Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

La Lumière Astrale

Cette expression est assez vieille et se réfère simplement à cette énergie dont nous avons tous besoin : l’énergie astrale. Qu’est-ce que l’énergie astrale et pourquoi ce nom ? Le mot «astral» provient du mot latin «aster» qui signifie «lumineux.» Les astres sont donc des «luminaires» et leur rayonnement touche notre planète et trouve une réponse directe en l’homme grâce aux glandes endocrines. Ces dernières sont très sensibles à la «lumière astrale», c’est-à-dire à cette énergie qui circule dans le système nerveux et nous permet tout bêtement de ressentir. L’énergie astrale -ou lumière astrale- est donc cette énergie qui permet les sensations, les sentiments, les émotions et, il est important de le souligner, une forme de perception directe, immédiate et vivante de la vérité, c’est à dire de «Tout ce qui existe vraiment, que ça nous convienne ou non.»

 

 

 

OK, la lumière (ou énergie) astrale est ce qui nous sert à ressentir, mais pourquoi cette connotation de «lumière» plutôt que d’énergie ? Parce que le terme seul d’énergie ne rend pas pleinement justice à l’importance vitale de l’astral. La lumière a toujours été associée à la compréhension. Ne dit-on pas «la clarté d’esprit» ou encore «la lumière est faite sur cette affaire» ? Mais il est possible (voire hautement souhaitable) de comprendre directement sans passer par le processus linéaire d’intellectualisation puis de mémorisation (pour savoir par la suite et ne pas perdre le savoir ainsi acquit.)

 

 

 

La Lumière astrale est cette forme de pouvoir divin ou Cosmique qui nous permet de SENTIR les choses avec une précision ou une exactitude extraordinaire, sans pour autant faire appel à tout le matériel contenu dans notre mental. Se servir de la tête pour savoir, revient à rechercher dans le passé (les acquits) et dans tout ce que nous savons déjà (Mémoires), pour y trouver une connaissance « nouvelle. » Je vous laisse, au passage, savourer notre candeur lorsque nous essayons de comprendre une nouveauté (personne, évènement) avec tout ce qui est déjà ancien !

 

 

 

La Lumière Astrale était un sujet très prisé par le Maître Jésus, du moins, dans les écrits primitifs qui étaient largement teintés de sagesse Essénienne… Les premiers pontes de l’église catholique romaine firent de leur mieux pour dissocier les enseignements du Maître des écrits Esséniens existants. Ce qui est compréhensible, car s’il était un jour prouvé que le contenu formel de l’enseignement Christique existait bien avant la venue charnelle du Maître, cela serait la preuve irréfutable que Jésus ne faisait que répandre une sagesse déjà présente sur Terre et était un homme de haute valeur, certes, mais un simple homme tout de même et non pas le «Fils Unique de Dieu.»

Mais laissons la responsabilité de cette mascarade et de ces mensonges honteux à ceux qui se déclarent les dignes successeurs des premiers traîtres chrétiens: tout se paye un jour ou l’autre, c’est-à-dire au moment le plus opportun pour apprendre, comprendre puis accepter, de grès ou de force.

 

 

 

Ainsi, tous les Maîtres qui n’ont pas eu l’immense privilège de voir leur enseignement massacré par l’ego d’hommes incapables d’apprendre mais très soucieux d’enseigner leur propre ignorance aux autres, ont un jour ou l’autre fait allusion à cette lumière astrale, à ce «Chaleureux manteau de la Mère du Monde», de L’Épouse aux Noces Éternelles, etc… (les anciens ésotéristes étaient d’incorrigibles poètes, vous l’aviez remarqué ?) D’ailleurs, lorsque Jésus refuse de répondre à la question de Pilate («Qu’est-ce que la vérité ?») c’est à cette lumière astrale qu’il se réfère. Son silence signifie en gros : « Puisque tu refuses toi-même d’accepter la vérité que ton cœur te propose, pourquoi répondrais-je à ta place de tes peurs et lâcheté qui en résultent ? »

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La part du jeu

Nous savons que depuis des millénaires, nous avons d’un côté « les gentils » et de l’autre, « les méchants. » C’est du moins ainsi que l’entendent de nombreuses personnes, réputées gentilles. En somme, nous avons les forces de la lumière qui luttent contre les forces des ténèbres. (Prout !) Bien entendu, dans chacun des deux camps, le vilain, c’est l’autre, n’est-ce pas ! Si on se base sur l’observation de certains qui se prétendent impartiaux (ben tiens !), la paix ne pourra régner sur la Terre tant que les méchants demeureront cons en plus d’être méchants. OK, mais est-ce bien la faute des « méchants » si rien n’évolue depuis des millénaires ? Et si c’était la faute des « gentils« , en fait ? Ça vous la couperait, hein ?

 

 

 

 

corps astral3C‘est pourtant ce qu’enseigne la psychologie ésotérique, du moins aux oreilles les moins frileuses… Selon cette antique science du « bien vivre sa recherche spirituelle », ce serait les êtres qui se targuent d’être lumineux qui seraient responsables du fait que rien n’évolue parmi les « vilains pas beaux méchants de partout. » Car s’il existe deux camps possibles (bon/méchants), le seul fait de se cramponner à l’une quelconque de ces deux appartenances, oblige la partie adverse à se contenter du camps restant. Le simple fait de se décréter « gentil » engendre le pôle opposé complémentaire, les vilains pas beaux !

 

 

 

 

Autrement dit, le seul fait de vouloir être « bon » d’une vie à l’autre, a obligé certaines âmes humaines (d’un même Soi Naturel s’entend) à se cantonner au rôle peu enviable de « méchants. » Ceci n’est guère charitable, ne croyez-vous pas ? Il est dit « Aimez vos ennemis » (si, si, c’est dit comme ça, juré craché !)
Mais comment réussir à aimer cet ennemi si on déteste déjà le rôle qu’il joue, cela au point de se faire tuer plutôt que de devoir s’investir de son rôle et de sa place, pourtant seule manière de « pardonner » vraiment, la vision que nous avions de lui ?

 

 

 

gendarmes et voleursAux gendarmes et aux voleurs, quel camps choisissiez-vous, étant gamins ?
Les mystiques, les sages, les ésotéristes, les occultistes et autres « iques » ou « istes » sont de très mauvais joueurs ! Leur rôle leur plaît tellement qu’il préfèrent se contenter d’aimer leurs ennemis mais…. De loin ! Pas question de prendre leur place et de leur donner celle du gentil gendarmes et voleurs2lumineux jusqu’à l’anus ! Alors voici ce que préconisent les psychologues ésotéristes, et permettez-moi de vous présenter les faits sans détours et en termes modernes, voire un brin teintés de trivialité :

 

 

« Âmes prétendument lumineuses, arrêtez de vous la péter ! Puisque l’ennemi en face de vous est un frère, offrez-lui la seule chose qui déchirerait votre cœur à la seule idée de lui offrir : votre place ! Si on vous frappe, frappez aussi ! Valez-vous plus que votre frère ? Continuerez-vous à chercher sans cesse à l’humilier et à l’écraser de votre prétendue supériorité spirituelle ? Si on se comporte envers vous comme un cochon, osez enfin grogner avec les porcs, car si vous ne le faites pas, vous ne valez pas mieux que des cochons vous-mêmes. Et s’il vous faut endossez le vêtement usé de votre ennemi, faites-le avec bonne grâce, car c’est pour vous la seule façon de lui prouver que vous le respectez vraiment. »

 

 

 

anges3Pour bien comprendre ce sujet d’une rare subtilité et ne verser dans aucun excès, il faut se souvenir qu’à la base, nous sommes « des anges déguisés en humains » (Nota : cette assertion n’a pas à être juste, elle sert juste à résumer le propos, c’est tout) Si nous donnons la prépondérance à notre partie divine ou essentielle, nous trahissons notre vœux de devenir humains et de jouer pleinement le Jeu de la Conscience, ceci en assumant cette partie librement consentie.

 

 

 

aimer le MondeSi nous donnons la prépondérance à notre humanité, cela au point d’en oublier « Qui nous sommes vraiment », nous pouvons nous transformer en l’un de ces monstrueux animaux de foire et trahir ainsi notre partie divine qui existera néanmoins mais en arrière plan (pas pour nous.) L’idée n’est ni de se la jouer Grand Maître initié jusqu’au slip, ni de se comporter comme un porc juste pour ne pas vexer par notre lumière les plus cochons d’entre nous !

L’idée est de bien comprendre ce qui se passe là, sur Terre, maintenant, dans notre vie et sous notre nez !

Et il se passe que si le cochon peut nous instruire en se comportant tel un immonde porc, alors notre refus de l’aimer et de l’accepter « en l’état » (par exemple) consiste en notre part du marché des relations humano-animiques (si le terme vous plaît, je vous le vend !)

 

 

 

 

karmaPlus simplement encore, on va dire que vous avez vous-mêmes le devoir fraternel d’être le karma de celui qui joue au chieur de première sous l’excuse d’être votre propre karma ! Si vous faites mine de l’aimer tel qu’il est, de le pardonner, de voir en lui seulement le frère, etc (et une petite gâterie, aussi, non ?) que faites vous en vérité ? Eh bien ! Je vais vous le dire, moi, ce que vous faites :

 

« Vous devenez coupable de guerre et de lâcheté spirituelle à chaque fois que vous ne jouez pas le rôle que la vie vous a dévolu et que vous préférez la solution de facilité et d’hypocrisie en confrontant une prétendue lumière de Prisunic à une véritable action négative et destructrice. »

Il est temps, pour les spiritualistes modernes, de laisser tomber non pas seulement leur ego, qui lui est à sa place et joue déjà parfaitement son rôle, mais leur Moi-Idéalisé, ce « moi » de procuration inventé pour la circonstance et supposé être capable de leur faire oublier qu’ils ne sont, sommes toutes, que de simples êtres humains, comme tous les autres, à la seule différence qu’ils le vivent encore plus mal que les autres !

 

 

 

 

indignationL‘idée n’est pas de « rendre le mal pour le mal« , mais vous devez au moins jouer votre rôle d’être humain digne de ce nom. Si vous êtes indigné, dites-le ! Si vous trouvez que les actes d’autrui sont à gerber, gerbez-leur donc sur la braguette, ça leur apprendra à choisir un comportement un brin plus harmonieux !

(Nota : leur vomir dans le corsage si ce sont des femmes, est aussi autorisé par Dieu si vous êtes capables de vous l’autoriser.) Bref, vous l’avez compris, jouer le jeu équivaut à réagir « tel que vous » et non plus « tel que cette version idéalisée de vous-mêmes. » Vous ne deviendrez pas meilleur en trichant, vous serez simplement l’ombre de ce que vous auriez pu être, si vous aviez seulement été, véritablement.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La peur de la colère

Ce qui m’avait le plus étonné, en arrivant sur les t’chats (Salons de discutions) de Voilà/Wanadoo, voici une douzaine d’années de cela (1999), c’est de constater à quel point beaucoup de jeunes gens qui échangeaient des propos entre eux, avaient une sainte peur -pour ne pas dire une grande honte- à la seule idée de… S’énerver !

 

 

 

Je notais souvent des phrases du genre « Ne t’énerve pas ! » ou encore « Reste calme ! » auxquelles la sempiternelle réponse faisait immédiatement écho :
« Je ne m’énerve pas, je suis calme ! » Comme si le fait de s’énerver pouvait passer pour une maladie honteuse !
J’en ai discuté avec des amis psychologues qui partagent les mêmes passions et connaissances de l’Ontologie (étude de l’être) que moi et nous en sommes arrivés à la conclusion que beaucoup de jeunes ont peur de s’énerver à cause de ce que cela pourrait impliquer par ailleurs.

 

 

 

L‘implication serait qu’en s’énervant, ils perdraient le contrôle de leurs émotions et qu’ils en viendraient à se déverser sans plus pouvoir se tenir, cela à cause d’une colère immense qu’ils abritent en leur cœur et qu’ils tentent vainement de refouler depuis des années.

 

 

 

 

 

Un peu comme si leur âme leur chuchotait :
« Attention ! tu vas encore t’énerver et ça va mal se terminer comme la dernière fois, tu te souviens ?! »
Selon les mêmes amis psy (et ésotéristes de surcroît), cela pourrait provenir de souvenirs animiques (relatifs à l’âme, donc) reliés à des vies Atlantes (ou extensions différentes d’un même Soi), à une époque durant laquelle toutes les plus basses et plus viles passions humaines décimèrent littéralement l’humanité d’alors.

 

 

 

 

Atlantide3La tradition parle de la mort de 600 millions de personnes, en trois jours et deux nuit, lors de l’engloutissement non pas de l’Atlantide sous les eaux, mais de la conscience humaine sous les vagues déferlantes des émotions les plus débridées. Nul doute que mes lecteurs assidus ou même occasionnels, auront quelque chose à en dire, des témoignages ou même des questions à ce propos. N’hésitez pas, nous sommes là pour partager et, pour les plus simples et courageux, pour apprendre !

 

 

 

Atlantide6Alors lâchez-vous et réfléchissez ensuite, pour changer ! Il est possible que vous soyez animé « de force » par une de ces âmes qui ont tant à apprendre sur elles-mêmes et qui, désormais, sont prêtes à s’y atteler… Souvenez-vous que seuls les imbéciles et les vaniteux s’imaginent tout savoir ou pire encore « se faire seuls« , sans l’aide de personne. Ce qui est, à n’en pas douter, un signe d’humilité évident !

 

 

 

Serge Baccino
Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La véritable psychologie

cerveau-contenuIl peut paraître présomptueux, de prime abord, de se référer à une « véritable psychologie. » Pourtant, tout le monde la connaît et tout le monde y a accès, cela depuis toujours. Du moins, depuis que l’homme est capable de s’observer et de s’analyser un tant soit peu. Pour quelques-uns, la psychologie est une forme d’étude compliquée et passablement vicieuse qui se propose d’aller fouiller dans des recoins de notre être, là où personne n’a intérêt à se rendre, et surtout pas nous ! Pour d’autres, c’est un sujet fascinant mais peu pratique.

 

 

 

 

psychologiePour d’autres encore, c’est une étude réservée à une élite intellectuelle capable de jongler avec des concepts abstraits et quelque peu éloignés de nos considérations sociales usuelles. Bien sûr, il y a tous ceux et toutes celles qui ont fait de ce qui ne peut être qu’un Art un « métier« , je veux parler bien entendu des professionnels de la psychologie académique (ou des écoles) et tous ceux qui ne se soucient guère de ce sujet, c’est-à-dire la plupart des gens.

Les psychologues diplômés d’état semblent bien évidemment les plus aptes à nous parler de la psychologie. Du moins en apparence.

 

 

 

 

Toutefois, et attendu que « l’étude de l’âme » (Psuké et Logos, en grec) existait bien avant que ne naissent les écoles modernes de psychologie et si on tient compte du fait que les psychologues modernes (académiques) NE CROIENT PAS en la survie de l’âme et donc, ne croient pas non plus à sa survie, on est en droit d’en conclure que la psychologie académique se propose d’étudier une chose en laquelle elle ne croit même pas ! Cherchez l’erreur !

 

 

 

 

singe2

Quelle est la meilleure façon d’aborder cette étude ? La réponse est évidente : Celle qui vous convient le mieux pour vous ! Les ésotéristes de toutes époques étaient tous, sans exception, de fins psychologues. Ils connaissaient les lois et les principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit et, de fait, étaient capables d’aider n’importe qui, puisque capable de COMPRENDRE n’importe qui, sans pour autant présumer de « ce qui devrait être. » De nos jours, si vous ne correspondez pas ou plus à un certain moule socio-culturel, et en fait, si vous sortez du cadre étriqué du moderne toutou qui au lieu d’aboyer se contente de bêler, au mieux, ou de braire, au pire, vous êtes nécessairement atteint de quelque maladie connue, au nom qui fait très classe et que le peuple se fait un devoir de reprendre en cœur afin de mieux l’entériner et le faire passer pour vrai. Mais au fait, docteur, c’est quoi une personne « dérangée mentalement » ?

Ne serait-ce pas, justement, une personne qui ne correspond pas ou plus à ce que l’on attendait d’elle ? Une personne qu’il n’est plus possible de faire correspondre avec les diverses catégories d’un tableau ou d’un graphique inventé par un praticien diplômé en mal de reconnaissance ? Est-ce vraiment un signe de bonne santé mentale que de correspondre parfaitement aux critères mentaux exigés de notre époque ?

Posez-vous cette question : « Est-ce que les génies et autres grands hommes et grandes femmes du passé, avaient un état d’esprit si adapté que cela à leur époque ? Étaient-ils si « corrects » que ça, à tous les niveaux et d’un point de vue socio-culturel ? Étaient-ils reconnus de leur vivant et par leurs pairs ?« 

Je me demande s’il est utile de répondre à… Une affirmation !

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La vérité

Voici deux passages de la Bible qui me paraissent importants et qui sont en concordance avec la manière dont les psy éso traitent ce sujet si controversé de la vérité. Voici le premier :« Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira… » Et voici le second : » Qu’est-ce que la vérité?  » (Question de Pilate à Jésus)

 

Lorsque Ponce Pilate demande à Jésus « Qu’est-ce que la vérité ?… » ce dernier ne répond pas… Cette « réponse » de Jésus à Pilate est pourtant très éloquente dans la mesure où la question n’est pas spécialement intelligente.
En effet, Pilate part de la prémisse bien imprudente que la vérité est quelque chose qui peut être intellectualisée et sur laquelle il est donc possible de disserter à loisir. Pourtant, Jésus a bien précisé, par ailleurs :
« Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira. » Mais de quoi pourrait-elle bien nous affranchir, cette fameuse vérité ? Eh bien ! Déjà, de toute recherche future, par exemple !  En effet, si ce que nous cherchons est trouvé, la recherche devient dès lors inutile. Admettons.

 

 

 

Mais c’est quoi, cette vérité, Monsieur le curé ? Certainement pas une chose qui puisse s’intellectualiser et donc, sur laquelle notre mental puisse s’aiguiser les dents. Ah ! Et si la vérité consistait tout simplement en ce que nous ressentons vraiment ? Dès lors, ne serait vrai QUE ce que dont nous avons conscience et ce, par le biais du ressenti. Et nous sentons beaucoup de choses… Mais nous ne désirons pas forcément en assumer la responsabilité et donc, les conséquences qui en découlent ! Dire la vérité reviendrait à dire ce que l’on sent, et non ce que l’on pense de ce que l’on sent. Ce serait amusant, non ?

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

L’âge de l’âme

 

Il arrive souvent que des étudiants de l’ésotérisme s’interrogent en ce sens :
« Est-ce qu’une vieille âme est une âme plus évoluée et plus avancée spirituellement qu’une âme jeune, ou est-ce l’inverse ? »

 

 

Un des versets de la bible dit :
« A moins de renaître d’eau et d’esprit, nul ne peut voir le royaume des cieux… »

 

eau et feu-couple

 

En fait, et à l’origine, le texte était : « A moins de renaître d’Eau et de Feu…. » En effet, puisque l’eau est citée, il est de circonstance de faire également allusion au feu, d’autant plus que l’eau représente le coeur et les émotions, tandis que le feu représente l’esprit et les pensées.

 

 

 

 

 

Ainsi, l’homme doit naître de nouveau, c’est-à-dire penser et sentir d’une manière novatrice avant de pouvoir participer d’un plan de conscience plus élevé (voire « divin« , à savoir, penser et sentir librement.) Qu’est-ce qu’une âme ? Ce mot vient de « animus » et « anima », en latin, autrement dit, les pensées (animus = esprit) et les émotions (anima = force vitale.)

Nos processus mentaux et les sentiments qu’ils font naître en nous, sont donc bien à l’origine de ce qui nous « anime »...

 

 

 

Royaume des Cieux5Or, il est spécifié par le verset que pour « Entrer au Royaume », il faut naître à nouveau, et donc, penser et sentir tout autrement, en résumé. En gardant cette prémisse à l’esprit, on peut alors considérer une « vieille âme » comme étant un individu incapable de penser et de sentir différemment, et cela, depuis des millénaires ! Une « jeune âme » serait donc une individualité qui expérimente depuis peu un état d’esprit encore inusité pour elle. Mais dans ce cas, comment pourrait-on appeler une âme qui vient de naître de nouveau, d’eau et de feu ?
Je vous laisse le plaisir de le définir par vous-mêmes !

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)