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Chantage spirituel

 

Manipulateur03J‘avais à cœur de dénoncer un état d’esprit très corrosif qui se manifeste de plus en plus à notre époque. Je dis corrosif, car sous son aspect banal, il peut porter de véritables atteintes aux fondements même d’un individu. Je veux parler ici du « chantage spirituel. » Qu’est-ce que cette bestiole, Docteur ?

C’est un tout nouveau virus mental qui est né dans le mental surchauffé des manipulateurs spécialisés en spiritualistes manquant de confiance en eux.

 

 

 

censureComme vous le savez, tous les êtres humains ont des faiblesses qui se caractérisent par des « schémas mentaux« , des conditionnements, des phobies, des peurs, et surtout, un solide Moi-Idéalisé. Le but de tout bon maître chanteur spirituel et donc, de tout bon manipulateur qui se respecte, c’est de trouver la faiblesse ou le schéma mental d’une personne afin de s’en servir pour parvenir à ses propres fins.

 

 

 

manipulateur07Le « chantage spirituel » consiste à lancer à la face d’une personne qui suit une voie spirituelle que telle ou telle action ou réaction est « indigne d’elle » ou « indigne d’une personne lumineuse ou qui se dit initiée« , etc. A l’évidence, cette façon très grossière de se servir de la spiritualité pour manipuler les autres est l’une des plus viles formes de perversion mentale qui soit. Il faut savoir que « ça marche » avec pas mal de chercheurs de lumière, parce que ces derniers, honnêtes et courageux s’il en est, sont habitués à se remettre en cause sans cesse et à se réformer dès qu’ils le peuvent. Du coup, ils sont TRÈS SENSIBLES, non pas aux critiques ou aux éloges des cons, mais aux conseils « bienveillants » de tous ceux qui savent appuyer sur le bon bouton. Sur ce bouton est inscrit :

« Es-tu bien sur que ton comportement est vraiment digne de ce que tu cherches à être ou à devenir ?« 

 

 


manipulationComme vous le savez, le DOUTE et le sentiment de CULPABILITÉ sont deux acides qui rongent le mieux la confiance en soi de l’homme. Donc, éloignez-vous sans hésiter de toutes personnes de votre entourage et de vos relations qui ont des expressions ou font souvent des remarques de ce genre :

 

 

« Je te croyais plus compatissant que cela ! »
« Tes paroles ne sont pas dignes d’un véritable initié ! »
« Je suis déçu par ta réaction égoïste, toi qui semble toujours au-dessus des autres et savoir tout sur tout ! »

Et bien sur, la sempiternelle et toujours efficace : « Ce comportement est indigne d’un être qui se dit lumineux ! » (celle-là, c’est ma préférée !)

 

 

 

manipulateur06Bref, toute tentative de faire vaciller votre confiance en vous et d’ébranler les bases mêmes de ce que vous jugiez juste et bon, consiste en du chantage spirituel et peut se résumer ainsi :  Si tu ne te ranges pas du côté de ma propre façon de voir la vie, alors c’est que tu n’es pas l’être lumineux et pur que tu parais être ! Voilà, je livre cet exposé à votre méditation.

Bonne journée 😀

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Actualité et Réalité

« La psychologie ésotérique se résume à l’observation de l’actualité spirituelle d’un individu et d’agir ou de réagir en conséquence et selon soi (hors tout conditionnement mental.) »

 

 

712vbcylAvant de développer ce postulat, il serait bon de définir la différence exacte entre la réalité et l’actualité. L’actualité, c’est tout ce qui se passe vraiment, en nous et autour de nous, que nous en soyons conscients ou non. Par exemple, un avion est en train d’atterrir sur l’aéroport du Bourget, mais comme je me trouve à Châteaurenard, dans les Bouches-du-Rhône (écrit le 20 juin 2013), je ne peux pas en être conscient et cet évènement ne fait donc pas partie de ma réalité.

La réalité, c’est tout ce dont je suis conscient, que cela soit vrai (authentique) ou non. Par exemple, je suis conscient de tous les objets qui m’entourent, mais je peux être aussi conscient de cette idée que si un ami qui devait venir me visiter est en retard, c’est peut-être parce qu’il a eu un accident de voiture.

L’idée et l’émotion déplaisante qui en découlent sont bien «réels», cela dans le sens où j’en ressens véritablement les effets sur moi, mais ne reposent pas nécessairement sur les faits, sur l’actualité, donc. En effet, lorsque cet ami arrive enfin, je puis être rassuré et rire de ma crainte non fondée mais ayant toutefois provoqué une véritable émotion.

 

 

 

trajectoireDans l’actualité, il se passe des choses… En réalité, comme nous ne pouvons pas être conscient de tous les évènements en simultané, nous sommes obligés de faire appel à d’autres facultés dites subjectives pour essayer de savoir tout de même les choses qui nous intéressent le plus. Ces dites facultés subjectives reposent sur notre réalité intérieure, c’est-à-dire sur la mémoire, l’imagination, l’intuition, etc. Autrement dit, lorsque nous essayons de connaître «ce qui ne tombe pas sous les sens» (ce qui ne se passe pas directement sous notre nez, donc) nous sommes obligés de faire appel au côté subjectif de notre être pour repousser les limites imposés par nos cinq sens objectifs (vue, ouïe, goût, toucher, odorat.) Ceci n’est pas mauvais en soi mais a le pouvoir de nous couper temporairement de l’actualité, c’est à dire de «tout ce qui se passe vraiment ou en fait

 

 

 

A quels moments de notre vie faisons nous appel à notre subjectivité ? Uniquement pour compenser les limites usuelles de nos sens ? Certainement pas ! Nous le faisons tous, depuis des décennies afin -non pas de connaître ce qui n’est pas accessible- mais bien pour essayer de NIER ce qui est pourtant sous notre nez ! Bref, notre subjectivité nous sert en grande partie à nous mentir, c’est-à-dire à nous couper sciemment d’une actualité qui ne nous plaît pas (ou plus.)

Pourquoi ferions-nous cela ? Parce que nous croyons que si nous acceptons ce que nous proposent nos sens (et notre cœur) nous allons devoir agir, à savoir faire quelque chose pour essayer de changer ce qui nous dérange, au sein de cette actualité. Et c’est mal ? Certes non ! C’est même des plus légitimes !

 

 

 

Inconscient Collectif6Alors quoi ? Eh bien ! Alors, le problème réside plutôt dans le fait que, parallèlement à cela, nous croyons que nous ne pouvons pas changer ou améliorer, cette actualité que nous vivons et qui nous déplaît. Et nous avons très peur ! Ce qui est humain, certes. Mais cette peur de ne pas réussir à améliorer un quotidien qui nous déplaît nous force à «faire mentir l’actualité» et nous pousse alors à  nous réfugier dans notre tête, à nous inventer un monde idéalisé dans lequel nous sommes parfaitement heureux, merci pour tout et au revoir madame !

 

 

 

3kkvvqcwCe besoin de fuir une réalité jugée inacceptable est ce qui donne naissance à ce que les psy éso nomment Le Moi-Idéalisé. Ce «moi» de procuration provient de notre refus éventuel de cautionner ce que le «moi» naturel (ou humain) nous transmet comme informations concernant notre actualité. Lorsqu’une personne ne supporte plus de voir et d’assumer la vie qui est pourtant la sienne, elle n’a pas d’autres façons de survivre que de s’inventer une vie différente et valorisée.

Aussi étonnant que cela puisse sembler, du moins pour qui ne connait pas encore les agissement de ce Moi de procuration très dangereux pour l’évolution de l’individualité consciente, ce sont les personnes le plus fortement orientées vers la spiritualité, qui succombent le plus facilement, voire les premières, aux pièges sournois tendus par le Moi-Idéalisé.

 

 

 

Karma12Il est rare, par exemple, qu’un matérialiste convaincu, même si, selon lui, il a un brin loupé sa vie, se prenne pour un Elfe, un Jedi ou un Archange de la Face, venu sur terre pour sauver les pauvres âmes en détresse… A noter enfin que c’est ce [ici, censuré, gros mots !] de Moi-Idéalisé qui nous fait passer pour des Tanches de la Baltique aux yeux de personnes équilibrées, rationnelles et à l’esprit brillant qui accepteraient de s’informer plus avant sur l’ésotérisme véritable, si elle n’étaient pas rebutées par le comportement largement immature de nombreux spiritualistes.

En effet, qui pourrait prendre au sérieux une personne se disant spiritualiste quand on sait que la plupart d’entre eux et de nos jours, s’imaginent être des extraterrestres réincarnés ou des anges envoyés sur terre par un Dieu débordé par les conneries inventées et perpétrées par ses créatures ?

 

 

 

Mysticisme2Moi non plus je ne serais pas très enclin à croire ou même seulement disposé à écouter un jeune de 20 ans qui se déclare «demi-Elfe» et qui désire «témoigner des buts profonds de son peuple» ! Rigolez pas, c’est authentique, je l’ai lu sur un forum de spiritualité qui est même assez connu. Pour qui ne sait pas «voir» certaines choses invisibles aux yeux de la chair, c’est un véritable défi que de faire la différence entre un esprit enfiévré qui se prend pour Napoléon, et un véritable Maître.

On pourrait même avancer l’idée que les deux ont (ou affectent d’avoir) un comportement presque semblable, car le Maître, -comme l’esclave du Moi-Idéalisé- pense et agit comme s’il savait tout et était déjà Divin. Il parle, écrit et se comporte avec une assurance et une confiance en lui qui glace littéralement le cœur de ceux qui ne s’aiment pas et qui n’ont aucune confiance en eux. D’où le côté excessif, parfois, de leurs réactions.

 

 

 

k1842r0cBien sûr, une personne intelligente pressentira toujours qu’il existe un moyen ou un autre de différencier le cinglé du Maître véritable. Mais nous pourrions imaginer que cette même astuce appartient à certains qui ne risquent pas de la partager, du moins pour les 7 ou 8 prochaines années, attendu qu’elle consiste en la seule manière de savoir si une personne va se casser la gueule (M-I) ou décoller pour les cimes spirituelles. Et ces individus ont une sainte horreur de perdre leur temps avec des rigolos qui, de toutes façons, ne vont pas aller bien loin.

D’ailleurs, le plus sûr moyen est encore de voir et d’attendre : le cinglé ne pourra jamais singer la véritable Lumière plus de deux ou trois jours d’affilés sans se recouper et dévoiler lui-même la sombre farce dont il est le principal acteur. Mais bon, il n’est pas impossible non plus de découvrir cette astuce par soi-même, surtout si on est un peu rusé, qu’on a de l’humour et que l’on a compris comment fonctionne l’ego dans sa partie la plus déplorable et minable qui soit.

 

 

 

femme-main-soleilMais sans parler des Maîtres ou de tout autre dénomination qui sépare plus que ce qu’elle unit, il existe aussi des professeurs et des enseignants de l’ésotérisme qui, même s’ils ne sont encore que des humains comme les autres, sont capables de faire fi, temporairement, de leurs propres limites, ceci afin de pouvoir transmettre cette Lumière dont ils sont peu ou prou les Porteurs. Ceux qui ont un brin d’intérêt pour ces choses et qui font montre d’un sens de l’observation véritable, sans passion et avec objectivité, auront vite remarqué une chose :

les instructeurs dignes de ce nom ne parlent que rarement de « ce qui va bien » mais plus volontiers de ce qui va mal et donc, qui est susceptible de fâcher leur entourage.

En effet, parler de ce qui va bien ou qui est déjà impeccable ne fait pas avancer les choses et ne peut, à la longue, que servir de branlette mentale à l’ego.

C’est le stade auquel se situent pas mal de jeunes spiritualistes de notre époque. Certains, fort heureusement ont trouvé comment avancer vraiment.

 

 

 

Du coup, les gourous de pacotille sont encensés et appréciés, tandis que les véritables instructeurs ou professeurs sont montrés du doigt et traités de tous les noms d’oiseaux.

En effet, qui aimerait que l’on parle de tout ce qui est laid, injuste, imparfait, non-terminé et négatif en général ?… Sinon le Soi Divin de la personne qui en fait les frais !

 

 

 

Deux portesSongez aussi à toutes ces âmes en peine qui tombent dans les griffes de certaines sectes qui les pressent comme des agrumes ! Croyez-vous qu’il y aurait autant de personnes couillonnés s’il y avait pas au moins autant d’hommes et de femmes paumés qui n’attendent qu’une chose, c’est qu’on leur confirme ce qu’ils pensent et croient déjà ? Dans le futur, il y aura de moins en moins d’initiés dignes de ce nom, car il y aura de moins en moins d’hommes et de femmes dignes de ce nom.

Et par ailleurs, presque plus aucune personne ne désirera entendre une vérité qu’elle a mis des lustres à occulter. Ouvrez les yeux, observez sans passion puis osez affirmer que je suis à côté de l’actualité terrestre !

 

 

 

bouletsEt pour les pisse-vinaigres et autres grenouilles de Bénitiers jamais contents, jamais heureux sauf quand ils réussissent à semer le trouble dans l’esprit des autres grâce à leurs commentaires désobligeants, inutile pour eux de me faire savoir que je suis à côté de leur réalité, car de cela, j’en suis déjà conscient et je les en remercie, d’ailleurs. Car sans leur présence, je n’aurais pas pu réaliser certaines choses à mon propre sujet.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le Faux-Dieu

princesse egyptienneAu cours du long périple de l’Âme (Soi Naturel), cette dernière prend conscience d’elle-même au travers des diverses expériences rencontrées et des prises de conscience qu’elles font naître. De fait, au fil du « temps » et des incarnations sous des formes différentes et visant des buts tout aussi différents, mais complémentaires (cohérents), il se crée, en l’Âme, une sorte de «noyau dur» spirituel qui ressemble un peu à une «banque de données», dans laquelle sont gravées toutes les «vérités» et toutes les connaissances que le Soi Naturel a crut bon de faire siennes.

 

 

Plus prosaïquement, ce noyau animique représente ce que l’Individualité considère comme «juste et bon» autant que véridique, avec lequel elle s’identifie et qu’elle désire incarner comme une sorte de vision idéale de soi. Mais peu à peu, cette vision idéale de soi s’impose à un point tel, que la personne ponctuelle incarnée, n’est même plus obligée de faire un effort pour se conformer à ce que l’Âme DÉSIRE être et incarner.

 

 

 

precherA tel point que même l’âme-personnalité (la partie «extensée» du Soi Naturel, donc) ne peut plus faire autrement que d’obéir à cette «loi intime» qui conditionne désormais son vécu, ainsi que l’expression de son pouvoir. Que nous appelions cela le «censeur» ou «le Gardien du Seuil» ou encore «le Faux-Dieu», toujours est-il que cet espèce de Tyran Intime doit tôt ou tard être repéré, dénoncé et expulsé avec armes et bagages, afin que nous puissions retrouver notre véritable autonomie spirituelle (que la partie incarnée, personnifiée, devienne à son tour un Soi libre d’attache.)

 

 

 

??????????????????Le tyran intime est étroitement mêlé à l’ensemble de nos processus mentaux. En effet, pour réussir à tout gérer, il se doit d’être présent sur tous les fronts à la fois et participer (et donc conditionner) à la moindre prise de conscience. Il est le filtre suprême de notre réflexion, de notre imagination, de nos projets et de nos tentatives (avortées) de nous réformer ou de nous parfaire.

Il est un Dragon attaché à l’entrée du paradis. Il est un peu comme un «père spirituel» qu’il faut préalablement séduire, avant d’espérer épouser notre promise (une âme enfin libre) qui est devenue son esclave, en plus de se rêver être sa fille (Voir à ce sujet le passage de l’Apocalypse qui évoque le Dragon sorti de l’onde, donnant naissance à la bête, qui dévore la femme revêtue de soleil, avec la lune à ses pieds, autrement dit l’âme.)

 

 

 

Symboles5Le pire est encore que l’on ne reconnaît pas toujours ce Tyran, cela pour la bonne raison qu’avec les années, nous avons appris soit à composer avec lui (faire avec, s’adapter) soit à carrément se ranger de son côté et considérer comme «normal» tout ce qu’il décrète comme étant juste, vrai et bon. Il serait aisé de faire la chasse à ce tyran intime si ce dernier se comportait comme un ennemi et nous faisait souffrir mille morts à longueur de vie ! Mais ce n’est pas le cas ; il se déguise bien souvent en censeur, en moraliste et se sert du «Moi-Idéalisé» humain comme un footballeur de son ballon.

 

 

 

nlcm2c25Toutefois, et avec un minimum «d’attention à soi», il est possible de remarquer quelques-unes de ses intervention musclées, tandis que nous faisons mine de désirer librement une chose qui, par ailleurs, nous semble illégitime ou bien carrément interdite. De grandes souffrances psychologiques lui sont imputables, même si peu de gens le réalisent vraiment, car sa plus grande compulsion, là où il intervient sans aucune pitié, c’est dans le domaine d’Éros, c’est-à-dire dans tout ce qui est susceptible de nous faire ressentir du plaisir.

 

 

 

Hélas pour lui, c’est également là que se trouve sa plus grande faiblesse, car de plaisir, personne ne peut en être privé bien longtemps sans ruer dans les brancards ! Alors l’homme et la femme, de programmés qu’ils étaient, commencent à se demander s’ils sont si libres que cela de pensées et d’actes ! Et c’est là le début de la véritable Remontée vers le Divin, que quelques-uns préfère encore nommer l’Ascension. Un Divin qui est déjà en eux, certes, mais qui pour être pressenti puis expérimenté, nécessite un mental vide de toute idées préconçues, ainsi qu’un cœur vidé de toutes formes de souffrances…

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

A propos de la pensée positive

160Suite à certains posts récents sur mon forum de psychologie ésotérique, il m’a semblé utile de rappeler quelques notions ontologiques élémentaires à propos de la pensée positive, des affirmations et du fonctionnement du subconscient, puisque c’est à lui et à lui seul que toutes les différentes techniques (plus ou moins heureuses) s’adressent.

 

Le subconscient n’est pas une entité mystérieuse, distincte et séparée de nous : c’est la somme de l’intelligence de toutes les cellules de notre corps. De fait, le subconscient n’est pas « intelligent » dans le sens usuel de ce terme et ne possède pas de conscience distincte de la nôtre.

 

Toutefois, il conserve des fragments de conscience auxquels nous n’avons pas ou plus accès, ce qui lui donne un certain intérêt, en ce qui concerne le Processus (naturel) de Réforme Psychologique, nommé communément « PRP » (s’améliorer, être plus libre et heureux, entre autres)

 

 

Le subconscient raisonne par déduction et par associations d’idées.

 

Quoique vous pensiez consciemment ou affirmiez, il retiendra toujours les faits (ou ce qui se cache sous ce que vous tentez de vous faire croire), plutôt que des affirmations péremptoires, aussi positives et motivées soient-elles.

toile de mainIl est important de réaliser cette vérité que vous ne pouvez pas réussir à tromper l’intelligence de vos cellules sans réussir, du même coup, à vous prendre vous-mêmes pour un âne ! Par ailleurs, les  » affirmations positives «  sont faites pour ajouter une condition mentale positive qui n’existe pas encore.

Mais elles ne peuvent en aucun cas supprimer les conditionnements mentaux négatifs qui eux, existent déjà, et qui sont engrammés dans vos cellules.

Affirmer du positif sans se soucier de la M… euh… de la négativité (lol) qui se trouve déjà en vous et qui vous bouffe, revient à remplir un verre qui contient déjà de la vase au fond, avec de l’eau claire, cela dans le but de rendre la vase plus buvable !

 

 

 

processus mentaux2Une personne intelligente songera bien évidemment à nettoyer préalablement ce verre et à le remplir d’eau pure ensuite. Mais dans ce cas, pourquoi les affirmations positives marchent-elles ? Elles marchent un temps, simplement parce que leur présence compense temporairement la présence de schémas morbides.

 

Le vernis peut réussir à cacher la crasse, à la dissimuler, mais cette dernière existe toujours sous le voile illusoire.  Il n’est de pire désillusion que celle d’une personne qui se croyant libérée et heureuse enfin, cesse d’affirmer positivement et retombe rapidement dans sa condition première (arrive neuf fois sur dix.)

C’est en gros ce qui se passe pour certaines sectes qui apportent plein de lumière dans les yeux de leurs adhérents, au début, puis qui laissent place à l’horreur une fois que le masque ne réussit plus à cacher la laideur des intentions premières et sous-jacentes de leurs dirigeants.

 

 

Ne tombez pas dans le piège grossier des affirmations positives ! C’est de l’arnaque et vous allez vous ramasser. Faire de son mieux pour être positif en toutes choses est une qualité évidente, soit !

Se voiler la face et se mentir à soi-même en feignant de ne pas voir la laideur avérée sous prétexte que  » c’est pas positif ou zen « , ce n’est plus de la pensée positive, mais de la connerie pure et simple !

 

Je le redis pour ceux qui se choquent vite : Il est naturel d’être positif autant que faire se peut.

Il est même très humain de regarder ailleurs lorsque les évènements menacent de nous faire gerber notre petit déjeuner (lol) Mais il est anti-naturel et très con de s’abuser soi-même et d’abuser les autres, cela en laissant croire que de refuser de voir les faits, sous prétexte qu’ils ne correspondent pas aux exigences de notre Moi-Idéalisé, c’est  » être positif.  »

 

 

Votre subconscient n’est pas un âne : si vous cherchez à lui faire avaler des couleuvres grosses comme des semi-remorques, il compensera votre refus de voir les faits.

Et ce refus de votre réalité personnelle, se soldera par des maladies et des évènements sociaux divers, susceptibles de vous hurler à la face tout ce que vous aurez refusé… positivement de voir !

 

 

 

 

Serge Baccino

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Seuls les pauvres…

argent-valeurOn dit que seuls les pauvres parlent sans cesse d’argent. On se demande, du coup, ce qu’il peut bien en être de tous ceux et toutes celles qui ne cessent de parler d’amour, de paix et de fraternité !

(Je prépare un autre pavé ? Non, ça va, c’est très soft ! ) Sur un forum, j’ai lu un jour une belle phrase de ce genre :

« Il ne faut pas être l’enseignant mais devenir l’enseignement. »

 

Moi, vous me connaissez, je suis comme vous, j’aime les belles phrases pleines de spiritualité Smile (Qui a pouffé ???) Voilà ce que j’ai répondu à cette jolie phrase, avant que l’on me dise la suite logique, du genre :
« Mais c’est plus difficile à dire qu’à faire ! » (ou assimilé)

 

Citation:
Pour « devenir l’enseignement », il suffit de mettre en pratique soi-même ce que l’on enseigne. Une simple question de probité morale, rien de bien méchant à faire, à moins que ce que l’on enseigne puisse dépasser nos capacités humaines (toujours se méfier du fameux « Moi-Idéalisé. ») C’est pour cela que je ne traite jamais de sujet que je ne sois pas capable d’incarner moi-même afin d’en être l’exemple vivant au lieu de me contenter d’en être que le porte-parole.

Pour réussir à y parvenir, j’ai retiré de l’enseignement tout ce qui me paraissait trop mystique ou trop « lumineux » et je recommande à ceux avec lesquels je partage actuellement mes connaissances d’être bien trop occupés à s’aimer, à produire de la paix et à générer de la joie eux-mêmes pour avoir le temps d’en parler aux autres. Enseigner qu’il faut aimer avant tout est un manque total de respect pour autrui. C’est le placer ipso facto à un rang inférieur : celui du pauvre diable qui n’a encore rien compris de la vie, alors que nous, c’est pas pareil, n’est-ce pas ? Nous assumons grave de chez grave, en matière d’humanité ! (prouuuut !)

 

 

4mhsw38lUne question de « probité morale », tout simplement.
Ne jamais chercher à tromper l’autre sur la marchandise. Voyez dans le couple, par exemple : qui penserait, en se mettant en couple, de faire l’inventaire de tous ses défauts à l’autre ? L’habitude est, au contraire, de se montrer sous le meilleur jour, de « faire des efforts » pour être le mieux que l’on peut et… Le plus longtemps possible ! (sic)

Oui mais voilà : Qui peut être toujours irréprochable une vie durant ? Pourquoi ne retenir que les qualités alors qu’on sait que ce n’est jamais l’excès de qualités qui entrainent les séparations et les divorces ?

En nous montrant au contraire sous notre jour le plus noir et ce, dès le départ, on permet à l’autre de savoir s’il pourra « vivre avec ça » et on se met ainsi à l’abri de bien des désillusions futures.

 

 

Qui a le courage et la volonté de tout mettre en œuvre pour être heureux ?
Qui est devenu l’incarnation de ce qu’il prêche et qui demeure constant, de la pensée à ses actes en passant par toutes ces émotions plus ou moins matures qui nous animent sans cesse ?

A force de pousser son siège plus haut que sa tête tout en conservant l’espoir d’y assoir son cul, l’homme s’est enfermé lui-même dans un cercle vicieux infernal. Il a menti dès le départ sur  » la marchandise « , à présent, il doit continuer à le faire ou accepter de devoir avouer sa franche médiocrité.

 

 

Under the maskC‘est pour cela que la psy éso enseigne que le Moi-Idéalisé vit dans la crainte permanente d’être démasqué et lorsqu’il l’est enfin, il pousse la personnalité aux pires bassesses, laissant ainsi entendre que, finalement, le niveau n’était pas bien élevé, même dès le départ.

 

Si au départ la personne était honnête, se contentant d’être un homme, tout simplement, au lieu de se rêver être un Grand Dieu, elle n’aurait pas à s’enfoncer ainsi toujours plus loin dans le mensonge et dans le besoin d’abaisser sans cesse les autres pour ne pas rester elle-même la plus basse de toutes.

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le seuil de vérité

 

Comme le dirait un Mage Rouge : «Rien n’est plus facile et aisé que d’évoluer. Rien n’est plus difficile et improbable en même temps !»


maitre noir
Les Siddha des Origines, ceux qui avaient eu la chance d’être instruits directement par les derniers Rishi, savaient que le fait de passer d’homme programmé à homme libre consistait en un véritable mystère divin. En plus d’être un défi extraordinaire. En effet, qu’est-ce qui fait que Untel croit en «prendre plein la gueule» quand il est aidé, alors que tel autre s’illumine au bout de quelques petits mois ? Évidemment, comme ils étaient loin d’être cons (lol) ils avaient déjà remarqué qu’une des principales raisons était que le premier avait tendance à RÉSISTER comme si son honneur et sa vie même en dépendaient, alors que le second était confiant et désireux de progresser vraiment. Mais cela n’expliquait pas pour autant pourquoi l’un avait cet état d’esprit tandis que l’autre en avait un de diamétralement opposé.

 

 

 

A une époque, il fut question de la responsabilité de l’Instructeur en la matière : en effet, il était au moins possible que la résistance ou la non résistance de l’élève puisse provenir de la tournure d’esprit et des capacités propres à l’enseignant. Mais l’idée fut vite abandonnée, car non seulement les rapports Maître/Disciple démontrèrent avec le temps qu’elle était infondée mais de plus, cette prémisse soumettait les Instructeurs à de trop fortes pressions psychologiques. Transmettre la Connaissance n’est pas et ne sera jamais un «devoir» : c’est un plaisir ou un acte d’amour, mais pas une nécessité vitale pour l’univers qui se satisfait très bien (la preuve) de l’ignorance crasse d’une certaine catégorie d’humains.

 

 

 

Alors il serait amusant de remettre la question au goût du jour, de la remettre sur la table et d’en parler entre nous, ne serait-ce que pour le plaisir. Nous n’avons pas la prétention de découvrir un secret qui fut caché aux premiers Siddha, nous avons juste envie de voir si ce «secret» ne se serait pas un peu dévoilé lui-même, après tous ces siècles de passés. Donc, je résume la question d’une manière plus formelle et complète :

« Attendu que les Maîtres savent des choses sur nous que nous ignorons nous-mêmes et que le simple fait de nous apprendre quelles sont nos erreurs pourraient nous illuminer en très peu de temps, comment expliquer qu’ils ne le fassent pas ? Qu’est-ce qui, en nous, les empêchent de tout nous dévoiler sur nous-mêmes ? »

Le débat est ouvert à tous et nous allons essayer de transformer ce mystère de l’esprit en une éclatante évidence aux yeux de tous !

 

 

 

oeil de croixCeux qui connaissent l’ésotérisme Chrétien se souviennent certainement de cette antique initiation nommée la Crucifixion. Cette initiation existait bien avant l’époque du Maître Jésus et fut évoquée par les Instructeurs de Conscience bien des fois, au cours des millénaires. Se sentir crucifié est loin d’être agréable, n’est-ce pas ? Mais qu’est-ce qui doit être crucifié, si ce n’est tout ce qui n’est pas nous et nous empêche de l’être, justement ? Celui qui «monte sur la croix» a perdu, car il s’est identifié à son rôle humain et devra mourir avec lui… Ou du moins, c’est ce qu’il supposera vivre ! Car pour «faire vraie», même la mort doit être pleinement vécue et en toute conscience ! (logique.)

 

 

 

syntonisationMais comme rien ne peut mourir vraiment, surtout pas notre identité véritable. La crucifixion ne peut effrayer que ceux qui, justement, n’ont aucune envie de changer et se trouvent très bien «en l’état», si j’ose dire. Et j’ose le dire, car cela est vrai. L’idée serait donc de se demander si on désire réellement et sincèrement évoluer et parvenir à l’expérience directe de notre Nature Divine et immortelle ou si l’on préfère «vivoter» une vie durant et se faire croire qu’on est prêt à bouger, tout en s’ancrant chaque jour un peu plus dans une forme d’immobilisme spirituel des plus rassurants.

 

 

 

Lion3L’ego a peur, car lui n’est pas éternel. Le Moi-Idéalisé a peur, car lui n’est pas éternel. L’âme a peur, car elle non plus n’est pas éternelle, même si elle peut survivre très longtemps en se faisant passer pour Soi. Il est dit, dans les Mémoires des Maîtres, que la Crucifixion est le passage le plus crucial (sans jeu de mots) et aussi le plus «dramatisable à souhait» de toute la «carrière initiatique» d’un être humain. L’être sait, au fond de lui, que pour aller plus loin, il lui faut déposer son âme au pied de la croix ou y monter pour y être cloué par la vie, les évènements et les êtres. En clair, par les expériences terrestres et matérielles (ce que symbolise, entre autre, la croix dressée.)

 

 

 

psychodynamiqueL’âme le sait également et ne tiens absolument pas à mourir, ce qui est follement amusant, car cela implique qu’elle ait préalablement existé, ce qui n’est pas le cas. L’âme est «ce qui nous anime», c’est-à-dire la somme de toutes nos pensées, nos sentiments, nos émotions, nos souvenirs, etc. L’âme, c’est un disque dur, une mémoire linéaire, en somme. Mais le véritable individu n’est pas ce qu’il pense et ressent sans cesse; il est Celui qui pense et ressent toutes ces choses ! La nuance est vitale pour Soi.

 

 

 

 

gifsci10Il est vrai que « l’homme qui ne s’invente pas de limites n’est pas limité. » Mais une fois ces limites inventées, elles existent pour de bon, car l’esprit est créateur ! Donc, il faut ensuite dépasser ces limites engendrées en esprit et dans notre mental, ou les dénoncer à nos propres yeux comme étant illusoires, ce qu’elles deviennent instantanément si on le fait avec sincérité. Ici, le mot «illusoires» ne signifie pas que ces limites créées en esprit n’existent pas ! Elles existent bien pour nous, puisqu’elles n’affectent que nous (ou toute personne partageant avec nous notre idée de limite quelconque, bien évidemment.)  Le mot «illusoire» signifie simplement qu’en fait, si nous n’avions pas inventé nous-mêmes ces limites, elles n’existeraient pas et nous n’aurions alors pas à en subir le joug. Il est très important de saisir cette subtilité.

 

 

 

RishiLes formules issues de l’Inde ne sont pas satisfaisantes pour un esprit Occidental. Tout le monde le sait et tout le monde fait mine de ne pas s’en rendre compte. Les psychologues ésotéristes (les psy éso, pour faire plus court) l’avaient fort bien compris et tandis qu’ils citaient les anciennes écritures pour offrir à l’intellect gourmand un os à ronger, ils expliquaient le sens profond et original de ces textes puis en adaptaient la sagesse à l’époque en cours, offrant des exemples concrets et signifiants à des mentalités en perpétuel devenir.
Les écritures, saintes ou pas, ne peuvent que s’adresser à un mental qui ne bouge pas. Si les mentalités évoluent, la formulation de la Connaissance doit évoluer de concert car dans le cas contraire, la Connaissance Initiatique ralenti l’homme et peut le faire régresser. Ainsi, dire que les limites mentales sont illusoires dans le sens où elles n’ont aucune existence, même en nous, apporte une forme ancienne de sagesse et une satisfaction égotique tout aussi illusoires.

 

 

 

ego2En effet, essayez de vous libérer l’esprit avec de telles assertions ! D’autres ont essayé : ils sont toujours aussi confus mentalement ! Tandis que si on vous explique que votre mental est créateur de réalités probables et qu’une fois une idée créatrice émise, cette idée existe «pour de vrai» et au moins pour son créateur, alors vous comprenez que ce n’est pas le degré de réalité de vos imageries mentales, qui compte ici, mais bien votre faculté à vous libérer de vos propres fantasmes et de ceux que vous partagez avec vos semblables. Si j’ai peur d’une chose, c’est que je pense quelque chose de précis et de négatif en rapport avec cette chose. Si je trouve cette pensée et si je la transforme en son opposé, je ne connaîtrai plus la peur. Mais si je tente de nier une réalité spirituelle sous le prétexte bidon qu’elle n’est qu’une chimère de mon esprit, alors je continuerai à craindre et à souffrir ! Le simple bon sens hurle en faveur de ce que je vous présente là.

 

 

 

conscience2D’ailleurs, puisque nos créations mentales sont des chimères sans réalité véritable, comment cela se fait-il que nous puissions souffrir vraiment ? Car il me semble que la souffrance issue des processus mentaux morbides de l’humanité est bien réelle, non ? On a donc du réel (souffrance) à partir d’une chose inexistante (processus mentaux) ? Intéressant, ça, vous ne croyez pas ? Voyez si votre esprit est capable de jongler avec de telles subtilités puis œuvrez à votre libération spirituelle sans vous soucier du degré de réalité des démons qui sont en train de vous grignoter les fesses !

 

Au sujet du côté cassant de l’enseignement de la psychologie ésotérique

 

 

De nombreux élèves de l’ésotérisme avancent «à l’intérêt» : tandis qu’ils se plaignent de la rigueur mentale de leurs professeurs et enseignants, ils persistent à s’y frotter tout de même, quitte à frôler à chaque instant la rupture d’anévrisme tant est forte la pression… qu’ils se mettent d’ailleurs tout seuls ! Dit autrement, ceux qui craignent tant de se faire «casser» par l’enseignement de la connaissance de Soi, vont tout de même et à répétition au «casse-pipe.» Mais pourquoi font-ils cela ? Sont-ils maso ou cela cache-t-il quelque chose qu’il nous serait précieux à tous de découvrir, voire… d’exhumer ! Essayons de poser quelques balises directionnelles sur cet intéressant sujet.

 

 

 

identificationVous savez déjà que nos schémas mentaux consistent en des formes mentales (états d’esprit) qui « fonctionnent » à notre insu et bien souvent, décident de notre vie et à notre place… Imaginez que je sois en train de parler avec l’un d’entre vous… Et tandis que je vous parle, je perçois clairement que ce n’est plus vous qui me répondez  mais… Un de vos schémas ! En effet, puisque les schémas sont «des entités à part entière», capables de vivre à notre insu, de s’exprimer à notre place, voire nous posséder et tout cela, grâce à notre propre vitalité , pourquoi ne pas imaginer, pour faciliter nos échanges, que la somme de nos schémas peut se confectionner sa propre personnalité et se croire le seul et unique individu digne de ce nom dans ce corps qui est le nôtre ?

 

 

 

Cela pourrait nous faire sourire mais nous faire peur également, non ? Pourtant, imaginez ! Nous serions donc «possédés» par nos propres démons intimes, c’est-à-dire la somme de nos croyances, peurs, doutes et conditionnement sociaux et spirituels ! Autant parler carrément de «cas de possession», ne croyez-vous pas ? J’en reviens à mon exemple plus haut. Je suis en train de converser tranquillement avec l’un d’entre vous et, brusquement, alors que j’évoque un sujet quelconque -du moins à mes yeux- je vois votre visage changer carrément : ce n’est plus «vous», le véritable individu,  qui écoutez et qui va s’exprimer ensuite, mais «cela» dont le Nom est Légion (Référence à un célèbre verset biblique qui traite de possession démoniaque.)

Selon vous, que dois-je faire ? Je ne suis plus face à un individu réel autant que respectable et avec lequel je partage volontiers mes modestes connaissances, mais face à un Démon dont le regard trahis déjà la haine ou, pour le moins, le ressentiment… Vais-je continuer de parler à… «ça» ? Vous accepteriez, vous, d’entendre les réponses-bateaux de «ça» ? Dois-je plutôt «tourner les talons, secouer la poussière de mes pieds» et partir vers d’autres ailleurs ? (idem, versets Bibliques.)

 

 

 

plans de conscienceQue feriez-vous, vous-mêmes, s’il vous était possible de voir immédiatement lorsque vous ne vous adressez plus à un être humain mais à un égrégore, un démon, une construction mentale bourrée de confusion, d’émotions violentes et de souffrances contenues ? Il est important que vous répondiez à cette question, car il est possible que, très bientôt et pour quelques-uns, cette faculté devienne accessible et je vous assure qu’il faut les avoir « bien accrochées » (les oreilles) pour oser se servir de cette faculté sans vomir sur la personne qui est en face de vous lorsque ce n’est plus son «occupant officiel» qui vous parle et…  Qui vous regarde !

 

 

 

prince psyNous imaginons bien que les personnalités ne sont pas tout le temps comme ça, même si nous ne les connaissons pas. Donc et au pire, nous pouvons supposer que nous n’aurons devant nous et seulement de temps en temps, une chose qui n’est pas cette personne que nous pourrions aussi bien côtoyer en temps ordinaire. Évidemment, cela est aussi valable pour nos proches, parents, amis et collègues de travail, par exemple. Ensuite, nous devons définir «qui va écouter», à chaque fois que le démon prendra la place de la personne connue ou non. En effet, c’est bien beau de comprendre que des démons peuvent s’exprimer par la bouche d’autrui, mais encore faut-il avoir le courage et l’intégrité spirituelle de vérifier si nous-mêmes sommes des personnes «alignées» (sur notre Être Réel) ou si nous avons nos propres démons à combattre,  qui peuvent aussi faire peur aux autres, voire les faire suer comme c’est pas Dieu permis !

 

 

 

Pour faire la part des choses, il suffit de vérifier notre réaction lorsqu’un démon extérieur s’adresse à nous. A-t-il le pouvoir d’évoquer l’un quelconque de nos moindres démons ? Dans ce cas, le premier démon, à l’extérieur, ne fera qu’invoquer notre propre démon intime. Et ce n’est pas parce que nous nous contenterons alors de n’avoir qu’un démon passif (qui réagit seulement si on l’invoque du dehors) que ce ne sera pas un démon, n’est-ce pas ! Donc, dans un premier temps, il convient de se convoquer en une réunion extraordinaire afin de vérifier si nous sommes bien nous-mêmes aussi sain que nous le présumons si jovialement. En supposant que notre conclusion soit «Damned ! Mais je suis déjà presque Dieu !» alors dans ce cas oui, nous pouvons parler d’action sur les démons d’autrui. Je cause d’action, pas de «réaction» ni même de servir de nourriture aux démons d’autrui !

 

 

 

A l’inverse, si nous découvrons que nos Démons personnels n’ont vraiment rien à envier à ceux d’autrui, nous serions alors bien inspirés de nous servir des Démons d’autrui pour déloger puis pour supprimer les nôtres.  Nous connaissons tous nos diverses réactions face au mal, non ? Vous savez mieux que moi comment vous réagissez lorsqu’on vous agresse verbalement, vous prend à partie ou lorsqu’on vous demande brusquement et avec hargne de justifier l’un de vos actes ou l’une de vos absences d’actes…Ne me dites pas que vous avez réussi à ne plus être confronté à cela ! (Bien que je vous soupçonne fortement d’avoir essayé !) Donc, dans un premier temps, avant de parler «d’astuce à employer», encore faut-il que vous soyez capable d’assez de maîtrise personnelle pour ne pas vous faire harponner par le Démon d’un autre et venir sur son terrain comme un couillon et sans même le réaliser !

 

 

 

psychologie2Si vous passez ce premier test de sécurité, alors là oui, nous pouvons causer d’astuce, de méthode ou de technique pour déjouer l’action des Démons d’autrui. Et pour commencer, vous devez vous offrir le temps de bien étudier  comment fonctionne un Démon. Vous avez un avantage sur lui : lui ne peut que réagir sans cesse et à chaque fois de la même façon compulsive. Il est limité par sa nature qui tend à reproduire sans cesse le même…  Schéma (c’est le cas de le dire.) Par contre, vous pouvez quand à vous AGIR de la manière que vous désirez et changer d’action plusieurs fois et à volonté. C’est en cela que réside la première moitié de l’astuce !

 

Un démon n’a de pouvoir que s’il rencontre la moitié qui lui manque pour être complet et se manifester !

 

S’il vous plaît, relisez bien cette dernière phrase, car elle est très importante !

 

 

 

Présenté différemment, un Démon est un schéma mental qui, pour exister et être puissant, doit absolument se retrouver confronté à sa correspondance opposée. Les Démons qui, par exemple, jouent le rôle de bourreau, doivent trouver en face d’eux le rôle de victime, sinon, ils se retrouvent déstabilisés ! En fait et pour résumer, vous possédez en vous la moitié qui manque aux Démons d’autrui pour exister et se manifester avec force ! La force d’un Démon est double (comme toutes choses) : elle naît du fait qu’il réagit toujours de la même façon et qu’il ne peut s’adresser qu’à des êtres qui possèdent le schéma (pôle) opposé mais complémentaire.

En vérité, chaque démon n’existe qu’à moitié et c’est justement ceux qui redoutent le plus leur pouvoir qui en détiennent l’autre moitié ! Marrant, non ? Sans cette autre moitié, le Démon d’autrui ressemble à un enfant de 5 ans qui pique un caprice et se fait pipi dessus en voyant que ça ne marche pas, que ça ne marche plus !

 

 

 

Hypocrisie3Donnons un exemple concret et précis pour étayer notre propos. Voici un splendide spécimen de jeune qui n’a aucune confiance en lui.  Son Démon  passif dit : «Je ne vaux pas grand-chose, alors essayons à tout prix de le cacher aux autres, ils sont si cruels !» Voici un autre spécimen de jeune qui n’a pas non plus confiance en lui mais qui se soigne d’une manière assez intéressante. Son Démon actif dit : «Les autres ne valent guère mieux que moi, malheur à celui ou à celle qui fera mine de se flatter, je me fait fort de dénoncer la supercherie !» (Veuillez noter les deux mots-clefs, en gras, dans les deux monologues des démons respectifs.)

Que se passe-t-il lorsque les deux jeunes gens sont mis en présence par la vie ? (Et croyez-moi, elle les mettra en présence, la salope !) Il se passe que les deux schémas se reconnaissent et se font « coucou ! »

 

 

 

attirer les autres3Alors, l’un quelconque des deux, en général celui qui abrite le schéma passif, dira une chose ou fera une chose qui semblera agacer fortement l’autre, et ça y est : la guerre est déclarée ! Seulement en apparence ! Car en réalité, les deux schémas s’adorent, n’est-ce pas. Ils ont d’ailleurs besoin l’un de l’autre pour exister et pour obtenir « vie, force et durée. » Alors le premier va se sentir «agressé» et, par réflexe, il va essayer de CACHER sa honte, sa colère, sa vexation, bref, ce qu’il va ressentir pour sa part. OK jusque-là ?

Que va faire le second, selon vous ? Il va bondir, pardi ! Comprenez qu’il voit un être essayer de DISSIMULER quelque chose et donc, il va se faire un devoir de démasquer, de dénoncer, de déloger ce qui est préalablement caché par le premier jeune.

 

 

 

ignorance3Pourquoi ? Parce que selon le démon actif (second jeune), les gens se croient supérieurs à lui mais essayent de le cacher, vous voyez ? Alors le second démon se fait un devoir de faire réagir le premier démon ! Et que va en conclure le premier démon qui a peur de la vindicte d’autrui ? Il va en conclure (raisonnement déductif) qu’il fait bien de se cacher des autres, et il le fera plus encore, ce qui attisera bien plus les démons actifs et correspondants d’autrui, etc. On appelle cela « un cercle vicieux autogène » pour expliquer qu’un schéma se renforce automatiquement, d’années en années, cela jusqu’à ce que la personne fasse une dépression ou réussisse à s’extraire de ce cercle vicieux qu’elle alimente sans le savoir.

Si vous avez des questions, des commentaires, je suis là pour les lire et y répondre, le cas échéant. Le mieux est de le faire sur mes pages Facebook.

 

 

 

Serge Baccino

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