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Une question de préparation

RayonantNombreux sont ceux qui parlent d’amour…
Nombreux, donc, sont ceux qui en manquent cruellement. Car dans le cas inverse, ils seraient occupés à vivre cet amour, au lieu de ne faire qu’en parler.
Tout comme le pauvre parle de richesse, car il rêve de la vivre, de même l’homme et la femme moyens de notre époque rêvent de vivre cet amour.

Ceci n’est pas « horrible à dire ou à écrire » : ceci est l’expression froide et rationnelle de la vérité. Les gens manquent d’amour, qui oserait le nier ?

 

Cela dit, on est en droit de s’interroger : Pourquoi manquent-ils ainsi d’amour ?
En seraient-ils tous «indignes» ? Certes non !

(Vous pouvez de nouveau vous remettre à respirer !)
Alors quoi ? Les gens seraient-ils «avares» d’amour ? Non plus.

Mais comment offrir à d’autres ce qui manque si cruellement à soi-même ?

 

 

Rosae antiquaOn dit que «la plus belle fille du monde ne peut offrir que ce qu’elle a.» Expression imagée qui en dit long sur la carence affective de nos contemporains, mais pas nécessairement sur la cause profonde de cette même carence. Certains sociologues ont lancé ce pavé dans la mare : « Savons-nous vraiment aimer ? »

Ce n’était pas un pavé mais tout juste un caillou.

Ce genre de caillou qui ne produit que des rides à la surface des consciences mais qui l’épargne en profondeur. Il existe des pavés beaucoup plus lourds et qui déplacent beaucoup plus de vagues émotionnelles. La véritable question n’est pas de savoir si nous savons aimer, mais bien de définir avec exactitude dans quelle mesure nous sommes ouverts à cet amour et préparés à le recevoir en retour.

 

Celui qui ne sait pas recevoir ne saura pas donner ensuite, c’est évident.
Beaucoup cherchent l’amour mais, en même temps, ont peur de le trouver.
Ils ont peur de tout ce que cela peut impliquer, comme perte de contrôle et comme « risques psychologiques. »

 

princesse egyptienneD’ailleurs, d’aucuns prétendent qu’il vaut mieux ne jamais connaître l’amour, que de le connaitre un jour puis de le perdre ensuite. Qui se prépare, non pas à aimer, mais à être aimé ?
Qui est entrainé à l’amour et préparé à sa puissance ? Sommes-nous prêts ? Êtes-vous prêts ? Vous seuls pouvez répondre à cette question. Vous seuls avez le pouvoir ainsi que le droit de l’éviter.

 

 

Serge Baccino

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Que notre âme passe !

3fnrpcdl« Que notre âme passe ! »
« Que notre âme passe ! », répondit l’homme qui croisait le moine, dans le corridor. Puis il avisa la porte, sur la droite, remarqua le symbole qui était gravé dessus, directement dans le bois et pénétra sans frapper.
Il se retrouva dans une grande pièce, remplie de livres, sur les murs, sur le sol, empilés ça et là dans une sorte de désordre à la fois rassurant et propice à la méditation.

« Assieds-toi. » Proposa un homme déjà âgé, en libérant un fauteuil d’une dizaine de livres reliés. L’homme s’assit sans mot dire et attendit poliment que le vieil homme lui adresse de nouveau la parole.
« Oui, tu as une question à me poser… je t’écoute. »

 

L’homme se racla la gorge et demanda, en ayant le sentiment qu’il allait dire une ânerie monumentale :
« J’ai croisé un moine, dans le corridor, et il m’a dit « Que notre âme passe. »… Par réflexe, j’ai répondu la même chose, mais je réalise à présent que je ne sais même pas ce que ces mots signifient vraiment….. »

 

Le vieil homme coula un regard amusé sur son vis-à-vis puis :
« Cela signifie « Puisse l’état d’esprit qui m’anime, actuellement, céder rapidement la place à un état d’esprit nouveau, supérieur et plus chargé en pouvoir. »

« Mais… Notre âme n’est-elle pas immortelle ? »
« Disons que tant qu’elle le sera, il appartiendra à l’homme de mourir à sa place jusqu’à ce qu’il comprenne Qui devrait diriger qui…. »

 

(Extrait de documents personnels)

 

 

RayonantNous sommes des individualités éternelles, invariables (en essence) et déjà parfaite (en essence aussi.) Cela dit, «ce que nous sommes vraiment» se manifeste selon divers états d’esprit qui nous animent, d’une vie à l’autre (en tant que Soi) et qui peuvent varier selon nos buts, nos besoins, nos aspirations, les époques et les ethnies. Et « ce qui nous anime «  (pensées et émotions connexes) consiste en cette fameuse «âme» ou «corps psychique» : ce qui sort du corps lors des dédoublements et au moment de la mort physique, pour vous en donner une idée plus précise.

 

Donc, dire que notre âme est «immortelle» ou espérer qu’elle le soit, revient à dire que notre Soi-Conscience (ou Soi Naturel) conservera un même état d’esprit et ce, durant des vies et des  vies !
Autant dire que l’homme qui souhaite son âme immortelle espère surtout ne jamais avoir à changer ou à évoluer d’un iota !
Fort heureusement, l’âme n’est pas immortelle en ce sens que la vie se charge de nous faire «penser autrement», parfois avec pertes et fracas ou quelques bons coups de pieds «occultes» bien sentis !

Donc, de vies en vies, notre individualité ne varie pas, mais elle pense et ressent différemment. Et c’est CELA qui évolue, ET NON PAS ce que nous sommes (conscience) qui est déjà parfait… En soi (c’est le cas de le dire.)

 

J’écrivais que le Soi est parfait «en essence», c’est à dire que tel qu’il est, il est déjà au top. Mais cela n’empêche pas ce quelque chose de parfait (en nature) d’accumuler de la connaissance, de l’expérience, de la sagesse, etc.
Bien que subtile, cette distinction ne me semble pas trop difficile à comprendre. Par ailleurs, Dieu est l’esprit universel, c’est à dire la somme illimité de particules spirituelles qui servent à tout créer. (la « Matéria Prima » des anciens philosophes.) Le Christ Cosmique est la somme de toutes les consciences individuelles considérées comme un Tout-Unique (un Collectif.)

Les Christ individuels (ou Soi-Conscients) sont tous faits d’esprit vivant et conscient qui se présente sous la forme spirituelle la plus parfaite que l’esprit puisse imaginer. En fait, l’esprit universel (Dieu) donne naissance à des formes sans nombre dont les plus parfaites demeurent éternellement, car elles incarnent parfaitement l’idéation Divine ou ce qui peut exister de mieux en esprit et en vérité.

Du microbe au Christ de l’homme, tout est vivant et conscient mais tout n’est pas aussi parfaitement élaboré pour que le génie spirituel divin puisse s’exprimer avec autant de clarté et de force. C’est dans l’aspect Christique de la Soi-conscience que l’esprit peut dire :
« Celui ci est mon Fils en qui je prends mon plaisir »

(Comprendre : En lequel et par lequel je réussi enfin à m’exprimer vraiment.)

 

 

 

bouddha02Christ et Bouddha sont les deux aspects d’une seule et même chose (Le Rayon Amour-Sagesse, le second) qui, pour le moment, ne peut pas s’incarner en entier, à cause des trop basses fréquences planétaires. Pour le moment, notre planète n’est pas une planète « sacrée », c’est pour cela qu’elle n’a que neuf plans au lieu de douze, comme les autres. Christ est l’aspect Rayonnant et Attractif (Aimant) de la divinité de l’homme, tandis que le Bouddha représente l’aspect Lumière et Sagesse (intelligence et clarté d’esprit.)

L’un trône dans le cœur, l’autre dans le sanctuaire de la tête mais prend racine du côté opposé à l’atome germe du cœur.

 

 

 

Serge Baccino

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Où me cherchez-vous ?

Lorsque les deux femmes arrivèrent au tombeau pour oindre le corps de Jésus d’huile, après le crucifixion, elles trouvèrent le tombeau vide, et elles entendirent une voix leur demander :

« Où me cherchez-vous ?… »

Jésus, alors qu’il parlait en tant que le Christ (la conscience Intérieure de l’homme) disait : « Je suis le chemin, je suis la vie, quiconque croira en moi, fut-il mort, aura la vie éternelle… »

Nous cherchons sans cesse au-dehors et à l’extérieur, ce qui se trouve au-dedans et à l’intérieur. A l’intérieur de nous. Le mot «ésotérisme» vient du grec « ésotérikos », qui signifie « dedans » ou « intérieur. »

Si nous devons nous parer du titre d’ésotéristes, nous devons inverser la vapeur et retourner notre Regard (notre attention mentale) vers l’intérieur.

 

 

545387Se concentrer à l’extérieur, sur les objets ou sur les autres, provoque une fuite de notre énergie vitale en direction de l’objet de notre attention. Que se soit une personne, un évènement, un objet ou des propos tenus par un tiers, tout cela épuise peu à peu notre énergie. De même, si notre attention demeure rivée sur ce que nous pensons et ressentons à longueur de journée, non seulement nous nous épuisons aussi, mais de plus, nous donnons plus de force encore à nos processus mentaux, qui sont déjà bien assez puissants comme cela.

Alors quoi ? Si les pensées et les sentiments et les émotions font parties de « l’extérieur » (exotérisme), qu’est-ce qui, dans ce cas, consiste en notre… Intérieur ?  Où me cherchez-vous ? Répondrait ce farceur de Jésus !

Parmi les morts ? Certes non ! La Vie n’y est pas. Où est la Vie ? Cette Vie qui palpite et qui, tel un Torrent Cosmique, déferle dans les canaux aptes à en supporter l’assaut ? Qu’est-ce qui palpite en nous ? Qu’est-ce qui ressemble à une pompe qui fait sans cesse circuler la vitalité ? Le cœur. C’est dans le cœur et « au cœur » de cette Vie qui palpite, que se Trouve Celui dont parlait Jésus en ces termes étonnants : « Le Père et moi ne faisons qu’un… »

 

 

coeurToutefois, attention de ne pas commettre de crime de lèse-simplicité : les poètes de tout crin, au large ! Il ne s’agit pas de venir nous pisser dans la gamelle ésotérique en disant :
« Oui, le cœur ! il faut écouter le cœur, l’amour, compassion, bla, bla, prouuut ! (oh ! pardon, j’ai pété monsieur l’Abbé !) »

Il n’est pas question «d’écouter le cœur» (boum, boum) mais bien d’ Écouter ce qui, dans le cœur, et au milieu du vacarme de la Vie, désire s’adresser à nous.

Les hindous le nomment « Atome Germe du cœur » (Atma, en sanskrit) tandis que d’autres disent « étincelle christique » et d’autres encore, l’Esprit ou tout simplement Dieu.

Dieu réside en nous, au seul endroit où nous ne penserions pas à le chercher : au cœur même de notre être (dans les deux sens du terme !)

 

 

coeur-feuLà se Trouve l’Esprit. Là cesse enfin la recherche, la quête ou la Voie. La commence la Vie. « Vous trouverez la vérité, et la vérité vous affranchira…. »

La vérité de notre être se trouve en nous, dans le cœur : la vérité est un point radiant de Lumière, d’Esprit Pur et trouver cette vérité revient à cesser de la rechercher de partout où elle ne se trouve pas.

Il existe, dans le corps psychique ou « âme » (c’est la même chose), des canaux d’énergie (Nadi, en Sanskrit) L’un de ces canaux, très large et très puissant, part du cœur et remonte vers le cerveau, se terminant dans un centre nerveux appelé « hypothalamus » et dans le centre psychique qui le sous-tend, appelé « bindu » dans certaines traditions de l’Inde antique.

 

 

Soi Divin Contact conscientLorsque notre attention mentale est focalisée sur le monde extérieur et que nos 5 sens objectifs sont sollicités, l’énergie de la force vitale s’élève vers le haut et vient « frapper » le centre psychique évoqué plus haut, ce qui a pour résultat de « laisser se produire » (plutôt que « de produire ») les pensées. Dans ces moments où notre attention est comme subjuguée par le monde  phénoménal (les gens, les événements, les sons et images, etc) tout ce que nous pouvons sentir, en nous, est produit par tout ce que nous proposent l’activité de nos sens.

Mais dès que nous tournons notre attention mentale vers l’intérieur, par exemple en observant tranquillement nos processus mentaux se produire sous les yeux de notre conscience, ou encore lorsque nous concentrons cette même attention mentale sur le Centre Psychique qui se trouve sur le côté gauche de la poitrine, sur le cœur, alors il se passe un phénomène intéressant, aux multiples ramifications pratiques !

Dès ce moment, tandis que la conscience est polarisée sur soi (peu importe l’objet d’attention, d’ailleurs) l’énergie de la force vitale circule moins fort dans le canal qui monte du cœur au cerveau (elle peut même cesser) et nos pensées disparaissent de notre conscience, comme par enchantement !

 

 

 

Attendu que notre sensibilité (Ève) n’est plus « séduite » (le serpent d’Éden, l’intellect) par les objets extérieurs, Quelque Chose en nous tente timidement de se Manifester et de nous faire sentir Sa Présence (Shékina, en Égyptien.)

Demeurer « branché » sur ce quelque chose et ne plus rien entendre et « voir » que lui, consiste en la plus haute forme de Réalisation spirituelle et entraîne la Boddhicité (Claire Vision des choses et des êtres.)

Si vous avez des questions sur l’aspect purement technique de mes propos, je suis là pour répondre, sinon à vos attentes, du moins à vos questions !

 

 

 

Serge Baccino

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A propos du Saint-Graal

dans le coeurOn dit que lorsque la coupe est pleine, elle doit se vider.
Si elle ne se vide pas, elle sera tôt ou tard renversée, par hasard ou «accidentellement.» Eh bien ! Voilà qui est parfait, car la coupe de l’humanité déborde et la mouvance des vagues qui se forment à la limite de ses bords, menace de la faire basculer ! La coupe est pleine ? Pleine de quoi, Docteur ? Pleine de colère.

Pleine d’une colère qui était rentrée et qui, à présent, pèse implacablement sur certaines digues qui se nomment « politesse, savoir vivre, peur de déplaire et besoin d’être reconnu et aimé. »

Cela vous parle-t-il ?

 

Et tandis que cette coupe est pleine, tandis que ce Graal collectif déborde des humeurs belliqueuses d’une humanité qui gronde à force de devoir se taire, elle ne peut pas se remplir de quelque chose d’autre, car elle n’a plus aucune capacité d’accueil. Mais que pourrait-elle accueillir d’autre, cette coupe ?

Le sang Royal ! C’est à dire la pleine conscience de notre divinité. Non pas une croyance, une foi et un dogme particuliers et supplémentaires, non pas une ancienne philosophie ou religion orientale présumée capable de nous faire oublier les trahisons multiples de notre foi native… Je dis : une prise de conscience directe, vivante, qui éclate les neurones et fait s’envoler le coeur de l’homme, non pas vers d’hypothétiques cimes spirituelles l’éloignant chaque jour un peu plus de ses responsabilités, de ses semblables et le transformant peu à peu en un superbe inadapté social, mais bien une expérience intime, directe et éclatante des vérités éternelles.

 

Et l’une de ces vérités s’énonce ainsi :

«Nous ne sommes pas, n’avons jamais été et ne serons jamais cet être humain déplorable que nous croyons être.»

 

Mais comment obtenir une place à ce «Concert en Live avec le Divin» ?

En préparant la Coupe. Et comment préparer la Coupe, Docteur ? Il suffit de la vider afin qu’elle puisse de nouveau se remplir. Se remplir d’autre chose que toute cette merde que nous appelons pompeusement «notre vie.» Comment la vider, cette coupe ? En concentrant l’attention mentale sur elle; cela suffit à vider la coupe. Réorienter différemment la conscience revient à trouver le Saint-Graal.

Et ensuite, comment la remplir de nouveau cette coupe ?

Inutile car… Elle est déjà pleine.

 

Lorsque notre coupe est vidée de « tout ce qui n’est pas nous » (schémas mentaux, peurs, doutes, etc.), alors nous devenons capables de réaliser qu’elle est déjà remplie de « Tout ce qui est nous », c’est à dire de PURE CONSCIENCE.

Le sang royal est la conscience Christique qui se déverse en soi, qu’elle soit « de l’homme » ou « de Dieu », c’est la même, car il n’en existe qu’Une Seule, capable de remplir tout ce qui est assez sage pour demeurer vide de toute autre chose que « Cela. »

 

 

Serge Baccino

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Le choix

anges[1]En l’homme, le véritable « choix » est représenté par l’individualité réelle, c’est à dire le Soi. Puisque l’esprit (Dieu) s’en fout de tout et s’implique volontiers dans toutes formes de création sans juger, alors c’est à l’individualité (le Dieu individuel, le Soi) qu’il appartient de « vouloir » et de « désirer. » C’est sa volonté à Lui, qui doit être faite, et non celle du Grand Dieu Général qui n’en a rien à cirer, si je puis le présenter ainsi ! (Grenouilles de bénitiers s’abstenir.)

Mais est-ce à dire que la personnalité est le dindon de la farce qui doit juste obéir et se la fermer ? C’est ici qu’il nous faut faire preuve d’un maximum de subtilité. Souvenez-vous que chaque personnalité n’a qu’une seule incarnation. Car en réalité, seul le Soi se réincarne, du moins en partie, et au travers de chacune de ses extensions ou personnalités animiques.

Du coup, on peut dire qu’elle n’existait pas AVANT l’incarnation mais qu’elle continuera d’exister APRÈS sa seule et unique vie terrestre. C’est d’ailleurs le sens à donner au verset Biblique étonnant qui dit que Jésus a eut un commencement mais n’aura pas de fin. Relisez et vous pourrez constater que je ne vous raconte pas des sonneries de serpents à sornettes !

 

 

Bon, Ok, mais alors, dans ce cas, « qui » ou « quoi » a projeté notre actuelle expérience terrestre, avant cette vie ? Qui a tracé les plans sur la comète et a visualisé les grandes lignes de notre parcours, de notre trajectoire spirituelle, comme j’aime à le dire ?

La réponse est évidente : SOI-même, c’est-à-dire non pas la personnalité limitée et actuelle qui dit « moi » mais l’individualité (le Soi Naturel) qui seule préexiste avant chacune des naissances.

Partant, nous pouvons donc dire que ici et maintenant, ou « pour l’instant », ce que nous sommes, c’est un peu ce qu’est le Soi, c’est-à-dire un petit dieu qui s’est oublié. En réalité, nous ne sommes que l’une des extensions de ce Soi (naturel ou « Humain ») Nous sommes des (mini) Jésus, pas encore des Christ, si vous préférez. (Excusez mais ça me rendrait malade de devoir mettre un « s » à la fin de Christ, même au pluriel.)

 

 

Dès lors et en toute logique, la fameuse  volonté de Dieu est en fait aussi la notre puisqu’il n’existe aucune différence de nature entre notre Source (le Soi) et nous, si ce n’est une différence de degré (de manifestation, nous ne sommes que dix pour cent de nous-mêmes, environ, c’est-à-dire une portion insécable de Soi.)

 

Christ+cosmiqueSi nous « faisons la volonté de Dieu et non la notre », nous faisons alors réellement notre volonté, car ce que nous nommons « la nôtre » est en fait celle de notre ego, de notre âme, de la somme de toutes nos programmations mentales auxquelles nous nous identifions sans cesse. Bref, c’est-à-dire de tout, sauf de ce que nous sommes vraiment, justement ! L’expérience m’a montré que très peu de personnes comprennent réellement ce sujet du  » moi  » et du  » Soi  » et s’affolent à l’idée que la personnalité humaine n’ait qu’une seule vie, malgré tout ce qui a été écrit sur le sujet ou tout ce qu’elle tenaient pour vrai.

Or donc, si quelque chose ne vous semble pas assez clair ou si vous avez des questions à poser sur ce sujet, ne vous gênez pas pour le faire, je suis à votre disposition, ceci dans la mesure de mon temps de libre 🙂

 

 

 

 

Serge Baccino

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Le nom de Caïn

cainDans la Genèse, il est dit que Adam et Ève avaient deux fils, Abel et Caïn, et qu’il vint un jour où Caïn tua son frère Abel. Raconté comme cela, ça n’a rien de folichon, n’est-ce pas ? Mais pour celui qui possède les clefs nécessaires à la compréhension des symboles bibliques, tout devient alors beaucoup plus clair. Quand on sait que Adam (de adamah qui signifie terre rouge) représente l’esprit et que Ève (de Iévéh = la vie) représente la force vitale, on comprend alors que leurs deux enfants ne peuvent être que l’intellect (Caïn) et le sentiment et l’intuition (Abel.)

 

 

En l’homme, c’est à chaque instant que Caïn « tue » (fait taire) Abel.
Chaque jour de notre vie, notre intellect arrogant s’arroge le droit de tout comprendre et de tout percevoir, faisant taire un peu plus à chaque fois notre intuition. Pourtant, il est dit par ailleurs que « Le seigneur (la Conscience Intérieure) agréait les offrandes (ce qui découle de) d’Abel et dédaignait les offrandes de Caïn, qui cultivait les champs. » Comprenez que la Conscience Pure préfère s’appuyer sur l’intuition que sur la raison raisonnante.

 

 

 

4mhsw38lIci, « les champs » cultivés par Caïn, représentent le champs de notre mental dans lequel sont semés puis s’épanouissent l’ensemble de nos processus mentaux, ensemencés de certaines idées-germes qui ne trouvent pas toujours grâce aux yeux de notre conscience intérieure
Dans le Maha Bharatha (« Le Grand Remous »), il est aussi fait allusion à ce véritable « champs de bataille » que peut devenir le mental de l’homme, lorsque son coeur et son esprit s’affrontent bêtement, alors que la conscience (Krishna) préfèrera toujours ce qui naît spontanément (Sahaj) d’une pure intuition qui s’appuie sur la sensibilité de l’être.

 

 

ClairaudienceSi l’homme fait plus volontiers confiance à sa tête qu’à son coeur, c’est parce que le contenu de sa tête peut lui obéir et devient ainsi très rassurant, tandis que le coeur « a des raisons que la raison ignore », comme on dit. Entendez par la que l’homme perçoit la vérité en son coeur (il la sent vraiment) mais qu’il ne souhaite pas toujours en assumer les conséquences….  La vérité, c’est ce que nous sentons vraiment, car c’est vrai que nous sentons vraiment… Ce que nous sentons ! Ceci est d’une logique irréfutable, n’est-ce pas ? Mais les gens cherchent une « vérité cosmique » et définitive qui puisse s’exprimer avec des mots, des lois, etc. Ceci est vrai, ceci est faux, pour tous et pour chacun… Tu parles, Charles ! Pourtant…

 

Rien n’est plus vrai pour nous que ce que nous sentons en nous !

 

Rien n’est plus véridique ni authentique non plus.

Lorsque nous mentons à quelqu’un, ce n’est absolument pas grave, puisqu’on ne lui doit rien et que nous sommes libres. Mais lorsque c’est à soi que s’adresse le mensonge, alors le degré de trahison envers notre Soi Divin est illimité ! Et fort inutile au demeurant !  Mais pourquoi nous mentir et donc nous trahir ainsi ? Par peur de devoir assumer le ressenti. Mais est-ce si dur que cela de simplement reconnaître que ce que nous sentons est VRAI, du fait même que c’est vrai que nous avons ce ressenti ?

 

 

 

Mentir4Il n’est question nulle part d’agir ainsi plutôt que comme cela : il est juste question de s’avouer à soi-même la vérité, puis de passer à autre chose. On n’est pas malheureux parce que l’on convoite le mari ou la femme de son voisin ou de sa voisine, mais bien parce qu’on refuse d’assumer un sentiment ou une émotion qui se veut en contradiction flagrante avec ce que l’on affirme… Avec la langue !

 

La tête (Caïn) essaye de faire taire (tuer) le cœur (Abel) ou, plus prosaïquement, l’intellect essaye de supplanter le sentiment qui, de toutes manières, demeure présent et bien vivant en nous. Mais Abel n’est pas mort, Abel ne peut pas mourir car Abel est Le Vivant !

 

 

 

 

    Serge

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