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Illogisme de l’éducation

Illogisme de l’éducation

 

 

Lorsque nous sommes enfants, on nous apprend généralement à toujours dire la vérité, parce que cela est « Bien. » Lorsque nous faisons une bêtise, que nous cassons quelque chose ou commettons une erreur notoire, nous devons avouer notre faute parce que, justement, la vérité est « le Bien » et le mensonge est « le Mal. » Et lorsque nous avouons notre faute, notre erreur ou notre manquement aux règles des adultes, nous sommes punis car on nous apprend aussi que toute erreur commise, toute faute, mérité sa juste punition.

Et cela aussi, c’est « le Bien. » Un bien qui peut éventuellement nous empêcher de nous assoir durant quelques heures.

Voilà que l’enfant se retrouve avec un paradoxe sur les bras : s’il commet une faute et l’avoue, il est fidèle à l’idéal de Bien mais s’en prend plein la tronche !
S’il ment et cache la vérité, il penche inexorablement vers le « Mal », mais il conserve ses joues ou fesses intactes. Si vous étiez un enfant, comment réagiriez-vous à cette forme d’éducation ?
Que choisiriez-vous, « le Bien » (avec le cul qui cuit !) ou « le Mal », avec l’occasion de pouvoir vous assoir sans aucun problème ?

Vous avez été des enfants, nous l’avons tous été. Et devinez ce que certains d’entre nous ont choisi, finalement, comme option ? Appelez votre passé, il a des choses à vous raconter ! De toutes façons, ce « passé » est bien présent en vous et il conditionne depuis des lustres certains de vos comportements les plus intimes et involontaires.

Quand on n’est plus un enfant, on est en droit de réclamer la liberté qui ne nous a pas été offerte (et pour cause) lorsque nous étions des bambins inconscients.
Vivre sur un passé conditionné « à cause des parents et de leur éducation » est non seulement stupide, mais aussi très lâche.

 

 

La responsabilité des parents s’arrête là où l’adulte a commencé à refuser d’assumer les siennes.

 

 

Il est bon par contre de remarquer le « confort mental » qu’offre à certains le fait de réagir encore comme un enfant ! (n’est-ce pas ?) Mentir est aisé et en plus, cela permet de ne pas avoir à payer pour la pomme volée sur l’étalage du marchand. La faim est une excuse mais la négation est bien plus payante, surtout quand elle se transforme en réflexe.

Oui mais voilà : quand on veut s’améliorer, évoluer, s’unir à la partie divine de nous-mêmes, etc., il devient alors urgent de revisiter nos bases, assises ou repères psychologiques. Et l’une de ces bases, foyer de problèmes et de névroses en tous genres, est justement la période de l’enfance durant laquelle certaines prédispositions ont peut-être été contrariées et durant laquelle certaines habitudes malsaines ont été contractées.

Même lorsqu’un enfant fait mine d’obéir, de céder à la pression psychologique quand ce n’est pas à la violence physique, il COMPENSE toujours cette obéissance par quelque chose d’autre. Quelque chose qui, plus tard, lui nuira encore plus que le sentiment de sa dépendance passée.

 

 

Défense ou tentative de manipulation ?

 

 

Il arrive souvent qu’un mécanisme de défense (ex : mentir pour ne pas se faire punir) se transforme avec le temps en mécanisme de domination (mentir parce que ça sert à obtenir ce que l’on veut) Le subconscient raisonne par déductions et associations d’idées : pour lui, il est évident que si le mensonge préserve de la fessée, alors le mensonge est efficace puisque il préserve du mal véritable ! Énoncé ainsi… Oui mais voilà : plus ça marche et plus on emploi le mensonge, et plus on ment et moins… on ressent la vérité !

Pourquoi ? Parce que nous ressentons toujours ce que nous pensons (son contenu formel) et si nous changeons notre façon de penser, nous changeons du même coup notre ressenti.
Entendons-nous bien : la psychologie ésotérique n’a rien à voir avec les règles de morales, parfois aussi stupides et inadaptées que contraignantes à souhait. Ce qui nous intéresse ici, c’est l’efficacité réelle de nos divers états d’esprit. Nous désirons savoir ce qui est bon pour nous et rejeter ce qui ne l’est pas, un point c’est tout. Mentir aux autres n’est pas le problème, je vous l’assure, mais mentir au point de ne plus être capable de ressentir la vérité, pour soi et même en secret, alors là, ça commence sérieusement à craindre !

Une fois installé comme règle de vie (voir le mode de raisonnement déductif propre au subconscient) le mensonge nous coupe de notre ressenti et donc de notre Soi car ce dernier se manifeste surtout par ce que l’on ressent (et qui est censé provenir de lui, n’est-ce pas ?)

 

 

La conscience préfère toujours Abel à Caïn.

 

 
La vérité se résume toujours à ce que nous SENTONS, cela parce que ce que nous sentons est véritable, puisque nous le sentons en nous ! Et bien qu’il s’agisse de « notre vérité », de toute façon, nous ne pourrons jamais accéder à une autre vérité que celle qui passe par le filtre (plus ou moins propre) de notre mentalité. Pour nous, le ressenti est la plus haute forme de perception directe car elle passe par la conscience.

 

Et il n’est pas possible, pour nous, de prendre conscience d’une chose si elle n’existe pas au moins pour nous !

 

Lorsque nous étions petits, nos parents nous faisaient parfois sentir leur déception à notre égard. Par exemple, une promesse non tenues, un devoir mal (ou pas) fait ou une habitude mauvaise qu’ils pensaient que nous avions perdue (ben non, on mentait, comme eux, et toc !) Leur façon de nous faire sentir leur déception à notre sujet était soit « doucereuse », soit brutale, soit plaintive, soit vicieuse (piques, allusions, etc.)

Une fois devenus adultes, nous nous comporterons d’une certaine façon lorsque nous serons déçu par le comportement d’autrui. Cela parce qu’un tel comportement réveillera (ou évoquera) en nous des souvenirs liés aux diverses déceptions de nos parents à notre sujet. Soit nous reproduirons la manière toute particulière de réagir de nos parents, soit et à l’inverse, nous tenterons de nier ces réactions en nous comportant comme nous aurions aimé que nos parents le fassent avec nous.

 

Inutile de dire que, dans les deux cas, ce pauvre adulte ne l’est guère et que nous sommes devenus, avec le temps, se comportera d’une manière largement conditionnée.  En effet, réagir comme ou réagir à l’inverse de, cela revient à réagir et non à AGIR. Or, une individualité (du latin « Indivi » = Qui ne peut être divisé) est une chose insécable, unique et dont les actes sont sans antériorité, sans aucun schéma directionnel relatif au passé ou à l’expérience d’autrui.

Dès lors, nous ne saurons jamais comment nous aurions réagi en tant que nous et dans des conditions identiques à celles de notre enfance mais en occupant, à notre tour, ce rôle si délicat de parent ou d’éducateur. Et nous ne pourrons pas le savoir parce que ce que nous sommes devenus demeure conditionné par ce que nous avons vécu au contact d’autrui.
A moins que nous puissions nous libérer ce conditionnement.

 

 

Reproduire ou tenter de nier ?

 

 

Si nous repensons à la manière dont nos parents se comportaient envers nous lorsqu’ils étaient déçus par nos actes et si nous prenons le temps d’observer comment nous réagissons, à notre tour et aujourd’hui, lorsque une autre personne trahit nos attentes jugées « légitimes », nous en apprendrons bien plus sur nous-mêmes qu’en cinquante séances chez un psychiatre !

Et nous conserverons notre argent, surtout. Une fois les mécanismes éventés, une fois que l’on comprend pourquoi « maman faisait ceci » et pourquoi « Merde, je refais pareil qu’elle, au secours !!! » (lol) il reste à observer tranquillement, sans passion mais sans complaisance, notre degré exact de probité mentale (et non « morale. ») En clair, une fois que nous avons compris que nous reproduisons le comportement de nos parents ou que, et à l’inverse, nous essayons de nier leur influence « rien que pour les faire suer », reste à nous avouer si on tient à ce mécanisme ou s’il nous fait vraiment gerber.

 

Car ne vous y trompez pas : vous risquez d’être étonné lorsqu’il sera question pour vous de vous débarrasser d’une chose qui produit pourtant de la souffrance… Vous pourriez bien découvrir, horrifiés, que vous ADOREZ ces mécanismes et qu’il n’est pas question de les laisser tomber ! Mais même dans ce cas, vous aurez fait un grand pas : vous aurez repris le contrôle de votre vie et même vos souffrances passeraient alors immédiatement sous votre pleine et entière responsabilité. Et qui dit « redevenir responsable » dit du même coup « retrouver le pouvoir » car nous ne pouvons agir que sur ce qui nous appartient et dont nous avons la pleine responsabilité.

 

 

L’amour, une chose qui se mérite ?

 

 

Parlons à présent de ce qui fâche ou choque les frileux de l’esprit…  Il existe très certainement des enfants qui ne méritent pas l’amour inconditionnel que leur prodigue leurs parents. Suis-je dur ? Pas vraiment… En tout cas infiniment moins que ces petits morveux qui en font baver à leurs parents, cela parce qu’ils savent que ces derniers n’oseront jamais leur nuire et préfèreront plutôt souffrir en silence. « Par amour », diront-ils en grimaçant.
Et oui ! Il y en a pour tout le monde est le fait d’être objectif ne protège ni des déceptions, ni de passer pour « une personne mauvaise » en dénonçant le véritable mal chez les autres.

Il suffit d’être libre de conscience, objectif et honnête envers soi-même pour comprendre ces choses… Avoir de l’amour, de la compassion, vouloir jouer aux super héros de la spiritualité qui s’obstinent à aimer durant leurs séance journalière sodomie sans vaseline (lol), ceci est l’affaire des faibles, pas de ceux qui ont calmé les mouvements de leur propre esprit et peuvent donc voir les choses « en l’état » et d’un œil aussi détaché que viril.

 

Notez au passage que les plus grands mystiques n’avaient pas d’enfant ou s’ils en avaient, ils avaient cessé toute relation avec eux. Cela vous choque aussi ? Si oui, contrôlez par vous-mêmes et vous verrez bien. Pour les bouddhistes, revoyez donc la vie du Prince Siddhartha.
Ceux qui pensent que de bons parents « attirent » des enfants de M… et que des enfants merveilleux attirent des parents pourris ont parfaitement raison !
Cela dit, il n’est pas certain que ceux qui ont déjà trouvé cette synchro soient aussi capables d’en définir la raison logique sous-jacente. Et encore moins la Loi spirituelle qui se cache (à peine) derrière les faits.

J’arrêterai là mes propos, préférant encore répondre aux questions, commentaires et autres critiques qui, toutes, en ce qui concerne ces dernières, seront accueillies de la même manière : sans passion et avec cette objectivité qui n’est guère du goût des tempéraments par trop émotifs, dirai-je pour demeurer poli.

 

 

 

    Serge

Licence Creative Commons

Conscience d’acte et conscience de sa propre valeur

Conscience d’acte, conscience de sa propre valeur…

Il semblerait que l’une des plaies de notre société moderne soit la perte de certains repères fondamentaux. L’un de ces repères psychologiques fondamentaux est le sens de notre valeur personnelle. Si nous ignorons notre valeur réelle, nous ignorons du même coup quelle peut être notre place légitime au sein de la société en général.

En clair, les gens ont perdu le sens de leur valeur véritable. Ils ne savent plus ce qu’ils valent vraiment ! Du coup, soit ils se surestiment, soit il se placent volontiers plus bas que terre. Cela se manifeste d’une manière tristement évidente au niveau de la jeune génération.

Et bien que chaque jeune y réagisse soit en argumentant sans cesse sur sa valeur présumée, soit en accusant autrui de ne pas accepter de la reconnaître, le résultat est le même en fin de compte : De nombreux jeunes sont devenus déprimés, paumés et prêts à se vendre au plus offrant, telles de vulgaires marchandises comestibles.

Voir à ce sujet le succès hautement suspect des « Reality shows » et autre « Stars académies » ou la prostitution morale est de rigueur.

Nous pourrions argumenter sans fin au sujet des « responsabilités » qui incombent à nos dirigeants qui ont le pouvoir décisionnel et ont installé les diverses méthodes d’instructions académiques imposées dans nos écoles laïques. Mais cela ne ferait que compliquer le problème et ne nous offrirait pas pour autant un moyen rapide et efficace de nous extraire de ce marasme définitivement installé par ailleurs.

 

Notre but n’est pas de rechercher des coupables pouvant encore plus nous DÉRESPONSABILISER : notre propos et de comprendre réellement ce qui nous arrive puis d’y remédier du mieux possible et… Au plus tôt.

Que dit l’ego d’une personne complexée ou qui ignore totalement sa valeur, cela au point d’avoir recours au jugement d’autrui afin de pouvoir la définir ?
Il dit à peu près ceci :

« Tu ne vaux rien, tu es une vrai merde, le sais-tu seulement ? »

Pour compenser cette affreuse prise de conscience, ce sentiment écrasant de nullité, le « Moi-Idéalisé » arrive au galop et se met à claironner :

« Faux ! Si seulement on t’offrait une chance de prouver ta valeur, tu pourrais alors montrer à la face du monde qui tu es vraiment ! »

Bien entendu, ces termes ne font que renforcer plus encore le sentiment de dépendance à autrui (« Si seulement on t’offrait une chance…« )

Les moins atteints ignorent simplement leur valeur et n’attendent que certains indices positifs -et bien évidemment EXTÉRIEURS- pour réussir à compenser cette absence d’informations qualifiantes à leur propre sujet.

 

Mais la plupart des gens n’ont pas cette « chance » et ce qu’ils sentent, à chaque minute de leur vie, est hélas bien trop puissant et surtout précis pour leur laisser la moindre chance de ne pas bien capter le message.
Et ce message est celui-ci :

« Tu es une merde, voilà tout ! »

Essayons de comprendre tout d’abord l’origine de ce sentiment affreux et terrible à porter une vie durant. Nous n’évoquerons ces origines que très brièvement, car ce sujet est traité ailleurs dans un autre article qui lui est consacré.

Au départ, l’enfant doit obéir à ses parents, cela est un fait évident pour chacun de nous. Que cette obéissance découle d’une façon « légitime » de penser ou que ce soit « pour le bien de l’enfant » (sic), force nous est de constater que peu importe le motif et l’état d’esprit à la base du fait, un enfant n’est pas libre de penser et d’agir comme il le souhaite : il doit obéir à ses parents, un point c’est tout.

Fort de cette prémisse, il est dès lors plus facile d’avancer logiquement et de définir l’origine de ce manque de confiance en soi qui cède rapidement la place à la perte totale du sentiment de notre valeur personnelle.

Si l’enfant doit « répondre » aux attentes (légitimes ou pas) de ses parents, il devra du même coup dépendre également de ces derniers pour savoir si son comportement correspond vraiment à leurs attentes. (« Tout est double« )

 

Du coup, l’enfant passe sous la double tutelle mentale et émotionnelle des parents, car ses pensées et ses sentiments découleront désormais de sa capacité à satisfaire l’état d’esprit de ses géniteurs.

L’enfant commence alors à demander :

« Vous, là, dehors, dites-moi vite ce que vaut mon comportement, car j’ai besoin de vous pour le savoir ! »
Avec les années, l’habitude sera installée et deviendra une seconde nature.
L’adulte aura besoin du regard d’autrui pour connaître sa valeur véritable, c’est à dire sa capacité à répondre aux exigences quelques peu tyranniques de notre société et des olibrius qui la composent gaiement.
Cela, c’est l’origine, OK ?

Voyons à présent ce qui peut se passer « en profondeur » c’est-à-dire dans la conscience intime d’une personne d’âge mûr (après la trentaine, donc)

Nous savons déjà que les plus jeune se contentent soit de souffrir en silence (et de se droguer ou « d’inexister » avec une application louable), soit de se transformer en excités de première, capables de camper toute une nuit sur un trottoir et par un froid d’hiver et ce, dans le seul espoir d’être accepté aux présélections de « la Star ‘AC. »

 

Nous savons ce que recherchent ces jeunes gens : le sentiment de leur valeur.  Mais ils le cherchent là où il ne se trouvera jamais. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils le cherchent encore, à l’orée de la trentaine d’années.

Pour les plus âgés, la chose est un peu différente. Leur expérience vivante a eu le temps linéaire de leur démontrer que l’extérieur et les autres ne semblaient pas posséder ce qui leur manquait si cruellement.
Leur Quête change alors de direction : ils vont visiter un peu leur intérieur à la recherche de cette fameuse valeur. Bien que certains ne le fassent pas, nous sommes bien d’accord là dessus. Je ne m’arrêterai qu’à des généralités, seul compte l’état d’esprit et non le nombre exact de ses représentants.

Bien évidemment, il ne la trouvent pas plus « au-dedans » qu’au dehors.
Mais n’allons pas trop vite et essayons de comprendre pourquoi.

 

Certains, supposant s’y être mal pris, vont alors se tourner vers la spiritualité : les moins chanceux vont devenir… Bouddhistes !
(Non ! Je déconne, respirez ! lol) Les plus futés se tourneront plutôt vers l’ésotérisme puis, rapidement, vers la forme de psychologie transpersonnelle qui semble lui être intimement liée.

C’est à ce stade que nous voyons débarquer de nouveaux « chercheurs de Lumière » sur un forum de spiritualité quelconque.
Grâce à ces nouveaux outils, -du moins lorsqu’ils ne se sont pas perdus carrément en cours de route à la recherche d’eux-mêmes- voici nos chercheurs tous beaux et propres sur eux et occupés à apprendre des techniques efficaces censées leur permettre de s’intérioriser plus encore, cela au point d’atteindre, tôt ou tard, les premières strates de leur subconscience.

Et que trouvent-ils dans ces mêmes strasses premières ?
La preuve formelle que si, à l’origine, d’autres qu’ eux étaient responsables de leur dépendance, ils sont devenus désormais responsables de leur penchant naturel à demeurer dépendant d’autrui !

Il est en effet plus pratique d’attribuer la cause de nos échecs à l’incompétence d’autrui et de s’attribuer les mérites de tout ce qui ressemble de près ou de loin à une forme quelconque de réussite.

Cela, c’est la première chose qu’ils découvrent et, en général, la plupart font un peu la grimace et rient jaune mais se prétendent disposés à poursuivre leurs investigations et même à se déguiser en spéléologues de l’âme, si besoin est !

Mais là où leur enthousiasme chute comme un avion dont les moteurs se serraient brusquement arrêtés de fonctionner, c’est lorsqu’ils atteignent la couche subconsciente dans laquelle se trouvent enregistrés les actes qui découlent de leur propre façon de penser en tant qu’adulte libre et responsable !

Et là, c’est la catastrophe ! Non pas parce que ce qu’ils découvrent alors est horrible ou est « impossible à imaginer » au préalable mais bien et au contraire, parce que ce qu’ils découvrent est d’une logique effroyable, car incontournable et absolue. Et ce qu’ils découvrent pourrait se résumer ainsi :

« Ta valeur dépend de la valeur de tes pensées et des actes qui en découlent : si tu n’as pas conscience de ta valeur, c’est que tu ne poses jamais aucun acte de valeur. Et si tu as le sentiment d’être une merde, c’est parce que tu te conduis comme si tu étais effectivement de la merde ! »

Comme vous pouvez le constatez, c’est à la fois simple, logique, rationnel et surtout, sans pitié ! Ainsi, ceux qui n’ont aucune conscience de leur valeur sont aussi et surtout ceux qui « ne se mouillent jamais » et n’ont encore rien fait qui puisse avoir de la valeur.

Ils ne sont pas « moches » : ils sont… Rien du tout !  Leur Tiédeur naturelle fait que par peur de passer pour des cons ou par honte d’assumer d’éventuels échecs, ils n’ont encore rien fait de notoire et qui soit susceptible de les informer sur leur valeur véritable. Vous captez l’idée ?

OK, Mais pour les autres, alors ? Est-ce à dire que si je me sens moche, c’est parce que… Je le suis en vérité ? Oui et non !
(J’adore écrire ça, les apparents paradoxes me font jouir.)

Oui, si vous avez commis l’erreur de VOUS IDENTIFIER à vos processus mentaux de merde (en Français dans le texte)
Non, si vous comprenez que vous n’êtes pas ce que vous pensez mais celui qui pense toutes ces choses merdiques au possible !

En clair, c’est votre état d’esprit qui est merdeux, pas vous.
Vous suivez toujours ou vous êtes déjà évanoui d’horreur ?
Pour ceux qui n’ont pas encore succombé, nous poursuivons gaiement.

 
Seconde partie

 

Dans la première partie de cet article, nous avons appris qu’il existe deux types d’individus incapables de définir avec quelque exactitude leur valeur :

1. Ceux qui ne ressentent rien, car il n’existe en fait rien à ressentir à ce propos, et qui devraient apprendre à se mouiller un peu, à « prendre des risques » et, en un mot, qui devraient commencer à se mettre à VIVRE pour de vrai, et non pas seulement « en esprit » (ou dans leur imagination débordante.)

2. Ceux qui se sentent étrangement merdeux ou moches et qui, en fait, se servent de processus mentaux si négatifs ou destructeurs (égoïsme, rancune, jalousie, etc.), qu’ils ne peuvent avoir un autre ressenti que celui qui est présentement le leur. (Relisez, au cas ^^)

Dans le premier cas, il existe un vide à combler pour prendre conscience de sa valeur. Dans le second cas, il serait temps de transformer son état d’esprit général, cesser de faire des choses moches pour se sentir enfin quelque peu valeureux, en somme.

Inutile de dire ici que ceux qui se découvrent appartenir à la seconde catégorie se dépêchent de se trouver des justificatifs ou de mettre en doute le degré d’exactitude de leur découverte !
Bien que de se contenter de nier le mal ne le transforme pas en bien pour autant, mais bon, c’est « humain« , il paraît…

Mais une fois le premier moment de découragement passé et si la colère ne prend pas le dessus sur le bon sens, la personne met son mouchoir là-dessus, comme on dit (elle ne s’y attarde pas) et passe courageusement à la seconde étape, la seule qui coûte et qui consiste à se réformer complètement.

C’est d’ailleurs à cette fin que les psy éso ont mis au point le fameux P.R.P. ou Processus de Réforme Psychologique.

Grâce à cette technique, une personne apprend lentement mais surement à inverser les processus mentaux entérinés dès la prime enfance.
Elle apprend à obéir à ses besoins naturels, à sa nature la plus authentique (même si jugée moche), ceci afin de réapprendre à S’ASSUMER totalement et à retrouver le goût de l’effort personnel, seul garant officiel du sentiment véritable de notre valeur à tous.

A l’évidence, si vos pensées et vos actes sont ceux d’un animal sauvage, vous ne pourrez pas vous ressentir comme étant un saint homme ! Mais le but n’est pas de se flatter ou de devenir un surhomme : le but est de redevenir responsable de ce que nous sommes et des sentiments qui en découlent.

Car peu importe qui vous pensez être en ce moment :

Si vous n’êtes que le pâle reflet de votre éducation, alors vous n’existez même pas encore !
Essayez de le comprendre vraiment, complètement et une fois que vous aurez dépassé le stade bien compréhensible de tous les « Oui, mais… », (lol)
venez en discuter avec moi. En psy éso, on ne paye jamais « pour voir » !

Je vous attends avec vos questions, commentaires ou avis personnels.

N’hésitez pas, personne ne mord sur ce Blog 🙂

 

 

Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 12

Premier exercice pratique

Avant-Propos

Nous allons commencer, tout doucement, une première série d’exercices pratiques qui nous permettront de vérifier par nous-mêmes le bien fondé de nos études dans leur partie purement théorique.
Je ne saurais, dès le départ, trop vous recommander de BIEN EXPÉRIMENTER chacun de ces exercices, même ou surtout s’ils vous paraissent bizarres, inutiles ou trop simples pour être efficaces !

L’intellect -qui est la première fine lame de l’ego- ne baissera pas les armes facilement, surtout s’il se sent « agressé » par des théories et des preuves pouvant remettre en cause les fondements mêmes de son savoir aussi empirique que linéaire.

En clair, ça veut dire que dès que vous aurez à faire des exercices pratiques, l’intellect se cabrera, peu ou prou, et fera tout pour vous prendre la tête et vous décourager.

En effet, le Monde Spirituel n’est pas accessible à l’intellect, ce qui est loin de faire plaisir à ce dernier car il devra se résigner à ne pas vous y suivre !
Donc ne vous laissez pas abuser par le côté simpliste de certains exercices; ils sont plus efficaces et puissants que je ne saurait vous le démontrer pour le moment, c’est la raison pour laquelle j’invoque ici votre concours honnête et entier pour m’aider à vous apporter toutes les « preuves » dont ce (ici un gros mot vilain) d’intellect aura besoin pour vous foutre la paix ! (lol)

Il vous est expliqué ces choses à présent pour ne pas avoir à vous le redire à chaque fois, donc tenez-le vous pour dit une bonne fois pour toute :
« Attention, un exercice aux allures simplistes peut cacher des résultats aussi inattendus que puissants ! »

Ceci étant dit, nous allons commencer par un exercice de polarité négative mais de genre Masculin (vous comprendrez ensuite ou plus tard ces expressions), c’est à dire un exercice par le biais duquel nous allons apprendre non pas à créer une pensée mais à en transformer de déjà faites, de déjà « pensées », si l’on peut dire.

En clair, on va commencer à apprendre les techniques d’Alchimie Mentale, c’est à dire de Transmutation. :elv:
Nous commencerons avec du « matos » simple et facile à travailler : des idées simples mais négatives, morbides et quelque peu destructrices.

Grâce à cet exercice, vous allez pouvoir un peu « toucher du doigt » comment fonctionne l’esprit et, du même coup, VOTRE esprit qui fait partie intégrante du « Tout-esprit »

Expérimenter soi-même et directement permet de mieux comprendre les Lois Spirituelles (de l’esprit, donc) et avoir la preuve que leur degré de simplicité est à la portée d’un enfant de quatorze ans (d’où mon souci que vous sous-estimiez la valeur du matériel pratique proposé ici ^^)

Note : vous savez à quel point l’intellect à horreur de couper les cheveux en quatre et de vous inonder de questions, de doutes et vous entrainer dans des prises de têtes sans fin. Et je ne parle pas que de l’intellect féminin !

(Jets d’œufs et de tomates pourris interdit ^^)
Je vais donc vous demander de faire une chose nouvelle, impensable pour l’intellect : lisez bien mes explications, si des questions s’élèvent en vous, relisez une fois, deux fois encore l’énoncé de l’exercice mais ne demandez PAS de détails à son sujet ! (ou d’explications supplémentaires)

Ne cherchez plus à vous rassurer ! Faites-vous confiance et PRATIQUEZ, même si vous croyez ne pas avoir tout saisi ! Vous captez l’idée ?

Cette façon d’agir étant « aberrante » aux yeux de l’intellect, cela va un peu le déstabiliser LUI, ce qui, pour une fois, vous fera des vacances et vous changera un brin !
Ne dites plus que vous êtes aussi intelligent qu’un autre : prouvez-vous le dès à présent et à chaque instant de votre vie.
Désormais, vous devenez « Élève Alchimiste » puis vous deviendrez « Alchimiste » puis Magister (le maître de vos processus mentaux, à ne pas confondre avec Les Maîtres Instructeurs)

Ces « grades » vous y avez droit, ils sont à vous, à la condition que vous cessiez de vous balloter tous seuls entre les deux pôles d’une même chose, pôles dont l’un se nomme « fierté mal placée » et l’autre « manque de confiance en soi »
Plantez-vous au milieu, là où se trouve le panneau « Je suis mon propre Refuge » (fondement du véritable Bouddhisme, hélas disparu de nos jours)

Les bases étant posées, passons à présent à ce tout premier exercice.

Pour cette fois, comme il s’agit d’un exercice, et non d’une expérience, nous allons invoquer directement la condition négative, cela en « appelant » volontairement la pensée que nous devons transmuter, plutôt que d’attendre qu’elle vienne à nous.
Nous allons tout d’abord « ouvrir » le circuit de Transmutation Mentale sans forcer, sans se crisper et, surtout (pitié pour vous-mêmes), sans se soucier des milliers de questions à la c… qui ne manqueront pas de venir se bousculer à l’avant-scène de votre conscience, dans l’espoir de vous faire croire que c’est bien VOUS qui vous posez toutes ces questions !

__________

Exercice

Vous allez imaginer qu’au niveau de votre tête, partant des deux tempes, sur le côté, et passant par la ligne des sourcils et l’arrière du crâne, existe une sorte de bulle invisible mais perceptible psychiquement (vous imaginez que vous la sentez, point barre) qui englobe donc une partie de votre crâne et s’élève jusqu’à une quarantaine de centimètres au-dessus de vous.
Voici un schéma pour vous donner une idée plus générale du propos :

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Il serait bon de vous habituer à ce que décrit le schéma ci-dessus car tous les exercices de Transmutation Mentale devraient débuter par la « mise en place » (imaginer, visualiser, sentir, etc) de cette « Boule Mentale » qui est votre Laboratoire spirituel personnel.
Donc, vous imaginez que dans cette Boule Mentale, arrive, parce que vous l’y avez invitée, la pensée qui énonce ceci :

« Les gens sont cons ! »

Une fois la pensée « saisie », mentalement, vous la faites descendre par le sommet de votre crâne (Chakra Coronal) jusqu’au niveau du front (Chakra Frontal) puis vous imaginez que cette pensée sort de votre front, vient se placer à une dizaine de centimètre au devant du front et se transforme en une phrase (ou un mot, selon le cas, et pour les prochains exos) qui est écrite dans l’air, devant vous, en lettre de feu, et de couleur jaune.

En clair, vous voyez écrit, devant votre front, en lettre de feu, de couleur jaune : « Les gens sont cons ! » Un peu comme ceci :

Image

A présent, vous allez transformer cette phrase, faire un véritable acte de créativité, de transmutation mentale ! Vous allez réécrire cette phrase, pas en écrire une autre, LA réécrire, c’est à dire la transformer elle, et non en ajouter une autre, vous captez la nuance ? Donc, vous effacez la phrase et à la place, et en lettre de feu de couleur ROUGE, vous écrivez ceci :

« Les gens découvrent maintenant leur divinité ! »

Ce qui donnera à peu près ceci :

Image

Vous voyez le genre ? L’idée est de transformer le CONTENU de la forme mentale et la COULEUR de l’intitulé, devant votre front. Ensuite, vous faites rentrer la pensées écrite (en lettre rouge et une fois transformée) par le front, vous la faites remonter par le haut du crâne (Coronal) jusque dans la Boule Mentale, puis par un simple effort de volonté, vous la CHASSEZ de la Boule Mentale en disant : « C’est fait ! »

Et vous n’y pensez plus !

(Pour ne pas attirer de nouveau à vous la pensée lancée)
Voilà, c’est tout !
Faites cet exercice puis ensuite seulement, venez en discuter ici, en tenant compte de mes conseils d’éviter toute prise de tête (ce qui annulerait votre pouvoir naissant)

Nous sommes intéressés par tous vos commentaires et avis personnels au sujet de ce tout premier exercice pratique.

Si cela vous plaît, je vous en expliquerai d’autres  😀

Suite et fin du Dossier ====> Cliquer ICI

Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 9

LE TOUT DANS TOUT

 

« S’il est vrai que Tout est dans LE TOUT, il est également vrai que LE TOUT est dans Tout. Celui qui comprend parfaitement cette vérité possède déjà un grand savoir. »

LE KYBALION.

 

Présenté comme ça, il faut déjà bien s’accrocher pour comprendre quelque chose de valable, hein ? Nous sommes bien d’accord.
Et encore, cette version est-elle une formulation « moderne » des textes anciens (dont la table d’émeraude, texte le plus connu, et quasiment imbuvable ! )
En fait, il s’agit là d’un vieux sujet récurrent datant des premiers siècles du Christianisme ésotérique jusqu’à la lisière des temps modernes (de 200 après J.-C. aux années 1800, en gros)
Celui mieux connu sous les termes de « Immanence et Transcendance« 

Selon les Anciens, Dieu était à la fois « contenu au sein même de sa Création » tout en étant « au-delà d’elle et non sujet à ses limites usuelles »
Il était donc « immanent » (présent au cœur même de sa Création) et la transcendait en même temps (n’était pas limité par elle, allait au-delà)
Ce thème fit couler beaucoup d’encre et pas seulement de l’encre (sic) et fut à l’origine de quelques fumages de neurones et pétages de câbles.
Les puristes se demandaient comment un être, fut-il Divin, pouvait bien se retrouver à la fois inclus en toutes choses tout en étant dans aucune d’entre elles…

Évidemment, à question mal posée, réponse erronée ! La bonne formulation aurait du souligner le fait que le Divin était à la fois contenu en toutes choses mais dans aucune d’entre elles il ne se trouvait entièrement présent. Ce qui est logique car Dieu ne pourrait se trouver « complètement ou entièrement ici » et, en même temps, un peu ici et un peu plus là-bas !
De plus, un Dieu situé dans un coin de son univers et ignorant ce qui se passe hors de son regard, ça ne faisait pas très sérieux.

Mais le simple fait de voir en Dieu un « Être » (anthropomorphisme) était déjà une grossière erreur que ne pouvaient tolérer les ésotéristes. Un être est forcément inclut dans la forme qui lui sert de véhicule de manifestation. De plus, son attention mentale ne peut se concentrer que sur un seul objet à la fois (mais passer très vite d’un objet d’attention à une autre, donnant ainsi l’illusion de simultanéité.) Ainsi, le Divin ou « Dieu » ne peut pas se présenter sous la forme d’un être car cette forme consisterait déjà en une limitation.

Les ésotéristes affirmaient que Dieu était une sorte d’Essence qui se trouvait en toutes choses mais qu’aucune de ces choses n’était assez vaste pour le contenir en entier. De plus, et toujours selon les ésotéristes (surtout les Chrétiens), Dieu devait être à la fois « dedans » sa création tout en n’étant non impliqué par elle ou limité en une quelconque façon par sa propre Création.

Lorsque les premiers ésotéristes non Chrétiens (bien avant Jésus, donc) avaient sorti l’idée que toutes choses étaient faites de Lumière et que cette Lumière était Dieu et se nommait « l’esprit » (ou l’équivalent, dans d’autres langues), les autres initiés s’étaient mis à rire comme de gros débiles ou comme s’il se fût agi de la plus poilante des blagues ! Pourtant, cette assertion était parfaite et avait l’avantage d’être la seule à donner enfin une explication à l’Immanence et à la Transcendance de Dieu. Et cela expliquait du même coup pourquoi il est exact de dire que l’esprit, cela même qui nous sert à penser, est créateur !

 

En effet, si « Dieu crée en esprit et dans son Mental Infini« , alors il peut être en toutes choses sans se retrouver enfermé en elles, car tout est le fruit de son Mental Créateur, tout est une visualisation dans laquelle il existe « un peu de Lui » sans que Lui-même soit vraiment inclut dans ce qu’il imagine ainsi en esprit et dans son Mental illimité.
Partant, Dieu n’avait plus besoin de se couper un doigt pour créer un système solaire !

Oui mais voilà : à l’époque des premiers Rishi, puis des Siddha (entre – 8 000 et – 6 000 ans, donc) tous les « initiés » croyaient dur comme fer que Dieu créait avec sa propre substance et qu’il était donc absolument impliqué (voire enfermé) dans sa création. On retrouve d’ailleurs des traces très nette de cette croyance empirique dans de nombreuses traditions, plus ou moins ésotériques, d’ailleurs. Pourtant, investir son esprit et s’investir soi-même sont deux choses bien différentes.

Les Rosicruciens, membres de la fraternité bien connue des Rose-Croix,  furent les seuls, durant des siècles, à adopter la Doctrine du « Dieu est esprit et crée mentalement« , avec, bien entendu, les psychologue ésotéristes qui avaient l’avantage non négligeable d’être directement enseignés par les Mages Rouges (pour ceux qui connaissent ces Grands Philosophes de l’Invisible.)

Or, ce n’est pas le Divin Rêveur, qui est enfermé au sein des formes mentales mais bien son esprit, ce qui est pourtant une nuance de taille ! En effet, entre se retrouver physiquement en prison et avoir son esprit préoccupé par quelque souci plus ou moins important, il y a une marge ! Dans le premier cas, vous êtes en prison et avez donc perdu vote liberté. Dans le second cas, seul votre esprit est « enfermé » au sein de mouvances mentales (karma Chitta, en sanskrit) plus ou moins agréables, mais un simple effort de votre part suffirait à l’en libérer.
Mais disons que, contrairement à nous, la Conscience Cosmique ou Divine (le Brahman passif, pour les Hindous) préfère observer tranquillement les mouvements de son propre esprit (Dieu, le Brahman Actif ou l’Aspect « Mère ») et, très intéressé, désire voir où tout ça va le mener s’il ne fait rien pour agir sur cette Monumentale Prise De Tête Cosmique !
🙂
Ainsi, et comme mentionné ailleurs, nous savons que c’est bien l’esprit -Dieu ou « Brahman Actif » ou encore « le Divin Architecte« –  qui crée toutes choses, et que cet esprit est contenu dans le Mental Divin.
Mais ce que nous ignorons, c’est « à qui est ce Mental colossal » ! Et sans doute ne le saurons-nous jamais. Mais cela importe peu, vue le mal que nous avons déjà à comprendre l’esprit, « qui est plus proche de nous que nos mains, que nos pieds et que notre respiration même » (Bible dixit)

Et puisque l’esprit est Dieu (du moins sa partie accessible à notre entendement), si tout est fait de Dieu, Dieu est à la fois inclut dans sa Création et extérieur à elle (puisqu’il la pense mais ne se sert pas de lui-même comme matériau, n’est-ce pas.) Ceux qui écrivent des romans ou des essais, savent très bien ce qu’il en est : leurs personnages sont contenus dans leur mental, mais eux-mêmes sont en quelque sorte contenus ou « véhiculés » dans et par ces mêmes personnages, auxquels il prête un peu de sa substance spirituelle pour les faire exister, ne serait-ce qu’en imagination.

 

Pareillement, c’est au sein même du Grand Mental Divin (l’Univers) que « Nous avons la vie, le mouvement et l’être« , comme disaient les premiers Mystiques.
Pour Dieu, c’est la même chose que pour un romancier, mais en plus grand, plus beau, plus parfait et plus… Tout !
Bon, remarquez, c’est de la triche puisque c’est Dieu…

 

Quels sont vos réactions face à ce que vous venez de lire ?

N’ayez plus peur de dire ou même de faire des bêtises : Dieu-l’esprit les dit et les fait bien mieux que vous, pour vous, par vous et… à votre place ! (puisque tout est Dieu, en somme ^^)

Pour lire le Chapitre 10 : Cliquer ICI

Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 2

Chapitre 2 : Le Kybalion, le Livre et son contenu

 

 

Note importante pour les lecteurs de cet article :

Il est évident que je ne saurais trop conseiller au lecteur de cet article et qui désire participer activement par ses commentaires et ses questions, de se procurer sans tarder le livre en question (le Kybalion.)

Il serait toutefois utile de l’avertir que cet ouvrage est souvent épuisé et que la maison d’édition responsable de sa diffusion nous la joue un peu « Ce qui est rare est nécessairement meilleur », si vous voyez ce que je veux dire !

 

Il est donc très dur d’en trouver sur le marché du neuf et même de l’occasion car les heureux possesseur de ce livre n’ont guère envie de s’en séparer.

Ainsi, et bien que je ne devrais sans doute pas aborder ici la question, certains ésotéristes ont décidé qu’il n’était pas acceptable de devoir encore cavaler derrière un livre de cette envergure en nos années 2013 et plus, et ont décidé d’en scanner le contenu et de le mettre gratuitement en libre circulation sur internet.

 

Pour eux, la chose ne s’apparente pas à du « piratage » mais en un moyen de rendre accessible à tous un des quelques (rares) trésors initiatiques de l’humanité.

Le jour où les éditeurs comprendront l’intérêt qu’ils auraient à augmenter le nombre successif de leurs rééditions, je suis absolument persuadé que les téléchargements « illicites » de ce bouquin, cesseront du même coup.

Après, à chacun de se positionner et de voir, en mon commentaire, quelque chose de rationnel et de logique basé sur la nécessité du partage intelligent ou bien une « incitation à la délinquance » sur Internet (sic)

Pour les premiers, tapez simplement « Le Kybalion en pdf » sur le moteur Google et vous trouverez au moins des extraits de l’ouvrage.

 

*******

 

 

Quelques mots d’introduction sur ce livre étonnant, puisque ce Dossier sur l’Hermétisme s’en inspirera comme support principal, du moins au départ.
Vous remarquerez que ce livre est signé « Trois Initiés. » Cela démontre que les auteurs ne désiraient pas vraiment se faire connaître, favorisant le message et faisant passer au second plan les messagers. Cette façon de procéder était jadis typique des Hermétistes.

 

 

Nous savons aujourd’hui que ce livre n’aurait jamais vu le jour sans le concourt du célèbre Maître psychiste Américain W.W. Atkinson.
Mais peu importe le ou les auteurs, seul compte le contenu de cet ouvrage.
Bien entendu, il n’est pas question pour nous de nous borner à lire ce dernier puis à le commenter « en l’état » !

 
Notre but n’est pas de « faire avec l’ancien » (l’ambiance générale de ce livre, typique de son époque) mais de s’en inspirer pour notre étude présente.
En fait, seuls les énoncés des Principes Hermétiques et quelques-uns de leur développements nous serons vraiment utiles. Vous pouvez laisser le reste de côté, si le style vous agace car par certains côtés, il peut en effet agacer le lecteur ponctuel plus soucieux de juger que de comprendre.

Les temps changent et même si la Connaissance demeure « Une et Indivisible« , la manière de la formuler doit s’adapter aux époques, aux mentalités et aux mœurs. C’est exactement ce que nous allons faire ici, dans les différents chapitre de ce Dossier.

Nous n’allons pas « réécrire l’Hermétisme« , nous allons l’adapter à nous, le faire notre pour aujourd’hui. Tout comme une certaine »Lætitia » et son polisson de compagnon (votre serviteur) ont « adapté et retraduit » une partie de l’enseignement du Shivaïsme du Cachemire et celui des psychologues ésotéristes du passé dans le but de lancer l’Association Culturelle Psukelogos, de même, nous allons adapter et retraduire ensemble l’enseignement hermétique de base et le rendre à nouveau « buvable » pour nos contemporains. L’idée vous semble-t-elle séduisante ?

« OK ! Cela à l’air cool« , direz-vous, « mais comment allons-nous faire, dans la pratique ? »

C’est très simple…

 

 

Vous aurez remarqué que nous sommes non pas dans une simple article ordinaire mais dans un DOSSIER. Nous sommes ici pour travailler ensemble et sous la direction bienveillante de votre serviteur et auteur.

 

Que diriez-vous de participer activement par vos questions, vos commentaires et vos idées personnelles, cela dans le but que ce Dossier se transforme en une sorte de « Wiki de l’Hermétisme » ? Le but n’est pas de réinventer les lois et les principes du fonctionnement de l’esprit, bien évidemment mais plutôt de les rendre plus accessibles à notre esprit occidental qui révèle un puissant et urgent de SIMPLIFIER son existence et tout ce qui la meuble.

 

 

De plus, cela pourrait permettre à quelques-uns d’entre nous d’extraire quelques temps leur attention mentale de leur petit nombril (lol) et de l’orienter fermement sur l’idée inspirante du PARTAGE. Du vrai Partage, pas de celui qui se dit avec la bouche mais qui n’a jamais le temps de descendre s’installer dans le coeur.

 

Laissons cela à certains forums dont les membres passent le plus clair de leur temps de libre à s’entre-masturber avec de belles phrases toutes faites et autre lieux communs de la spiritualité dont ils n’incarneront jamais le contenu.
En avez-vous assez des vieux grimoires aussi antiques que poussiéreux ?
En avez-vous assez de ces ouvrages moyenâgeux qui sentent le souffre et la sorcière cuite à point ? (lol)

 

Et que dire de cette protubérance intellectuelle qu’est « la Kabbale » ! (Et de ceux qui font mine d’y comprendre un traitre mot !)
Les temps ne sont plus propices à la masturbation intellectuelle, à l’étude de ce qui ne sert à rien dans notre vie de tous les jours, si ce n’est à se faire mousser en société, durant quelque soirée mondaine et auprès de collègues supposés plus ignorants.

Sachez qu’il existe aussi un ésotérisme qui sert à quelque chose !

 

 

A quelque chose d’autre que d’accumuler un savoir aussi inutile que suranné.
J’affirme qu’il est possible d’étudier l’hermétisme et l’ésotérisme des origines et… de comprendre tout ce qu’on lit !  :lol:
Non seulement de le comprendre mais aussi de pouvoir clairement l’expliquer ensuite à nos proches (parents, enfants, amis) et, pourquoi pas, à nos collègues de bureau.

 

Chacun de nous sait que nos collègues de bureau ou de travail sont tous des hermétistes… à leur manière !  :rire:
Le prochain chapitre de ce dossier (N°3) présentera succinctement les sept principes hermétiques que tout ésotériste avéré ou débutant devrait connaître et maîtriser, du moins intellectuellement.

 

J’aimerais que des débutants en ce genre d’étude se joignent à moi et m’aident à prouver que rien n’est plus facile que de rendre la connaissance ésotérique accessible à tous. Mais avant cela, ces lecteurs et participants actifs à ce Dossier doivent me faire une promesse ! La promesse de m’aider à les aider à comprendre !
Vous, lecteurs assidus ou très ponctuel de mes écrits, que ce soit sur mes forums, depuis sept ans, sur mes sites ou bien au travers de mes ouvrages qui se promènent un peu de partout sur internet (lol), vous qui croyez encore ignorer tout de l’esprit, vous devez m’aider par votre participation active, par vos commentaires et par vos questions. Vous devez m’aider à vous prouver l’inverse de ce que vous croyez de négatif et de limitatif à votre propos.

 

 

Si vous avez à coeur d’avouer franchement votre ignorance actuelle et supposée, je me fait fort de vous prouver l’existence d’un savoir atavique et avéré  qui sommeille en vous ! Qui sommeille en vous et à votre insu, bien évidemment. Sachez qu’il n’y a pas que la maladie qui est capable de nous ronger de l’intérieur sans que nous le sachions. Le Savoir désire s’exprimer aussi mais lui ne nous rendra jamais malade.
Il est évident, pour moi, que sans votre participation, je ne serais pas capable de RÉPONDRE à vos attentes. En effet, comment saurais-je que ce que je vous propose ici est simple et clair ou si je ne fais, à l’instar de mes distingués mais infortunés prédécesseurs, que pondre une suite de verbiage incompréhensible et soit- disant « réservé à une élite » ?Il est temps de faire savoir aux dinosaures de la spiritualité que le temps des « rares initiés » est révolu !

 

A présent, tout le monde peut savoir, tout le monde peut apprendre à se connaître et à « S’avoir« , c’est à dire à se posséder lui-même au lieu de dépendre des uns et des autres pour vivre et exister.

 

 

Toutefois, si vous voulez que tout soit clair, n’hésitez pas à venir m’éclairer tout d’abord de vos lumières : jouez plumes et claviers ! Offrez-moi vos questions afin que je puisse vous démontrer que les réponses demeuraient déjà en vous, n’attendant que votre désir de les questionner, en se servant de l’extérieur (et de cet auteur) comme d’une simple excuse, comme d’un modeste détonateur (ou révélateur si vous craignez le bruit ! lol)

 

 

Croyez-vous réellement qu’il puisse vous manquer énormément de choses pour devenir de véritables hermétistes modernes ? La connaissance qui vous manque encore n’est qu’une excuse si vous ne connaissez pas LE DÉSIR d’apprendre.

Si vous allumez une chandelle au lieu de maudire l’obscurité, vous œuvrerez alors en parfaite syntonie avec ce que vous prêchez sans doute et par ailleurs.

 

 

Je vous assure que cette ignorance que vous croyez subir, est actuellement votre plus grand trésor. C’est pour cela qu’elle m’est précieuse car il me faut encore apprendre comment vous transmettre ce que je sais.

 

Vous le transmettre d’une manière qui soit faite pour vous, qui soit « à vous » et non d’une manière qui soit faite pour moi ou qui soit « à moi. »
Comprenez-vous le sens exact et profond de ces paroles écrites ?
Si oui, c’est parti !

 

 

Nous allons refaire -non pas le monde- mais, plus prosaïquement, un hermétisme à notre mesure et l’adapter sans pour autant en trahir l’esprit.

Et cela commence dès que j’aurais placé le prochain chapitre de ce Dossier sur ce support virtuel mais Ô, combien riche en expériences et émotions !

 

Bien à vous 😀

 

 

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