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Multidimensionnalité

esoterikosEt si ceux que nous appelons « nos Guides » n’étaient en fait que des parties de nous-mêmes ? Puisque nous sommes tous des êtres multidimensionnels, nous existons donc tous en plusieurs endroits et en même temps.
Nous ne sommes pas « tout là » : quelque chose de nous est aussi resté de l’autre côté, et quelque chose «de nous» nous Guide à partir de plans de conscience qui nous échappent peut-être.

J’ai plaisir à penser que les présences qui me guident, depuis le début de cette vie, sont en fait des parties de Moi-Même, d’un «Moi» autrement plus grand et puissant que ce que je ne puis encore me l’imaginer… Ceci expliquerait pourquoi ces fameux Guides sont si efficaces !

Ils ont l’air de tant nous connaitre, n’est-ce pas ? En effet, si nous sommes une partie d’eux et eux une partie de nous, alors ils peuvent nous connaître vraiment, et sans aucun problème !

 

 

 

corps2Ceci dit, la multidimensionnalité n’exclue pas le fait qu’il puisse y avoir des êtres de l’invisible différents de nous et ayant une relation quelconque avec nous, amicale et fraternelle ou bien purement initiatique.

Quand on contacte les uns et les autres, on fait immédiatement la différence : avec les Maîtres, les instructeurs, les professeurs et les guides, il y a entente, amitié et respect, tandis qu’avec les seconds (nos « morceaux de Soi ») il y a fusion des énergies, Un peu comme si vous faisiez l’amour, mais sans avoir à utiliser le sexe ! (lol)

Puisque nous sommes des êtres multidimensionnels, alors il existe d’autres parties non pas « de nous », en tant que personnalité physique et terrestre, ni même en tant qu’âme, mais bien en tant qu’ Entité Globale.

 

 

 

Ce que nous sommes, actuellement, est loin de correspondre à ce que nous sommes en vérité et par ailleurs. Ces autre parties du « Grand Nous »  peuvent être en effet plus ou moins évoluées que nous le sommes nous-mêmes, mais ce détail importe peu, car le bénéfice d’éventuels contacts psychiques entre nous et quelques-unes de ces parties, se situe au niveau de la différence de potentiel animique (relative à l’âme, donc.)

 

 

En effet, certaines parties sont douées dans des domaines où nous sommes d’une médiocrité à faire peur, et inversement. De fait, un échange d’énergie psychologie2contenant à la fois des informations ET de la force vitale susceptible de nous permettre de mettre à profit ces infos, s’effectue sans cesse et à notre insu.

Dans ce cas, autant y participer, c’est à dire devenir un peu plus conscient de cet échange entre les divers aspects d’une seule et même Entité Colossale dont nous faisons partie intégrante.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons

La Prophétie des Andes

Voici un article un peu spécial qui vous présente « La Prophétie des Andes », ouvrage écrit par James Redfield (voir photos de l’auteur ci-dessous.)


           L’auteur, James Redfield


 

Commençons par présenter, pour ceux qui n’ont pas lu le livre et ne connaissent donc pas le matériel qu’il contient, la première révélation du livre qui nous parle de :

 

Prophétie des Andes : Révélation 1

 

1. Une masse critique.

Un nouveau réveil spirituel se fait jour dans la culture de l’humanité. Ce phénomène est lié à l’apparition d’une masse critique d’individus qui découvrent que leur vie est une révélation spirituelle permanente, un voyage vers lequel ils sont guidés par de mystérieuses coïncidences.

 

 

 

Dans cette première Révélation (ou du moins nommée ainsi dans le premier livre de J. Redfield), il nous est présenté une première idée-force que l’on peut résumer ainsi :

 

 

Lorsque un certain nombre d’êtres humains partage une même vision, un même état d’esprit ou ou prise de conscience semblable, une « masse critique » est atteinte, ce qui a pour effet de provoquer une réaction en chaîne et de transformer « par sympathie », l’ensemble de l’humanité, quel que soit le temps que prendra cette réaction spirituelle en chaîne.

 

La seconde idée proposée est que les gens attentifs commencent à réaliser que leur vie même, leur existence apparemment « banale » de tous les jours, consiste en la véritable et unique révélation spirituelle qui se puisse concevoir, durant l’incarnation !

Cette révélation permanente se présente, en particulier, sous la forme de « synchronicités », c’est à dire d’évènements symboliques (sin bolein = « qui va dans le même sens ») qui nous poussent gentiment vers le but que nous nous étions fixé, avant de nous incarner, et que nous avions oublié depuis. Ces synchronicités nous permettent de renouer avec notre trajectoire spirituelle, d’en redéfinir le fil conducteur et de s’y accrocher pour ne plus le lâcher.

 

 

Prophétie des Andes : Révélation 2

 

2. Une vaste perspective historique.

Ce réveil spirituel se traduit par la création d’une nouvelle conception du monde, plus complète; elle doit se substituer à la conception dominante depuis cinq cents ans, qui nous poussait à chercher à survivre sur cette Terre et à nous y assurer une certain confort. Cette ambition technologique a certes représenté une étape importante,mais, en nous intéressant aux coïncidences dans notre existence, nous comprendrons le véritable but de la vie humaine sur cette planète et la nature réelle de notre univers.

 

 

 

Cette seconde révélation nous apprend que si notre conscience évolue, si elle ne se réfère plus aux mêmes critères qu’auparavant, notre conception du monde va changer radicalement.

Autrement dit, et selon ce qu’enseigne l’ésotérisme depuis toujours, ce dont nous sommes conscient ne correspond pas forcément à ce qui existe en fait, mais à l’idée que nous entretenons sur les choses, les êtres et la vie en général. C’est ce qui se trouve déjà dans notre tête sous forme de concepts mentaux, que nous projetons à l’extérieur et que nous appelons ensuite ma réalité.

 

Si ce que nous conservons en nous change, ce que nous projetterons alors à l’extérieur changera nécessairement, et notre réalité deviendra de ce fait différente.

Par ailleurs, cette seconde révélation nous explique également que notre désir de répondre à nos besoins humains légitimes, nous a obligé, depuis des siècles, à nous concentrer sur un plan « horizontal », c’est à dire presque exclusivement sur des sujets qui ne concernent que notre vie sociale et matérielle.

 

Bien que ce désir de jouir de tout ce que notre siècle propose de meilleur soit très légitime, il n’en reste pas moins que nous n’étions plus capables de penser à autre chose qu’à cela, ce qui limitait considérablement notre existence en nous faisant croire que ce que nous connaissons et aimons à juste titre, consiste en la seule chose à connaitre et digne d’intérêt.

Changer de façon de voir nous permet de nous ouvrir à une vision plus « verticale » de la vie, qui dépasse, tout en l’englobant, notre vie matérielle. Enfin, cette seconde révélation nous propose d’orienter notre attention mentale sur certaines coïncidences qui émaillent notre quotidien et nous démontrent que notre vie serait bien plus riche et féconde si nous n’étions pas si préoccupés par notre confort et notre bien-être immédiat. Le fait de rechercher consciemment de telles synchronicités, développe notre pouvoir de les reconnaître et de s’y référer lorsqu’elles apparaissent dans notre quotidien.

Voici la troisième révélation du livre de J. Redfield :

 

 

Prophétie des Andes : Révélation 3

 

3. Une question d’énergie.

Nous découvrons aujourd’hui que nous ne vivons pas dans un univers matériel, mais dans un univers d’énergie dynamique. Chaque chose qui existe est un champ d’énergie sacrée que nous pouvons saisir par les sens et l’intuition. En outre, nous, les humains, nous pouvons projeter notre énergie en canalisant toute notre attention dans la direction désirée (« l’énergie coule là où se dirige notre attention. »), ce qui agit ainsi sur d’autres systèmes d’énergie et multiplie la fréquence des coïncidences dans notre vie.

 

 

 

Dans cette révélation, nous comprenons que même nos scientifiques reconnaissent aujourd’hui que « tout est énergie » et que même la matière, telle qu’on la concevait, jadis, est en fait de l’énergie sous forme très condensée. Si la base de notre univers est énergétique, alors notre réalité même est dépendante de l’énergie, et non de la matière.

Il y est dit aussi que l’être humain a ce pouvoir étonnant de projeter de l’énergie vers son monde extérieur et d’interférer ainsi avec lui. Car il va sans dire que tout apport d’énergie supplémentaire dans un champ d’expérience énergétique, engendre nécessairement des mouvements, des déplacements et, en quelque sorte, produit des effets qui, avec le temps, se feront sentir matériellement.

Enfin, nous apprenons qu’en projetant notre énergie sur les choses, les êtres et les évènements extérieurs, nous participons directement à l’élaboration d’une grande quantités supplémentaire de coïncidences (synchronicités) En fait, le simple fait de participer attentivement à notre vie de tous les jours, suffit à nous créer de nouvelles opportunités et de nouvelles directions probables.

Voici la suite, la quatrième prophétie :

 

Prophétie des Andes : Révélation 4

 

4. La lutte pour le pouvoir.

Trop souvent les hommes se coupent de la source principale de cette énergie et se sentent donc faibles et peu sûrs d’eux-mêmes. Pour obtenir de l’énergie, nous tendons à manipuler les autres ou à les forcer à s’intéresser à nous et à nous fournir ainsi de l’énergie. Quand nous réussissons à dominer les autres de cette façon, nous nous sentons plus forts, mais eux sont affaiblis et souvent ils réagissent en nous agressant. L’énergie humaine existant en petite quantité, la compétition pour capter cette énergie est la cause de tous les conflits entre les hommes.

 

 

 

Dans cette quatrième prophétie, qui est une des plus importantes, pour nous, nous apprenons que c’est parce que l’homme s’est lui-même coupé de sa source d’énergie intérieure, qu’il ressent désormais le besoin compulsif d’aller se recharger sur le dos des autres en leur volant leur propre énergie, énergie dont ces mêmes autres manquent cruellement. La plupart des conflits naissent de cette lutte pour le pouvoir, pouvoir qui s’acquiert en vampirisant les autres pour leur extraire la vitalité qui est la leur. Il est précisé que c’est en forçant les autres, par diverses méthodes (étudiées dans un post ultérieur) à nous accorder leur attention mentale, que ce vol d’énergie a lieu.

Il est primordial de bien retenir cette idée que c’est « en forçant » autrui à se concentrer sur nous, que nous les vampirisons, et non pas seulement en réclamant, dans notre vie de tous les jours, l’attention et la sympathie que nous sommes tous en droit de réclamer de nos proches. Il est important de clarifier ce dernier point afin de ne pas tomber dans la paranoïa à ce sujet ! (ce que j’ai déjà vu, soit dit en passant) J’ajoute que c’est par la parfaite compréhension de cette quatrième révélation (et en la mettant en pratique, surtout) que l’homme et la femme « ordinaires » peuvent atteindre immédiatement à une plus haute lumière et, en fait, à un accès direct avec leur propre divinité intérieure.

La 5e révélation du livre :

 

Prophétie des Andes : Révélation 5

 

5. Le message des mystiques.

L‘insécurité et la violence prennent fin lorsque nous percevons à l’intérieur de nous-mêmes que nous sommes reliés à l’énergie divine, phénomène qui est décrit par les mystiques de toutes les traditions spirituelles. Une sensation de légèreté, l’impression de flotter et un sentiment d’amour permanent sont les signes d’un tel lien. Si on éprouve ces sensations, alors le lien est réel. Sinon, il n’est que simulé.

 

 

 

Cette 5eme Révélation nous apprend que notre sentiment d’insécurité et la violence qui peut éventuellement en résulter, par peur de souffrir, a pour cause notre incapacité actuelle à ressentir qu’en nous-mêmes se trouve la Source de toute énergie, de toute sécurité et de tout bonheur. Lorsque nous percevons de nouveau la vérité, c’est à dire lorsque nous RESSENTONS que ces choses là sont vraies, que « le Royaume des cieux est bien à l’intérieur de nous », alors nous connaissons une sorte de paix qui ne ressemble en rien à cette tranquillité provisoire que nous connaissons et qui résulte d’un sentiment de maîtrise des évènements et, donc, de sécurité.

Cette paix là ressemble plus à de la quiétude mentale… Mieux encore, nous pouvons être stressés, d’un point de vue nerveux ou physiologique, mais notre mental, lui, demeure serein et stable, cela parce que nous connaissons la vérité et que nous ne pouvons plus l’oublier.

Quand aux sentiments de légèreté et d’amour dont parle cette révélation, ils sont le résultat naturel d’un esprit qui n’est plus sous la tutelle laborieuse et tyrannique de l’ego humain. La sixième Révélation :

 

Prophétie des Andes : Révélation 6


6. Éclaircir le passé.

Plus nous restons reliés à l’énergie divine, plus nous sommes intensément conscients des moments où nous perdons ce lien, habituellement sous l’effet du stress. Dans ce cas, nous pouvons observer notre façon particulière de dérober de l’énergie aux autres. Une fois que nous sommes conscients de nos techniques de manipulation, nous restons de plus en plus longtemps reliés à l’énergie divine et alors nous découvrons le chemin de notre croissance, notre mission spirituelle et notre façon de contribuer personnellement à l’évolution de ce monde.

 

 

 

Cette révélation nous apprend que le simple fait de se sentir connecter au moins une fois et durant quelques secondes seulement, nous permet, en toute logique, de sentir instantanément, par la suite, lorsque nous perdons cette connexion. Et si nous sommes suffisamment attentifs, nous pouvons même définir avec exactitude ce qui nous a fait perdre cette connexion, cela simplement en se remémorant ce que nous avons dit, fais ou pensé juste avant de nous déconnecter. En général, notre habitude de gérer la vie des autres ou de tenter de les manipuler pour les obliger à faire à notre place ce que nous sommes bien incapables de faire nous-mêmes, est ce qui nous fait perdre le plus rapidement cette connexion à Soi.

Et si nous sommes assez honnêtes pour le faire, nous pouvons même observer la façon dont nous agissons pour tenter de plier la volonté d’autrui à la notre, tout cela dans le but unique (et pas toujours conscient) de leur voler leur énergie ou de les forcer à nous la donner d’eux-mêmes.

En un sens, « notre façon de contribuer personnellement à l’évolution de ce monde », pourrait débuter par notre volonté de nous déprogrammer et de faire don de notre lumière nouvellement acquise aux autres, au lieu de les dépouiller du peu d’énergie qui leur reste et de nous conduire comme des pestes ambulantes ! lol

Septième révélation


 

Prophétie des Andes : Révélation 7

 

7. Déclencher l’évolution.

Le fait de connaître notre mission personnelle renforce encore le flux de coïncidences mystérieuses qui nous guident vers notre destin. D’abord, nous nous posons une question, ensuite, nos rêves, nos songes éveillés et nos intuitions nous conduisent aux réponses qui sont généralement fournies aussi, de façon synchronistique, grâce au conseil avisé d’un autre être humain.

 

 

 

Attendu que « l’énergie suit l’attention mentale », en nous concentrant sur une question précise, nous la dynamisons et nous l’obligeons, pour ainsi dire, à produire une réponse à la fois précise et efficace. Cette réponse pourra être obtenue par le biais des rêves, d’imagerie mentale durant notre période éveillée ou d’intuitions. Il est également possible que d’autres personnes soient mises sur notre route, juste le temps, peut-être, de nous fournir une indication ou de répondre carrément à notre interrogation.

Prophétie des Andes 08


 

Prophétie des Andes : Révélation 8

 

8. Une nouvelle éthique des relations.

Nous pouvons accroître le nombre de coïncidences éclairantes en élevant l’esprit des êtres que nous rencontrons dans notre vie. Nous devons veiller à ne pas perdre notre connexion intérieure avec l’énergie divine dans nos relations amoureuses. Élever l’esprit des autres est spécialement efficace en groupe, du fait que chaque membre peut sentir l’énergie de tous les autres. Cette démarche est extrêmement importante pour les enfants, car elle fortifie leur sentiment de sécurité et leur croissance personnelle. En observant la beauté dans chaque visage, nous augmentons la sagesse intérieure d’autrui et multiplions les chances d’écouter un message synchronistique.

 

 

 

Pour vous prouver que vous êtes tous capables de bosser sur vous et pour vous, je ne vais pas développer cette 8eme Révélation, vous laissant l’honneur et l’avantage de le faire vous-mêmes !

lol!

 

La Prophétie des Andes N0 9.

Voici la dernière Révélation du premier livre de James Redfield. Elle est censée donner la clef qui unifie ou synthétise les huit premières Révélations. Je vous laisse le plaisir de la découvrir et de ne pas vous fier à sa simplicité apparente…

 

Prophétie des Andes : Révélation 9


9. La culture de demain.

Au fur et à mesure que chacun de nous saura mieux réaliser sa mission spirituelle, les moyens technologiques de survie sur la Terre seront totalement automatisés et les hommes se concentreront ainsi sur la croissance synchronistique. Cette évolution nous entraînera dans des états d’énergie de plus en plus élevés, transformant finalement notre corps en une forme spirituelle et unissant cette dimension de l’existence à celle de la vie après la mort, ce qui mettra fin au cycle de la vie et de la mort.

Cette dernière Révélation est riche en double sens et sa profondeur nécessiterait un bouquin entier ! Mais je vais vous laisser la méditer et la détailler vous-mêmes et dans vos commentaires. Smile

 

 

 

    Serge

Mention légale : La copie entière ou partielle de ce post est bien évidemment autorisée.

 

Actualité ou Réalité ?

ACTUALITÉ ET RÉALITÉ

 

 

On dit parfois que « la psychologie ésotérique se résume à l’observation de l’actualité spirituelle d’un individu »

Avant de développer ce postulat, il serait bon de définir la différence exacte entre la réalité et l’actualité
L’actualité, c’est tout ce qui se passe vraiment, en nous et autour de nous, que nous en soyons conscients ou non.

 

Un avion avec des anges pour passagers

 

Par exemple, un avion est en train d’atterrir sur l’aéroport du Bourget, mais comme je me trouve à Cavaillon, ville du Vaucluse, je ne peux pas en être conscient et cet évènement ne fait donc pas partie de ma réalité, de ma prise de conscience personnelle.

 

Conscience de notre réalité

 

La réalité est tout ce dont nous sommes conscients, que cela soit vrai (authentique) ou non. Par exemple, je suis conscient de tous les objets qui m’entourent mais je peux être aussi conscient de cette idée que si ma femme est en retard, c’est peut-être parce qu’elle a eu un accident de voiture.
L’idée et l’émotion déplaisante qui en découlent, sont « réels » dans le sens où j’en ressens véritablement les effets sur moi mais ne reposent pas nécessairement sur des faits réels, sur l’actualité, donc.
En effet, lorsque ma femme arrive enfin, saine et sauve, , je puis être rassuré et rire de ma crainte non fondée mais ayant toutefois provoqué une véritable émotion.

 

Inconscience de l’actualité

 

Dans l’actualité, il se passe des choses… En réalité, comme nous ne pouvons pas être conscient de tous les évènements en simultané, nous sommes obligés de faire appel à d’autres facultés dites « subjectives » pour essayer de savoir tout de même les choses qui nous intéressent le plus. Ces facultés subjectives reposent sur notre « réalité intérieure« , c’est-à-dire sur la mémoire, l’imagination, l’intuition, etc. Elles forment également notre réalité intérieure mais ne correspondent pas nécessairement à l’actualité. En fait, notre réalité correspond RAREMENT à l’actualité !

 

Ce qui tombe sous les sens

 

Lorsque nous essayons de connaître ce qui ne tombe pas sous les sens, nous sommes obligés de faire appel au côté subjectif de notre être pour repousser les limites imposés par nos sens objectifs (vue, ouïe, gout, etc.)
Ceci n’est pas mauvais en soi mais a le pouvoir de nous couper temporairement de l’actualité, c’est à dire de  » ce qui se passe vraiment.  »

 

Rêver la réalité

 

A quels moments de notre vie faisons nous appel à notre subjectivité ?
Uniquement pour compenser les limites usuelles de nos sens ?
Certainement pas ! Nous le faisons tous, depuis des décennies (pour les plus vieux) afin non pas de connaître ce qui n’est pas immédiatement accessible, mais bien pour essayer de NIER ce qui se trouve pourtant sous notre nez !
Bref, notre subjectivité nous sert en grande partie à nous mentir, c’est à dire à nous couper sciemment d’une actualité qui ne nous plaît pas ou qui ne nous plaît plus.

 

La peur de devoir bouger pour de bon

Pourquoi ferions-nous cela ? Parce que nous croyons que si nous acceptons ce que nous proposent nos sens objectifs ainsi que notre ressenti, nous allons devoir  » agir « , c’est à dire  » faire quelque chose pour essayer de changer ce qui nous dérange au sein de cette actualité. » Et c’est mal ? Certes non ! C’est même des plus légitimes !

 

Améliorer notre réalité personnelle ?

 

Alors quoi ? Eh bien ! Alors, nous croyons que nous ne pouvons pas changer ou simplement améliorer cette actualité que nous vivons et qui nous déplaît. Et en réaction à cette simple croyance rarement fondée, nous ressentons une immense frayeur. Le pire c’est que, à son tour, cette peur vient corroborer les affirmations de la croyance qui indique que nous n’avons pas le pouvoir de changer notre vie.

 

En clair, le seul fait d’avoir peur démontre que nous savons ne pas pouvoir changer les choses. Cette association d’idées est non seulement infondée mais découle d’un processus de raisonnement aberré (ou à l’envers.)
Or donc, cette peur de ne pas réussir à améliorer un quotidien qui nous déplaît nous force à  » faire mentir l’actualité  » et nous pousse alors à nous réfugier dans notre tête, c’est à dire à nous inventer un monde idéalisé dans lequel nous sommes parfaitement heureux, merci pour tout et au revoir !

 

L’émoi idéalisé

 

Ce besoin de fuir une réalité jugée inacceptable et de la remplacer par une version idéalisée de nous-mêmes dans laquelle nous obtenons tout ce que nous désirons, est appelée  » Moi-Idéalisé  » en psychologie ésotérique (ou psy éso.)
Lorsqu’une personne ne supporte plus de voir et d’assumer la vie qui est pourtant la sienne, elle n’a pas d’autres façons de survivre que de s’inventer une vie différente et largement valorisée.

 

Esprit, quand tu nous tiens !

 

Aussi étonnant que cela puisse sembler, du moins pour qui ne connait pas les agissement de ce  » moi  » de procuration très dangereux pour l’évolution de l’âme et aussi présomptueux qu’inutile, ce sont les personnes le plus fortement orientées vers la spiritualité qui succombent le plus facilement, et les premières, aux pièges sournois tendus par le Moi-Idéalisé.

 

Le retour du Jet d’ail

Il est rare, par exemple, qu’un matérialiste convaincu, même s’il a loupé sa vie (selon lui), se prenne pour un Elfe, un Jedi ou un archange venu sur terre pour sauver les pauvres âmes en détresse…
Pour ce genre de de fantaisie, il faut au moins avoir quelque prétention à briller plus fort que ses semblables. Et la recherche spirituelle a ceci de dangereux qu’elle peut faire croire à une  » âme simple  » qu’elle est devenue une personne importante, différente et, bien entendu, supérieure à ses (anciens) semblables !

 

Entre vouloir et savoir

A noter enfin que c’est le de Moi-Idéalisé qui nous fait passer pour des Tanches de la Baltique aux yeux de personnes équilibrées, à l’esprit brillant et qui seraient disposées à s’informer plus avant sur l’ésotérisme véritable.
En effet, qui pourrait prendre au sérieux une personne se disant « ésotériste » quand on sait que la plupart des ésotéristes de nos jours, s’imaginent être des extraterrestres réincarnés ou des anges envoyés sur Terre par un dieu débordé par les conneries inventées par ses créatures ?

Moi non plus je ne serais pas très enclin de croire ou même d’écouter un jeune de 20 ans qui se déclare  » demi-Elfe  » et qui désire témoigner des buts profonds de son peuple !  Ne riez pas, j’ai pu lire ceci en toutes lettres sur un forum relativement connu et dont je tairai le nom par pure bonté d’âme.

 

Réveillez-vous !

 

Vos réactions à chaud, commentaires et avis ?
Vous pouvez vous exprimer librement, que vous soyez en accord ou non avec mes propos. De toutes manières, si vous êtes également un Elfe ou un ange réincarné, votre avis à ce sujet ne devrait pas sortir de cet ordinaire auquel la fréquentation de nombreux forums de  » spiritualité  » m’a hélas habitué !

Bien à vous autres, simples humains de passage, comme moi !

 

 

Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 7

L’UNIVERS MENTAL

 

« L’Univers est Mental ; il est contenu dans l’âme DU TOUT. »
LE KYBALION.
De tout temps, le problème des Mystiques fut de comprendre comment le Divin pouvait bien créer et, surtout, à partir de quoi !
En effet, puisque Dieu ou l’esprit universel est Toutes Choses et que rien ne peut lui être ajouté ou retranché, à partir de quel matériau peut-il bien créer ?
S’il se sert d’un matériau extérieur à Lui ou différent de Lui, alors ce matériau est « ajouté » à Dieu, au Tout, or, nous savons que cela est impossible.

Dieu se sert-il de sa propre substance, pour créer ? Dans ce cas, il se sectionne, n’est plus Intègre et n’est donc plus le Tout !
Les Hermétistes proposèrent les premiers d’étudier « le bas » pour comprendre « le haut », c’est à dire et en l’occurrence, d’étudier l’homme pour comprendre Dieu.
Puisque l’homme est fait « à l’image et à la ressemblance » de son Créateur, alors l’homme et Dieu doivent très certainement créer de la même façon, bien que l’un des deux soit capable de créer toutes choses en simultané, à l’infini, éternellement et sans aucunes limites !

Comment l’homme fait-il pour créer sa propre réalité ?
A-t-il le pouvoir de créer ? Oui, il peut créer : mentalement et en esprit.
Et tout ce que l’esprit engendre dans son mental est aussi réel pour l’homme que ce qui se trouve à l’extérieur de lui.
Parfois même est-ce plus réel encore !

 

Pour l’individu qui est amoureux, par exemple, ce sentiment de l’amour en soi est on ne peut plus « tangible » et réel, n’est-ce pas ?
Pourtant, tout ce que l’homme peut créer en esprit et dans son mental, dépend de sa propre volonté pour exister et demeurer vivant.
L’homme peut se construire des univers et les détruire en quelques instants.
Du moins le croit-il car le seul fait de ne plus penser à une chose ne suffit pas à lui ôter toute existence, loin de là !

L’esprit est vivant et conscient : toutes formes engendrées en esprit auront donc tout naturellement tendance à vouloir subsister, survivre, voire progresser, acquérir plus de vitalité et d’autonomie.
Sauf si la forme première n’implique aucune progression ou transformation possible (ça arrive souvent.)
Auquel cas la forme trainera dans le « dépotoir mental universel« , attendant qu’une âme charitable veuille bien s’en emparer de nouveau afin de l’associer à d’autres formes mentales compatibles ou évolutives… (ça arrive aussi, mais moins souvent.)

L’homme moderne n’a aucune idée de sa responsabilité et de son pouvoir, en matière de créativité. Il ignore qu’il peut surcharger le dépotoir cosmique ou, au contraire, le purger d’une bonne partie de ses « cadavres »
Je vais vous apprendre une chose peu connue, surtout en France : il existe des groupes d’entités célestes dont le « boulot » consiste justement à épurer les différentes couches du mental planétaire ou solaire, voire galactique.

Pour ce qui nous concerne, certaines entités se chargent de tenir constant le degré de saturation mentale des différentes couches du Grand Plan Mental planétaire (surtout les 4,5 et 6eme sous-plans, qui concernent les manifestations physiques relatives aux pensées des hommes.)

Mais ces entités fonctionnent un peu comme des « robots » ou, du moins, n’ont aucun humour, aucune intelligence autre que celle propre à leur fonction.
Un seul être humain, grâce à sa connaissance du vécu terrestre, peut en une seule journée abattre le travail de toute une années de labeur d’une équipe (collectif) de ces entités !

Du point de vue de l’évolution globale, l’homme est bien plus « haut » que de nombreuses collectivités (entités) célestes, anges compris.
Seuls les Archanges peuvent prétendre à un degré d’évolution et de perfection supérieur à celui d’un homme vraiment évolué… Du moins pour le moment.

Il est HEUREUX que certains humains ignorent encore ces choses… Puissent-ils l’ignorer encore quelques décades ! (si vous me suivez)
Ceux qui disent que l’homme est une vraie merde ont parfaitement raison ! (lol) Ceux qui disent que l’homme est au moins l’égal des Dieux ont parfaitement raison aussi !

 

L’apparent paradoxe peut être réconcilié avec la raison si on se réfère tantôt à ce que l’homme est conscient d’être POUR LE MOMENT et tantôt à ce qu’il est en vérité ou sera dans un avenir proche.
Une simple question de point de vue, donc, facile à comprendre pour le mental d’un individu de notre époque. Ainsi donc, tout comme l’homme peut créer en esprit et dans son mental sans avoir rien à se soustraire ou à s’ajouter, de même l’esprit universel ou « Dieu », maintient-il l’univers et les Dieux dans son mental et sous sa bienveillante Attention.

Il agit de la sorte car il sait qu’étant à la fois le Tout et la moindre de ses particules le composant, il doit libérer chacune d’elles pour se libérer lui et diviniser chacune d’elles pour prendre lui-même conscience de Sa Splendeur Incommensurable.

Dieu DONNE pour Recevoir; il est sa propre Loi, son propre But et sa plus haute forme de manifestation. C’est cette Volonté de Donner pour recevoir qui engendre « Le Grand Courant Universel »
Et tout cela, il le maintient fermement établi dans son Mental infini et n’aura de cesse que lorsque chacune de ses particules d’esprit qui composent son Corps Divin, sera devenue aussi puissante et intelligente que Lui-Même.

 

 

Autant dire que nous avons le temps et que ce n’est pas pour demain !
Nous disions, plus haut, que n’importe quel être humain est plus puissant -pour purger le dépotoir planétaire- que les entités célestes dont c’est l’une des principales fonctions, ceci pour la bonne raison que ces entités ne sont pas à l’origine de ces créations mentales et doivent donc bosser beaucoup plus que n’importe quel péquin humain pour les transmuter.

 

Et encore, cette transmutation est-elle originaire d’un Décret Divin, c’est à dire d’une sorte de « passe-droit » leur permettant d’effacer discrètement les « Oups » humanoïdes ! Sans un tel Décret, sans l’aide de la Divinité Générale, PERSONNE ne pourrait nettoyer ce dépotoir, sinon l’homme lui-même.
Autant dire que nous serions très rapidement dans la… enfin, vous voyez :siffle:

 

Le fait que tous les hommes ont le droit et le pouvoir de nettoyer les merdes des autres (lol) provient d’une Loi Secondaire Planétaire connue plus facilement sous le générique de : Karma Collectif. (« Mouvements de l’esprit Collectif ») D’un côté il est exact que nous subissons la Règle d’Équilibre ou de Moyenne, mais d’un autre, nous bénéficions du pouvoir de nous nettoyer les uns les autres.

Et c’est ce pouvoir qui a permis la naissance de la fameuse « Grande Fraternité Blanche » dont le Dessein premier était d’aider les moins favorisés des humains dont les expériences vivantes les avaient par trop éloigné de leur propre Divinité (ou « Source énergétique« , pour ceux qui n’aiment pas le mot « Dieu » qui n’est, après tout, qu’un simple adjectif)

Les anciens Gourous (ou Guru, sans « s » si écrit en Sanskrit, merci) qui prétendaient « prendre sur eux le Karma de leurs disciples » (sic) faisaient en réalité allusion à ce pouvoir offert à tous, et pas seulement aux Gourou (les polissons) de Transmuter les productions mentales d’autrui.
Quand à la Règle évoquée plus haut (d’Équilibre ou de Moyenne), elle se résume au fait que tant que nous sommes sur Terre, nous ne pouvons pas être « plus bas » ou « plus haut » que ceux qui se trouvent inscrits aux deux pôles de la fourchette d’évolution moyenne de l’humanité.
Vous captez l’idée ?

Cette Règle a obligé certains « Seigneurs » (Des Grands Maître de stature Christique) à venir s’incarner sous certaines conditions de protection et d’assistance spirituelle. On les connait sous le terme générique de « Avatars » (il y en a eu dix d’individualisés, il y en aura encore deux de « Collectifs », ce qui correspond aux douze notes cosmiques majeures ou au zodiaque.)
Ils ont agi de la sorte dans l’espoir de hausser sensiblement le pôle absolu de droite, celui du « plus haut niveau » (On est en droit de se demander si cela a été vraiment efficace ^^)
Le Mental Divin contient l’esprit Divin, ce que l’on nomme « Dieu » et qui, on pourrait s’en douter, ne désigne pas un individu ou une entité cosmique mais une Loi, un pouvoir ou un adjectif.
Ce Dieu là est en partie investi dans sa création, se confond avec elle, du fait que les particules d’esprit qui composent la matière et les pensées qui vibrent bas, ont oublié qui elles sont vraiment.

En somme, puisque nous sommes fait d’esprit et que l’esprit est Dieu, si nous ne savons plus qui nous sommes, Dieu investi en nous ne le sait plus non plus et cela donne le Soi Naturel (le Soi Divin étant la partie qui n’est pas investie et qui se souvient de tout)
Chaque fois que l’esprit, en tant que partie (particule) se souvient de sa véritable Nature, c’est Dieu-le-Tout-esprit qui se souvient aussi et qui s’éveille.
Comme il est dit : « Le Dormeur doit se Réveiller ! »
Au niveau purement humain, on comprend facilement l’idée que si la moindre de nos cellules est en bonne santé, c’est le corps physique tout entier qui sera en bonne santé aussi.
Ce sujet est encore un peu prématuré à ce stade de notre étude, mais il vous semblera sans doute plus abordable un peu plus tard.

Pour le moment, inspirez-vous, pour comprendre intuitivement les faits, de la version Indienne de la Divinité, qui dit qu’il existe le « Brahman Actif » et le « Brahman Passif »
Des deux, seul le premier (Actif) est impliqué dans (et se confond avec) la Création Cosmique continue.

Le Brahman Actif est donc l’esprit contenu dans le Mental du Brahman Passif, celui sur lequel rien ne peut être dit et qui demeure inconnaissable…

 

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La suite : Cliquer ICI

Seconde Leçon d’Ontologie

Note : Pour ceux qui ont apprécié la première Leçon d’Ontologie que j’ai mis à la disposition de mes lecteurs et qui fait partie d’un cycle d’enseignement privé et réservé aux membres de mon association culturelle, voici un second exemple de ces Cours, sachant qu’il s’agit là de cours préparatoires au Cours plus poussés auxquels ont accès les membres qui en font la demande.

 

Bonne lecture 😀

 

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Chers amis,

 

Nous espérons que vous avez pris le temps de méditer quelques temps sur le contenu de votre première leçon qui était, nous le reconnaissons, très dense et chargée en lois spirituelles !
Rassurez-vous, toutes vos leçons ne seront pas aussi denses, mais nous croyons qu’il est bon de partir sur de bonnes bases, même si l’intellect n’est pas toujours enclin à produire des pensées sur des thèmes différents.

 

 

Vous aurez compris que lorsque votre esprit se contente de vibrer « sur place », c’est à dire sans remuer dans tous les sens (ce qui produit des assemblages appelés « pensées »), vous demeurez seulement CONSCIENT(E).
Cette conscience de Soi consiste en votre individualité, en ce que VOUS êtes vraiment.

 

C’est cette individualité qui se manifeste sur Terre, actuellement, mais elle choisit de se limiter, pour un temps, à certaines formes mentales spécifiques (pour des raisons que nous étudierons dans de futures leçons.)
Peu de gens connaissent la différence exacte entre « l’âme » et l’individualité consciente.
Pour le comprendre, il faut prendre un peu de recul et partir, par exemple, d’une période précédent la naissance sur Terre.
Lorsque l’individualité ne se manifeste pas par le biais d’un corps physique dense (de chair), elle n’est consciente que de très peu de limites, en vérité !
Aucune conscience individuelle ne possède une liberté illimitée, cela dans la mesure où LE FAIT MÊME de se percevoir comme un être distinct de tout le reste, consiste déjà en une limite, d’un point de vue spirituel.
Mais il y a « limite » et limite !
Celle qui se manifeste par le biais d’une prise de conscience relative à la forme Terrestre (corps de chair), est infiniment plus grande que celle qui se manifeste, pour une âme individuelle, lorsqu’elle n’est pas « en incarnation » ! (occupée à exploiter un état d’esprit précis, en fait)
Ce que nous voulons dire, c’est que la Conscience de Soi se manifeste simultanément en tous lieux, en tout temps et AU TRAVERS de tous les êtres, mais à partir d’états d’esprit plus ou moins formels.
C’est LA FORME spirituelle par laquelle la CONSCIENCE UNIQUE se manifeste ponctuellement, qui donne la mesure des limites expérimentées par cette même Conscience.
Plus une forme spirituelle est « grossière », moins la conscience de Soi a de chance de se manifester avec le maximum d’efficacité et de pouvoir.
A l’inverse, plus la forme spirituelle est complexe et évoluée, plus la conscience de Soi a des chances d’exprimer librement un maximum de ses attributs (mais jamais l’ensemble de ses attributs toutefois.)

 

Un minéral est fait d’esprit. Un végétal, un animal et un être humain, sont également fait d’esprit, car TOUT EST FAIT ESPRIT.
Mais dans les formes relatives à chacun de ces « règnes » (minéral, végétal, etc.), la conscience unique n’a pas le loisir de se manifester avec autant de bonheur.
Avec l’apparition d’un système nerveux et d’un cerveau, l’esprit créateur à permis à la Conscience de trouver enfin un support à peu près convenable (chez les animaux supérieurs, par exemple.)
Mais c’est avec l’apparition du corps physique humain, que l’esprit a démontré son génie créateur !
Enfin une FORME CONSCIENTE D’ELLE- MÊME !
L’esprit exulte d’aise et de fierté !
Certes, RIEN ne peut servir de support formel à la Conscience Cosmique, car elle est Illimitée par nature, mais tout de même !
Un homme, ce n’est pas rien !
Prenons un exemple pour essayer de comprendre ce JEU AMOUREUX que se jouent l’esprit et la conscience.
Nous avons un Océan de Pure Conscience, sans limites !
Nous avons un esprit créateur qui, pour PRENDRE CONSCIENCE DE SON POUVOIR, doit créer des formes variées capables de servir de SUPPORTS CONSCIENTS à cet Océan d’Êtreté (Action d’Être)
Voilà donc notre esprit qui se prend pour un « Divin Architecte », et qui accouche… D’un verre à liqueur !
Mais combien faut-il de verres à liqueur différents pour contenir l’Océan ?
Qu’à cela ne tienne ! L’esprit en créera une « infinitude » !
Et TOUS DIFFÉRENTS, s’il vous plaît !
L’un sera blanc et plus large que haut, l’autre sera vert et plus haut que large, et etc. Une fois tous ces verres à liqueur plongés dans cet Océan qui est INCOLORE par nature, voilà qu’apparaît le miracle de l’individualité !
Eh bien, oui !
En effet, même si tous les verres sont immergés dans une même eau incolore, l’eau qui se trouve dans chacun de ces verres, adopte apparemment la couleur et la forme de chacun des verres !
Ô, grand Mystère qui n’en est pas un ! Ce verre est de couleur bleue, et l’eau qui est dedans est également bleue, youpi ! Inventons une loi propre aux verres à liqueur bleus, et qui stipulera que :

 

 

« L’EAU EST BLEUE, UN POINT C’EST TOUT ! »
Mais que nous dit cet autre verre à liqueur ? Damned ! (en anglais dans le texte) Il prétend et démontre que l’eau est rouge ! Serait-ce parce que ses propres parois de verre sont de couleur rouge ? En voilà un Mystère ! Mais alors, quelles sont les dimensions et la couleur de l’Océan ?

 

 

« Les miennes ! » s’écrie un verre jaune
« Non, les miennes, bandes d’ignares ! », s’écrie un autre verre qui est bleu à pois rouges.
Cet exemple à la « Tex Avery » nous permet de comprendre que CHACUNE des formes spirituelles capables d’être conscientes d’elles-mêmes (tels les hommes), comprennent les lois de l’esprit A PARTIR de leur propre point de vue qui est NÉCESSAIREMENT limité. Une loi qui puisse satisfaire chacun (sauf un pisse-vinaigre) pourrait être :

 

 

« A partir d’un même contenu (l’Eau Unique), chaque contenant (Verre à liqueur) créera une différence qui résultera de sa nature, de ses limites et de ses propres attributs. »
L’incarnation, c’est la Conscience qui prend une forme ponctuelle.
Mais revenons à ce « moment » qui précède une incarnation Terrestre.
D’un côté (façon de parler), nous avons une conscience unique qui se manifeste par le biais de formes spirituelles conscientes d’elles-mêmes (les individualités), et de l’autre côté, nous avons ces mêmes individualités qui réalisent progressivement que le pouvoir créateur de l’esprit est illimité !
Tu parles d’une tentation ! Comment ne pas succomber au charme de ce pouvoir illimité ?
Comment résister à ce Torrent de Vie qui hurle son besoin de s’écouler au travers de toutes choses ?
L’âme humaine est littéralement subjuguée par son propre pouvoir créateur !
Elle brûle d’un Feu Ardent qui la pousse à explorer les confins de ce même pouvoir.
Qu’est-ce qui pourrait bien poser une limite à ce pouvoir ?
En voilà une question qu’elle est bonne (en français dans le texte) !
Réponse : il existe des formes qui FAVORISENT l’expression du Soi-Conscient, et d’autres qui défavorisent cette même expression.
Non ?
Si, si !
Mais alors, on fait quoi ?
Eh bien ! On explore !
On explore quoi ?
Les formes mentales, TOUTES les formes mentales !
Comment ?
On se glisse dedans ! En nous limitant à une forme précise, c’est le meilleur moyen d’en connaître vraiment les limites !
Ah merde ! (En français dans le texte) Mais c’est risqué, ça, non ?
Pff ! Quel risque pourrait-il y avoir à se glisser au sein d’une forme inventée par l’esprit ?
Si nous nous y sentons un peu trop à l’étroit, pouf ! On change de forme pour une autre plus amusante !
Et comment fait-on cela ?
On meurt !
Mais, nous sommes immortels !
Justement ! C’est pour cela que c’est amusant !
En réalité, se seront les formes les plus limitées, qui « mourront » ainsi, pour pouvoir être remplacées par des formes plus évoluées !
Waouh ! C’est cool, comme plan, ça !
Cela s’appelle « Le plan Divin » !
Super, et qui l’a inventé et qui le dirige ?
C’est nous, qui d’autres ?
Et nous suivrons ce plan spirituel aussi longtemps qu’il le faudra, parce que nous sommes libres de le faire ou non, Na !
(Fin du dialogue loufoque)

 

Pour un semblant de résumé de cette première partie de la seconde leçon.

 

 

Il n’existe qu’une seule conscience, qui se manifeste par le biais de TOUTES les formes générées par l’esprit. Lorsque l’une de ces formes évolutives devient assez complexe pour permettre la manifestation d’une CONSCIENCE DE SOI, une individualité fait son apparition !
Au départ, cette individualité ne sait pas vraiment ce qu’elle est : elle sait seulement qu’elle existe, qu’elle est consciente, mais elle ne réalise pas encore la vérité ! Comment pourrait-elle bien se douter qu’elle est L’ESPRIT VIVANT ET CONSCIENT ?
Comment pourrait-elle seulement rêver le degré impensable de liberté qui est dès à présent le sien ? Cette individualité est donc avant tout « une âme », c’est à dire un état d’esprit général cohérent qui dit : « Je suis moi ! »
L’âme, c’est ce qui nous anime. Et ce qui nous anime se résume à nos pensées et à nos sentiments.
La prise de conscience individuelle qui résulte de l’expérimentation de ces pensées et de ses sentiments connexes, est ce qui permet, au fil du temps, d’acquérir assez d’intelligence et de discernement pour CHOISIR les pensée qui MÉRITENT de retenir notre ATTENTION.
Et les pensées qui méritent d’attirer puis de retenir notre attention mentale, sont bien évidemment celles qui PRODUISENT le plus :

 

    D’amour

 

    De paix

 

    De joie

 

    De plaisir

 

    de bonheur

 

    (Ici, une place vide pour vous prouver que vous êtes vraiment libre !)

Une âme individuelle, lorsqu’elle n’est pas « en incarnation », se contente de jouir de ses acquisitions.
Lorsqu’elle CHOISIT de s’incarner, c’est évidemment pour s’essayer à un état d’esprit différent ou pour vérifier si ce qu’elle pense et ressent est bien EN RAPPORT avec ce qu’elle désire Être et Expérimenter.

 

 

Fin du résumé.

Ainsi, ce que vous êtes, pour le moment, se résume à ce que vous désiriez incarner pour un temps, et ne vous donne pas une bonne idée de tout ce que vous êtes déjà par ailleurs.
En termes plus ésotériques, nous dirions que, pour cette vie, vous avez choisi de naître avec CERTAINS pouvoirs, ceux qui vous sont nécessaires pour incarner une vérité ponctuelle.
Votre conscience fait partie de LA CONSCIENCE DU TOUT.
Lorsque vous êtes « hors incarnation », votre conscience individuelle consiste EN LA SOMME de toutes vos prises de conscience des vies passées.
Et lorsque vous êtes « en incarnation », comme c’est le cas pour le moment, votre conscience se résume à la somme de toutes les petites prises de conscience qui résultent d’un état d’esprit que vous êtes venue « explorer. »
Est-ce un petit peu plus clair, pour vous ?
Sinon, on vous la refait !
Contrairement à la croyance, l’âme n’est pas immortelle, fort heureusement !
Si elle l’était, cela voudrait dire que tel que vous êtes, pour le moment, vous demeurerez pour l’éternité !
Ce qui « meurt », en l’âme, ce n’est pas sa structure de base (l’individualité), mais bien certains schémas mentaux qui ne sont pas encore « au top » pour traduire ce que vous êtes et pouvez devenir.
L’âme possède donc deux polarités, dont une seule est changeante ou évolutive : celle qui contient les idées que vous vous faites au sujet de la vie, de vous-mêmes et des autres, par exemple.
L’autre polarité (qui est positive) consiste en votre conscience individuelle (le Je Suis), que certains appellent « Le Moi Intérieur » ou « Le Soi » (Nous disons le « Soi-Conscient » ou simplement « le Soi« .)
La polarité négative (en terme d’électricité, pas de morale) de votre âme est ce que vous nommez sans doute « la personnalité » (appelée également « moi extérieur », « ego » ou encore « petit moi »)

 

C’est cette partie qui se transforme, « meurt » et, en fait, évolue, au fil des vies humaines incarnées.
Mais sommes-nous obligés de finir une incarnation terrestre donnée, pour comprendre ce qu’il y a de meilleur pour nous ?
Certes non ! Dans le cas contraire, étudier les lois de l’esprit ne servirait pas à grand- chose !
Si vous réussissez à vous débarrasser de cette idée saugrenue que vous êtes ce que vous incarnez pour le moment, vous retrouverez très rapidement la conscience de tout ce que vous êtes par ailleurs ! Et cette conscience là n’est pas tributaire des formes mentales que vous expérimentez actuellement, puisqu’elle consiste en acquisitions passées ! Cool, non ?

 

 

Le présent consiste en tout ce qui est présent dans notre mental

 

(Veuillez relire cette phrase )
Le passé se résume donc à vos acquisitions, à tout ce qui est déjà à vous : vous n’avez donc pas à y penser pour pouvoir profiter de l’enseignement qu’il peut contenir pour vous. Y penser reviendrait en fait à faire durer le passé en le gardant « présent à l’esprit » !
Tout ceci est très important, et ne consiste pas en de vulgaires jeux de mots !
Le futur, c’est tout ce que vous pouvez préparer aujourd’hui, c’est à dire le résultat logique et incontournable d’un esprit qui devient responsable et conscient de son pouvoir créateur !
Le but du jeu, c’est d’atteindre, durant cette vie terrestre, le même degré de conscience, de pouvoir et de liberté dont vous jouirez, de toute façon, à la fin de cette vie, lorsque vous ne serez plus tenue de vous servir de ce corps de chair pour exprimer ce que vous êtes « en esprit et en vérité »
Petit à petit, nous vous fournirons toutes les « astuces » ésotériques qui vous permettront de VOUS LIBÉRER de cet esclavage spirituel dans lequel se trouvent actuellement la plupart des hommes.
L’esprit est un excellent serviteur (le meilleur, en fait), mais il fait un très mauvais maître, comme vous le constaterez bientôt.
N’oubliez JAMAIS que c’est VOUS qui devez « penser en toute conscience », et non l’esprit en vous ! Vous êtes « le Penseur« , pas « le pensé » !
Dans le mental d’une personne se trouvent mélangées des idées toutes faites qui proviennent de son mental et de celui des autres (le fameux « Songe Collégial ») C’est tout ce qui ne vient pas de soi qui est dangereux pour soi.
Soyons logique : comment pourrions-nous souffrir à cause de ce que NOUS pensons en toute liberté ? Si nous souffrons à cause de ce que nous pensons, c’est bien parce que nous luttons contre des idées qui nous sont totalement étrangères.

 

Mort aux Aliens ! (ça fait très film de science-fiction, non ?) Mais par quel miracle NOTRE mental peut-il héberger des idées qui ne sont pas les nôtres ? Il existe une autre question, qu’il nous faut poser avant de répondre :
« Par quel miracle ce que je pense, en secret, peut réussir à être connu des autres ? »

 

Voyons un peu ce « mystère. » Il n’existe QU’UNE SEULE conscience, partagée simultanément par tous les êtres vivants et conscients (rappelez-vous l’exemple des verres à liqueur !) Il n’existe QU’UN SEUL esprit, qui sert à produire TOUTES les pensées, aussi différentes et opposées soient-elles.
Et il n’existe QU’UN SEUL POUVOIR VIVANT, qui permet d’animer toutes les formes, y compris les formes humaines. Vous commencez à entrevoir la vérité ?
Les phénomènes mentaux et psychiques tels que la télépathie, le contact avec les « morts » et bien d’autres, sont TOUS explicables par une même LOI de l’esprit, que voici-voilà :
« Bien qu’il y ait pluralité de formes, de consciences, de dons et de sagesse, il n’existe qu’un seul esprit vivant et conscient à la base de toutes choses, visibles ou invisibles. »
Nous n’avons pas pu résister au plaisir de vous donner la forme ancienne (plus de six cent ans) de cette loi, tant elle nous paraît toujours adaptée à la phraséologie moderne ! Mais comme nous sommes d’une générosité inouïe, nous vous offrons tout de même la « version » moderne de cette même loi :

 

 

    « Il n’existe qu’une seule conscience spirituelle, qui forme et qui anime les différents états d’esprit connus et inconnus de l’homme. C’est du fait qu’une seule et même chose est à la base de tout ce que l’homme peut connaître, comprendre, vivre et imaginer, qu’il n’existe AUCUNE SÉPARATION entre les consciences individuelles humaines. De même que tous les poissons de l’océan se trouvent baignés par une seule et même eau qui les relie tous, les hommes sont unis par un seul esprit vivant et conscient, qu’ils le réalisent et l’acceptent ou qu’ils l’ignorent et le refusent. »

Plus simplement encore, le conscient d’un homme est relié au conscient de tous les autres, et l’inconscient d’un homme est relié à l’inconscient collectif.
Réalisez-vous ce que cela signifie ? Une seule conscience d’Être, un seul esprit pour penser et une seule Force vitale pour nous animer TOUS !
Et vous vous demandez comment marchent la télépathie et les « phénomènes à distance » ? Mais où voyez-vous la moindre « distance », entre les hommes ?
Ah ? Vous n’en voyez pas ? Nous si ! DANS LEUR ESPRIT ! Et à cause de formes mentales pétries de PEUR !
Faut en avoir « les tripes » pour accepter d’être relié à tout et à tous !
Il faut surtout ne rien avoir à cacher ! Et qu’est-ce qu’un être pourrait bien désirer « cacher aux autres » ? Son pouvoir, son argent, tout ce qui a de la valeur à ses yeux ? Supposons ! Et dans quel but, s’il vous plaît ?
Par PEUR qu’on ne lui prenne ce qu’il aime ?
Mais pourquoi une telle peur ?
Réponse : parce qu’il sait que la plupart pensent comme lui !
Et que pensent la plupart ?
Réponse : que tout ce qui produit le bonheur est rare.
Pourquoi rare ? Parce que l’homme ne sait que profiter du bonheur produit par l’esprit universel, mais se sent incapable de PRODUIRE LUI-MÊME tout ce qui est susceptible de produire du bonheur !
Bien, mais pourquoi un tel sentiment d’impuissance ?
Parce que l’homme croit être séparé de tout ce qui existe en esprit.
Il ignore qu’il Est cet esprit qui produit toutes choses, y compris le bonheur.
Consciemment, l’homme RESSENT la peur, et inconsciemment, l’homme ressent de la honte.
Pourquoi cette peur consciente ? Parce qu’il pense consciemment que les formes mentales qui produisent le bonheur sont rares, limitées et peuvent donc venir à manquer. Cette pensée consciente produit une peur consciente.
Pourquoi cette honte inconsciente ? Parce que l’homme ressent confusément LA VÉRITÉ : L’esprit qui sert à PENSER est ce même esprit qui sert à PRODUIRE tout ce qui est pensé.

 

C’est l’homme qui, par un emploi inconsidéré de l’esprit, s’invente une réalité à incarner. Revenons au sujet abordé plus haut.

Comment pourrions-nous « vouloir penser » une chose que nous savons néfaste en ses effets pour nous ? Ne cherchez pas : ce n’est pas possible, sauf si on est un brin Maso ! A moins…
A moins que des pensées « se produisent » d’elles-mêmes et à notre insu, dans notre propre mental ! Et c’est bien le cas, n’en doutez pas !
On appelle cela des « Programmations mentales », et ces dernières sont formées par ce qu’on nomme, en psychologie, « des schémas compulsifs »
Plus simplement, il existe dans une partie de notre conscience individuelle, des « schémas de pensée » qui sont invariables, involontaires et, surtout, CONTRAIRES à notre libre arbitre. On entend souvent des gens s’exclamer :

 

« Pourquoi suis-je si con ? »

 « Comment n’ai- je pas réussi à réaliser la vérité plus tôt » (pour ceux qui sont plus polis)

Ou encore :

 « Qu’ai- je donc fait au bon Dieu pour mériter cela ? »

 

 

Les plus superstitieux s’imaginent faire l’objet d’envoûtements ou de subir les foudres d’un diable ou d’un Dieu jaloux et possessif. Évidemment ! La réalité serait bien plus difficile à supporter, s’il fallait à ces personnes reconnaître qu’elles sont pleinement RESPONSABLES de ce qu’il leur arrive couramment de plus désagréable.
En s’appuyant sur la logique qu’un homme ne peut pas penser une chose contre sa propre volonté, on en arrive vite à accoucher d’âneries plus grosses les unes que les autres ! Surtout si on ignore tout du fonctionnement de l’esprit.
Le fait de la présence en soi de schémas compulsifs ne réfute en rien l’idée de responsabilité, bien au contraire. Il faut singulièrement manquer de curiosité et de bon sens pour accepter, une vie durant, de penser, de dire et de faire des choses QUI S’OPPOSENT à notre volonté !
Vu sous cet angle, nous en prenons tous plein la poire, n’est-ce pas ?
C’est le prix à payer, du moins au début, avant que ne s’amorce le désir de transformer toute cette m.. injustice (nous avons failli glisser)

 

Le propre d’un schéma compulsif est d’être inconscient.

 

Mais comment prendre conscience d’une chose qui existe sans que nous le sachions ? Il existe une astuce très simple (enfantine, en fait)
Si nous ignorons pourquoi nous faisons des choses qui ne nous plaisent pas, nous ne pouvons certes pas en dire autant des choses que nous faisons parce qu’elles nous plaisent.
Autrement dit, au lieu de mettre l’accent sur toute l’inconscience qui favorise l’expression de nos schémas compulsifs (qui nous poussent à agir), il suffit de placer l’accent sur tout ce dont nous sommes parfaitement conscients, c’est à dire notre volonté, nos buts et nos désirs.
Il existe un divorce permanent entre L’ESPRIT et le CŒUR de l’homme.
Ce que pense l’esprit S’OPPOSE bien souvent à ce que ressent notre cœur. Pourquoi ? Parce que ce que pense « notre » esprit, se résume bien souvent à des schémas transmis par d’autres individus, à notre insu, bien entendu (et souvent à leur propre insu, il faut le préciser.)
Nous pouvons faire confiance à ce que ressent notre cœur, car de tels sentiments CORRESPONDENT à des états d’esprit originaux et bien à nous, qui sont gravés dans la substance de l’âme AVANT son incarnation.
Avant de venir sur Terre (faut en avoir envie, mais bon !), nous avions UN PROGRAMME bien précis et ce dernier devait nous aider à réaliser au mieux certains objectifs proprement jubilatoires.
Une fois incarné, notre subconscient se retrouve encombré d’a priori et d’idées toutes faites, dont certaines s’opposent FORMELLEMENT (d’une forme opposée) à nos buts. Une programmation mentale diffère radicalement d’un Programme mental : la première s’impose à la conscience, tandis que le second en favorise l’épanouissement (il est librement instauré comme but)
D’où proviennent nos Programmes mentaux ?
Du niveau supérieur de notre âme, c’est à dire de NOTRE individualité, qui est pleinement consciente de SES buts (motifs d’incarnation)
D’où proviennent les programmations mentales ? De l’inconscient collectif, c’est à dire du mental de tous ceux qui donnent naissance à des idées qu’ils jugent bonnes pour eux (ce qu’il reste encore à prouver !)
Les autres sont-ils responsables de notre souffrance et de notre propre manque de liberté ? La réponse de l’Ontologie est aussi virile que formelle : JAMAIS !
Aïe ! Même pas un peu, pour dire ? Non !
Zut, alors ! Il nous faut donc tout assumer ? Si ça peut vous amuser.
La seule chose à assumer, qui est également la plus difficile, c’est LA LIBERTÉ.
Comment cela ? Être libre, c’est super ! Être libre, c’est également être seul.
Ah merde ! J’ai horreur d’être seul ; c’est grave, Docteur ?
Être seul signifie en fait « Être seulement soi-même. »
Ah ! Bon ! Je respire mieux, tout à coup !
On respire toujours mieux dès que l’on respire seul (comme un grand)
Histoire de nous aérer un peu les méninges, nous vous proposons maintenant quelques considérations d’ordre général qui répondront peut-être à certaines de vos questions.
(Nota : nos cours adoptent une forme qui déclenche de nombreuses questions dans l’esprit d’un étudiant, de manière à ce que se soient leurs questions qui les instruisent, plutôt que nos réponses.)
Dans l’espoir de rendre la suite un peu plus attractive, nous vous la présentons sous la forme d’un dialogue entre un professeur d’Ontologie et son jeune élève.
Même si vous n’êtes pas habituée à notre langage « cool », nous espérons que vous ne nous en voudrez pas trop pour les quelques « libertés de langage » qui émailleront ce texte !

 

Nous aimons être simples, faire preuve d’humour et être un peu coquins sur les bords ! La spiritualité n’exclue rien, sauf l’exclusion ! Bonne lecture !
Un professeur d’Ontologie reçoit un de ses élèves pour une leçon particulière. 

 

 

– « Salut, prof ! De quoi allons-nous causer, aujourd’hui ?
– De toi, de quoi d’autre, sinon ?
– Hum ! Ce jour, je me sens de mauvaise humeur !
– Ce que tu sens est mauvais, parce que ce que tu penses est mauvais.
– J’ai des mauvaises pensées ? C’est quoi, des mauvaises pensées ?
– Des pensées qui sont mauvaises pour toi.
– A quoi croyez-vous que je pense ?
– A ce que tu crois, plus qu’à ce que tu sens, c’est évident.
– Ce que je sens est mauvais : comment me fier à ce que je sens ?
– Ce que tu sens actuellement, correspond à ce que tu penses actuellement. Avant ce dernier ressenti, tu sentais la vérité, mais tu as préféré lui opposer une idée contraire. Tu subis donc la conséquence logique de ton acte.

– Ce que je sentais auparavant ? Je ne sais plus ce que je sentais auparavant…
– Évidemment, tu ne prêtes pas attention à ce qui se passe réellement en toi : tu préfères y opposer automatiquement toutes ces pensées qui te passent par la tête.

– Pourquoi ferais-je cela ?
Tout le monde fait cela tout le temps, parce que tout le monde craint d’écouter ce que dit le cœur.
– Et que dit le cœur, généralement ?
– Il énonce simplement tes désirs, et ces derniers correspondent parfaitement à ce qui est désirable pour toi.
– Puisque c’est désirable pour moi, comment pourrais-je ne pas le désirer ?
– En ajoutant des désirs secondaires, qui proviennent de pensées qui ne sont même pas de toi.
– Et que disent de telles pensées qui provoquent ces sentiments apparemment contraires aux miens ?
– Elles disent ce que veulent entendre tous ceux qui ont peur.
– Peur ? Peur de quoi ?
– Peur de ne pas être aimé, accepté, intégré ou reconnu par les autres. Tout le monde connaît cette peur : « Si je suis mon cœur et que ce dernier me pousse à dire ou à faire des choses qui déplaisent aux autres, plus personne ne m’acceptera et je me retrouverai seul, sans amour et incompris de tous ! »

 

– C’est de cela, que les gens ont peur ?
– C’est comme cela que pensent la majorité des personnes, et c’est donc ce que ressentent la majorité des personnes, oui. En fait, tu te fais rouler dans la farine, comme tous les autres.

 

– Comment cela ?
– Tu crois qu’en pensant « comme tout le monde », tu pourras être reconnu, accepté et aimé comme tout un chacun. En fait, tu ressens la même peur et le même manque de liberté que tous les autres.
– Vous croyez que je suis dépendant des autres ?
– Pas des autres, de ce qu’ils pensent et ressentent. Tu es dépendant d’un état d’esprit qui est devenu un véritable démon, pour tes semblables.
– Je n’aime pas me sentir dépendant !
– Personne ne peut aimer un tel sentiment.
– Je lutterai de toutes mes forces contre cette dépendance !
– Et tu t’épuiseras donc inutilement en de vaines campagnes contre tes semblables ! Ils font tous cela, les pauvres choux !

– Lutter contre les autres, mais pourquoi ferais-je cela ?
– Parce que tout le monde fait cela !
– Pourquoi ?
– Parce que tout le monde reproche aux autres ce manque de liberté. Tu sais bien que tu agis en fonction d’une certaine éthique sociale, pour que ta vie corresponde à celle des autres. L’idée des autres se trouve donc dans ton mental, et elle occupe un tel espace conscient, que tu ne vois plus que c’est de ta propre volonté que tu as ainsi sacrifié ton indépendance.
– Vous êtes démoralisant !
– C’est ce que tu penses et ressens à ce sujet, qui est démoralisant. Ce réflexe bien humain qui consiste à accuser autrui de notre souffrance, démontre la nature même de cette peur terrible que vous partagez tous.

– Sa nature ?
– Oui, tout le monde à peur d’assumer.
– D’assumer quoi ?
– De s’assumer Soi. Le plus drôle, c’est que par la faute de cette peur stupide et infondée, vous en arrivez à devoir assumer la responsabilité des autres. Responsabilité que vous vous jetez à la figure avec application !

 

– Je ne suis pas responsable de la souffrance d’autrui !
– Ce que tu dis est vrai, mais ce n’est pas ce que tu penses en secret ! La preuve, tu commets toi-même cette erreur que tu condamnes chez autrui, en accusant les autres de la responsabilité de tes fautes.

 

– Je commets des fautes ?
– Non, mais c’est ce que tu crois ! Et c’est cette même croyance qui te pousse à redouter de devoir assumer le poids de fautes inexistantes, qui t’oblige à te comporter comme tous les autres.
– En gros, je fais à autrui ce que je ne voudrais surtout pas qu’on me fasse ?
– Tu subis simplement l’emprise psychologique d’un Songe Collégial. Crois-tu qu’il te suffirait de cesser de croire les autres responsables de tes déboires pour qu’à leur tour, ils te rendent cette même politesse ?
– Ce n’est pas le cas ?
– Non, et tu devrais pouvoir le comprendre aisément. Il t’a fallu un acte de volonté pour t’aligner sur cet état d’esprit immature qui consiste à avoir peur de t’assumer tout seul. Il faudra donc que les autres fournissent ce même effort volontaire, pour qu’ils cessent de te rendre responsable de leurs propres misères.
– Je croyais qu’en se transformant, on transformait les autres !
– En se transformant, on est transformé ! Les autres sont libres de suivre ton exemple ou de demeurer dans l’état d’esprit qui est commun à la masse « bien pensante »
– Et si je change et que les autres ne changent pas ?
– Réalises-tu que ta question démontre que tu es toujours aussi soucieux « des autres » ? Tu t’imagines toujours que les autres peuvent t’aider ou t’enfoncer, d’une manière ou d’une autre.
– Ne dépendons-nous pas les uns des autres ?
– C’est un fait, mais est-ce pour autant une « loi » ou même une nécessité ?
– Si nous étions tous différents, pourrions-nous nous entendre ?
– Si vous étiez tous différents, le problème de « l’entente » ne se poserait plus, puisque vous n’auriez plus besoin de vous écouter, les uns les autres, pour réussir à vous comprendre, en tant qu’individu.
– Nous serions séparés ?
– Vous seriez distincts mais pas pour autant séparés. C’est actuellement, que vous êtes séparés, parce que les sentiments qui naissent de ce que vous pensez collégialement, provoquent des conflits avec ce que vous ressentez vraiment, individuellement. Ces conflits qui s’expriment dans votre mental, provoquent des tensions insupportables. Afin de vous en délester, vous essayez de les projeter sur les autres, avec une noblesse d’âme que je te laisse savourer au passage !
– Vous êtes un peu dur, avec le bétail, merde !
– Tu vois ? Encore ce vieux réflexe qui consiste à chercher, AU-DEHORS ET CHEZ AUTRUI, la cause d’une souffrance qui se manifeste au-dedans et en soi-même !
– Vous ne savez pas ? Vous n’êtes qu’un vieil emmerdeur !
– C’est ce que tu devrais dire à ce schéma mental qui te bouffe le cœur ! Il est vieux, en effet, et son pouvoir de t’empoisonner la vie n’a que trop duré.
– Bon, je m’excuse : vous n’êtes pas si vieux que cela, après tout !
– Tu dis juste : « tu t’excuses » et cela tombe bien, car ce n’est pas à moi de t’excuser pour le mal que tu te fais stupidement.
– Rectification : vous êtes bien un vieil emmerdeur ! Bon, je fais quoi, alors ?
– Ne fais rien : cesse plutôt de faire, et ça ira tout de suite mieux !
– Et que dois-je cesser de faire, Ô, fontaine de savoir millénaire ?
– Cesse de te croire un âne, et tu cesseras de braire comme tous les ânes.
– Vous pouvez me traduire cette sublime parabole ?
– Cesse de penser comme tous, et tu cesseras de ressentir comme tous.
– Et comment fait-on cela ?
– En pensant comme soi-même, par exemple ! C’est un excellent début.
– Je ne sais même pas comment je pense en tant que moi pour tout vous dire !
– Pour tout t’avouer, tu ne sais même plus ce que tu dois penser par toi-même, ce qui est plus exact.
– Nous tournons donc en rond !
– Certes, mais autour d’un axe central qui consiste en le cœur de ce que tu Es vraiment.
– Et que suis-je, selon vous ?
– Selon moi ? Un âne ! Ta question prouve bien que tu ne peux réussir qu’à braire de concert.
– Plus sérieusement ?
– Mais tu es déjà sérieusement atteint ! N’en doute pas !
– Je ne vous suis plus !
– Si cela pouvait être enfin vrai ! Si tu pouvais réussir à te suivre toi-même, au lieu de suivre stupidement les mouvements de l’esprit, dans ton mental ou dans celui des autres, tu deviendrais immédiatement libre !
– Je dois suivre ma propre conscience ?
– C’est bien plus aisé que de suivre une étoile filante.
– Et où peut me mener ma conscience ?
– Au centre, c’est à dire au cœur de ce que tu Es vraiment.
– Et là ?…
– Tu sauras quoi être, penser, dire ou faire, n’en doute pas !
– C’est tout de même un peu gros de songer que nous avons autant de mal pour atteindre un « lieu » qui se trouve au centre de nous-mêmes !
– Comment pourrais-tu réaliser une chose qui l’est déjà ? Tu es déjà ce que tu cherches, puisque c’est toi que tu recherches ainsi ! N’essaye plus d’atteindre ce que tu Es : évite plutôt de prêter attention à tout ce que tu n’es pas. Retrouve un peu de bons sens, et tu retrouveras le sens qui est le tien.
– A propos de « sens », pourquoi ne puis-je sentir mon propre Centre, puisque je le suis déjà ?
– Parce que tu penses à autre chose, ce qui te fait ressentir autre chose que ton centre, voilà tout.
– A quoi est-ce que je pense ?
– A tout ce que pense la majorité des gens, ce qui t’oblige à partager un même ressenti.
– Tous les êtres humains sont coupés de leur Centre ?
– Personne n’est vraiment « coupé » de quoi que se soit : s’il était possible de se couper de soi-même, il serait alors impossible de se reconnecter à soi. Ne plus penser à soi, revient à ne plus se ressentir. Et ne plus se ressentir revient à croire que l’on est « coupé » de soi.
– Une simple illusion, alors ?
– La souffrance que se partagent les hommes te paraît illusoire ?
– Pas vraiment, non ! Alors ?
– Alors, tout ce que produit l’esprit devient réel pour celui qui en accepte la réalité. Avant la pensée, l’homme est libre. Après la pensée, la liberté de l’homme se résume à cette liberté conditionnée que lui laissent ses propres pensées.
– Je ne produis pas l’idée d’esclavage, que je sache !
– Tu ne la produis pas, mais tu la « co-produis » ! En l’accueillant en ton mental et en lui prêtant une partie de ton attention, tu lui permets de se dynamiser et de devenir réelle pour toi.
– Je déteste cette idée !
– Tu lui fournis donc toujours autant de force pour s’exprimer en toi et à travers toi.
– Hein ?
– Aimer ou haïr une chose, revient à se concentrer dessus ! Pour aimer une chose, il faut que tu y penses, n’est-ce pas ? Pour haïr une chose, il faut que tu y penses également. Dans les deux cas, l’énergie suit ton attention consciente et elle dynamise, indifféremment, ce que tu aimes ou ce que tu détestes.
– Pauvre de moi !
– Pauvre est le « moi », en effet ! Riche est le Soi, en vérité ! Ce que tu appelles moi est en fait la somme de toutes les programmations mentales qui forment ce avec quoi tu t’identifies sans cesse. Tu n’es pas ce que tu penses et ressens à ton sujet, ni même ce que tu crois devoir être. Tout cela fait partie d’un héritage qui correspond au Songe Collégial. Essaye de te réveiller.
– Comment se réveiller ?
– En cessant de dormir.
– La bonne blague ! Et comment cesser de dormir ?
– Comme tous les autres, tu es en train de rêver ta vie. Sort du rêve, et tu cesseras de rêver.
– Comment sortir du rêve ?
– Pas « comment », mais pourquoi. Pour quelle raison quitterais-tu une salle de cinéma, durant la projection d’un film ?
– En cas de nécessité.
– Nomme ce qui te semble être une nécessité.
– S’il y a le feu ou si le film me fait suer de première !
– Ce Songe Collégial est en train de te brûler les fesses, et tu n’aimes pas son scénario.
– C’est exact, et après ?
– Après ? Rien ! Lorsque tu seras vraiment convaincu que tu n’as rien à faire dans cette salle obscure dans laquelle vous visionnez tous un très mauvais film, tu quitteras définitivement ce spectacle.
– Mais je suis déjà convaincu de ne pas aimer ce scénario à la con !
– La preuve que non ! Si tu te bats encore contre le film, c’est parce que tu espères encore en transformer le scénario, ce qui est une façon comme une autre de démontrer ton attachement à un tel spectacle.
– Hum ! Je crois que vous avez raison…
– Le fait que j’ai raison ou non importe peu pour toi : ce qui compte, c’est de définir si tu as tort ou raison de poursuivre de telles chimères. Tu ressembles à cet enfant qui réalise qu’il n’est pas aimé de ses parents, mais qui s’épuise toutefois à se rendre aimable, ceci dans l’espoir d’être aimé.
– Et c’est mal, ça ?
-Ce n’est pas « mal », c’est inutile. C’est l’enfant qui ressent ce manque d’amour, pas les parents ! Le fait que les parents réussissent à sentir de l’amour en eux-mêmes, ne permettra pas pour autant à l’enfant de partager un tel ressenti.
– Tout le monde désire être aimé.
– Parce que tout le monde manque d’amour.
– C’est ce que je dis !
– Non, c’est ce que tu comprends de ce que je dis, nuance ! Je dis : le sentiment d’amour est absent du cœur de l’homme, mais c’est à l’extérieur et chez les autres, qu’il recherche la cause de ce manque. Puisque ce manque se manifeste dans cette personnalité précise, alors la cause se situe également dans cette personnalité précise, et pas ailleurs.
– Dans le cœur ?
– Dans le cœur se manifeste l’effet, c’est à dire le sentiment de manque, mais c’est dans le mental et en esprit, que se produit la cause d’un tel sentiment.
– A quoi elle ressemble, cette cause ?
– A une formule mentale du genre : « J’ai besoin de me sentir accepté, reconnu et identique aux autres, pour me sentir aimé. »
– Certes.
– La meilleure façon de se sentir aimé, c’est encore de s’aimer soi-même, de s’aimer de la manière qui nous semble la plus appropriée et la plus agréable. Les gens n’aiment pas : ils aiment CE SENTIMENT que l’on appelle l’amour. Ils n’aiment pas vraiment se sentir aimés : ils aiment aimer !
– Je crois que je me sens beaucoup mieux, à présent !
– Crois-le vraiment, et cela deviendra une réalité pour toi.
– Bon ! Nous pouvons commencer notre leçon d’Ontologie de ce jour, patron !
– Elle a déjà commencé, mon ami : elle vient même de se terminer à l’instant ! »

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