur nuire et préfèreront plutôt souffrir en silence. « Par amour », diront-ils en grimaçant.
Et oui ! Il y en a pour tout le monde est le fait d’être objectif ne protège ni des déceptions, ni de passer pour « une personne mauvaise » en dénonçant le véritable mal chez les autres.

Il suffit d’être libre de conscience, objectif et honnête envers soi-même pour comprendre ces choses… Avoir de l’amour, de la compassion, vouloir jouer aux super héros de la spiritualité qui s’obstinent à aimer durant leurs séance journalière sodomie sans vaseline (lol), ceci est l’affaire des faibles, pas de ceux qui ont calmé les mouvements de leur propre esprit et peuvent donc voir les choses « en l’état » et d’un œil aussi détaché que viril.

 

Notez au passage que les plus grands mystiques n’avaient pas d’enfant ou s’ils en avaient, ils avaient cessé toute relation avec eux. Cela vous choque aussi ? Si oui, contrôlez par vous-mêmes et vous verrez bien. Pour les bouddhistes, revoyez donc la vie du Prince Siddhartha.
Ceux qui pensent que de bons parents « attirent » des enfants de M… et que des enfants merveilleux attirent des parents pourris ont parfaitement raison !
Cela dit, il n’est pas certain que ceux qui ont déjà trouvé cette synchro soient aussi capables d’en définir la raison logique sous-jacente. Et encore moins la Loi spirituelle qui se cache (à peine) derrière les faits.

J’arrêterai là mes propos, préférant encore répondre aux questions, commentaires et autres critiques qui, toutes, en ce qui concerne ces dernières, seront accueillies de la même manière : sans passion et avec cette objectivité qui n’est guère du goût des tempéraments par trop émotifs, dirai-je pour demeurer poli.

 

 

 

    Serge

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Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 13

Second exercice pratique

(et fin de ce Dossier)

 

 

Partie Théorique

 

Dans ce second exercice pratique d’Alchimie Mentale, nous allons faire appel à la polarité « positive » (contrairement au premier), c’est-à-dire que nous allons créer ce qui n’existe pas encore, et non transformer seulement ce qui existe déjà. C’est la raison pour laquelle cet exercice est appelé « positif » puisqu’il fait référence au pouvoir créateur de l’esprit, et non à son pouvoir transformateur.

 

Je vous demande de bien vous concentrer durant cet exercice car il est d’un caractère quasi « magique » pour un être humain. En effet, nous allons attirer à nous de la « substance spirituelle vierge » afin de lui offrir une forme nouvelle et unique.
Nous allons donc « ajouter à la création spirituelle » au lieu de nous contenter d’accepter (Attraction) ou de refuser (Répulsion) les formes mentales qui existent déjà au sein de l’Océan Spirituel et que nous sommes toujours libre d’attirer à nous puis de faire notre.

 

Cet exercice aurait sans doute été considéré comme « Sacré », il y a encore quelques dizaines d’années, du moins par certains étudiants zélés des Mystères Antiques. Mais nous ne sommes pas, nous ne sommes plus ce genre d’étudiant : nous laissons cette forme de révérence teinté de mystère et donc de peur ou de respect forcé, à ceux et celles qui n’ont pas encore le courage d’assumer fièrement -mais sans orgueil inutile- leur véritable place au Sein du Grand Tout.

Nous ne soupirons plus après nos Origines : nous revenons à la Maison ! Vous réaliserez, en son temps, la puissance de cette dernière phrase.

Nous ne craignons plus l’Esprit car nous savons désormais que nous sommes cet Esprit.
Nous ne révérons plus l’esprit tel un Dieu séparé de nous car désormais, nous avons appris à nous en servir sans pour autant mettre en péril la moitié du système solaire ! (lol)
Bien sur, nous sommes toujours emplis de respect envers l’esprit et nous avons appris à AIMER au lieu de CRAINDRE l’Esprit (ce Dieu tyrannique des anciens croyants) nous pouvons donc, désormais, œuvrer comme des Artisans de l’esprit plutôt que comme ses esclaves involontaires.

Nous sommes devenus des [b] »Acteurs Conscients »[/b] et avons entamé un « Partenariat » avec la Divinité, si vous préférez ces expressions « New-âge »
Ainsi nous allons faire cet acte de créativité spirituelle qui consiste à créer en esprit et dans notre mental, une forme qui n’existait pas au préalable.
En somme, nous allons « copier Dieu » ! (Et toc !)

Ce « geste » Mental (Mudra) seul suffirait à emplir d’admiration les ignorants qui n’ont toujours pas compris (ou qui ont encore peur de comprendre) que de leurs processus mentaux dépend leur devenir.

Mais nous qui savons, comprenons et acceptons la Loi, nous sommes conscients de notre responsabilité pleine et entière en matière de créativité.
Nous savons que ce que nous engendrons en esprit et dans notre mental, il nous faudra tôt ou tard le vivre en vérité, dans notre réalité sociale journalière.
Et que c’est là le seul « karma » qui puisse exister !

 

Nous n’avons pas peur du mal puisque nous comprenons, désormais, que nous sommes tous à l’origine du « Bien » comme du « Mal »
Alors nous choisissons « La Troisième Condition », celle des Mages Rouges et qui se nomme « Le Mieux Pour Nous Actuellement »
En pensant et en agissant au mieux de notre actualité, nous respectons à la fois La Loi Cosmique et notre propre humanité.

 

En effet, il ne servirait à rien de juger nos pensées et nos actes passés qui en ont découlé, avec notre sagesse d’aujourd’hui.
L’Univers LUI-MÊME apprend constamment de la combinaison des formes complexes qu’il engendre sans cesse et ne commettrait certainement pas cette erreur grossière capable de brimer sa Créativité Évolutive (qui peut s’améliorer, donc)

La Loi implique que chaque créature vivante et consciente doit penser et agir en fonction du point exact de prise de conscience qui est le sien AU MOMENT où les pensées et les actes qui en découlent apparaissent pour la première fois.

Ainsi, si nous pensons et agissons EN FONCTION de notre degré d’évolution actuel et donc, de notre niveau de prise de conscience « en cours », nous ne violons aucune Loi Divine (ou Cosmique) et demeurons en paix et en sécurité.

Et même si nous ne produisons rien de « Bien » ou de « Bon » pour nous, nous ne produisons rien de « Mal » ou de « Mauvais » pour nous ou pour autrui.

La Loi est violée dès le moment où tandis que nous agissons d’une certaine façon, nous avons conscience d’agir en contradiction avec ce que nous savons être « la vérité du moment. »
Ou alors, lorsque tandis que nous pensons une chose, nous avons conscience de nous fourvoyer, d’être dans l’erreur.
La Loi (de Cause à Effet) réagit en fonction de notre prise de conscience « en cours », JAMAIS à partir de règles immuables et applicables à tout et à tous (ce qui serait aberrant dans un univers ou chacun est différent et en évolution permanente.)

Ainsi, si nous ignorons faire le mal, la Loi ne réagit pas pour nous. En fait, Elle agira « plus tard » et dans des circonstances autres, ceci afin de nous remettre discrètement sur le Droit Chemin (Dharma), peut-être lors d’une autre vie-extension, mais nous n’aurons pas cette impression désagréable de devoir subir un coup du sort aussi injuste qu’impromptu.

 

Mais à l’inverse, si nous savons d’un côté que notre action ou notre pensée n’est pas « Droite » (juste, logique, appropriée) mais que d’un autre côté, nous laissons l’ego agir en nos lieu et place et à sa manière (toujours déplorable), alors là oui, nous allons tomber sous le coup de la Loi et avoir brusquement le sentiment très net de nous prendre une reprise de volée en pleine poire !

 

La logique et le bon sens, le sens inné de l’à propos, suffisent amplement à nous protéger du mal, c’est-à-dire d’une forme de créativité mentale à la fois illogique et perverse. (dont les effets nient nos buts premiers)

L’ego qui fonctionne sans surveillance et sans contrôle « viril » et non l’ego lui-même, est à la base de toutes nos souffrances sociales et psychologiques.

Le surveiller comme s’il s’agissait d’un enfant débile est un devoir :yes:
Et lorsqu’on y parvient, lorsqu’on a réussi à se faire bien plus confiance EN SOI qu’en lui (ego), on réussit alors à n’engendrer que des formes mentales convenables, les « pires » étant simplement « inutiles » ou « gamines » (immatures mais sans méchanceté incluse)
A présent que nous comprenons ces choses…

 

Partie Pratique.

Formez votre boule mentale, c’est-à-dire imaginez-là, sentez-là au-dessus de votre tête, telle une sphère de créativité vivante et consciente.
Cette « Boule Mentale » est ce qui vous relie à la Divinité, aux Plans Supérieurs sur lesquels les Entités Créatrices sont occupées à engendrer la Vie sensible au Nom de « Celui sur lequel rien ne peut être dit » (le Brahman Passif, Celui qui se sert de l’esprit universel pour penser l’univers et les Dieux dans son propre Mental infini.)

Imaginez qu’un peu de POUSSIÈRE ROUGE descend dans cette Boule Mentale, venue de « plus haut » (peu importe, c’est symbolique) Lorsque cette poussière d’esprit se retrouve dans la Boule, elle se met à pétiller et à briller avec des reflets adamantins (relatif au diamant)

Elle est joyeuse car elle Sait qu’elle va enfin participer à la Création Cosmique et se moque totalement de savoir si ce qu’elle « désignera » alors et qui préexiste en Dieu, est « haut » ou « bas », « important » ou « sans valeur » Elle est seulement joyeuse à l’idée de Participer au Grand Œuvre Cosmique : Créer !
Faites descendre cette « poussière d’étoiles » rouge aux reflets adamantins dans votre tête, par le Coronal, puis descendez jusqu’au front et faites sortir la poussière rouge par le milieu du Front.
Devant votre front, à une dizaine de centimètres ou plus, la poussière se positionne et semble commencer à former des lettres…

Mais ce n’est qu’une impression issue de l’impatience de l’esprit à participer à la Création Cosmique ! Vous assistez à la Compulsion de Dieu !
Avec votre volonté, vous demandez à la poussière de former une phrase et cette dernière sera d’un grand pouvoir pour vous, en vous et sur vous, tel un Mantra qui sera à vos côtés et vous permettra de vous souvenir que vous n’êtes pas de ce monde ni de la chair, mais de l’esprit de Dieu et des Mondes de Lumière.

Cette phrase est :

« Je Suis d’Essence Divine ! « 

 

Visualisez cette phrase devant vous, formée par la poussière rouge.
Imaginez que cette poussière se rassemble, se condense jusqu’à former les lettres de cette phrase, avec une structure devenue dense et rouge foncée.
Une fois la phrase créée puis densifiée, levez-vous et vaquez à vos occupations usuelles. Chaque fois, dans la journée, où vous vous sentirez accablé ou découragé, fatigué ou énervé, repensez à cette phrase que vous avez créée et qui demeure désormais et pour toute cette incarnation, devant votre front et dans votre aura !
Ce « rappel » de votre pouvoir créateur vous aidera à demeurer confiant et paisible. Vous serez également capable de vous souvenir de l’importance pour l’être humain, de surveiller ses propres pensées afin de ne plus jamais écrire sa propre déchéance en accusant ensuite la Vie, les autres ou le destin des malheurs qui résultent d’une manière morbide de penser.

Quelques conseils pratiques.

Durant l’exercice, ne vous posez aucune question, ne doutez pas, ne cherchez pas à savoir si « ça marche » ou si vous êtes « capable » d’y arriver car de toutes manières, ça va marcher, un point c’est tout ! En fait, ça ne peut pas ne pas marcher, même si vous le faites exprès !
Ce qui risque de ne pas « marcher », pare contre, c’est… Vous !
Ou du moins votre ego qui n’a vraiment AUCUN intérêt à ce que VOUS deveniez puissant et libre. C’est-à-dire libéré de lui !

Ayez pitié de vous-mêmes ! Vous vous connaissez assez, désormais, pour connaître vos propres astuces pour vous démonter le moral avec application !
Alors déjouez d’avance toutes ces « astuces » à la con pour faire de vous un raté de première ! De toutes façons, à quoi vous servirait d’être un raté, un médiocre ou une charge pour autrui ? Seriez-vous toujours un bébé sans défense et sans volonté ?

Pour vous aider à vous sortir de votre marasme psychologique de base (ou «ego »), il ne sera répondu à AUCUNE question concernant l’exercice ou le fait de « bien le faire » ou non. Vous devrez juste témoigner de vos réactions durant l’exercice et, éventuellement, de ses effets sur vous.

(Ne serait-ce que de vos réactions psychologiques)

Il sera répondu aux questions purement techniques concernant cet exercice, pour les curieux qui aimerait comprendre « comment ça marche » (du moins, jusqu’à un certain point) ceci afin d’éviter à votre intellect de classer «adroitement» ce sujet dans le rayon «magie et autres bêtises sans fondements» afin de justifier son incompétence à participer au processus de bout en bout (ce qui lui est d’ailleurs impossible, le pauvre bougre !)

Voilà pour ce second exercice, je vous laisse le temps de le pratiquer puis d’en «digérer» les effets, puis nous poursuivront notre étude progressive de l’Hermétisme et des sept Principes fondamentaux qui en sont la charpente d’acier. Si vous avez aimé ces deux premiers exercices, je vous en proposerai d’autres plus tard.

Pratiquez, pratiquez et pratiquez encore ! Le  » Nouveau Monde  » dont vous rêvez ne se construira pas tout seul tandis que vous demeurez assis à vous lamenter sur votre sort actuel ! Mais cela, vous le saviez déjà, n’est-ce pas ?

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Fin de ce Dossier sur l’Hermétisme.

(Inspiré directement du Kybalion.)

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Serge Baccino

 

Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 7

L’UNIVERS MENTAL

 

« L’Univers est Mental ; il est contenu dans l’âme DU TOUT. »
LE KYBALION.
De tout temps, le problème des Mystiques fut de comprendre comment le Divin pouvait bien créer et, surtout, à partir de quoi !
En effet, puisque Dieu ou l’esprit universel est Toutes Choses et que rien ne peut lui être ajouté ou retranché, à partir de quel matériau peut-il bien créer ?
S’il se sert d’un matériau extérieur à Lui ou différent de Lui, alors ce matériau est « ajouté » à Dieu, au Tout, or, nous savons que cela est impossible.

Dieu se sert-il de sa propre substance, pour créer ? Dans ce cas, il se sectionne, n’est plus Intègre et n’est donc plus le Tout !
Les Hermétistes proposèrent les premiers d’étudier « le bas » pour comprendre « le haut », c’est à dire et en l’occurrence, d’étudier l’homme pour comprendre Dieu.
Puisque l’homme est fait « à l’image et à la ressemblance » de son Créateur, alors l’homme et Dieu doivent très certainement créer de la même façon, bien que l’un des deux soit capable de créer toutes choses en simultané, à l’infini, éternellement et sans aucunes limites !

Comment l’homme fait-il pour créer sa propre réalité ?
A-t-il le pouvoir de créer ? Oui, il peut créer : mentalement et en esprit.
Et tout ce que l’esprit engendre dans son mental est aussi réel pour l’homme que ce qui se trouve à l’extérieur de lui.
Parfois même est-ce plus réel encore !

 

Pour l’individu qui est amoureux, par exemple, ce sentiment de l’amour en soi est on ne peut plus « tangible » et réel, n’est-ce pas ?
Pourtant, tout ce que l’homme peut créer en esprit et dans son mental, dépend de sa propre volonté pour exister et demeurer vivant.
L’homme peut se construire des univers et les détruire en quelques instants.
Du moins le croit-il car le seul fait de ne plus penser à une chose ne suffit pas à lui ôter toute existence, loin de là !

L’esprit est vivant et conscient : toutes formes engendrées en esprit auront donc tout naturellement tendance à vouloir subsister, survivre, voire progresser, acquérir plus de vitalité et d’autonomie.
Sauf si la forme première n’implique aucune progression ou transformation possible (ça arrive souvent.)
Auquel cas la forme trainera dans le « dépotoir mental universel« , attendant qu’une âme charitable veuille bien s’en emparer de nouveau afin de l’associer à d’autres formes mentales compatibles ou évolutives… (ça arrive aussi, mais moins souvent.)

L’homme moderne n’a aucune idée de sa responsabilité et de son pouvoir, en matière de créativité. Il ignore qu’il peut surcharger le dépotoir cosmique ou, au contraire, le purger d’une bonne partie de ses « cadavres »
Je vais vous apprendre une chose peu connue, surtout en France : il existe des groupes d’entités célestes dont le « boulot » consiste justement à épurer les différentes couches du mental planétaire ou solaire, voire galactique.

Pour ce qui nous concerne, certaines entités se chargent de tenir constant le degré de saturation mentale des différentes couches du Grand Plan Mental planétaire (surtout les 4,5 et 6eme sous-plans, qui concernent les manifestations physiques relatives aux pensées des hommes.)

Mais ces entités fonctionnent un peu comme des « robots » ou, du moins, n’ont aucun humour, aucune intelligence autre que celle propre à leur fonction.
Un seul être humain, grâce à sa connaissance du vécu terrestre, peut en une seule journée abattre le travail de toute une années de labeur d’une équipe (collectif) de ces entités !

Du point de vue de l’évolution globale, l’homme est bien plus « haut » que de nombreuses collectivités (entités) célestes, anges compris.
Seuls les Archanges peuvent prétendre à un degré d’évolution et de perfection supérieur à celui d’un homme vraiment évolué… Du moins pour le moment.

Il est HEUREUX que certains humains ignorent encore ces choses… Puissent-ils l’ignorer encore quelques décades ! (si vous me suivez)
Ceux qui disent que l’homme est une vraie merde ont parfaitement raison ! (lol) Ceux qui disent que l’homme est au moins l’égal des Dieux ont parfaitement raison aussi !

 

L’apparent paradoxe peut être réconcilié avec la raison si on se réfère tantôt à ce que l’homme est conscient d’être POUR LE MOMENT et tantôt à ce qu’il est en vérité ou sera dans un avenir proche.
Une simple question de point de vue, donc, facile à comprendre pour le mental d’un individu de notre époque. Ainsi donc, tout comme l’homme peut créer en esprit et dans son mental sans avoir rien à se soustraire ou à s’ajouter, de même l’esprit universel ou « Dieu », maintient-il l’univers et les Dieux dans son mental et sous sa bienveillante Attention.

Il agit de la sorte car il sait qu’étant à la fois le Tout et la moindre de ses particules le composant, il doit libérer chacune d’elles pour se libérer lui et diviniser chacune d’elles pour prendre lui-même conscience de Sa Splendeur Incommensurable.

Dieu DONNE pour Recevoir; il est sa propre Loi, son propre But et sa plus haute forme de manifestation. C’est cette Volonté de Donner pour recevoir qui engendre « Le Grand Courant Universel »
Et tout cela, il le maintient fermement établi dans son Mental infini et n’aura de cesse que lorsque chacune de ses particules d’esprit qui composent son Corps Divin, sera devenue aussi puissante et intelligente que Lui-Même.

 

 

Autant dire que nous avons le temps et que ce n’est pas pour demain !
Nous disions, plus haut, que n’importe quel être humain est plus puissant -pour purger le dépotoir planétaire- que les entités célestes dont c’est l’une des principales fonctions, ceci pour la bonne raison que ces entités ne sont pas à l’origine de ces créations mentales et doivent donc bosser beaucoup plus que n’importe quel péquin humain pour les transmuter.

 

Et encore, cette transmutation est-elle originaire d’un Décret Divin, c’est à dire d’une sorte de « passe-droit » leur permettant d’effacer discrètement les « Oups » humanoïdes ! Sans un tel Décret, sans l’aide de la Divinité Générale, PERSONNE ne pourrait nettoyer ce dépotoir, sinon l’homme lui-même.
Autant dire que nous serions très rapidement dans la… enfin, vous voyez :siffle:

 

Le fait que tous les hommes ont le droit et le pouvoir de nettoyer les merdes des autres (lol) provient d’une Loi Secondaire Planétaire connue plus facilement sous le générique de : Karma Collectif. (« Mouvements de l’esprit Collectif ») D’un côté il est exact que nous subissons la Règle d’Équilibre ou de Moyenne, mais d’un autre, nous bénéficions du pouvoir de nous nettoyer les uns les autres.

Et c’est ce pouvoir qui a permis la naissance de la fameuse « Grande Fraternité Blanche » dont le Dessein premier était d’aider les moins favorisés des humains dont les expériences vivantes les avaient par trop éloigné de leur propre Divinité (ou « Source énergétique« , pour ceux qui n’aiment pas le mot « Dieu » qui n’est, après tout, qu’un simple adjectif)

Les anciens Gourous (ou Guru, sans « s » si écrit en Sanskrit, merci) qui prétendaient « prendre sur eux le Karma de leurs disciples » (sic) faisaient en réalité allusion à ce pouvoir offert à tous, et pas seulement aux Gourou (les polissons) de Transmuter les productions mentales d’autrui.
Quand à la Règle évoquée plus haut (d’Équilibre ou de Moyenne), elle se résume au fait que tant que nous sommes sur Terre, nous ne pouvons pas être « plus bas » ou « plus haut » que ceux qui se trouvent inscrits aux deux pôles de la fourchette d’évolution moyenne de l’humanité.
Vous captez l’idée ?

Cette Règle a obligé certains « Seigneurs » (Des Grands Maître de stature Christique) à venir s’incarner sous certaines conditions de protection et d’assistance spirituelle. On les connait sous le terme générique de « Avatars » (il y en a eu dix d’individualisés, il y en aura encore deux de « Collectifs », ce qui correspond aux douze notes cosmiques majeures ou au zodiaque.)
Ils ont agi de la sorte dans l’espoir de hausser sensiblement le pôle absolu de droite, celui du « plus haut niveau » (On est en droit de se demander si cela a été vraiment efficace ^^)
Le Mental Divin contient l’esprit Divin, ce que l’on nomme « Dieu » et qui, on pourrait s’en douter, ne désigne pas un individu ou une entité cosmique mais une Loi, un pouvoir ou un adjectif.
Ce Dieu là est en partie investi dans sa création, se confond avec elle, du fait que les particules d’esprit qui composent la matière et les pensées qui vibrent bas, ont oublié qui elles sont vraiment.

En somme, puisque nous sommes fait d’esprit et que l’esprit est Dieu, si nous ne savons plus qui nous sommes, Dieu investi en nous ne le sait plus non plus et cela donne le Soi Naturel (le Soi Divin étant la partie qui n’est pas investie et qui se souvient de tout)
Chaque fois que l’esprit, en tant que partie (particule) se souvient de sa véritable Nature, c’est Dieu-le-Tout-esprit qui se souvient aussi et qui s’éveille.
Comme il est dit : « Le Dormeur doit se Réveiller ! »
Au niveau purement humain, on comprend facilement l’idée que si la moindre de nos cellules est en bonne santé, c’est le corps physique tout entier qui sera en bonne santé aussi.
Ce sujet est encore un peu prématuré à ce stade de notre étude, mais il vous semblera sans doute plus abordable un peu plus tard.

Pour le moment, inspirez-vous, pour comprendre intuitivement les faits, de la version Indienne de la Divinité, qui dit qu’il existe le « Brahman Actif » et le « Brahman Passif »
Des deux, seul le premier (Actif) est impliqué dans (et se confond avec) la Création Cosmique continue.

Le Brahman Actif est donc l’esprit contenu dans le Mental du Brahman Passif, celui sur lequel rien ne peut être dit et qui demeure inconnaissable…

 

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