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Quelques définitions utiles

arbre-viePour les débutants, pour tous ceux qui visitent pour la première fois ce Blog et même pour les autres, voici un petit résumé du sens exact à donner à certains termes ésotériques, selon la psychologie ésotérique. Attendu que l’essentiel de ce Blog tourne autour de la psy éso, justement, il m’a semblé opportun de placer ici et là quelques rappels du sens précis que nous donnons à certains mots. Si l’un quelconque de mes lecteurs se trouve en désaccord avec l’une de ces définitions, qu’il se souviennent avant de tomber gravement malade, que ces définitions ne concernent que les psychologues ésotéristes et que personne n’est obligé de les accepter.

 

Cela dit, et s’il y regarde de plus près, avant de râler, il réalisera que ces mêmes définitions sont soit plus « aérées » soit plus logiques et intellectuellement recevables, que celles de l’ésotérisme traditionnel, qui commencent légèrement à dater et à fleurer bon l’odeur de naphtaline et de poussière.

 

Mes définitions ou celles de la psy éso (c’est pareil), sont brutes de décoffrage, c’est à dire qu’elles appartiennent toutes à l’ésotérisme originel, de base et non encore retraduit et « adapté » (trahis ?) par toutes sortes de rajouts plus ou moins heureux, cela afin de le faire correspondre avec une époque, un peuple, une croyance, un état d’esprit, etc.

Il est d’ailleurs utile de préciser ici que la plupart des mots utilisés par les ésotéristes sont issus ou originaires de la tradition indo-aryenne, qui a elle-même était un brin teintée par quelques traditions religieuses dont je ne dirai rien, si ce n’est que dans l’une d’elle, quelques ânes bâtés ont cru bon de devoir faire mourir le fils unique de Dieu sur une croix afin de compenser les péchés de tous les trous du culte qui viendraient après ! (Ben quoi ? Ce n’est pas un indice facile, avouez !)

 

A noter que ces rappel de définitions de mots selon la psy éso, ne suivent pas nécessairement un ordre logique mais sont donnés en fonction de la fréquence de leur emploi et, aussi, parce que certains d’entre eux prêtent à confusion (comme le mot « karma », par exemple, ou encore « âme. »)

 

 

Le Soi : C’est notre véritable individualité, c’est ce que nous sommes globalement ainsi que notre potentiel à être ou notre « avenir ». Le Soi ne peut pas s’incarner directement car il vibre trop haut et est bien trop vaste pour cela. Le Soi est composé de deux parties : le Soi Naturel ou « Humain », qui représente sa partie « basse » (en terme de fréquence vibratoire) qui donne naissance et qui synthétise l’ensemble des personnalités linéaires (qui suivent un cycle d’incarnations et s’expriment dans le temps) et sa partie « haute » (en vibrations par seconde = v/s) qui est souvent appelée le Soi Divin. 

 

Le Soi Divin est notre première et plus Haute Réalité; il est notre Source-Centre, notre Origine, notre Essence spirituelle et notre Devenir (ou notre But) Comme sa fréquence spirituelle est celle de la Conscience Pure, il ne peut pas s’incarner ni même descendre en fréquence au niveau des plans dits « incarnatoires », c’est à dire qu’il ne peut pas descendre plus bas que le premier Plan Divin qui est, pour nous, le huitième en montant. Quand au Soi naturel, il ne peut pas descendre plus bas (en fréquence toujours) que le plan Bouddhique (le sixième en montant)

 

 

Sachant que la personnalité humaine réussie à peine à s’élever au plan causal (en méditation ou lors de dédoublements, on peut dès lors comprendre que pour reconstituer notre unité première à partir de notre actuelle « tri-unité » (ou trinité) nous devons élever notre conscience mentale jusqu’au plan mental supérieur (ou plan Causal) afin de nous reconnecter au Soi, qui lui-même demeure plus ou moins connecté au Soi Divin (pour des raisons qui nous mèneraient trop loin dans un petit article de ce genre.

Pour contacter notre Conscience Divine, nous devons donc être capable, dans un premier temps, de hausser notre conscience personnelle (le « moi ») au niveau du plan immédiatement supérieur au Causal (le 5e en montant, correspondant au Chakra de la Gorge) , c’est à dire le Plan Bouddhique, puis dans un second temps -et avec l’aide de notre Soi-Conscience (la conscience relative au niveau particulier sur lequel se tient notre Soi, donc)- jusqu’au premier Plan Divin. Ceux qui y parviennent sont appelés des « Bouddha » dans la tradition Hindou.

 

 

Au premier coup d’œil, le sujet peut paraître compliqué mais, en fait, il ne l’est pas vraiment. Nous sommes comme une fusée de trois étages dont chacun de ces étages peut soit fonctionner sans les deux autres et indépendamment d’eux, soit fonctionner en concordance totale avec les deux autres; selon les cas (et les besoins du moment)

Chacun de nous, sans le réaliser, occupe de nombreuse fonctions et porte de nombreux masques, et ce, en simultané. Une preuve ? Ok.

 

 

Un homme ne peut-il pas être le fils de ses parents, l’époux de sa femme, le père de son fils, le professeur de ses élèves de classe et le subordonné de son recteur d’académie ? Et tout cela, en même temps ?

Si vous êtes une femme, ne pouvez-vous pas être à la fois une mère aimante, une épouse attentive et dévouée, une secrétaire de direction bilingue et avec un CV impressionnant et, pourquoi pas, la présidente d’une association culturelle dont le siège social se situe dans votre quartier résidentiel ?

Nous sommes des personnages complexes, capable de « fonctionner » sur plusieurs niveaux à la fois et d’occuper plusieurs postes à responsabilité en même temps (en fait, tour à tour mais le tout existe bien en même temps et durant cette vie ci.)

 

 

Le Soi Naturel (ou « Soi » tout court ^^) est cette partie du Soi Divin qui est impliquée dans l’Aventure Humaine. C’est notre Individualité Humaine et c’est elle, et non l’âme (voir plus bas) ou même la personnalité (idem),  qui se réincarne de vies en vies.

En fait, au niveau du Soi, les vies ne sont pas « successives » mais simultanées ! Pour Lui, tout existe en même temps. Il peut donc s’incarner dans ce qui, pour nous et sur Terre, représente notre passé ou notre futur, par exemple.

 

 

Le Soi est évolutif, c’est à dire que sa conscience initialement divine, s’est teintée avec le « temps » (de notre point de vue terrestre) de toutes ces « qualités » et « défauts » qui font d’un être humain ce qu’il est.

Si le Soi Divin est totalement Divin, et donc parfait, éternel et non-évolutif, le Soi (Naturel) est on ne peut plus humain car son degré d’investissement au sein de l’expérience matérielle et humaine, l’a rendu quasi semblable à une « super-personnalité » (une personne mais en bien plus puissant).

 

 

La plupart des Soi (sans le « s », même au pluriel, merci) sont humains à plus de 70% et rares sont ceux dont la partie divine l’emporte sur la partie humaine.

Quand c’est le cas, on les appellent des « Maîtres » et ceux qui se sont fondus dans leur propre Divinité sont appelés des « Christs »

Le Soi est capable d’envoyer plusieurs extensions de lui-même en simultané, ceci afin d’obtenir un maximum d’expériences dans un minimum de ce temps qui, bien que ne le concernant pas Lui-Même, concerne néanmoins chacune de ses extensions, les « personnalités terrestres ».

 

 

Il est rare qu’un Soi choisisse d’envoyer deux extensions au même endroit (plans) et, surtout, au même « moment » (temps linéaire terrestre) Mais ce fait, même très rare, est ce qui a donné naissance à la croyance en les  âmes-sœurs ou âmes jumelles, selon les cas, car les définitions varient hélas, d’une personne à l’autre, chacune étant assurée de détenir la véritable définition, bien évidemment !

Si vous n’avez pas compris quelque chose au sujet des trois niveaux simultanés de l’entité humaine (personnalité, Soi et Soi-Divin), servez-vous des commentaires.

 

 

Vous pouvez poser toutes les questions que vous désirez, car cet article n’a pour seul but que de vous fournir une définition rapide, presque lapidaire, et non de vous présenter un cours complet et exhaustif sur ce vaste sujet.

 

 

L’âme : (Du latin « animus » et « anima ») L’âme, c’est tout simplement ce qui nous anime. (d’où le nom) c’est à dire l’ensemble de nos pensées et de nos émotions, plus communément appelés « processus mentaux »
L’âme n’est pas « quelque chose » ou « quelqu’un » mais juste un réservoir.

Elle est la somme de toutes les expériences du Soi (Naturel), condensées en une sorte de vortex énergétique. Il ne faut pas confondre l’âme avec le Soi, c’est à dire l’Individualité humaine et immortelle (Soi) avec la somme globale des expériences qu’elle a vécues, sur cette planète ou ailleurs, associée à la somme des différents états d’esprit qui en ont découlé (âme)

 

 

Bien sur, ce que nous vivons a une forte incidence sur notre personnalité et notre caractère mais l’individu est et sera toujours DISTINCT de ce qu’il vit et expérimente. Dans le cas contraire, s’il s’identifie à ce qu’il pense, ressent et vit, il devient le jouet de son propre esprit au lieu d’en être le Maître. Ce qui est le véritable sens à donner à l’expression bien connue : « Atteindre la Maîtrise. »
En fait, ce n’est pas notre personnalité terrestre qui a une âme mais bien notre Soi, c’est à dire ce que nous sommes en tant qu’individualité humaine (Soi) issue d’une Individualité Cosmique ou Divine (Soi Divin)

 

 

L’âme est la somme d’expérience qui permet à quelque chose de Parfait et de Divin (Soi Divin) de connaître tout ce que peut vivre et ressentir une des Création Divine les plus élaborées (le Soi Naturel) Elle-même s’appuyant sur plusieurs sortes d’expériences en simultané et à partir de plusieurs états d’esprit différents mais tous complémentaires (les diverses personnalités qui s’échelonnent dans le temps linéaire, dans la Création universelle continue.

 

 

La personnalité : C’est une extension directe et ponctuelle d’un Soi Naturel. Une personnalité incarne généralement un ou plusieurs aspects mentaux et émotionnels que la Soi-Conscience (l’Individualité, le Soi, ce que nous sommes en fait dans notre partie humaine) veut tester ou expérimenter.

Selon l’état d’esprit qui doit être expérimenté, le Soi peut envoyer plusieurs extensions (ou « prolongements ») de lui-même, sur plusieurs « plans » de conscience différents. Par exemple, il peut simultanément « s’incarner » sur le Plan Causal, sur le Plan Mental, sur le Plan Astral et sur le Plan Terrestre (ou « physique dense »)

 

 

Il n’est pas rare de voir un Soi employer simultanément entre trois et dix d’extensions, ceci afin d’obtenir plusieurs angles de vision différents, et ce, à partir d’un seul et même état d’esprit général.

La personnalité n’est évidemment pas immortelle et, d’ailleurs, elle n’a aucun intérêt à le devenir, du moins aux yeux du Soi. Durant une vie humaine donnée (une extension, donc) la personnalité « en cours » (Terrestre) n’a aucun souvenir de qui elle est, de ses origines et même, de ses buts (pourquoi elle est là) ceci est voulu car si une personnalité se souvenait d’être une partie insécable d’un Soi, elle ne réagirait pas de la même façon face à certaines expériences typiquement humaines ni aussi spontanément.

 

Le fait même qu’elle puisse se croire seule, unique, sans réel pouvoir et à la merci de nombreux facteurs extérieurs pouvant largement interférer dans sa vie, est l’élément clef qui fait toute la richesse (et l’authenticité) d’une incarnation.

En somme, c’est du fait même de son ignorance totale de ses origines, de son pouvoir réel et de ses buts, que la personnalité présente toute les qualités requises pour expérimenter vraiment la vie humaine d’un point de vue vraiment humain.

 

 

A noter qu’une personnalité, contrairement à la croyance populaire, n’a aucune incarnation ou vie passée !

C’est le Soi qui se réincarne, du moins en partie (de 8 à 15 % de son Essence, environ et à chaque fois) pas ses extensions qui elles, ne connaissent et ne vivent qu’une seule vie terrestre.

 

 

De fait, une personnalité ne peut pas non plus avoir de « vies futures » car les autres vies, passées ou futures, ne concernent que le Soi, pas ses extensions.

C’est en toute logique que nous pourrions affirmer ici que si une personnalité se réincarnait, après avoir quitté son corps de chair (mort), c’est à ce moment là qu’elle deviendrait vraiment mortelle ou qu’elle « mourrait » car, en pénétrant le petit corps d’un bébé à naître, elle perdrait tout souvenir de qui elle est ou était. Chaque personnalité n’a donc qu’une seule vie et après cette dernière, elle demeure sur les plans de conscience qui sont les siens, pour une durée qui peut aller de quelques milliers d’années à… l’éternité, selon ses choix et désirs.

 

 

C’est cet état de fait, mal compris par ailleurs, qui engendre cette peur panique de la mort. La programmation cellulaire du corps physique de la personnalité contient, comme message, de n’avoir que cette vie à vivre en tant qu’unité de conscience.

Le mental en déduit que, attendu que la personnalité a eut un commencement, elle connaîtra nécessairement une « fin » comparable à une mort définitive. Ce qui, bien évidemment, n’est pas le cas.

 

 

La réalité est à la fois plus belle et grandiose que cela ! Il existe deux « destinées probables » pour une personnalité terrestre : soit elle quittera son corps et redeviendra ce qu’elle était auparavant, c’est à dire une partie (un pourcentage) du Soi Naturel, soit elle continuera en tant que personnalité distincte sur l’un quelconque des plans invisibles et poursuivra sa vie en tant qu’entité distincte de sa Source (le Soi) et deviendra, à la longue et elle-même un Soi, (si tel est sa volonté) pouvant donner naissance à quelques extensions simultanées.

Deux destinées autrement plus spirituelles et rassurantes que le vulgaire destin supposé de l’être humain, se résumant à devoir tôt ou tard « mourir pour de vrai » !

 

 

Incarnations : Elles sont simultanées et non linéaires ou successives, comme le pensent généralement et à tort les étudiants qui n’ont pas encore compris que le temps et l’espace n’existent pas, ne sont que des notions humaines, ou encore, de simples vues de l’esprit.

Toutes les incarnations d’un même Soi (ou Individualité) se produisent en même temps. Et c’est d’ailleurs pour cela qu’il nous est possible d’avoir accès, en esprit (ou psychiquement) aux fameuses « vie passée »

 

 

En fait de « passées », elles se passent toutes en ce moment même, en même temps que notre présente vie personnelle. Et c’est parce qu’elles se déroulent « en ce moment », que nous pouvons les voir se dérouler sous les yeux de notre conscience, et comme si nous y étions vraiment !

Ce qui n’est faux qu’en partie, car une personnalité consiste en une certaine « quantité » de Soi-Conscience, généralement entre 8 et 15%, en moyenne et jusqu’à ce jour du moins, sauf pour certains génies de l’humanité.)

 

 

En fait, un peu de bon sens suffirait à nous faire admettre que si on peut « revivre » une vie passée, c’est qu’elle n’est pas « passée », justement, mais « se passe » (se produit) actuellement ET à chaque instant (en continue)

Il est bien plus difficile d’expliquer ce fait que de le comprendre, lorsqu’on y est directement confronté (comme pour tout, d’ailleurs)

 

Ceux qui peuvent vivre ce genre d’expérience à volonté -et ils sont rares- peuvent toujours tester cette affirmation : ils constateront que, en effet, quelle que soit l’heure ou l’époque où l’on tente ce genre de contact, on « tombe » immanquablement sur le déroulement d’une autre vie « en cours » (qui à son propre niveau se déroule dans son propre présent, donc)

Si nous désirons « voir » une époque précise et donnée, alors l’esprit « déroule » sa Mémoire Naturelle (les fameuses « Annales Akashiques ») et nous repasse simplement les parties du « film » (vie) qui se sont déjà déroulées, et ce EN RAPPORT avec le moment (ou la date) de notre propre incarnation, durant lequel nous en faisons la demande. Par exemple, si nous avons 5O ans, actuellement et dans cette vie, pour « voir » les dix ou quinze premières années d’une autre « extension » (personnalité de notre Soi), nous devons re dérouler le film jusqu’à 35 ou 40 années en arrière. Vous captez l’idée ?

 

 

Quelques explications supplémentaires 

 

 

Pourquoi existe-t-il tant de traditions différentes et de terme différents pour désigner des choses simples et identiques par ailleurs ? Pour deux raisons : l’une parce qu’il n’existe pas qu’une seule race et qu’un seul état d’esprit, et l’autre parce que les mentalités évoluent et nécessitent un enseignement évoluant en même temps qu’elles.

Il serait désastreux que la connaissance concernant une créature évolutive ne soit pas capable de s’adapter aux changements successifs de cette créature. Comme les mentalités diffèrent d’un peuple à l’autre, d’une époque à l’autre et d’un continent à un autre, les tentatives d’adapter la spiritualité à ces différences évoluent (ou changent carrément) de siècles en siècles.

 

Il n’est pas toujours aisé de comprendre intellectuellement ce fait, mais même s’il n’existait qu’une seule vérité (ou connaissance) pour tous, il devrait tout de même exister plusieurs manières de la transmettre correctement à tous.

S’il n’existait pas des êtres, hommes et femmes, assez intelligents et intuitifs pour comprendre cette subtilité, citée en bleu ci-dessus, la connaissance véritable, c’est à dire celle qui est relative aux lois et aux principes qui président au fonctionnement de l’esprit universel, serait perdue depuis bien longtemps !

 

 

D’ailleurs, à chaque fois que (passé ou présent) les véritables initiés n’ont pas la possibilité ou la pleine liberté d’instruire avec quelque autorité, des âneries monumentales sont colportées à la place des lois spirituelles véritables.

Des siècles plus tard, tout le monde en rigole puis on repart pour un tour supplémentaire de conneries, propagées en toute quiétude par quelque Prélat de l’esprit s’étant autoproclamé Grand Gourou de ceci-cela ! Un exemple significatif de ce lamentable dérapage spirituel se retrouve dans la signification attribuée au mot Sanskrit « Karma » ! Vous ne savez pas ? Alors voici…

 

 

Le Karma : Pour le plus grand nombre (et je suis gentil ^^), ce terme sanskrit signifie que nous subissons, aujourd’hui, le résultat d’actes négatifs passés, commis par une autre personnalité que la nôtre (ce qui est très con, oui, je sais, mais bon, hein, c’est ainsi !)

Vous pouvez vérifiez quand vous voulez et sur n’importe quel moteur de recherche du web, la définition du mot « karma » et vous tomberez TOUJOURS sur une seule et même explication : le karma se résume à dépendre en grande partie de nos actes passés.

 

 

Si la mort existait, les Rishi et les premiers Siddha qui furent à l’origine de la psychologie ésotérique, se retourneraient dans leur tombe en entendant cela !

Comment l’être humain a pu devenir assez stupide pour avaler de telles couleuvres spirituelles ?

Comment peut-il accepter ne serait-ce que l’idée qu’il lui faut subir, dans cette vie, réussites et échecs et cela, en conséquence d’actes commis dans des vies passées, dont ils n’a, au demeurant, aucun souvenir ?

 

 

La loi divine serait si conne que cela ? Car même les lois humaines sont plus rationnelles et justes, c’est dire ! (Qui a gloussé ?)

Par exemple, si vous devez comparaître devant un Tribunal pour un crime que vous avez commis, si vous n’êtes pas en pleine possession de vos moyens intellectuels et mentaux, aucun juge n’acceptera de vous condamner comme si vous étiez pleinement conscients de vos actes et des responsabilités qui s’y rapportent.

 

 

D’ailleurs, un châtiment serait, en plus d’injuste, complètement inutile puisque en tant que débile mental, vous ne pourriez pas avoir pleinement conscience du rapport -établit par des tiers- entre vos responsabilités civiques préalables, d’une part, et les effets qui résultent de tout actes répréhensibles tombant sous le coup d’une loi civile, d’autre part.

Cette mauvaise définition du mot « Karma » est due en grande partie au manque de connaissances réelles des plus célèbres Orientalistes anciens et modernes qui tentèrent, chacun à leur tour, de traduire dans leur propre langue puis d’adapter à la mentalité de leurs semblables, des textes d’une profondeur qui leur avait, selon toute apparence, totalement échappée.

 

 

Car aucun initié du passé n’aurait prétendu que le présent d’une personnalité peut dépendre du passé d’une autre ! Encore moins des actes commis jadis par une autre personne ayant vécu en des lieux et à partir d’un état d’esprit différents !

Les vrais initiés savent tous qu’avant toute action naît une pensée qui lui est préalable et qui est ensuite responsable d’une éventuelle action (logique)Cette pensée peut être consciente et volontaire ou bien inconsciente et involontaire.

 

 

Mais il ne peut y avoir d’action sans une pensée préalable ! De fait, le mot « Karma » ne peut pas se référer à un acte; il ne peut, au pire, que se référer à une pensée qui précède puis qui produit un acte.

Il me semble logique de placer LA CAUSE avant tout effet qu’elle pourrait produire… Même si, en réalité, « Cause et effets sont simultanées, dans le temps (maintenant) et dans l’espace (ce mental ci) »

 

 

Les vrais initiés savent aussi que, selon une des principales lois spirituelles, « Tout est double » (cf : Table d’Émeraude ou « Le Kybalion »)Partant, ils ne pouvaient pas employer un seul mot pour désigner une loi aussi importante.

Les deux termes originaux exacts étaient (et sont toujours) :

 

« Karma Chitta »

 

Ce qui signifie : « Mouvements (Karma) de l’esprit (Chitta) »

(Note rapide : Chitta représente l’esprit, tandis que Chitti représente la conscience ou l’esprit à sa plus haute fréquence cosmique.

Ces « mouvements » correspondent bien entendu à nos processus mentaux (pensées, réflexion, visualisation, etc) et le sens originel du mot « karma » était résumé par les premiers psychologues ésotéristes par cette phrase, une fois traduite et adaptée, bien évidemment :

« Homme, tant que tu penseras d’une manière précise et immuable, tu vivras des évènements extérieurs qui seront en correspondance directe avec tes pensées et qui seront tout aussi précis et immuables, car tu vivras, toujours et en tout temps, le contenu formel de tes pensées. »

 

Les psychologues ésotéristes (ou psy éso comme je dis pour faire plus court) sont pour une transmission Initiatique adaptée à l’époque, au lieu, à la race et à l’état d’esprit général « en cours » Mais ils sont aussi et surtout POUR la conservation intégrale des lois originelles ! Adapter est une chose, transformer le contenu en est une autre !

Contrairement à l’adage :  « Il est possible de traduire sans trahir ! », il est tout à fait possible d’effectuer des traductions successives, sans pour autant, en changeant la lettre, changer l’esprit. Il suffit pour cela que le traducteur possède une maîtrise intellectuelle suffisante de son sujet, voilà tout. N’est-ce pas vrai pour tous les domaines de notre vie, d’ailleurs ?

 

 

J’espère que, cette petite révision pour les uns, et découverte initiatique pour les autres, sera appréciée à sa juste valeur et que le lecteur deviendra (encore) plus conscient de l’importance de bien connaître un sujet avant de l’enseigner ou de le transmettre à son tour, et ce, quelle que soit la façon ou la méthode.

Rien n’est plus dangereux qu’une connaissance incomplète, si ce n’est une fausse connaissance ! Vous pouvez toujours vous référer à l’étymologie d’un terme pour essayer de définir son sens premier et réel. Attention aux faussaires de l’esprit, qui peuvent se transformer ou devenir les fossoyeur de la connaissance initiatique !

 

 

Vos questions, commentaires et critiques constructives seront les bienvenus et il sera répondu à tous et à chacun, ceci dans la mesure de mes disponibilités s’entend. 😀

Bien à vous tous

Serge

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L’induction mentale

L’induction mentale

 

 

Le sujet de l’induction mentale est connu depuis des millénaires par les ésotéristes qui ont eu le courage de suivre la voie psychologique, nommée parfois « le troisième niveau » et qui, de tout temps, a été réservée, non pas à une élite (comme le prétendent les artichauts) mais bien aux plus courageux d’entre les véritables chercheurs de Lumière.
C’est d’ailleurs grâce à ce phénomène naturel d’induction mentale que les Maîtres du passé purent transmettre une grande partie de leur force et de leur savoir à leurs disciples les plus zélés.

Certains savent que les Maîtres de jadis avaient souvent une suite formée par une quantité réduite de  Chéla (en Sanskrit) ou d’élèves qui les suivaient régulièrement. En effet, vivre avec le Maître permettait alors de bénéficier en grande partie de son énergie et de son exemple vivant, bien plus efficace que toutes les belles paroles de sagesse du monde. L’induction mentale est soit positive, soit négative dans ses effets et ce, quelle que soit l’intention de départ. Cela dit, il paraît évident que le fait de fréquenter des saints ou des criminels endurcis, pourra donner des résultats sensiblement différents ! Si l’induction positive (bénéficier de l’apport énergétique et de l’exemple vivant positifs d’un tiers) est assez facile à comprendre, l’aspect négatif de ce même phénomène est beaucoup moins connu, ou, vais-je dire, moins reconnu et donc accepté.

 

 

Ces mots qui piquent et qui agacent.

 

Qui n’a pas subi l’influence négative d’un tiers ne serait-ce qu’une fois ? Qui n’a pas été influencé, plus jeune et ne serait-ce qu’une fois, par les « meneurs » d’une bande de gamins ? Nous avons tous, peu ou prou, subit l’influence négative de l’induction mentale.A fréquenter des cons…. On devient comme eux, oui ! L’exemple le plus frappant d’induction mentale négative est ce que l’on nomme l’hystérie collective.  Par exemple, les actes de barbarie perpétrés durant des matchs de foot, entre supporters, ou ces personnes piétinées par la foule en cas d’incendie, etc. Ce bref résumé pour nous amener à ce qui nous intéresse plus particulièrement ici, à savoir cette forme d’induction mentale très particulière, subie mais rarement intellectualisée, qui se produit par le biais de notre participation à un salon d’échange (Chat) ou à un forum, par exemple.

 

 

L’espace ne compte pas.

 

Il ne faut pas croire que du fait de l’éloignement physique, nous sommes tous bien à l’abri derrière notre petit écran ! Que nenni ! Et le fait de nous cacher courageusement derrière les traits impersonnel d’un avatar digne de nos années de lycée n’y change absolument rien, bien au contraire !
Même les scientifiques, dont l’ouverture d’esprit n’est plus à démontrer (sic), commencent à soupçonner la présence de particules en rapport avec l’activité mentale et qui  » voyageraient  » à une vitesse bien supérieure à celle de la lumière. Je veux parler ici des scientifiques « ordinaires », et non de ces nouveau génies que sont les physiciens quantiques.

 

 

Des particules d’énergie qui voyageraient à une vitesse supérieure à celle de la lumière ? C’est du moins leur version frileuse et lancée pour tester les réactions du public. Bref, personne n’ose encore parler de télépathie ou même d’aura universelle (la somme de toutes les auras individuelles) mais bon, hein, il ne faut pas non plus bousculer les vieillards de l’Académie des sciences alors qu’ils se proposent de disputer une course en fauteuil roulant.

 

Une efficacité qui fait peur.

 

Donc, cette fameuse induction mentale va permettre, du fait même de son manque cruel de notoriété, de remplir son office avec une précision quasi chirurgicale et à l’insu de l’intellect qui, comme chacun l’ignore (lol) demeure sous la tutelle de l’ego, ceci aussi longtemps que la personne ne bénéficie pas d’un mental dit « illuminé » (comprendre déprogrammé et auto-éclairé.)

Dans nos cours privés et sur le forum de suivi personnalisé, il est fait usage de ce phénomène naturel d’induction mentale, afin d’aider nos membres inscrits à ces mêmes études privées, d’y voir un peu plus clair en eux-mêmes. Du moins, quand ils n’oublient pas leurs bonnes résolutions, certes, puisque c’est eux-mêmes qui, en devenant étudiants, font la demande tacite d’être guidés, instruits et conseillés durant un certains temps du moins.

 

C’est à ce titre que, dans le passé, nous avons laissé librement s’exprimer de gros boulets, ceci afin d’induire un effet mental approprié dans l’esprit de nos membres. Ce qui, au passage, a permis à quelques-uns, qui n’avaient de cesse de se mentir tout en feignant une recherche spirituelle  » authentique  » (sans commentaires), de faire des choix qui s’imposent.

 

 

Quand le mal fait du mal au mal en nous.

 

D’aucuns se sont donc demandé pourquoi je laissais des personnages inquiétants demeurer sur le forum des cours, tandis que d’autres étaient virés sans crier gare et sans fanfare alors qu’ils paraissaient plutôt inoffensifs, bien qu’étant gros boulets également. En fait, certains présentent des formes de compulsions que j’oserais qualifier d’efficaces et d’utiles à l’économie de la vie, tandis que d’autres n’invoquent pas les mêmes schémas et ne servent donc pas autant la communauté. En effet, pour qu’un être se débarrasse d’une schéma mental qui conditionne son vécu, il doit pouvoir en prendre conscience et ce, d’une manière ou d’une autre. Le mieux est encore que cela se passe lorsqu’il est entouré de gens compétents et compréhensifs, capables de le guider voire d’orienter ses réactions et de lui permettre ainsi de réaliser la nature exacte du problème avant de s’en débarrasser.

 

Ceux qui trouveraient cruel ce genre de technique psychologique, n’ont qu’à se demander de quel droit une personne viendrait semer le trouble dans une communauté de gens qui désirent la paix. Réponse évidente : Du droit qu’elle s’octroie elle-même ! De ce même droit que s’offrent généreusement les dirigeants de notre forum privé.

 

 

Fuir le problème revient à fuir aussi sa solution.

 

Par ailleurs, il n’est pas nécessairement utile ou même intelligent de vouloir fuir un problème ou de chercher à s’en débarrasser sans prendre la peine de voir si ce même problème ne contient pas quelque précieuse indication à notre sujet. Pourquoi certains ont ce pouvoir de nous faire réagir ou même bondir comme si nous étions montés sur ressort ? Où se trouve le pouvoir de réaction, chez les autres ou en nous-mêmes et existant à notre insu ? Tout ceci demande réflexion. La liberté est toujours à double sens, n’en déplaise à ceux qui, agissant pour le Mal, ne supportent pas que le Bien leur fasse… Du mal (j’adore cette phrase) Vous désirez vous libérer vraiment de toute votre compulsion ?

Oui ? Juré craché ? (non, pas par terre sur le tapis, c’est dégueulasse !)
Alors surtout, ne partez pas ! Je veux dire, ne quittez pas l’état d’esprit à partir duquel vous pourrez comprendre la nature exacte de vos problèmes et donc, comprendre du même coup ce qu’il convient de faire pour y mettre un terme définitif.

 

 

Être attentif à Soi.

 

 

La prochaine fois que vous sentirez un malaise en présence d’un tiers ou lorsque les paroles d’une personne que vous connaissez bien vous blesseront, ayez le réflexe salvateur de ne pas réagir depuis l’extérieur ! Essayez, au contraire, d’aller voir en vous-mêmes (ésotérikos, en Grec) ce qui se passe et qu’elle est l’origine réelle de ce malaise, de cette vexation.
Les autres, au-dehors, ne sont au mieux que des révélateurs, un moyen comme un autre (mais très efficace !) de ne plus laisser ce qui vous bouffe de l’intérieur, œuvrer à son travail de sape en toute impunité. Une impunité qui découle simplement de l’inconscience de la cause de vos problèmes.

Si vous conservez à l’esprit que puisque c’est vous qui réagissez à ce que vous sentez en vous-mêmes, le problème se trouve donc en vous, et non dans les paroles ou dans les actes des autres, à l’extérieur, vous verrez que, très rapidement, quelqu’un va faire naître en vous agacement, jalousie, colère, etc..

Sachez que si vous n’aviez plus rien à « révéler » (ou à rendre conscient) en vous, l’extérieur et les autres n’auraient plus aucun pouvoir de vous faire ressentir des choses jugées par vous négatives. Jugées trop rapidement par vous négatives !

 

Non pas qu’il soit spécialement agréable d’être publiquement humilié ou de réaliser que les autres nous prennent pour un con depuis des lustres et à notre insu ! Disons plutôt que ce n’est là que la partie apparente de l’iceberg. L’essentiel du problème psychologique demeure encore sous des couches et des couches d’inconscience.

 

 

La peur de la mise à nue de l’ego.

 

 

Vous connaissez bien ce pouvoir démoniaque que vous prêtez hélas aux autres et qui consiste à faire naître, en vous, agacement, jalousie, colère, etc. Nous sommes rendus à une époque où tout ce que nous tentions désespérément de cacher aux autres depuis des années, semble vouloir être crier au grand jour ou « sur les toits », comme il est dit dans l’un des versets de la Bible.

Et cette peur terrible que les autres vous découvrent brusquement sous un jour qui ne serait pas complètement à votre avantage, correspond à l’activité du Moi-Idéalisé. Un autre sujet traité et débattu comme il se doit dans les cours privés et sur le forum qui leur est associé, mais sur lesquel nous pourrons disserter et à votre demande si vous ignorez l’essentiel de ce sujet.

 

A noter que l’extrême candeur et l’orgueil le plus abominable, font tous deux parties intégrantes des schémas mentaux les plus usuels de notre humanité. Il n’existe pas de bon ou de mauvais état d’esprit, car presque tous sont conditionnés par une foule de dogmes, de croyances, de peurs et de doutes sur soi. Il serait pour le moins inutile de rechercher la présence de celles et ceux qui vous paraissent incarner la Déesse ou le Dieu des Boulets !

Vous seriez surpris de tout ce que peut également déclencher, en vous,  une personne apparemment « saine d’esprit » si d’aventure vous commettiez l’outrecuidance de déranger son petit confort mental ou de ne pas être en accord total avec ses idéaux !

 

 

Ce qu’il faut retenir de tout cela.

 

 

Pour résumer mon propos, je dirais qu’il est utile, pour notre évolution, de ne pas chercher à fuir le relationnel, même si ce dernier s’avère parfois pénible et producteur de souffrances psychologiques. La souffrance provient de notre résistance à l’effort. A cette pression du pouvoir de la vérité sur notre âme. Tout, en nous, pousse vers plus de conscience et d’intelligence : si nous résistons à la vie, cela en tentant d’éluder notre processus de réforme psychologique (s’améliorer, se libérer l’esprit), nous allons nécessairement souffrir. Tout comme nous souffrons si nous refusons de manger et de boire.

 

Les ésotéristes oublient un peu trop souvent que le relationnel est la base de toute évolution véritable. Plus de 90% du travail d’une individualité, sur les Plans de conscience supérieurs (l’Au-delà, l’invisible, etc.), consiste en du relationnel. Sur Terre, il nous est possible d’éluder une partie de ce relationnel, de fuir certaines obligations, dirons-nous afin de simplifier. Mais hors du corps de chair et sur d’autres plans d’existence, cela est impossible.

Dès lors, autant nous habituer et accepter de bonne grâce d’être ainsi régulièrement « testés » par la vie et par l’intermédiaire des autres. Ces tests sont là pour nous aider à RENDRE CONSCIENT tout ce que nous ignorons encore à notre propre sujet.

 

L’induction mentale, que d’autres préfèreront appeler « interrelation » ou encore « interaction humaine », consiste en le principal outil spirituel assez puissant pour nous permettre d’évoluer, d’un point de vue spirituel. Et pour évoluer, nous devons absolument rendre conscient l‘ensemble de notre inconscience. Et c’est là un travail titanesque et de longue haleine.

Nous ne serons donc jamais assez pour nous entraider. Et pour nous entraider, il suffit de demeurer nous-mêmes, spontanés, sans chercher à « faire » une chose qui se fait bien mieux lorsque nous la « subissons » au lieu de la produire ou de chercher à la gérer afin de s’épargner un peu de souffrance et donc, de prise de conscience.

 

Si vous avez des questions, des commentaires, je suis à votre disposition.

 

Serge Baccino

 

Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 9

LE TOUT DANS TOUT

 

« S’il est vrai que Tout est dans LE TOUT, il est également vrai que LE TOUT est dans Tout. Celui qui comprend parfaitement cette vérité possède déjà un grand savoir. »

LE KYBALION.

 

Présenté comme ça, il faut déjà bien s’accrocher pour comprendre quelque chose de valable, hein ? Nous sommes bien d’accord.
Et encore, cette version est-elle une formulation « moderne » des textes anciens (dont la table d’émeraude, texte le plus connu, et quasiment imbuvable ! )
En fait, il s’agit là d’un vieux sujet récurrent datant des premiers siècles du Christianisme ésotérique jusqu’à la lisière des temps modernes (de 200 après J.-C. aux années 1800, en gros)
Celui mieux connu sous les termes de « Immanence et Transcendance« 

Selon les Anciens, Dieu était à la fois « contenu au sein même de sa Création » tout en étant « au-delà d’elle et non sujet à ses limites usuelles »
Il était donc « immanent » (présent au cœur même de sa Création) et la transcendait en même temps (n’était pas limité par elle, allait au-delà)
Ce thème fit couler beaucoup d’encre et pas seulement de l’encre (sic) et fut à l’origine de quelques fumages de neurones et pétages de câbles.
Les puristes se demandaient comment un être, fut-il Divin, pouvait bien se retrouver à la fois inclus en toutes choses tout en étant dans aucune d’entre elles…

Évidemment, à question mal posée, réponse erronée ! La bonne formulation aurait du souligner le fait que le Divin était à la fois contenu en toutes choses mais dans aucune d’entre elles il ne se trouvait entièrement présent. Ce qui est logique car Dieu ne pourrait se trouver « complètement ou entièrement ici » et, en même temps, un peu ici et un peu plus là-bas !
De plus, un Dieu situé dans un coin de son univers et ignorant ce qui se passe hors de son regard, ça ne faisait pas très sérieux.

Mais le simple fait de voir en Dieu un « Être » (anthropomorphisme) était déjà une grossière erreur que ne pouvaient tolérer les ésotéristes. Un être est forcément inclut dans la forme qui lui sert de véhicule de manifestation. De plus, son attention mentale ne peut se concentrer que sur un seul objet à la fois (mais passer très vite d’un objet d’attention à une autre, donnant ainsi l’illusion de simultanéité.) Ainsi, le Divin ou « Dieu » ne peut pas se présenter sous la forme d’un être car cette forme consisterait déjà en une limitation.

Les ésotéristes affirmaient que Dieu était une sorte d’Essence qui se trouvait en toutes choses mais qu’aucune de ces choses n’était assez vaste pour le contenir en entier. De plus, et toujours selon les ésotéristes (surtout les Chrétiens), Dieu devait être à la fois « dedans » sa création tout en n’étant non impliqué par elle ou limité en une quelconque façon par sa propre Création.

Lorsque les premiers ésotéristes non Chrétiens (bien avant Jésus, donc) avaient sorti l’idée que toutes choses étaient faites de Lumière et que cette Lumière était Dieu et se nommait « l’esprit » (ou l’équivalent, dans d’autres langues), les autres initiés s’étaient mis à rire comme de gros débiles ou comme s’il se fût agi de la plus poilante des blagues ! Pourtant, cette assertion était parfaite et avait l’avantage d’être la seule à donner enfin une explication à l’Immanence et à la Transcendance de Dieu. Et cela expliquait du même coup pourquoi il est exact de dire que l’esprit, cela même qui nous sert à penser, est créateur !

 

En effet, si « Dieu crée en esprit et dans son Mental Infini« , alors il peut être en toutes choses sans se retrouver enfermé en elles, car tout est le fruit de son Mental Créateur, tout est une visualisation dans laquelle il existe « un peu de Lui » sans que Lui-même soit vraiment inclut dans ce qu’il imagine ainsi en esprit et dans son Mental illimité.
Partant, Dieu n’avait plus besoin de se couper un doigt pour créer un système solaire !

Oui mais voilà : à l’époque des premiers Rishi, puis des Siddha (entre – 8 000 et – 6 000 ans, donc) tous les « initiés » croyaient dur comme fer que Dieu créait avec sa propre substance et qu’il était donc absolument impliqué (voire enfermé) dans sa création. On retrouve d’ailleurs des traces très nette de cette croyance empirique dans de nombreuses traditions, plus ou moins ésotériques, d’ailleurs. Pourtant, investir son esprit et s’investir soi-même sont deux choses bien différentes.

Les Rosicruciens, membres de la fraternité bien connue des Rose-Croix,  furent les seuls, durant des siècles, à adopter la Doctrine du « Dieu est esprit et crée mentalement« , avec, bien entendu, les psychologue ésotéristes qui avaient l’avantage non négligeable d’être directement enseignés par les Mages Rouges (pour ceux qui connaissent ces Grands Philosophes de l’Invisible.)

Or, ce n’est pas le Divin Rêveur, qui est enfermé au sein des formes mentales mais bien son esprit, ce qui est pourtant une nuance de taille ! En effet, entre se retrouver physiquement en prison et avoir son esprit préoccupé par quelque souci plus ou moins important, il y a une marge ! Dans le premier cas, vous êtes en prison et avez donc perdu vote liberté. Dans le second cas, seul votre esprit est « enfermé » au sein de mouvances mentales (karma Chitta, en sanskrit) plus ou moins agréables, mais un simple effort de votre part suffirait à l’en libérer.
Mais disons que, contrairement à nous, la Conscience Cosmique ou Divine (le Brahman passif, pour les Hindous) préfère observer tranquillement les mouvements de son propre esprit (Dieu, le Brahman Actif ou l’Aspect « Mère ») et, très intéressé, désire voir où tout ça va le mener s’il ne fait rien pour agir sur cette Monumentale Prise De Tête Cosmique !
🙂
Ainsi, et comme mentionné ailleurs, nous savons que c’est bien l’esprit -Dieu ou « Brahman Actif » ou encore « le Divin Architecte« –  qui crée toutes choses, et que cet esprit est contenu dans le Mental Divin.
Mais ce que nous ignorons, c’est « à qui est ce Mental colossal » ! Et sans doute ne le saurons-nous jamais. Mais cela importe peu, vue le mal que nous avons déjà à comprendre l’esprit, « qui est plus proche de nous que nos mains, que nos pieds et que notre respiration même » (Bible dixit)

Et puisque l’esprit est Dieu (du moins sa partie accessible à notre entendement), si tout est fait de Dieu, Dieu est à la fois inclut dans sa Création et extérieur à elle (puisqu’il la pense mais ne se sert pas de lui-même comme matériau, n’est-ce pas.) Ceux qui écrivent des romans ou des essais, savent très bien ce qu’il en est : leurs personnages sont contenus dans leur mental, mais eux-mêmes sont en quelque sorte contenus ou « véhiculés » dans et par ces mêmes personnages, auxquels il prête un peu de sa substance spirituelle pour les faire exister, ne serait-ce qu’en imagination.

 

Pareillement, c’est au sein même du Grand Mental Divin (l’Univers) que « Nous avons la vie, le mouvement et l’être« , comme disaient les premiers Mystiques.
Pour Dieu, c’est la même chose que pour un romancier, mais en plus grand, plus beau, plus parfait et plus… Tout !
Bon, remarquez, c’est de la triche puisque c’est Dieu…

 

Quels sont vos réactions face à ce que vous venez de lire ?

N’ayez plus peur de dire ou même de faire des bêtises : Dieu-l’esprit les dit et les fait bien mieux que vous, pour vous, par vous et… à votre place ! (puisque tout est Dieu, en somme ^^)

Pour lire le Chapitre 10 : Cliquer ICI

Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 2

Chapitre 2 : Le Kybalion, le Livre et son contenu

 

 

Note importante pour les lecteurs de cet article :

Il est évident que je ne saurais trop conseiller au lecteur de cet article et qui désire participer activement par ses commentaires et ses questions, de se procurer sans tarder le livre en question (le Kybalion.)

Il serait toutefois utile de l’avertir que cet ouvrage est souvent épuisé et que la maison d’édition responsable de sa diffusion nous la joue un peu « Ce qui est rare est nécessairement meilleur », si vous voyez ce que je veux dire !

 

Il est donc très dur d’en trouver sur le marché du neuf et même de l’occasion car les heureux possesseur de ce livre n’ont guère envie de s’en séparer.

Ainsi, et bien que je ne devrais sans doute pas aborder ici la question, certains ésotéristes ont décidé qu’il n’était pas acceptable de devoir encore cavaler derrière un livre de cette envergure en nos années 2013 et plus, et ont décidé d’en scanner le contenu et de le mettre gratuitement en libre circulation sur internet.

 

Pour eux, la chose ne s’apparente pas à du « piratage » mais en un moyen de rendre accessible à tous un des quelques (rares) trésors initiatiques de l’humanité.

Le jour où les éditeurs comprendront l’intérêt qu’ils auraient à augmenter le nombre successif de leurs rééditions, je suis absolument persuadé que les téléchargements « illicites » de ce bouquin, cesseront du même coup.

Après, à chacun de se positionner et de voir, en mon commentaire, quelque chose de rationnel et de logique basé sur la nécessité du partage intelligent ou bien une « incitation à la délinquance » sur Internet (sic)

Pour les premiers, tapez simplement « Le Kybalion en pdf » sur le moteur Google et vous trouverez au moins des extraits de l’ouvrage.

 

*******

 

 

Quelques mots d’introduction sur ce livre étonnant, puisque ce Dossier sur l’Hermétisme s’en inspirera comme support principal, du moins au départ.
Vous remarquerez que ce livre est signé « Trois Initiés. » Cela démontre que les auteurs ne désiraient pas vraiment se faire connaître, favorisant le message et faisant passer au second plan les messagers. Cette façon de procéder était jadis typique des Hermétistes.

 

 

Nous savons aujourd’hui que ce livre n’aurait jamais vu le jour sans le concourt du célèbre Maître psychiste Américain W.W. Atkinson.
Mais peu importe le ou les auteurs, seul compte le contenu de cet ouvrage.
Bien entendu, il n’est pas question pour nous de nous borner à lire ce dernier puis à le commenter « en l’état » !

 
Notre but n’est pas de « faire avec l’ancien » (l’ambiance générale de ce livre, typique de son époque) mais de s’en inspirer pour notre étude présente.
En fait, seuls les énoncés des Principes Hermétiques et quelques-uns de leur développements nous serons vraiment utiles. Vous pouvez laisser le reste de côté, si le style vous agace car par certains côtés, il peut en effet agacer le lecteur ponctuel plus soucieux de juger que de comprendre.

Les temps changent et même si la Connaissance demeure « Une et Indivisible« , la manière de la formuler doit s’adapter aux époques, aux mentalités et aux mœurs. C’est exactement ce que nous allons faire ici, dans les différents chapitre de ce Dossier.

Nous n’allons pas « réécrire l’Hermétisme« , nous allons l’adapter à nous, le faire notre pour aujourd’hui. Tout comme une certaine »Lætitia » et son polisson de compagnon (votre serviteur) ont « adapté et retraduit » une partie de l’enseignement du Shivaïsme du Cachemire et celui des psychologues ésotéristes du passé dans le but de lancer l’Association Culturelle Psukelogos, de même, nous allons adapter et retraduire ensemble l’enseignement hermétique de base et le rendre à nouveau « buvable » pour nos contemporains. L’idée vous semble-t-elle séduisante ?

« OK ! Cela à l’air cool« , direz-vous, « mais comment allons-nous faire, dans la pratique ? »

C’est très simple…

 

 

Vous aurez remarqué que nous sommes non pas dans une simple article ordinaire mais dans un DOSSIER. Nous sommes ici pour travailler ensemble et sous la direction bienveillante de votre serviteur et auteur.

 

Que diriez-vous de participer activement par vos questions, vos commentaires et vos idées personnelles, cela dans le but que ce Dossier se transforme en une sorte de « Wiki de l’Hermétisme » ? Le but n’est pas de réinventer les lois et les principes du fonctionnement de l’esprit, bien évidemment mais plutôt de les rendre plus accessibles à notre esprit occidental qui révèle un puissant et urgent de SIMPLIFIER son existence et tout ce qui la meuble.

 

 

De plus, cela pourrait permettre à quelques-uns d’entre nous d’extraire quelques temps leur attention mentale de leur petit nombril (lol) et de l’orienter fermement sur l’idée inspirante du PARTAGE. Du vrai Partage, pas de celui qui se dit avec la bouche mais qui n’a jamais le temps de descendre s’installer dans le coeur.

 

Laissons cela à certains forums dont les membres passent le plus clair de leur temps de libre à s’entre-masturber avec de belles phrases toutes faites et autre lieux communs de la spiritualité dont ils n’incarneront jamais le contenu.
En avez-vous assez des vieux grimoires aussi antiques que poussiéreux ?
En avez-vous assez de ces ouvrages moyenâgeux qui sentent le souffre et la sorcière cuite à point ? (lol)

 

Et que dire de cette protubérance intellectuelle qu’est « la Kabbale » ! (Et de ceux qui font mine d’y comprendre un traitre mot !)
Les temps ne sont plus propices à la masturbation intellectuelle, à l’étude de ce qui ne sert à rien dans notre vie de tous les jours, si ce n’est à se faire mousser en société, durant quelque soirée mondaine et auprès de collègues supposés plus ignorants.

Sachez qu’il existe aussi un ésotérisme qui sert à quelque chose !

 

 

A quelque chose d’autre que d’accumuler un savoir aussi inutile que suranné.
J’affirme qu’il est possible d’étudier l’hermétisme et l’ésotérisme des origines et… de comprendre tout ce qu’on lit !  :lol:
Non seulement de le comprendre mais aussi de pouvoir clairement l’expliquer ensuite à nos proches (parents, enfants, amis) et, pourquoi pas, à nos collègues de bureau.

 

Chacun de nous sait que nos collègues de bureau ou de travail sont tous des hermétistes… à leur manière !  :rire:
Le prochain chapitre de ce dossier (N°3) présentera succinctement les sept principes hermétiques que tout ésotériste avéré ou débutant devrait connaître et maîtriser, du moins intellectuellement.

 

J’aimerais que des débutants en ce genre d’étude se joignent à moi et m’aident à prouver que rien n’est plus facile que de rendre la connaissance ésotérique accessible à tous. Mais avant cela, ces lecteurs et participants actifs à ce Dossier doivent me faire une promesse ! La promesse de m’aider à les aider à comprendre !
Vous, lecteurs assidus ou très ponctuel de mes écrits, que ce soit sur mes forums, depuis sept ans, sur mes sites ou bien au travers de mes ouvrages qui se promènent un peu de partout sur internet (lol), vous qui croyez encore ignorer tout de l’esprit, vous devez m’aider par votre participation active, par vos commentaires et par vos questions. Vous devez m’aider à vous prouver l’inverse de ce que vous croyez de négatif et de limitatif à votre propos.

 

 

Si vous avez à coeur d’avouer franchement votre ignorance actuelle et supposée, je me fait fort de vous prouver l’existence d’un savoir atavique et avéré  qui sommeille en vous ! Qui sommeille en vous et à votre insu, bien évidemment. Sachez qu’il n’y a pas que la maladie qui est capable de nous ronger de l’intérieur sans que nous le sachions. Le Savoir désire s’exprimer aussi mais lui ne nous rendra jamais malade.
Il est évident, pour moi, que sans votre participation, je ne serais pas capable de RÉPONDRE à vos attentes. En effet, comment saurais-je que ce que je vous propose ici est simple et clair ou si je ne fais, à l’instar de mes distingués mais infortunés prédécesseurs, que pondre une suite de verbiage incompréhensible et soit- disant « réservé à une élite » ?Il est temps de faire savoir aux dinosaures de la spiritualité que le temps des « rares initiés » est révolu !

 

A présent, tout le monde peut savoir, tout le monde peut apprendre à se connaître et à « S’avoir« , c’est à dire à se posséder lui-même au lieu de dépendre des uns et des autres pour vivre et exister.

 

 

Toutefois, si vous voulez que tout soit clair, n’hésitez pas à venir m’éclairer tout d’abord de vos lumières : jouez plumes et claviers ! Offrez-moi vos questions afin que je puisse vous démontrer que les réponses demeuraient déjà en vous, n’attendant que votre désir de les questionner, en se servant de l’extérieur (et de cet auteur) comme d’une simple excuse, comme d’un modeste détonateur (ou révélateur si vous craignez le bruit ! lol)

 

 

Croyez-vous réellement qu’il puisse vous manquer énormément de choses pour devenir de véritables hermétistes modernes ? La connaissance qui vous manque encore n’est qu’une excuse si vous ne connaissez pas LE DÉSIR d’apprendre.

Si vous allumez une chandelle au lieu de maudire l’obscurité, vous œuvrerez alors en parfaite syntonie avec ce que vous prêchez sans doute et par ailleurs.

 

 

Je vous assure que cette ignorance que vous croyez subir, est actuellement votre plus grand trésor. C’est pour cela qu’elle m’est précieuse car il me faut encore apprendre comment vous transmettre ce que je sais.

 

Vous le transmettre d’une manière qui soit faite pour vous, qui soit « à vous » et non d’une manière qui soit faite pour moi ou qui soit « à moi. »
Comprenez-vous le sens exact et profond de ces paroles écrites ?
Si oui, c’est parti !

 

 

Nous allons refaire -non pas le monde- mais, plus prosaïquement, un hermétisme à notre mesure et l’adapter sans pour autant en trahir l’esprit.

Et cela commence dès que j’aurais placé le prochain chapitre de ce Dossier sur ce support virtuel mais Ô, combien riche en expériences et émotions !

 

Bien à vous 😀

 

 

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Premier Quizz éso de la psy éso

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Dans la série Quizz éso de la psy éso, voici la première question proposée à votre sagacité !

aura04Tout le monde connaît ce sujet des fameuses couleurs de l’aura humaine.
Du moins, chaque étudiant de l’ésotérisme et de la spiritualité, est-il au courant du fait que certaines personnes affirment voir des couleurs autour des corps et même réussir à définir l’état de santé voire l’état mental et émotionnel d’une personne, ceci grâce à l’interprétation de ces mêmes couleurs.

énergie2Pourtant, les psychologues ésotéristes ont été les premiers à affirmer une chose très contrariante et qui, fort étonnamment, a surtout été rejetée -et avec le plus de force, par les spiritualistes et ésotéristes eux-mêmes ! Jusqu’à ce que, voici quelques années, les scientifiques fassent une découverte majeure à propos du fonctionnement de notre cerveau et qui a donné entièrement raison à ce qu’enseignait la psy éso.
pituitary_brain2a
Question : Quelle est la nature exacte de cette affirmation qui était contenue dans l’enseignement évoqué et que la science est venue, bien involontairement il est vrai, ratifier il y a de cela quelques années ?

Qui se lance ? 😀

 

Nota : Merci à celles et à ceux qui ont déjà étudié cette discipline (la psychologie ésotérique) de laisser jouer en priorité ceux qui n’y sont pas encore initiés ! 😆

 

Quelques considérations ésotériques

 

L‘ésotérisme nous enseigne que l’homme est bien plus que ce qu’il paraît être.
D’ailleurs, les choses ne sont que rarement telles qu’elles paraissent être !

L’ésotérisme étudie l’âme, c’est à dire ce qui anime l’homme, autrement dit, ses pensées (animus = esprit) et ses émotions (anima = force vivante et sensible)
Mais l’homme est bien plus qu’une suite de pensées et d’émotions.

 

Selon les anciens ésotéristes, l’univers est le produit de deux pouvoirs ou de deux forces en mouvement, qui se combinent pour donner naissance à « Tout-Ce-Qui-Est », c’est à dire à toutes choses, visibles et invisibles.
Ces deux pouvoirs sont en fait deux énergies qui emplissent l’univers, pénètrent toutes choses et sont à la base de toutes choses.

 

La première de ces énergies cosmique est l’énergie spirituelle.
Elle est constituée de particules de lumière rassemblées en un point et tournant autour d’un axe virtuel. Imaginez de la lumière concentrée qui virevolte sur elle-même en un ballet infini. L’énergie spirituelle est l’aspect créateur (ou Formateur) du Divin (le mot Divin est ici pris comme adjectif, non comme un nom, et signifie Parfait)

 

Cette lumière est pour ainsi dire confrontée au besoin absolu et pressant d’engendrer des formes, de créer des choses, tout et n’importe quoi, pourvu qu’un acte de pure création ait lieu en continu. Cet acte de Création se produit depuis toujours et à jamais ; il n’a jamais eut de commencement et n’aura donc jamais de fin.

 

La seconde de ces deux énergies cosmiques est le pouvoir vivant (ou force vitale, comme on dit souvent)
L’énergie vitale est ce qui donne vie, force et durée aux formes engendrées par l’énergie spirituelle. Cette énergie vivante représente le pouvoir masculin et pénétrant tandis que l’énergie spirituelle représente quant à elle le pouvoir féminin et maturant de l’univers.

En somme, tandis que des particules d’esprit donnent les formes, le pouvoir vivant les anime et leur donne « la vie, le mouvement et l’être« , comme disaient les anciens.

 

Pour donner un exemple un peu simpliste mais très évocateur, on pourrait comparer l’énergie spirituelle au sable d’une plage et le pouvoir vivant à l’eau qui vient mouiller le sable et lui offrir ainsi une certaine cohésion.
Nous pouvons avec le sable (esprit) mouillé (force vitale) de la plage (cosmos) former un tas de choses…
Si nous avons des moules, nous pouvons même donner naissance à de ravissants lapins, des canards ou étoiles de mer !
Ou alors construire de beaux châteaux.

 

Le sable sec, sans l’eau, ne pourrait donner naissance à une forme solide qui puisse offrir une quelconque cohésion. L’eau sans le sable n’aurait rien à rendre vivant et cohérent. Mais les deux unis produisent le miracle de la forme (sable/esprit) et de la force de cohésion (eau/force vitale) et donnent ainsi naissance à quelque chose à la fois unique et nouveau.

 

Ainsi, toutes choses sont faites de la combinaison d’esprit et de force vitale, c’est à dire des deux grands pouvoirs créateurs de l’univers.
Lorsqu’une forme est un peu sophistiquée, elle attire à elle un peu plus de pouvoir vivant, ce qui a pour effet de fournir une sorte d’animation plus réactible et donc sensible que d’ordinaire.
Toutes les formes spirituelles de l’univers paraissent tendre vers l’évolution de leur forme, c’est à dire vers une certaine complexité.

 

C’est un peu comme si l’esprit universel avait comme Devoir ou comme Mission, de permettre l’expression pleine et entière d’un quelconque pouvoir, nécessitant des formes de plus en plus complexes et sophistiqués pour se manifester…

Dans le règne minéral, les formes produites par l’esprit sont assez grossières et, de ce fait, la quantité de pouvoir vivant n’est pas très importante.
Dans le règne végétal, les formes deviennent plus complexes et permettent l’apparition de la vie sensible et réactible.

 
Dans le règne animal, les formes sont devenues si complexes, que le pouvoir vital afflue en grande quantité, ce qui donne naissance à une troisième condition, à un troisième pouvoir, qui est appelé la conscience.

La conscience est le troisième pouvoir de l’univers, mais il est avant tout le plus puissant. De l’union de deux énergies que sont l’esprit et la force de vie, naît cette troisième condition qui est la conscience formelle.
Du moins, c’est ainsi que l’entendent les initiés depuis des millénaires….

 

En réalité, la vérité est toute autre, mais le mental humain n’était pas assez développé, jadis, pour permettre, même à des initiés, de concevoir la Splendeur du Tout-Esprit.

Mais à présent, les temps sont venus où l’homme, forme spirituelle parmi tant d’autres, est capable d’attirer à lui assez de pouvoir vivant pour que sa conscience individuelle puisse capter la plus grandiose des découvertes, la plus Sublime des vérités….

 

Mais de quelle vérité est-il question ici ?

J’aimerais que les lecteurs de cet articles y réagissent et me donnent leur opinion, les avis, leur vision, c’est à dire ce qui, pour eux, correspond à la plus grande des découvertes en matière de spiritualité et en rapport avec l’évolution des capacités mentales humaines.

 

A vos claviers ! 😀

 
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