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Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Troisième Leçon d’Ontologie

Chers amis,

Au terme des deux dernières leçons, vous devriez avoir compris que vous êtes parfaitement distinct(e) de l’ensemble de vos processus mentaux, ainsi que des sentiments qu’ils peuvent induire.
Vous n’êtes pas ce que vous pensez de vous, et les émotions relatives à de telles pensées à votre sujet n’ont rien à voir avec ce que vous êtes vraiment.

 

Ainsi, toute émotion ressentie EN RAPPORT avec ce que vous pouvez penser de vous, correspond à de simples idées, et non pas à ce que vous êtes, en tant qu’individu. Les idées passent puis reviennent, au gré de vos différents états d’esprit, mais votre individualité demeure constante et ne varie jamais.

Nous savons qu’une telle affirmation pourrait vous surprendre de prime abord : en effet, comme de nombreuses personnes, vous devez croire que «le temps qui passe» a un effet marqué sur ce que vous êtes ou pourriez éventuellement devenir. En fait, vous êtes aujourd’hui le même homme ou la même femme qu’il y a vingt, trente ou quarante ans de cela !

Votre intellect s’est développé, votre corps s’est transformé, mais vous êtes IDENTIQUE à ce que vous êtes depuis votre naissance (et bien avant)
Si vous prenez la peine d’y réfléchir un moment, vous réaliserez que vous vous IDENTIFIEZ à certains repères qui vous donnent le sentiment d’être différent(e) de cet homme ou de cette femme que vous étiez, voici quelques dizaines d’années.
Ces repères sont d’ordre psychologique, physiologiques et sociaux.

 

D’un point de vue psychologique, sans doute pensez-vous différemment au fils des années, mais convenez que « celui » ou « celle » qui pense DEMEURE identique malgré le temps qui passe : ce n’est certes pas votre voisin qui pensait à votre place il y a une dizaine d’années ou durant votre adolescence !

D’un point de vue physiologique, des étapes telles que l’enfance, l’adolescence puis la maturité vous ont permis de constater que VOTRE corps s’est notoirement transformé au cours des années, mais c’est toujours votre corps et c’est toujours LE MÊME INDIVIDU qui « l’habite » depuis le jour de votre naissance.

 

 

D’un point de vue social, vous n’êtes plus un écolier, un étudiant ou un apprenti, et sans doute jouissez-vous, actuellement d’une position sociale confortable ou respectable, mais ce ne sont là que des changements extérieurs qui n’ont pu affecter que votre caractère, et non votre individualité.

Quels que soient les changements que vous avez pu noter, vivre ou subir, c’est toujours le même individu qui demeure LE TÉMOIN de tous ces changements.
Tel un œil qui peut tout observer, vous avez vu défiler une cohorte d’évènements qui se sont passés au-dedans de votre corps (de votre mental et de votre cœur ) ou à l’extérieur, mais celui qui se sert de cet œil ne varie jamais et NE FAIT PAS PARTIE de ces mouvements incessants.
Et c’est pour cela qu’il peut les voir, d’ailleurs !

 

 

Votre esprit remue sans cesse : bien qu’il soit difficile de maîtriser son esprit sans un long et fastidieux entraînement, il est toutefois aisé de comprendre que vous n’êtes pas obligé(e) de « bouger » au même rythme que lui !
Autrement dit, rien ne vous force à SUIVRE avec attention la moindre des pensées qui vous passe par la tête ! Surtout si de telles pensées provoquent en vous des sentiments peu agréables !

Dans des conditions ordinaires de vie, votre corps est votre plus sur allié.
En effet, c’est lui qui vous permet de JUGER de la valeur d’un état d’esprit quelconque, cela, en vous faisant RESSENTIR les effets physiologiques de vos différents états d’esprit. Voici une loi ontologique qui nous permettra d’un peu mieux comprendre le sujet :

 

« Toute pensée est suivie d’un sentiment. Une pensée consiste en une quantité de particules d’esprit qui se combinent selon un schéma précis. Ce mouvement produit un dégagement d’énergie qui est instantanément orientée vers l’un quelconque des trois segments de notre système nerveux général. »

 

Pour l’instant, nous nous bornerons à préciser que notre corps contient non pas un seul système nerveux mais trois. Le premier (cérébro-spinal ou «central» ou encore «moelle épinière») s’occupe de la motricité et de la sensation (marcher et ressentir, par exemple)
Le second (orthosympathique, double chaîne de ganglions) sert à apporter la vitalité à nos organes et pousse à l’activité.
Enfin, le troisième segment (parasympathique, nerf vague), qui est également celui qui nous intéresse le plus, s’occupe entre autre de détendre l’organisme et de lui conférer un état paisible et harmonieux de fonctionnement.

Pour le moment, il n’est absolument pas nécessaire de retenir le nom et le rôle précis de chacune de ces subdivisions quelque peu arbitraires du système nerveux : le but immédiat est de vous démontrer que la nature a tout prévu pour que vous puissiez RESSENTIR la valeur exacte de vos processus mentaux.

 

 

En effet, lorsque vous prenez le temps d’analyser les pensées qui SE PROPOSENT à vous, c’est à dire lorsque vous ne sautez pas d’une idée à l’autre, comme le font la plupart des personnes qui ignorent tout du fonctionnement de l’esprit, vous laissez le temps à votre corps de RÉAGIR pour chacune de ces pensées.

A l’évidence, des pensées tristes et des idées « géniales » ne provoqueront pas la même réponse de votre corps ! Votre organisme entier est obligé de se montrer SENSIBLE à ce que vous pensez, et surtout, aux pensées qui retiennent votre attention. En vous concentrant sur une pensée quelconque, votre mental dynamise les particules d’esprit qui composent cette pensée, ce qui produit une augmentation d’énergie à laquelle l’un des trois segments de votre système nerveux sera particulièrement sensible, n’en doutez pas.

 

 

Par exemple, si vous pensez qu’il est tard et que vous devez vous rendre autre part, une grande quantité d’énergie se déverse de votre cerveau, en direction du système nerveux sympathique, cela dans le but de préparer votre corps à produire l’activité musculaire nécessaire pour «vous remuer.»
Si aucune autre pensée ne vient contrarier cette idée de bouger, une partie de cette énergie sera alors orientée vers votre moelle épinière pour permettre à vos muscles de produire les mouvements qui vous permettront de vous lever et de marcher.

Toutefois, si d’autres idées viennent se mêler à la première et que vous décidiez de leur consacrer un peu trop d’attention, l’essentiel de l’énergie produite préalablement demeurera dans le système nerveux orthosympathique et placera votre organisme « en stand-by »Dans ce dernier cas, l’intelligence de votre corps (subconscient) devra « mémoriser » une intention de mouvement qui ne pourra pas être immédiatement suivie d’effet.

 

 

Dans cet exemple, votre corps devra composer avec deux « informations » différentes qui, toutes deux, contiennent de l’énergie.
Il faut de l’énergie pour se lever et marcher, lorsqu’on est en position assise, mais il faut également de l’énergie pour demeurer assis lorsque le corps reçoit l’ordre de se dresser et de marcher, ainsi que l’énergie pour le faire.
Des ordres contradictoires peuvent, à la longue, perturber le fonctionnement harmonieux de votre organisme, mais ce qui est le plus gênant, c’est L’ÉNERGIE qui est ainsi déployée et non utilisée, lorsque vous pensez à une chose qui nécessite de mettre votre corps en mouvement.

Prenons à présent un exemple plus précis.
Vous conduisez votre véhicule et des gendarmes vous font brusquement signe de vous garer sur le côté de la route.
Manque de bol, vous avez oublié vos papiers, vos pneus sont lisses, votre assurance est périmée d’un mois et vous êtes en retard pour le boulot ! (l’horreur, donc ! )

 

 

Le temps de vous garer, vous pensez que vous aimeriez fuir cette situation qui, en un instant, vous semble déjà intenable.
Cette pensée produit une puissante énergie qui passe dans le système nerveux orthosympathique et provoque une sécrétion d’adrénaline pas piquée des vers !

Votre corps contient des glandes endocrines (à sécrétions internes) et l’une d’elles, appelée « surrénales » (en fait une paire de glandes) sécrète une hormone particulière qui est chargée de stimuler rapidement votre organisme, dans le but de le préparer « au combat ou à la fuite »

Malheureusement, il est des situations (non prévues par la nature ! ) où il n’est guère possible à un individu de « combattre » ou de « fuir » !
Dans notre exemple, il serait pour le moins malvenu de taper sur un gendarme ou de s’enfuir à toute vitesse en lui passant sur le corps, sous le prétexte qu’on refuse de lui montrer nos papiers !
De fait, l’adrénaline prépare votre corps à une action « imaginaire », ce qui produit une surcharge énergétique ponctuelle, que nous appelons aujourd’hui le stress !

 

 

Le stress (sous sa forme inutile, nous y reviendrons plus tard) est occasionné par la présence, dans notre système nerveux, d’un excédent d’énergie qui ne peut pas être employé par notre organisme.
Généralement, cet excédent provient de nombreuses pensées évoquant l’action physique, et qui n’ont pas pu être transformées en mouvement (geste, paroles, actes, etc.)

Certes, toutes nos pensées ne poussent pas à l’action, dans le sens physique de ce terme, mais la plupart de nos pensées nous poussent A FAIRE quelque chose, ne serait-ce qu’exprimer verbalement notre ressenti.
Et ce même ressenti dépend exclusivement de ce que nous pensons !

 

Essayons de résumer cette première partie de la leçon.

 

    Nos pensées consistent en de l’énergie.

 

    Cette énergie mentale produit dans notre cerveau un courant électrique qui se propage rapidement le long des diverses ramifications de notre système nerveux général.

 

    Notre système nerveux peut être scindé en trois sections : celle qui produit le mouvement et la sensation ; celle qui vitalise notre organisme et le prépare à l’action, et celle qui régule le fonctionnement harmonieux de l’ensemble de nos organes vitaux.

 

    Lorsque nous concentrons notre attention mentale sur une pensée, notre corps à tendance à suivre l’idée générale qu’elle contient : si nous pensons à une action quelconque, notre système nerveux PRÉPARE notre organisme en vue de cette activité spécifique.

 

    Si des pensées génératrices d’activités ne sont pas suivies d’une quelconque action qui implique la participation de notre corps, il se crée un excédent d’énergie stocké par notre organisme.

 

    Cet excédent d’énergie, s’il s’accumule, provoque ce qu’on appelle «le stress.»

 

    La nature à prévue que nous puissions juger de la qualité, de l’utilité et de la valeur de nos processus mentaux. Lorsque nous pensons, notre corps réagit à l’énergie produite par nos pensées, et NOUS POUVONS SENTIR ce que de telles pensées produisent ou produiront, à court terme, si nous les conservons longtemps dans notre mental.

Fin du résumé.

 
Revenons un instant au sujet des pensées et de leurs sentiments connexes (qui leur sont reliés)

 

Nous savons tous, aujourd’hui, que certaines pensées morbides peuvent provoquer, à la longue, des troubles physiques et qu’elles peuvent même fausser le comportement usuel d’une personne.
Le « psychosomatisme » (l’esprit qui réagit sur le corps) est maintenant reconnu par la plupart des médecins intelligents.
Si vous concentrez votre attention sur les soucis de votre vie de tous les jours, vous pourrez, avec un peu de patience, vous provoquer un authentique ulcère à l’estomac ou, si le cœur vous en dit, vous concocter quelque arythmie cardiaque du plus bel effet !

 

Ces troubles du fonctionnement de votre organisme seront alors provoqués par un excédent d’énergie vitale mobilisée par le mental puis véhiculé par votre système nerveux, que votre corps ne pourra pas employer dans une activité correspondante à l’idée initiale (faire, dire, agir, etc.)
A l’origine se trouve un emploi inconséquent de l’une de vos facultés psychiques principales : La Kinesthésie (sensations internes)

Chacune de vos pensées produit un sentiment particulier sur votre organisme.
Ce sentiment provient de l’action de l’énergie mentale sur votre corps.
Autrement dit, lorsque vous pensez, votre corps vous montre ou vous indique LES EFFETS immédiats du contenu formel de vos pensées (ce qu’elles racontent)

 
Sachant que ces mêmes effets sont relatifs à ce que vous pensez, il ne tient alors qu’à vous de juger si vous devez poursuivre en ce sens ou cesser immédiatement de prêter attention à de telles idées.
Le but n’est pas de «cesser de penser» (vous pouvez toujours essayer ! ) mais bien de « passer à autre chose », c’est à dire de « tester » l’effet de pensées différentes ou même carrément opposées.

Si votre corps peut être comparé à une merveilleuse machine, votre esprit n’est pas une mécanique dont vous devez subir les éventuels caprices !
Lisez-bien ceci :

C’est vous qui pensez avec l’esprit, et non pas l’esprit qui le fait à votre place !

 

Vous n’êtes pas un robot condamné à subir le contenu d’une programmation : vous êtes un individu qui se sert de l’esprit pour penser, et non pas qui doit se laisser asservir par les mouvements désordonnés de son propre esprit.

Toute pensée produit un sentiment connexe : testez vos pensées avant de faire ou de dire n’importe quoi, et vous constaterez que votre corps est bien votre plus sur allié.

 

 

Mais que peut bien vous «dire» votre corps ? Rien ! Un corps ne parle que si celui ou celle qui est « à l’intérieur » le fait parler !
Toutefois, votre corps possède son propre mode d’expression.

Comme vous l’étudierez plus tard, dans d’autres cours plus élaborés, le corps possède un certain nombre de plexus nerveux qui sont capables de vous faire RESSENTIR des choses étonnantes que certains poètes ont associé au fonctionnement mystérieux de l’âme humaine.
En réalité, nul mystère en cela : un plexus est capable de vous transmettre des sentiments subtils, qui sont simplement relatifs à ce que vous pensez.

 

 

Si le « langage » du corps devait se résumer à un état de santé ou à des douleurs qui précèdent les maladies, il serait difficile à l’homme de connaître intimement la valeur exacte de certains états d’esprit qui se réfèrent à des sujets qui débordent largement le cadre étriqué de nos considérations sociales usuelles.
Par exemple, ce que l’homme reconnaît sous le nom de « sentiment religieux » est en fait produit par une activité spécifique du système nerveux parasympathique, EN RÉPONSE à des pensées qui produisent une énergie mentale qui est particulièrement « prisée » par notre organisme en général (nous reviendrons dans d’autres leçons sur ce sujet.)
Notre propos n’est pas de minimiser l’importance ou la valeur intrinsèque des sentiments religieux (si ce sujet vous concerne) : notre but est simplement de mettre en évidence l’intérêt qu’il y a D’ASSOCIER de tels sentiments humains au fonctionnement naturel et harmonieux du plus fidèle allié de l’homme : son corps physique.

A propos « d’association », nous aimerions, dès à présent nous référer à une autre loi de l’ontologie. Bien que cela fasse l’objet de la prochaine leçon (N° 4 ), il serait bon que vous puissiez réfléchir à ce que nous vous présentons maintenant.

 

 

Dans certaines revues spécialisées ainsi que dans des stages de perfectionnement de la personnalité, on a beaucoup parlé, ces dernières années, du subconscient.
Beaucoup de choses ont été dites et écrites à ce sujet, et pas toujours des choses exactes ni même spécialement intelligentes !
Pour l’ontologie, le subconscient n’est pas une chose inaccessible, mystérieuse ou qui demeure « coupée » du reste de votre individualité. En fait, nous aimons à dire que vous êtes, actuellement, plongé(e) en plein milieu de votre subconscient ! Vous êtes en lui tout comme il est en vous !

Qu’est-ce que le subconscient et quelles sont ses fonctions exactes ?
Le subconscient est formé par la somme des intelligences de toutes les cellules de votre corps.

 

 

Par « intelligence », nous entendons « programme » , « mémorisation » voire « code génétique », si cela vous parle mieux.
Son rôle est double : veiller au fonctionnement de la partie autonome de votre corps (cœur, respiration, digestion, etc.) et conserver la mémoire de tout ce dont vous prenez conscience au cours de votre existence.
Nous aurons, dans de futures leçons, à étudier plus avant le rôle et les attributs du subconscient, ainsi que les nombreuses merveilles qui « dorment » au sein même des cellules de notre corps.
Pour le moment, nous retiendrons ceci : votre corps conserve en mémoire la somme des pensées qui visitent votre conscience, tout au long de votre existence. Certaines de ces pensées génèrent une fréquence de vibration cérébrale qui est plus ou moins assimilable par l’organisme (via le système nerveux orthosympathique)
D’autre présentent une fréquence cérébrale trop rapide pour l’organisme, qui est incapable de l’assimiler et qui produit une suractivité des glandes endocrines et du système nerveux, ce qui entraîne, à la longue, des troubles organiques et peuvent même fausser le comportement usuel d’une personne (caractère)

 

Nous reviendrons sur le sujet des fréquences cérébrales engendrées par les pensées dans une prochaine leçon.
Revenons à cette bibliothèque ambulante qu’est notre corps.

Les cellules ont la capacité de mémoriser les informations transmises par notre cerveau, en plus de leur code génétique usuel.
Cette mémoire là ne ressemble évidemment pas à celle, plus communément admise, qui concerne les neurones du cerveau. En fait, les cellules de notre corps « mémorisent » la stimulation électrochimique transmise par les glandes endocrines et le système nerveux sympathique (la double chaîne de ganglions qui se trouve de chaque côté de notre colonne vertébrale.)

 

 

Le mode de mémorisation des neurones de notre cerveau fait un peu penser à du « binaire », c’est à dire que la partie subconsciente de notre mental, se contente D’ASSOCIER une pensée à son sentiment connexe, à l’activité organique que cette pensée a produite ou à une condition extérieure.
Tant que demeure cette association d’idée, le système nerveux sympathique véhicule un « courant électrique » invariable qui stimule ou bien qui perturbe le fonctionnement de notre organisme.

De plus, après un certain temps, les cellules du corps se « familiarisent » avec une telle fréquence électrique, et se mettent à répondre « favorablement » à une condition qui leur devient pour ainsi dire acquise ou naturelle.
C’est en ce sens que nous pouvons considérer que les cellules du corps « mémorisent » les conditions électrochimiques engendrées par le cerveau et les associent finalement à leur activité courante.

 

 

Nous disions que la partie subconsciente de notre mental fonctionne principalement par association d’idées, ce qui lui permet de mémoriser les idées marquantes de notre vie. Ce mode associatif inclut les sentiments, les sensations et le contenu du fonctionnement de nos sens objectifs (ce que nous voyons, entendons, sentons, goûtons et touchons.)
Prenons quelques exemples.

Si vous pensez à des choses agréables (ou non) et que vous sentez ce que de telles pensées produisent dans votre corps (plexus, glandes, nerfs, etc.), le subconscient mémorisera les fait et, par la suite, chaque fois que vous penserez à la même chose, vous sentirez la même chose, mais d’une manière de plus en plus nette (effet exponentiel)

 

 

Si vous pensez à quelque chose mais que vous ne réalisez pas l’effet que de telles pensées produisent sur votre corps, le subconscient cherchera à associer cette pensée à autre chose, cela afin de pouvoir la mémoriser.
Dans ce cas, il se servira de ce qui se trouve « sous sa main », c’est à dire qu’il choisira d’associer cette pensée à quelque chose dont vous êtes également conscient(e), et au même moment.
Cela pourra être une douleur physique, une fatigue passagère ou, si vous n’êtes conscient d’aucune de ces choses, un simple objet ou un événement extérieur pourra tout aussi bien faire l’affaire.

Évidemment, si vos pensées provoquent une vive émotion, cette dernière sera associée au contenu formel de votre pensée (le sujet se rapportant à ce que vous pensez) Ce type de fonctionnement associatif explique en grande partie les phénomènes de la compulsion et de l’attraction morbide, qui intéressent la psychologie moderne. Voici une autre loi ontologique :

 

« Une pensée identique produit toujours le même sentiment et occasionne immanquablement la même fréquence cérébrale. Cette fréquence induit un courant électrique nerveux qui stimule d’une manière semblable certaines glandes et plexus nerveux du corps, ce qui pousse une personne à ressentir, à faire ou à dire des choses qu’elle peut très bien réprouver elle-même par ailleurs. »

Plus simplement, si vous pensez toujours la même chose, vous vivrez toujours d’une manière identique. Le fait de s’attacher à une manière de penser explique les différentes manières de concevoir la vie. Ce que vous pensez PRODUIT des effets important sur votre organisme, et ces mêmes effets provoquent à leur tour un type de comportement particulier.

 

 

Votre personnalité est formée par la somme d’idées retenues par votre mémoire subconsciente, et votre caractère dépend de LA RÉPONSE de votre organisme aux stimuli engendrés par votre cerveau, en fonction de ce que vous pensez généralement.

Ce qu’on appelle un « état d’esprit » est en réalité le résultat du mode associatif de « raisonnement » des neurones de votre cerveau. On pourrait même dire que l’ensemble de votre subconscient (neurones et cellules ordinaires) présente un type de raisonnement DÉDUCTIF : ce que vous pensez doit nécessairement CORRESPONDRE à tout ce que VOUS désirez vivre et expérimenter.

 

 

Une personne dont le mode de pensée induit de constants soucis, demande pour ainsi dire à son organisme de fonctionner dans l’attente d’une quelconque « tuile » ! Votre corps est un puissant outil d’expérimentation : il est capable de fonctionner pour ainsi dire « de lui-même » (système nerveux autonome), mais il est également capable de RÉPONDRE très rapidement à votre volonté et à vos désirs les plus secrets ! (Bons ou mauvais pour vous)

En fait, vous avez bien plus de POUVOIR que ce que vous pouvez encore vous l’imaginer ! Vous avez, en particulier, le pouvoir de transformer le fonctionnement usuel de votre organisme. S’il est harmonieux, vous pouvez vous saborder vous-mêmes en quelques semaines !
S’il fonctionne d’une manière incorrecte, vous pouvez le libérer de la plupart de ses problèmes. Mais pour cela, encore faut-il que vous compreniez parfaitement LE POUVOIR qu’à votre esprit sur les cellules de votre corps !

 

Jadis, l’ontologie prétendait que :

    Nous sommes ce que nous pensons.

 

    L’énergie suit l’attention mentale : nous devenons tout ce sur quoi nous nous concentrons.

De nos jours, certains scientifiques, en particulier les astrophysiciens, prétendent ouvertement que la matière est en réalité de l’énergie, et que la pensée humaine influence non seulement la chair, mais qu’elle influe également les choses et les êtres qui nous entourent.

 

Nous vous conseillons de relire plusieurs fois cette leçon pour tenter de bien vous pénétrer de son contenu. Ne vous inquiétez pas si vous ne réussissez pas à retenir ou même à comprendre certains passages vous paraissant quelque peu obscurs ou même « décousus. »

Ces leçons sont préparées de manière à « impressionner » votre subconscient pour lui permettre de réapprendre à fonctionner harmonieusement.
L’intellect est comparable à un vieil homme grincheux, exigeant et passablement orgueilleux : il souhaite que toutes choses soient ordonnées d’une manière identique et rassurante. C’est l’intellect, en vous, qui s’attend à lire certaines choses, présentées d’une certaine manière, le tout, pouvant satisfaire sa volonté de classer rapidement dans des tiroirs, tout ce qui pourrait éventuellement lui servir par la suite.

 

L’intellect a horreur des surprises, des nouveautés et de tout ce qui, d’une manière générale, pourrait venir perturber un avantageux immobilisme mental.
L’intellect est souvent un bon serviteur, mais il a tendance à se prendre pour le maître de maison ! Il peut se transformer en tyran et priver la personnalité d’une saine et légitime souplesse d’esprit.
Il est important, pour un grand nombre d’hommes et de femmes de notre époque, d’apprendre à SE DÉTENDRE et à S’AMUSER un peu !

Certes, il est bon de s’instruire, de comprendre comment fonctionnent les choses, et il est légitime de vouloir maîtriser une partie de notre existence.
Mais il est nécessaire de faire toutes ces choses avec une certaine légèreté !

 

Un Ontologiste du passé a dit :

« L’homme qui apprend doit croire ; celui qui sait doit examiner. »

(Lord Francis Bacon)
Cela signifie que le mental d’un être doit toujours demeurer ouvert, même s’il est instruit de nombreuses choses, car ces choses évoluent constamment, et il serait fâcheux que les événements évoluent plus vite que la conscience de tous ceux qui les produisent !

Nous vous souhaitons de fructueuses méditations !
Prenez le temps de bien lire, de relire, de noter les passages qui vous paraissent « inspirants », puis venez nous rencontrer et témoigner de vos ressentis.

Serge

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Provoque spirituelle

spirale blancheMes différents contacts avec les mondes de l’invisible plus ceux de ma femme (Channel comme moi mais bien meilleure) et avec laquelle je bosse depuis des années, m’autorisent à penser que « Tout le monde apprend, même (ou surtout ?) les Maîtres….» Il est un fait que nous ne sommes pas tous égaux dès la naissance ni même tous aussi évolués : Certains excellent en un domaine quelconque tout en étant de lamentables navets dans un autre… Et inversement. Je sais, par exemple, que certains Maîtres, dont les connaissances feraient pâlir plus d’un ésotériste moderne, peuvent paraître ignorants en certains domaines reliés à la vie terrestre de notre présente époque…

 

 

 

De ce fait, il devrait nous être facile de comprendre que certains espaces spirituels qui sont correctement dégagés dans un individu, peuvent avoir le pouvoir merveilleux de dégager aussi les mêmes espaces spirituels quelque peu encombrés des autres individus. De même, certains Maîtres, encore mal adaptés à notre époque moderne, peuvent trouver, en leurs élèves et amis, matière à se dépasser aussi, d’un point de vue plus social et terrestre. A l’évidence, il faut être soi-même à un certain niveau de réalisation (qui inclut connaissances ET pratiques) pour pouvoir provoquer les mêmes symptômes positifs chez autrui. Toutefois, et en toute logique, il ne me parait pas nécessaire d’avoir la stature d’un Gautama ou d’un Jésus pour réussir à éclairer un tant soit peu autrui. De même, nous pourrions aussi bien être des Gautama ou des Jésus se faisant éclairer à leur tour par des personnalités sensiblement en retard sur leurs semblables, d’un point de vue spirituel, mais en avance dans d’autres domaines de la vie matérielle.

 

 

 

mage sorcier 163Ceci est très facile à comprendre si on considère le fait que certaines individualités de l’invisible (ou Soi Naturels)  ont consacré de nombreuses vies à leur amélioration spirituelle, voire à l’aide bienveillante à autrui et ont, de ce fait, pris du retard dans d’autres domaines de la vie incarnatoire. J’ajouterai qu’il me parait évident que si certains attributs merveilleux de notre être ne réussissent pas encore à se manifester pour nous et en nous, c’est peut-être parce que quelque chose de pas bien sympathique -et qui se trouve également en nous-  en musèle l’expression et, pourquoi pas, pousse même le vice jusqu’à s’exprimer à notre place… Je veux parler ici des schémas mentaux, ces espèces de bestioles immondes qui conditionnent l’expression de notre intelligence et de notre capacité à être libres et heureux.

 

 

 

syntonisationCela peut expliquer la raison pour laquelle certains bondissent littéralement ou peuvent devenir méchants, lorsqu’on prononce certaines phrases qui, pour nous, paraissent on ne peut plus anodines. Ainsi, provoquer serait dont un terme adéquat, attendu qu’il nous faut d’abord faire sauter le bouchon de la carafe pour se désaltérer du nectar qu’elle contient. Ici, le Nectar est ce que nous pouvons éventuellement apprendre, pour notre bien, au travers d’une expérience qui n’est pas vraiment agréable à vivre. Ceux qui sont très instruits des efforts que doivent fournir les autres pour réussir à devenir aussi lumineux qu’eux et qui n’hésitent pas à donner leur avis sur la valeur personnelle de quelques-uns qui ont l’audace d’être aimés et appréciés d’autrui, sont aussi et surtout ceux qui ont la vie sentimentale et intérieure les plus vides ou insipides. Cela, tout le monde le sait aussi, même si personne ne désire en parler franchement.

 

 

 

ange noir 02Nous connaissons tous de tels êtres toujours prompts à juger, casser, piquer et détruire, le tout gratuitement et sans aucun discernement. Nous savons tous parfaitement pourquoi ils réagissent ainsi, face à l’expression légitime et spontanée de notre valeur personnelle. Certaines fois, leur réaction est si violente que l’on pourrait croire que l’on vient de leur enfoncer une aiguille à tricoter dans le postérieur ! Certains font mine de ne rien voir, de ne pas saisir, cela dans l’espoir immature de ne pas avoir à assumer le rôle jugé par trop ingrat, de celui qui parle de ce que personne n’a envie d’entendre. Pourtant, il n’est nullement question de facultés particulières pour voir la poutre qui sort de l’œil du voisin, occupé à pointer de son doigt inquisiteur, le morceau de paille qui se trouve sur nos cils. En fait, même le plus ignorant des hommes sait pourquoi une femme va haïr immédiatement une autre femme qui ose être plus désirable qu’elle ne l’est.

 

 

 

Or donc, le problème des personnes qui prétendent ne pas savoir comment réagir face au mal (comme elles le disent si volontiers) est qu’elles n’ont pas envie de lâcher certains artifices de leur «Moi-Idéalisé.» Artifices mentaux qui leur donnent le sentiments d’être au-dessus des formes de relations conflictuelles ou de nature négative (« Je suis déjà bien trop lumineux pour que ces choses puissent encore me concerner ! ») En effet, affirmer que l’on se trouve démuni, face à la méchanceté des autres, revient à laisser entendre que l’on est bien trop exceptionnel pour se commettre dans cette sorte de relation bas de gamme. Vous seriez effarés de constater le nombre de  » Chercheurs de Lumière «  qui sont encore le jouet de ce schéma spirituel grossier. Or, comble d’humour spirituel, ce sont justement ces personnes qui attirent le plus ce que je me contente d’appeler  » la crème de l’humanité. «  Un peu comme si le Divin, en elles, voulaient leur apprendre une chose qu’elles ne désirent surtout pas apprendre.

 

 

 

Hélas ! Qui enseigne encore, de nos jours, que ceux qui s’abritent derrière leur arrogance de spiritualistes, présentent tous les symptômes de cette forme de lâcheté morale dénoncée justement par tous les Maîtres du passé ? Personne, bien évidemment ! Et encore moins tous ces marchands de bonheur inaccessible qui profitent de la faiblesse de quelques-uns pour leur vendre des techniques frelatées pour « Devenir Maître en trois week-ends  » (Ne riez pas, c’est un exemple vrai !) Vous imaginez le mec qui veut se faire du fric sur le dos de tous ceux que la spiritualité fascine, leur annoncer froidement :

« Venez suivre mes cours accélérés de maîtrise spirituelle, je vous apprendrai pourquoi, pour le moment, vous êtes encore des ratés et des lâches qui se cachent derrière la Lumière pour ne pas avoir à s’occuper de leurs propres Ténèbres intérieures ! »

 

 

 

science sans conscienceAssurément, un tel slogan ne lui permettrait pas d’attirer une grosse clientèle ! Soyons très clair ici : l’idée n’est pas et n’a jamais été de se complaire dans le mal ni de passer ses journées à ne parler que de ce qui fâche, ou encore d’aller provoquer les abrutis dans le seul espoir que leurs réactions nous instruisent !

Accepter de regarder le mal en face et se complaire dans cette sorte d’activité, sont deux choses très différentes !

Les gens « biens » ont si peur de devenir comme ceux qu’ils détestent -mais en silence, bien entendu- qu’ils préfèrent le rôle de victime qui conserve son auréole de sainteté, que le rôle du Bourreau qui gagne à la fin mais dont l’âme est tâchée à jamais. On se croirait en plein Faust !

 

 

 

Inconscient Collectif6Comment reconnaît-on les personnes simples, heureuses, fortes, honnêtes et pleines de joie de vivre ? Au fait qu’elles peuvent traiter de tout, parler ou écrire sur tout et qu’elles n’ont pas peur de se mouiller l’âme, en écrivant des choses que personne n’a envie de lire. Si vous êtes capable d’écrire sur le Beau et sur le Laid, d’en parler, d’en montrer les différents aspects et ce, avec un bonheur égal, alors vous êtes une personne riche qui peut désormais se payer le luxe de ne plus craindre le regard désapprobateur d’une race de batraciens qui avait disparue mais qui semble réapparaitre et proliférer à la vitesse grand V, j’ai nommé :

Les nouvelles Grenouilles de Bénitiers !

Nous aurons à en reparler un de ces jours mais en attendant, je laisse le clavier à celles et ceux qui veulent commenter, témoigner ou questionner. Ou bien se plaindre s’ils se sentent concernés et assez bêtes pour le montrer en réagissant d’une manière faussement indignée mais réellement négative.

 

 

 

Serge Baccino

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Les trois racines

Comme vous le savez, on parle de Trinité ou de tri-unité à propos du Divin. Autrement dit, le Divin possède trois Aspects, qui sont trois sortes d’énergies formant l’Esprit Vivant et Conscient ou « Le Tout. »
Le premier Aspect, nous le nommerons le Père pour simplifier et pour conserver un ésotérisme Européen, pour ne pas dire Chrétien (rien à voir avec la religion Catholique, soit dit en passant.)
Le second Aspect est Le Fils.
Le troisième est Le Saint-Esprit.

 

Le Père représente le pouvoir divin (Adi Shakti, en sanskrit.)
Le Fils représente la Conscience. Le Saint-Esprit est ce qui donne naissance à toutes les forme, c’est « la Matéria Prima » ou la Mère du Monde. Par exemple, ce que l’on connaît sous le nom de Kundalini, en sanskrit (la force-serpent) est en réalité de l’énergie résiduelle du Saint-Esprit, avec laquelle nous naissons, et qui demeure lovée au bas de notre colonne et dans l’os du sacrum, notre vie durant.

Chacun de ces trois Aspects d’une Seule et même Chose (Dieu-le-Tout) possède des «racines», c’est à dire qu’il s’abreuve, en énergie dans l’une des trois directions cosmiques du Manifesté (la 4eme direction étant l’intérieur et faisant partie du Potentiel non impliqué dans la création cosmique.)
L’Aspect Père (Masculin, positif et pénétrant) a ses racines dans le sens vertical (le ciel), c’est à dire qu’il existe dans les hautes fréquences cosmiques.

 

 

 

ange du milieuL’Aspect Fils a ses racines dans le sens horizontal (le monde manifesté, le relationnel, les êtres) c’est à dire qu’il trouve sa force dans l’expression et dans l’expansion, de l’intérieur vers l’extérieur, du centre vers la périphérie, etc.
Enfin, l’Aspect Mère (Féminin, négatif, maturant ou nourricier) trouve ses racines dans les basses fréquences, dans le sol, vers le bas, etc.
C’est le potentiel à être, à faire, c’est aussi le « Noir », ce qui n’est pas encore connu, expérimenté, accepté, intégré, etc.

 

 

 

L’aspect Mère est le plus important, durant la vie incarnée, car c’est dans le cœur même de la Planète que se trouve LA FORCE de manifester le Christ en nous.Seule la Mère peut nourrir ses enfants (Symbolisme des petits jésus dans les bras des vierges Marie) et c’est en Elle (son Aura divine) que nous avons la Vie, le Mouvement et… La Force d’Être !

 

 

 

GaneshLe pouvoir vivant de la Mère monte du sol, passe par les Chakra des pieds, des genoux, de l’aine (deux polarités aussi) puis entre par le Chakra de Base, s’élève en direction du cœur, Réveille au passage « le Fils Unique de Dieu » (l’Atome Germe du cœur) et l’élève jusqu’aux pieds du Trône de  » Celui qui est assis, sur le Trône, le visage caché.  » Dès lors, le Saint-Esprit Universel descend et inonde les cellules du corps de chair, et l’Ascension peut alors commencer !

Sans cette descente d’énergie préalable, aucune forme d’Ascension véritable n’est envisageable. Et pour que cette énergie Divine puisse descendre, il faut, au préalable, que l’énergie résiduelle du Saint-Esprit, en nous, se soit élevée.

 

 

 

Serge Baccino

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Le choix

anges[1]En l’homme, le véritable « choix » est représenté par l’individualité réelle, c’est à dire le Soi. Puisque l’esprit (Dieu) s’en fout de tout et s’implique volontiers dans toutes formes de création sans juger, alors c’est à l’individualité (le Dieu individuel, le Soi) qu’il appartient de « vouloir » et de « désirer. » C’est sa volonté à Lui, qui doit être faite, et non celle du Grand Dieu Général qui n’en a rien à cirer, si je puis le présenter ainsi ! (Grenouilles de bénitiers s’abstenir.)

Mais est-ce à dire que la personnalité est le dindon de la farce qui doit juste obéir et se la fermer ? C’est ici qu’il nous faut faire preuve d’un maximum de subtilité. Souvenez-vous que chaque personnalité n’a qu’une seule incarnation. Car en réalité, seul le Soi se réincarne, du moins en partie, et au travers de chacune de ses extensions ou personnalités animiques.

Du coup, on peut dire qu’elle n’existait pas AVANT l’incarnation mais qu’elle continuera d’exister APRÈS sa seule et unique vie terrestre. C’est d’ailleurs le sens à donner au verset Biblique étonnant qui dit que Jésus a eut un commencement mais n’aura pas de fin. Relisez et vous pourrez constater que je ne vous raconte pas des sonneries de serpents à sornettes !

 

 

Bon, Ok, mais alors, dans ce cas, « qui » ou « quoi » a projeté notre actuelle expérience terrestre, avant cette vie ? Qui a tracé les plans sur la comète et a visualisé les grandes lignes de notre parcours, de notre trajectoire spirituelle, comme j’aime à le dire ?

La réponse est évidente : SOI-même, c’est-à-dire non pas la personnalité limitée et actuelle qui dit « moi » mais l’individualité (le Soi Naturel) qui seule préexiste avant chacune des naissances.

Partant, nous pouvons donc dire que ici et maintenant, ou « pour l’instant », ce que nous sommes, c’est un peu ce qu’est le Soi, c’est-à-dire un petit dieu qui s’est oublié. En réalité, nous ne sommes que l’une des extensions de ce Soi (naturel ou « Humain ») Nous sommes des (mini) Jésus, pas encore des Christ, si vous préférez. (Excusez mais ça me rendrait malade de devoir mettre un « s » à la fin de Christ, même au pluriel.)

 

 

Dès lors et en toute logique, la fameuse  volonté de Dieu est en fait aussi la notre puisqu’il n’existe aucune différence de nature entre notre Source (le Soi) et nous, si ce n’est une différence de degré (de manifestation, nous ne sommes que dix pour cent de nous-mêmes, environ, c’est-à-dire une portion insécable de Soi.)

 

Christ+cosmiqueSi nous « faisons la volonté de Dieu et non la notre », nous faisons alors réellement notre volonté, car ce que nous nommons « la nôtre » est en fait celle de notre ego, de notre âme, de la somme de toutes nos programmations mentales auxquelles nous nous identifions sans cesse. Bref, c’est-à-dire de tout, sauf de ce que nous sommes vraiment, justement ! L’expérience m’a montré que très peu de personnes comprennent réellement ce sujet du  » moi  » et du  » Soi  » et s’affolent à l’idée que la personnalité humaine n’ait qu’une seule vie, malgré tout ce qui a été écrit sur le sujet ou tout ce qu’elle tenaient pour vrai.

Or donc, si quelque chose ne vous semble pas assez clair ou si vous avez des questions à poser sur ce sujet, ne vous gênez pas pour le faire, je suis à votre disposition, ceci dans la mesure de mon temps de libre 🙂

 

 

 

 

Serge Baccino

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Qui est qui, du Soi ou du moi ?

dnora3x4Dans sa partie réservée aux psychistes, la psychologie ésotérique enseigne que le Soi (appelé aussi Soi Naturel) envoie une « extension » (ou un pourcentage) de lui-même sur Terre et dans un corps, cela afin d’expérimenter un ou plusieurs états d’esprit spécifiques…
Du coup, nous pourrions en déduire que nous sommes de l’esprit formel tandis que le Soi demeure ce qu’il est : La conscience d’être, l’Individualité éternelle.

Autrement dit, le Soi est conscient à notre place tandis que nous pensons et ressentons à la sienne ! Si ça c’est pas du Partenariat, je me fais petite sœur des pauvres ! Mais un moment, Gontran !… Si nous sommes l’esprit qui sert à penser, si une pensée ou des pensées « autres » (différentes) nous viennent dans notre tête et que nous les acceptons, nous allons changer et ne plus être « nous » ? (suivez un peu, sinon, ça va pas le faire, hein !)
Bon, je la refais, rien que pour vous, OK !

 

 

 

mental bla blaNotre façon de penser, nos idées et ce que nous tenons pour juste et pour vrai, voilà ce qui fait notre actuelle personnalité, notre « moi », c’est à dire ce que nous sommes maintenant et ici, sur Terre et dans ce corps. En effet, « Nous sommes ce que nous pensons » ou, du moins, toutes ces idées avec lesquelles nous commettons souvent l’erreur de nous identifier donc, nos pensées représentent ce que nous sommes, ce quelque chose qui dit « moi »
OK jusque là ?  Si des idées autres que les nôtres, si des pensées différentes ou même carrément opposées nous viennent et que nous les acceptons et le faisons notre, n’allons-nous pas changer du même coup ? N’allons-nous pas devenir un tout autre « moi » que celui que nous étions précédemment ?

Bien sur que oui ! Si nous devenons ce que nous pensons, alors nous sommes nos pensées, du moins aussi longtemps que nous incarnons un même état d’esprit général. Mais sommes-nous pour autant et vraiment, toutes ces pensées et ces idées qui nous viennent en tête à longueur de journée ?

Non, bien évidemment ! Nous ne sommes ou ne devenons que ces pensées et ces idées que nous retenons, que nous acceptons de faire notre et avec lesquelles nous associons notre « moi » humain. Gardez cela à l’esprit (c’est le cas de le dire), car la suite nécessite d’avoir déjà compris ces quelques notions spirituelles de base.

 

 

 

serpentIl nous vient parfois des idées morbides. Dès l’instant où nous arrêtons notre attention mentale sur ces idées là, nous commençons à devenir elles, si j’ose dire. Du moins, leur contenu formel, c’est-à-dire tout ce qu’elles racontent. En effet, une idée ou une pensée ne se propose pas à nous pour nous dire un truc et repartir gaiement vers d’autres cieux : sont but premier et unique est de « faire corps » avec nous !

Présentons l’enfant autrement, si vous le voulez bien. Si le fait d’avoir une pensée qui nous visite se résumait à écouter patiemment ce qu’elle raconte puis de passer à autre chose, cela ne serait rien du tout ! Accueillir une idée autre que celles qui composent notre « moi social », reviendrait à écouter deux minutes un emmerdeur nous prouver qu’il est bien un emmerdeur, puis de passer à autre chose en laissant l’emmerdeur sur place.

 

 

 

Tantrisme10Mais la vérité est toute autre, hélas ! Lorsque nous accueillons une pensée et que nous lui prêtons notre attention mentale, c’est un peu comme si nous acceptions qu’elle fasse l’amour avec nous ! L’esprit est fusionnel par nature : il est telle la Belle Maya qui danse devant les Princes de ce Monde et les fait succomber un à un ! Tous, sans exception, se retrouvent dans son lit et succombent sous ses caresses. (j’aurais du faire poète, moi, tiens !)
Vous doutez ? Alors essayez de m’expliquer pourquoi lorsque vous demeurez concentré sur une pensée agréable, cette dernière vous fait ressentir une émotion ou un sentiment ?

 

 

 

wiu5cj1bJe vais vous dire ce qui se passe : vous venez de faire l’amour avec une pensée et cette dernière vient de fusionner avec vous, elle est devenue vous et vous allez lentement devenir elle à votre tour ! Voilà la vérité. Une pensée est toujours fusionnelle et cherchera toujours à « se mélanger » à votre complexe énergétique spirituel (votre âme ou « corps psychique », c’est pareil) Pourquoi ? Parce qu’il est dans la Nature de l’esprit de chercher, par tous les moyens, à fusionner avec d’autres particules d’esprit, cela afin de donner forme à des états d’esprit complexes qui pourront être rendus vivants par le Pouvoir Divin (qui lui, comme l’esprit, ne juge jamais de la valeur ou du degré d’utilité d’un état d’esprit selon nos normes humaines.)

 

 

 

conscience10Imaginez des particules de poussière qui seraient collantes et qui s’agglutineraient à vous, devenant un peu vous et vous, un peu elles… La pensée est faite d’esprit et l’esprit, selon sa nature et les lois qui régissent son activité, cherche toujours à s’unir, à s’harmoniser, à devenir autre chose que ce qu’il est déjà, à apprendre et à expérimenter. Bref, l’esprit cherche à faire évoluer les formes qu’il compose. Lorsque vous accueillez une pensée et que vous l’acceptez, vous commencez déjà à vous transformer et… à transformer la pensée invitée. « Accepter », en l’occurrence, se résume à se concentrer sur cette pensée, à l’explorer bref, à démontrer qu’elle vous intéresse et qu’elle ne doit pas vous quitter !

Il s’agit carrément d’une déclaration d’amour que vous faites -sans vous en douter- à la pensée invitée ! Et elle le perçoit absolument ainsi !
Comme le disait un ami :

« J’ai une fois posé le regard sur cette femme avec intérêt, quelques mois après, j’étais marié, elle était enceinte de moi et nous choisissions ensemble notre nouvelle maison ! »

 

 

 

offrir fleursTout à coup, un inconnu vous offre des fleurs ! (ça vous rappelle quelque chose, non ?) Que se passe-t-il alors ? Si vous êtes un mec, vous ne le prenez pas nécessairement bien (lol) Mais si vous êtes une femme, il n’est pas certain que vous le preniez bien non plus ! Des tas de pensées, d’idées confuses, refoulées ou niées vont se bousculer au portillon de votre mental, qui risque de rentrer en effervescence ! En effet, pourquoi cet inconnu vous offrirait-il des fleurs, le con ?  » Non mais je vous jure, il y a de ces tarés !  » Que vous acceptiez ce bouquet de fleurs ou que vous le refusiez poliment (prétextant sournoisement que vous êtes déjà prise) vous ne serez peut-être pas conscient(e) de tout ce qui se sera passé dans votre tête, dans votre cœur et dans votre corps et… A votre insu.

Autres exemples.

 

 

Vous êtes couché, prêt à dormir mais vous ne pouvez pas. Des pensées se bousculent dans votre tête et cela vous empêche de dormir. C’est du moins ce que vous croyez. Vous êtes tranquillement chez vous, à ne penser à rien de spécial, et tout à coup, une pensée morbide ou très négative vous visite et dès lors, vous vous sentez très mal. Vous râlez, car vous alliez bien mieux avant que cette idée de merde ne vous visite. C’est du moins ce que vous croyez. En réalité, et dans les deux cas cités, vous êtes pleinement responsable de ce que vous vivez !

C’est de votre plein grès si vous ne pouvez pas dormir ou si vous ressentez un malaise. La vérité, c’est que dans les deux cas, vous avez jeté votre dévolu sur une des idées ou des pensées qui se sont proposées (et uniquement proposée !) à vous, qu’elle vous a littéralement fasciné, peut-être à votre insu, et que vous avez ouvert votre couche, l’invitant à y pénétrer pour y faire des coquineries pas racontables à la belle-mère de Monsieur le Curé !

Car il est des pensées morbides ou négatives qui fascinent l’être humain, même s’il les redoute par ailleurs. Souvenez-vous bien de ceci :

vous ne pouvez pas penser une chose qui vous intéresse ou retiens votre attention sans DEVENIR un peu cette chose.

Mon conseil et on ne pouffe pas :

Réfléchissez bien avant de penser !

 

 

 

psychologie2Vous risquez de devenir toute cette merde que vous accueillez tous les jours sans même le réaliser et qui vous fascine sans même que vous le sachiez ! L’esprit est un bon serviteur, mais c’est un très mauvais maître !

Lorsque nous croisons une personne, dans la rue, et que cette dernière nous demande l’heure, nous la lui donnons. Il est possible que nous prenions la peine d’un sourire… Mais nous ne restons pas là, à papoter durant une demi-journée avec cette personne, nous n’essayons pas de voir si elle est « bien » ou si elle est merdique au possible, et nous ne cherchons pas nécessairement à B… avec !

Si nous avions ce même comportement, clair, franc, détaché et ponctuel avec les pensées qui nous visitent, nous serions tous des êtres illuminés ! Et je ne déconne pas ! Lors d’un repas, un ami vous demande  :

« Passe-moi le sel, s’il te plaît »

Ce rapport, ce contact, cette relation ne durent que quelques secondes et seront carrément oubliés deux minutes après, n’est-il pas vrai ?

C’est avec le même état d’esprit qu’il faut observer les pensées qui naissent, passent puis disparaissent constamment dans le ciel de votre mental.

 

 

 

Imaginez que vous observez de simples nuages passer dans le ciel… Vous ne cherchez pas à les retenir, à vous les approprier, n’est-ce pas ? (À moins d’être con comme un verre à pied, certes !) Eh bien ! Vous devez agir de même avec vos pensées ! Observez-les passer, ne soyez pas séduit par elles et ne les craignez pas. Et si vous devez à tout prix conserver des pensées ou des idées, vérifiez au préalable si elles bossent bien pour vous, et non pas contre vous !

Comment le savoir ? C’est très simple : en « goûtant » les sentiments connexes de ces pensées et idées, c’est-à-dire ce que vous ressentez tandis que vous conservez votre attention rivée sur de telles pensées ou idées.

 

 

 

Soi Divin Contact conscientMaîtrisez ce processus d’identification à l’esprit, et non seulement vous ne serez plus « ce que vous pensez », mais vous ne serez plus l’esprit ! Vous serez LA CONSCIENCE, vous serez votre propre Soi, et vous comprendrez alors cet ancien passage mystérieux de la Bible où l’esprit -qui est Dieu- dit :

 

« J’ai mis Mon Fils au-dessus de Moi… »

 

 

 

 

Serge Baccino

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Les deux bibliothèques

bible1Il vous arrive sans doute parfois de lire un livre qui traite d’un sujet dont vous ignoriez tout, le jour d’avant, et d’avoir cette réaction étonnante qui consiste à vous dire :

« Oui, c’est vrai, c’est exactement ça, c’est véridique, je le savais déjà ! »
Comment sauriez-vous une chose que vous ignoriez, deux minutes auparavant ? Eh bien ! En fait, vous venez de lire dans deux « livres » différents et quasiment en même temps ! L’un est le livre physique et de papier, l’autre est un livre virtuel qui vient de « lâcher une info » à partir de cette vaste bibliothèque que sont vos cellules ! Si un jour vous entendez parler des fameuses annales akashiques, vous comprendrez alors que sans le savoir et sans le maîtriser pour le moment, vous avez vous aussi la faculté de lire les annales akashiques mais que vous l’ignoriez jusqu’alors.

 

 

 

dans le coeurLe muscle cardiaque est contenu dans une sorte de poche remplie d’un liquide nommé la lymphe. Cette lymphe a pour particularité psychique de condenser l’énergie de la force vitale (prâna ou akasha)
On appelle cet endroit du corps péricarde et c’est un Centre psychique (ou Chakra) à part entière, le 8eme, il en existe douze en tout, pas tous connus et c’est très bien ainsi, du moins pour le moment.) Si on se concentre régulièrement sur le péricarde en se souvenant que le liquide qui baigne le cœur a cette faculté de stocker l’énergie, on en arrive à dynamiser l’ensemble du corps psychique, ce qui éveillera la mémoire cellulaire, par le biais d’un des quatre éthers qui forment le corps vital : l’éther réflecteur.

 

Il faut se concentrer non pas au milieu de la poitrine, mais légèrement sur la gauche, en un point que l’on ressent facilement, si on y focalise son attention mentale. Lorsque le péricarde est dynamisé, non seulement on commence à « lire » les annales akashiques (en fait, on se souviens spontanément de connaissances stockées dans l’esprit) mais de plus, on éveille en soi la conscience psychique, ce qui est infiniment plus intéressant.

 

 

 

Mais bon, avant de ressentir « Dieu en Soi », il est vrai qu’on est tout d’abord submergé par une somme colossale de connaissances en tout genre, tout n’étant d’ailleurs pas utilisable pour notre petit cerveau d’être humain. Lorsque nous avons l’impression de savoir plein de choses et que nous commençons à faire peur à nos proches par ce que nous leur racontons spontanément et sans savoir ce que l’on va dire la seconde d’après, alors nous avons l’assurance d’être désormais « branché à vie » à ces fameuses annales akashiques ! A noter que c’est l’une des facultés des Maîtres véritables, ce qui me semble intéressant de signaler au passage.

 

Note pour le lecteur au sujet des éthers.

 

Un « éther » (couche, substrat) est une structure énergétique qui compose une chose. Notre « corps vital », c’est-à-dire l’ensemble de nos processus vitaux, est très sophistiqué, et, à ce titre, il est composé de quatre éthers :

 

l’éther vital
l’éther chimique
l’éther lumineux
et l’éther réflecteur.

 

C’est grâce aux particularités de mémorisation et de réfraction des deux derniers éthers, que nous pouvons connaître le passé enregistré par les particules d’esprit qui composent toutes choses.
Seul l’esprit peut affirmer :

« Je le sais, j’y étais ! »
Car il participe de toutes choses et il est à la base de toutes choses (en tant que constituant premier ou « Matéria Prima »)

 

 

Serge Baccino

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