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Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

Les deux bibliothèques

bible1Il vous arrive sans doute parfois de lire un livre qui traite d’un sujet dont vous ignoriez tout, le jour d’avant, et d’avoir cette réaction étonnante qui consiste à vous dire :

« Oui, c’est vrai, c’est exactement ça, c’est véridique, je le savais déjà ! »
Comment sauriez-vous une chose que vous ignoriez, deux minutes auparavant ? Eh bien ! En fait, vous venez de lire dans deux « livres » différents et quasiment en même temps ! L’un est le livre physique et de papier, l’autre est un livre virtuel qui vient de « lâcher une info » à partir de cette vaste bibliothèque que sont vos cellules ! Si un jour vous entendez parler des fameuses annales akashiques, vous comprendrez alors que sans le savoir et sans le maîtriser pour le moment, vous avez vous aussi la faculté de lire les annales akashiques mais que vous l’ignoriez jusqu’alors.

 

 

 

dans le coeurLe muscle cardiaque est contenu dans une sorte de poche remplie d’un liquide nommé la lymphe. Cette lymphe a pour particularité psychique de condenser l’énergie de la force vitale (prâna ou akasha)
On appelle cet endroit du corps péricarde et c’est un Centre psychique (ou Chakra) à part entière, le 8eme, il en existe douze en tout, pas tous connus et c’est très bien ainsi, du moins pour le moment.) Si on se concentre régulièrement sur le péricarde en se souvenant que le liquide qui baigne le cœur a cette faculté de stocker l’énergie, on en arrive à dynamiser l’ensemble du corps psychique, ce qui éveillera la mémoire cellulaire, par le biais d’un des quatre éthers qui forment le corps vital : l’éther réflecteur.

 

Il faut se concentrer non pas au milieu de la poitrine, mais légèrement sur la gauche, en un point que l’on ressent facilement, si on y focalise son attention mentale. Lorsque le péricarde est dynamisé, non seulement on commence à « lire » les annales akashiques (en fait, on se souviens spontanément de connaissances stockées dans l’esprit) mais de plus, on éveille en soi la conscience psychique, ce qui est infiniment plus intéressant.

 

 

 

Mais bon, avant de ressentir « Dieu en Soi », il est vrai qu’on est tout d’abord submergé par une somme colossale de connaissances en tout genre, tout n’étant d’ailleurs pas utilisable pour notre petit cerveau d’être humain. Lorsque nous avons l’impression de savoir plein de choses et que nous commençons à faire peur à nos proches par ce que nous leur racontons spontanément et sans savoir ce que l’on va dire la seconde d’après, alors nous avons l’assurance d’être désormais « branché à vie » à ces fameuses annales akashiques ! A noter que c’est l’une des facultés des Maîtres véritables, ce qui me semble intéressant de signaler au passage.

 

Note pour le lecteur au sujet des éthers.

 

Un « éther » (couche, substrat) est une structure énergétique qui compose une chose. Notre « corps vital », c’est-à-dire l’ensemble de nos processus vitaux, est très sophistiqué, et, à ce titre, il est composé de quatre éthers :

 

l’éther vital
l’éther chimique
l’éther lumineux
et l’éther réflecteur.

 

C’est grâce aux particularités de mémorisation et de réfraction des deux derniers éthers, que nous pouvons connaître le passé enregistré par les particules d’esprit qui composent toutes choses.
Seul l’esprit peut affirmer :

« Je le sais, j’y étais ! »
Car il participe de toutes choses et il est à la base de toutes choses (en tant que constituant premier ou « Matéria Prima »)

 

 

Serge Baccino

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Les distributeurs d’énergie

tornade psyComme vous le savez sans doute, les disputes entre humains se résument à une banale lutte de pouvoir, les premiers essayant de piquer l’énergie aux seconds, cela afin de les affaiblir puis de les dominer ensuite. Un homme ou une femme qui a atteint son propre Soi et qui se comporte comme un Maître (et qui en est un, même s’il fait tout pour le cacher aux yeux des médiocres pour éviter leur animosité naturelle), devient pour ainsi dire une sorte de pile atomique dont la polarité dépend du Genre (sexe.)

 

 

Un homme qui a atteint la Maîtrise devient un distributeur ambulant d’énergie mentale (ou spirituelle) : le simple fait de se trouver en présence d’un tel homme suffit pour éclairer les gens sur eux-mêmes, alors que cet homme se tait et ne fait rien d’autre que d’être présent.

Une femme qui a atteint la Maîtrise (et c’est encore plus beau que pour un homme) devient elle aussi un distributeur ambulant, mais d’énergie astrale (du Latin « aster » = « lumineux ») et la seule présence chaleureuse et rayonnante d’une telle Femme suffit à « Re-féminiser » n’importe qu’elle femme dépolarisée, sauf si elle résiste au Principe Féminin en action au travers du Maître Féminin, par exemple par jalousie.

 

 

Femme rayonnanteBref, un homme devient Maître du Principe Masculin incarné et rayonne sans cesse ce même principe qui peut «Re-viriliser» (psychiquement parlant) n’importe quel homme dépolarisé. Une femme Maître du Principe Féminin incarné, rayonne sans cesse ce même principe et peut redonner « vie, force et durée » (Ankh, Djed Ouas, en Égyptien) au Principe Féminin qui sommeille en n’importe quelle autre femme.

Les véritables initiateurs des hommes et des femmes ne sont pas les Maîtres en eux-mêmes, mais ces deux Principes (Masculin ou Féminin) qu’ils rayonnent.

 

Ce sont eux qui donnent l’initiation et qui réveillent « Dieu en soi. »

 

 

Il y a deux sortes de Maîtres, actuellement présents sur Terre (sans compter les Grands Maîtres) : ceux qui viennent exprès pour partager leur lumière (de plus en plus rares à notre époque car tout a déjà été dit, mais pas tout accepté.) Et ceux qui ont le « niveau » de Maître (ou qui instruisaient, jadis, sous d’autres formes charnelles) mais qui sont revenus pour eux, pour reprendre leur propre évolution qu’ils avaient un peu laissée de côté, enthousiasmés qu’ils étaient par leur passion commune d’offrir et de faire profiter aux autres un peu de leurs propres acquisitions.

 

 

Les premiers, puisqu’ils sont revenus (sans doute pour la dernière fois, d’ailleurs) pour instruire les autres, cette fois, ont emporté avec eux la panoplie complète (lol) de l’instructeur des consciences : non seulement ils ressemblent à des Maîtres (du moins l’idée que s’en font certains) mais de plus, ils ont conservé une Aura de Maître, qui a la particularité (et c’est fait pour) de « faire savoir » aux éventuels élèves potentiels, qu’ils ont bien affaire à un Maître (et non à un trou du culte !) sans qu’il soit utile de poser la question ringarde et qui tue toute relation ultérieure (et qui a le don de faire fuir les Instructeurs) :

« Serais-tu un Maître ? »

 

 

Les seconds sont revenus essentiellement pour s’occuper de quelques aspects de leur être global qu’ils avaient négligés, nécessairement, dans leurs autres vies, occupés qu’ils étaient à orienter la Lumière de leur attention mentale sur les autres (étant branchés à la Source, eux ne se vident pas en agissant ainsi.)

De fait, on pourrait dire, sans exagérer, qu’ils ressemblent à tout, sauf à un Maître, justement ! Et c’est fait exprès aussi. Ils savent, depuis des années, comment atténuer la Lumière de la Conscience de Dieu en Soi et leur aura, sans être tout à fait banale non plus, n’est pas apte à attirer le regard, même d’un voyant.

Bref, s’ils ne désirent pas que d’autres sachent qui ils sont, ils n’ont aucun mal à se fondre dans la masse, voire carrément à passer pour des cons ! (ils excellent d’ailleurs dans l’art d’avoir l’air très con aux yeux de ceux qui n’ont pas à savoir qui ils sont)

 

 

Les seuls moments où ils se trahissent un peu sans le réaliser, c’est lorsqu’ils parlent de certains sujets qui concernent la Conscience Christique et le fait que nous sommes tous « Un. » A ces moments-là, le Pouvoir Divin (Adi Shakti) qui les inondent et auquel il n’oseraient jamais résister, explose leur âme tel un Torrent qui Hurle la Vraie Vie. Ce qui fait briller une Lumière d’or pur autour du haut de leur corps (tête et épaules comprises) visible facilement par une personne un peu sensible, et leur regard retrouve cette brillance qui ne trompe plus personne.

 

 

Les Maîtres ont un petit secret (qui n’en est pas un, mais bon) : Ils savent qu’il n’est pas « cosmiquement prévu » (non obligatoire) d’aider, d’instruire, de partager et même d’aimer autrui ou d’être seulement aimable avec les autres…

(Eh oui, ça vous scie, n’est-ce pas ?)

 

moine-natureDu coup, lorsqu’ils le font tout de même, et malgré des circonstances extérieures et humaines parfois difficiles, une chaude Présence s’insinue en eux et semble vouloir les remercier d’une caresse légère… Et l’effet de cette « caresse » est le même à chaque fois : ils sont plaqués à même le sol, les bras en croix, le cœur qui bat la chamade et le système nerveux parcouru par du 20 000 volts.

Alors, à notre époque, certains ont appris à Lui répondre, avec un langage un peu moins mystique et beaucoup plus moderne, il est vrai :

 

«Père !!! Arrête de me glorifier, tu es encore en train de m’exploser l’âme !!!»

 

 

Addenda
Différence entre un Maître et un Maître Instructeur

 

 

plans de conscienceLa différence essentielle entre un Maître « ordinaire » et un Maître Instructeur, c’est que le premier n’est pas nécessairement doué pour les échanges et pour faire passer (transmettre, partager) à un autre tout ce qu’il a acquis dans un domaine ou dans un autre (Les Maîtres n’excellent pas pour autant en toutes disciplines mais seulement en une ou deux, en général, contrairement aux Grands Maîtres qui excellent en tout.)

Il est un Maître de par la maîtrise qu’il a sur son propre esprit et ne souhaite appliquer cette maîtrise sur autre chose que le contenu de son cœur et de son mental. Quand on est Maître de soi, l’ego et la plupart des illusions de l’âme humaine n’ont plus de prise : on est froidement conscient de ses qualités, de ses défauts ou limitations. Il n’existe sans doute aucun Maître qui puisse prétendre instruire, s’il n’en a pas les capacités et les qualités requises. Les Maîtres ne sont pas « humbles », ils sont seulement simples, sans manières et ont assez de discernement pour connaître leurs limites.

 

 

Un Instructeur est un Maître comme les autres mais qui adore un ou plusieurs sujets ésotériques et qui prend un vif plaisir à partager ce qu’il Maîtrise, ne serait-ce qu’intellectuellement. En somme, ce genre de Maître-là adore partager, enseigner et, en un mot, il affectionne tout particulièrement les contacts humains. Car pour enseigner, il ne suffit pas d’aimer la connaissance, fut-elle ésotérique… Comme nul n’est parfait, avec le temps, le Maître Instructeur apprend à transmettre son savoir avec plus de compétence, de sagesse et de discernement. Pour lui, il ne « réussit » jamais et « n’échoue » jamais dans sa façon d’instruire, car il connait trois secrets :

 

1. Que rien ne l’oblige à partager.
2. Qu’il appartient à celui qui ignore de se sortir lui-même de son ignorance et que lui seul « réussit » ou « rate » son apprentissage en vue d’être Soi.

3. Que c’est à l’élève de monter jusqu’à lui, pas à lui de descendre jusqu’à l’élève.

 

 

La seule chose que ni les Maîtres, ni les Instructeurs (ni sans doute personne) ne « maîtrise », c’est l’amour ainsi que cette affection immense qui peut relier celui qui enseigne et transmet la Lumière à celui qui est conscient du trésor immense qui lui est ainsi offert et qui le manifeste par une affection sans borne. Dans ce domaine, tout le monde demeure « l’élève de la vie. » La seule « faiblesse » des Maîtres Instructeurs, c’est cet amour inconditionnel et sans limites qu’ils portent à ceux qui leur témoignent leur confiance et leur reconnaissance.

Voilà ce qui est dit, voilà ce qui n’est pas encore dit mais qui le sera plus tard, et voici ce qui est contenu entre les lignes pour qui sait lire vraiment. Si vous avez des commentaires, n’hésitez pas, le sujet me parait intéressant et je sais qu’il n’a jamais été présenté de cette façon-là (et pour cause.)

 

 

 

Serge Baccino

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Incompétence et mensonge

chemise-cravatePour ceux qui ont des yeux pour observer, il devient évident que les années 2000 sont placées sous le signe de l’incompétence ! Nous sommes de plus en plus souvent confrontés à l’incompétence de services administratifs, sociaux ou autres qui, tandis qu’ils déclarent nous « servir », nous desservent, nous limitent et nous foutent dans la merde, en fin de compte. Le pire est que, parallèlement, ces mêmes services deviennent de plus en plus exigeants envers nous et attendent que nous puissions clairement exposer nos besoins et que nous nous adressions à chaque fois au service « compétent » pour traiter nos demandes et réclamations…

Comme s’il nous appartenait de connaître d’avance le service interne spécialisé dans le traitement de nos doléances ! Qui n’a pas eu cette réponse, à un guichet ou au bout de fil : « Monsieur (Madame), vous n’êtes pas au bon guichet (ou service) vous devez aller à (ou composer le…) »

 

 

 

Comment savoir quel est le bon service de réclamation ? Comment deviner quelles sont les formalités pour se plaindre, alors que les services qui nous promènent, physiquement ou au téléphone, semblent ignorer eux-mêmes à quelle porte frapper, tant est devenu complexe leur système de cloisonnement ? Devons-nous « taper 1 » ou « taper 5 » sur le clavier du téléphone, lorsque aucun des numéros proposés par le chaleureux disque vocal ne correspond à notre problème ?

 

 

A l’évidence, le mal du siècle devient l’incompétence, et bien que ce constat puisse paraître négatif, exagéré ou simplement attristant, il demeure sous le nez de ceux qui n’ont plus peur de regarder en face ce qui leur fait très peur, car échappe carrément à leur pouvoir d’action. Nier un problème n’aide pas vraiment à le résoudre, n’est-ce pas ? Et encore moins chercher à le justifier. Donc, nous souffrons de l’incompétence d’un très grand nombre d’individus et, pire que tout, sans doute sommes-nous appelés à faire souffrir autrui à cause de notre propre incompétence ! affraid

 

 

 

Mais au fait, Docteur, c’est quoi, l’incompétence, et comment apparait-elle ?
L’incompétence se résume à ne pas pouvoir assumer un rôle, un acte ou une mission qui nous a été attribué et que nous avons accepté, y compris contraint et forcé. Comment s’installe l’incompétence ? Se résume-telle à ne pas être bon dans un domaine quelconque ? Certes non et trois fois non !

 

 

indexIl est tout à fait normal de ne pas être compétent dans divers domaines et n’être spécialisé que dans un seul, par exemple.
L’incompétence « de fait » (c’est à dire ne pas savoir ou pouvoir faire une chose précise) est tout à fait naturelle et légitime, car elle se justifie d’elle-même par le fait que nous sommes de simples êtres humains.

Par contre, dès qu’une personne décrète ou se met dans l’idée qu’elle est capable de faire une chose alors qu’elle est consciente par ailleurs d’en être incapable, l’incompétence apparait.

 

 

L‘incompétence actuelle provient de ce désir de l’homme de nier la vérité, vérité qui concerne ses faiblesses ou ses limites, légitimes par ailleurs. L’incompétence actuelle est donc née du mensonge ou, plus prosaïquement, de cette maladie de l’ego humain qui veut à tout prix nier ce qui l’empêche de briller, ne serait-ce que quelques secondes.

 

De nombreuses personnes occupent (le terme est heureux) des postes pour lesquels elles ne sont pas compétentes. Cette occupation illégitime de positions sociales présentant un certain « pouvoir » par rapport à d’autres considérées comme plus modestes, provient d’une difficulté croissante de l’ego humain à avouer ses limites puis à les accepter. Plus la personne est incompétente, plus cela démontre à quel point son ego est compulsif et donc puissant dans l’art de la leurrer et de lui faire croire qu’avouer ses faiblesses revient à se suicider socialement et/ou spirituellement.

 

 

 

ombre vitreIl viendra donc un jour où les postes les plus en vue ou offrant le plus de pouvoir sur autrui, seront exclusivement occupés par des gens non seulement incompétents mais bourrés de complexes égoïques (relatifs à leur ego, donc.) Celui ou celle qui est sain d’esprit ne cherche pas à prouver sa valeur et n’a donc pas besoin de la démontrer sans cesse, y compris par la force. Celui ou celle qui est « clean » n’occupera donc que très rarement des postes à pouvoir et son incompétence naturelle et légitime n’affectera donc jamais les autres. A méditer, non ?

 

 

N’hésitez pas à réagir à cet article et… Hésitez encore moins à étudier vos propres réactions à la lecture de ce même article, car c’est de cette manière que l’on commence à apprendre à prendre un peu de recul avec son état d’esprit, unique manière de pouvoir l’étudier sans avoir cette désagréable impression de s’enfoncer un fer rouge dans l’âme.

 

 

 

 

Serge Baccino

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Citation concordante :

 

La lutte pour l’incompétence reconnue.
Le nombre des fonctionnaires paresseux ou insolents est infini, comme l‘est celui des généraux dont les hésitations démentent leurs principes hardis, des gouvernants que leur servilité congénitale empêche de gouverner réellement.

Mon étude de centaines de cas d’incompétence dans le travail m’a donc conduit à formuler le « principe de Peter » :

(Le Principe de Peter, de Lawrence J. Peter et Raymond Hull, est une satire de l’organisation du travail, où l’humour cache une réflexion plus profonde qu’il n’y paraît. Paru originalement sous le titre The Peter Principle (1969), son titre est un clin d’oeil au principe de plaisir de Freud, car « Peter » est non seulement un prénom en anglais, mais désigne aussi le phallus en argot.)

 

Dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence. Ayant formulé le Principe, j’ai découvert que j’avais sans le vouloir créé une nouvelle science, la « hiérarchologie », ou étude des hiérarchies.

Le terme « hiérarchie  » désignait à l’origine un système de gouvernement de l’Église par des prêtres aux rangs différents. Aujourd’hui, il signifie toute organisation dont les membres ou les employés sont classés par ordre de rang, de grade ou de classe.

 

La hiérarchologie, bien que récente, semble pouvoir s’appliquer à tous les domaines de l’administration publique ou privée. Mon principe est la clef d’une compréhension de tous les systèmes hiérarchiques et, par conséquent, de toutes les structures de la civilisation.

Quelques excentriques s’efforcent de n’être mêlés à aucun système hiérarchique, mais tout le monde, dans les affaires, l’industrie, le commerce, les syndicats, la politique, l’armée, la religion et l’enseignement en est tributaire. Tous sont gouvernés par le principe de Peter.Beaucoup d’entre eux, sans doute, pourront gravir un échelon ou deux, passant d’un niveau d’incompétence à un niveau d’incompétence plus élevé. Mais la compétence dans cette nouvelle situation fait qu’ils se trouvent qualifiés pour une nouvelle promotion.

 

Pour chaque individu, pour vous ou pour moi, la dernière promotion fait passer d’un niveau de compétence à un niveau d’incompétence.
Ainsi, avec le temps – et en supposant l’existence d’un nombre suffisant de rangs dans la hiérarchie – chaque employé s’élève et demeure à son niveau d’incompétence. Le corollaire de Peter précise :

Avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d’en assumer la responsabilité.

 

Vous trouverez rarement un système dans lequel chaque employé aura atteint son niveau d’incompétence, naturellement. Dans la plupart des cas, le travail continue.Ce travail est accompli par les employés qui n’ont pas encore atteint leur niveau d’incompétence. Je les groupe, pour cette analyse, en trois classes : compétents, modérément compétents, et incompétents.

La théorie des moyennes, et l’expérience le confirme, veut que ces classes soient inégales : la majorité appartiennent à la classe modérément compétente, les minorités aux compétentes et incompétentes.

Dans la plupart des hiérarchies, la super-compétence est plus répréhensible que l’incompétence.

L’incompétence ordinaire n’est pas, comme nous l’avons vu, une cause de renvoi mais simplement un obstacle à la promotion.

La super-compétence aboutit souvent au renvoi, parce qu’elle bouleverse la hiérarchie et viole ainsi le premier commandement de la vie hiérarchique : la hiérarchie doit être maintenue.

 

Source : http://perso.orange.fr/marxiens/philo/pretapen/art.htm

 

 

Lettre de « démotivation »

kdpnwieoQui n’a pas été confronté à ce passage obligatoire, en période de recherche d’emploi, qu’est la fastidieuse «Lettre de motivation» ? Celui qui postule pour un emploi se voit réclamé une telle lettre qui est censée prouver qu’il est enthousiaste à l’idée de travailler pour telle entreprise ou société en particulier, et qu’il est non seulement apte à le faire mais, de plus, digne de mériter un tel honneur. Comme de coutume, je vais choisir l’option qui dérange et vous parler un peu de cet autre côté de la pièce de monnaie, que chacun et chacune, comme d’habitude, préférerait ignorer.

 

Je vais même parler de ce que peu de gens désirent entendre et, comme il se doit, sans doute provoquer, non pas quelques individus, mais bien quelques schémas mentaux qui empêchent justement un être d’être « indivisible », c’est à dire intègre avec lui-même (sens premier du mot « individualité » du latin « indivi » = « Qui ne peut être divisé »)

Pourquoi devrions-nous écrire une lettre de « motivation », grand Dieu ?
Je ne pose pas la question à ceux qui connaissent déjà une réponse préformatée et qu’ils tiennent des autres, mais à tous ceux qui sont assez libres dans leur tête pour conserver un esprit curieux, critique et… Un rien taquin.

En toute franchise et honnêteté morale, quelles autres motivations peut bien avoir un employé, mises à part ces trois qui me viennent à l’idée :

1. Faire un travail plaisant et valorisant.
2. Faire un travail qui rapporte de l’argent.
3. Trouver un travail qui n’empiète pas sur notre vie familiale et privée, qui nous laisse assez de temps de libre pour tout le reste.

Vous en connaissez d’autres, vous ? Moi pas ! Du moins, pas d’aussi importantes et légitimes.

 

Une personne qui est à la recherche d’un emploi est déjà dans une situation psychologique peu reluisante. Cette seule condition de « chômeur », d’employé inutile, car inutilisé, est déjà une très haute « motivation » en soi !
Journaux2Cette personne devra faire des dizaines de courriers, lire les journaux, passer des coups de téléphone et se déplacer pour aller d’un rendez-vous à l’autre, et tout cela, dans l’espoir de trouver du travail. Avec un peu de chance (sic) on va apprendre à cette personne à rédiger des lettres et à savoir « se vendre. » Elle va même se voir proposé de faire des stages avec quelque gourou moderne, rebaptisé plus sobrement « coach » pour faire passer la pilule. Bref, cette personne va vivre le marasme qui est celui de tout chômeur qui galère pour trouver un nouvel emploi et qui, très vite, connaîtra cette désagréable impression d’être devenu un vulgaire morceau de viande dont plus personne ne veut.

 

La touche finale sera donc cette « lettre de motivation » qui va lui permettre d’obtenir un poste, mal payé, certes, mais un poste tout de même. Une place pour laquelle et dès le départ, on lui aura bien fait entendre, par le biais de cette fameuse lettre de « motivation », que maintenant qu’elle vient de faire une petite gâterie mentale à son futur patron, elle a intérêt à bosser, à se la fermer et à faire comme si tout allait bien ! C’est, de toute manière, ce qui est attendu de tout employeur qui se respecte (et qui représente la seule personne qu’il respecte d’ailleurs.)

Après tout, ce postulant ne désirait-il pas faire partie de l’entreprise ? N’a-t-il pas écrit une lettre qui débordait d’enthousiasme et aurait forcé la main à tout employeur sérieux et digne de ce nom ?

Si vous en doutez, relisez donc sa lettre de motivation, l’employeur la conserve toujours, au cas où il faille en témoigner !

 

les nouvellesLe plus fumant, dans l’histoire, c’est qu’il est attendu de celui qui est en demande d’emploi, d’expliquer sur sa lettre, pourquoi il désire travailler dans cette entreprise particulière et en quoi il serait judicieux, pour cette dernière, de faire appel à ses services.

Vu en passant (très) vite, on pourrait trouver la chose acceptable… Surtout si on oublie le fait que, généralement, le demandeur d’emploi NE SAIT RIEN de cette entreprise (ou de ce bureau), qu’il ignore si, en effet, il pourra s’y adapter, être efficace et, surtout, supporter les mentalités des uns et des autres, en plus du fait qu’il lui faudra lui-même parvenir à se faire accepter de ses chefs et collègues de travail.

Un demandeur d’emploi ne sait rien des sociétés qu’il se propose de rallier ainsi. Tout au plus sait-il ce qu’il lui en a été rapporté, de ses anciens collègues de travail, de ses relations, etc. En somme,  cette lettre de motivation pousse une personne à sortir son grand baratin pour obtenir une place sur laquelle elle ne connait encore que très peu de choses, voire rien du tout !

C’est carrément de la recherche d’emploi en aveugle et, bien évidemment, cette technique de recrutement est des plus risquées, aussi bien pour l’employeur que pour l’employé, d’ailleurs.

 

Encore un mot ou deux pour faire bon poids et si vous me le permettez. Il est attendu voire réclamé d’un postulant, qu’il explique en quoi il pourrait être utile à une société quelconque. On lui demande donc de prouver qu’il est digne d’occuper tel ou tel autre poste, d’assurer qu’il possède les capacités requises, etc. Pourquoi n’existe-t-il pas un formulaire par lequel ce serait le futur employeur qui serait invité à démontrer à son tour, qu’il est un gestionnaire et un manager compétant, loyal,honnête et respectueux de la loi et de ses propres engagements, cela en plus d’être soucieux du bien-être de ses employés ?

(Ne pouffez pas, ça serait une preuve d’équité et de respect mutuel aussi idéale qu’incontournable, d’un point de vue moral et légal.)

A moins que cette attente d’un rapport de force employeur/employé équitable consiste en une demande illégitime, sacrilège, voire en une atteinte à notre Démocratie ? Ou encore, que cela revienne à faire pipi sur la cuisse du Patronat français qui lui, ne s’abaisserait jamais à de telles futilités ?

 

Car il est toujours question, pour un ouvrier ou un employé quelconque, de démontrer ses qualités, sa valeur et son utilité. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour un patron ? Serait-il né avec la science infuse et un badge collé sur les fesses, lui permettant de passer outre l’ensemble des tests que se farcissent les travailleurs ?

Il serait peut-être temps que le français moyen réagisse et remette un peu d’ordre au sein d’une démocratie qui n’en a que le nom. A un moment donné, ce n’est plus de la politique mais un minimum de bon sens et de respect d’autrui. Deux qualités qui tendent à disparaître, selon toutes apparences.

Pour le moment, le peuple français, considéré dans sa partie inférieure, ressemble plus à un troupeau d’âne ou de moutons, voire à des vaches à lait que l’on trait jusqu’à la couenne, qu’à de véritable citoyens. C’est devenu Liberté, inégalité et fraternité, en somme !

 

Moralité, ceux qui ont lancé cette idée fumante de lettre de motivation, sont soit très incompétents en matière de psychologie sociale, soit, hélas, très intelligents et surtout, très vicieux. Ils ont réinventé un moyen terriblement efficace de replacer le représentant des couches inférieures de notre société, à la place qui DOIT demeurer à tout prix la sienne : tout en bas de l’échelle sociale, là où se trouvent ceux qui doivent encore mendier pour avoir le droit d’exister. Une place qui, si ma mémoire des cours d’histoire est bonne, est la même depuis le moyen-âge et bien avant.

 

A une époque où certains font mine de s’émouvoir de sujet tels que le racisme et le mariage homosexuel, il paraît étonnant que personne ne s’inquiète d’un domaine qui est en train de pourrir sur pieds et qui concerne l’un des secteurs les plus importants de notre société : Le monde du travail. Pourquoi nos éminents sociologues ne nous rappellent-ils pas comment reconnaître les prémisses de l’esclavage autorisé ? Comment et par quoi croyez-vous que cette abomination puisse débuter ?

 

Si vous pensez que mes propos sont durs et à la limite du tolérable, pensez à ne pas vous tromper d’ennemis quand vous souhaiterez vous exprimer par vos commentaires ! Car si vous ressentez de la colère ou de l’indignation EN VOUS et en lisant ces lignes, c’est que cette colère et cette indignation qui sont les vôtres, vous auriez dû les faire sortir jadis, au moment ponctuel de leur légitime naissance !

En vérité, il est toujours intéressant de saisir la moindre opportunité de se connaître et de s’apprendre soi-même. Du moins si on se dit en recherche de plus de spiritualité !

Bien à tous  😉

 

 

Serge Baccino

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Le nom de Caïn

cainDans la Genèse, il est dit que Adam et Ève avaient deux fils, Abel et Caïn, et qu’il vint un jour où Caïn tua son frère Abel. Raconté comme cela, ça n’a rien de folichon, n’est-ce pas ? Mais pour celui qui possède les clefs nécessaires à la compréhension des symboles bibliques, tout devient alors beaucoup plus clair. Quand on sait que Adam (de adamah qui signifie terre rouge) représente l’esprit et que Ève (de Iévéh = la vie) représente la force vitale, on comprend alors que leurs deux enfants ne peuvent être que l’intellect (Caïn) et le sentiment et l’intuition (Abel.)

 

 

En l’homme, c’est à chaque instant que Caïn « tue » (fait taire) Abel.
Chaque jour de notre vie, notre intellect arrogant s’arroge le droit de tout comprendre et de tout percevoir, faisant taire un peu plus à chaque fois notre intuition. Pourtant, il est dit par ailleurs que « Le seigneur (la Conscience Intérieure) agréait les offrandes (ce qui découle de) d’Abel et dédaignait les offrandes de Caïn, qui cultivait les champs. » Comprenez que la Conscience Pure préfère s’appuyer sur l’intuition que sur la raison raisonnante.

 

 

 

4mhsw38lIci, « les champs » cultivés par Caïn, représentent le champs de notre mental dans lequel sont semés puis s’épanouissent l’ensemble de nos processus mentaux, ensemencés de certaines idées-germes qui ne trouvent pas toujours grâce aux yeux de notre conscience intérieure
Dans le Maha Bharatha (« Le Grand Remous »), il est aussi fait allusion à ce véritable « champs de bataille » que peut devenir le mental de l’homme, lorsque son coeur et son esprit s’affrontent bêtement, alors que la conscience (Krishna) préfèrera toujours ce qui naît spontanément (Sahaj) d’une pure intuition qui s’appuie sur la sensibilité de l’être.

 

 

ClairaudienceSi l’homme fait plus volontiers confiance à sa tête qu’à son coeur, c’est parce que le contenu de sa tête peut lui obéir et devient ainsi très rassurant, tandis que le coeur « a des raisons que la raison ignore », comme on dit. Entendez par la que l’homme perçoit la vérité en son coeur (il la sent vraiment) mais qu’il ne souhaite pas toujours en assumer les conséquences….  La vérité, c’est ce que nous sentons vraiment, car c’est vrai que nous sentons vraiment… Ce que nous sentons ! Ceci est d’une logique irréfutable, n’est-ce pas ? Mais les gens cherchent une « vérité cosmique » et définitive qui puisse s’exprimer avec des mots, des lois, etc. Ceci est vrai, ceci est faux, pour tous et pour chacun… Tu parles, Charles ! Pourtant…

 

Rien n’est plus vrai pour nous que ce que nous sentons en nous !

 

Rien n’est plus véridique ni authentique non plus.

Lorsque nous mentons à quelqu’un, ce n’est absolument pas grave, puisqu’on ne lui doit rien et que nous sommes libres. Mais lorsque c’est à soi que s’adresse le mensonge, alors le degré de trahison envers notre Soi Divin est illimité ! Et fort inutile au demeurant !  Mais pourquoi nous mentir et donc nous trahir ainsi ? Par peur de devoir assumer le ressenti. Mais est-ce si dur que cela de simplement reconnaître que ce que nous sentons est VRAI, du fait même que c’est vrai que nous avons ce ressenti ?

 

 

 

Mentir4Il n’est question nulle part d’agir ainsi plutôt que comme cela : il est juste question de s’avouer à soi-même la vérité, puis de passer à autre chose. On n’est pas malheureux parce que l’on convoite le mari ou la femme de son voisin ou de sa voisine, mais bien parce qu’on refuse d’assumer un sentiment ou une émotion qui se veut en contradiction flagrante avec ce que l’on affirme… Avec la langue !

 

La tête (Caïn) essaye de faire taire (tuer) le cœur (Abel) ou, plus prosaïquement, l’intellect essaye de supplanter le sentiment qui, de toutes manières, demeure présent et bien vivant en nous. Mais Abel n’est pas mort, Abel ne peut pas mourir car Abel est Le Vivant !

 

 

 

 

    Serge

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Jean-Baptiste (Symbolisme)

baptemeDans l’un de ses plus célèbres sermons, Jean-Baptiste a ces paroles superbes : « Il faut que je décroisse afin que Lui puisse croitre… » Le sens symbolique de cette phrase est évident, si on se souvient que Jean-Baptiste n’est que le précurseur, « celui qui aplanit le chemin…de celui pour lequel il n’est même pas digne de lacer les sandales… » Jésus (Yéshuah, en Hébreu) est le « Je Suis », c’est à dire la conscience de SOI, l’étincelle Christique ou « la part-Dieu » en l’homme. Jean-Baptiste assume donc la partie « technique » de l’entité humaine : il s’occupe de l’intellect et du mental cellulaire (génétique et subconscience.)
Jean-Baptiste est relié à la glande endocrine Pancréas (de Pan et Kréas = « toute-chair », en Grec) au plexus solaire et au troisième Chakra (Manipura, en sanskrit, ce qui signifie « gemme flamboyant. »)

 

L’Apôtre est donc la représentation symbolique du subconscient qui « forme le temple » (corps) doté d’un « moi intellectuel » , partie insécable de l’entité globale qui doit à tout prix « bosser pour son Seigneur » (la conscience psychique et intérieure) et non pas pour lui-même (ce qui génèrerait l’ego.) Jésus représente quand à lui la véritable individualité humaine, celle qui peut dire : « Je dois m’occuper des affaires de mon Père… »

 

 

 

uzpj0jjyJésus est en fait la conscience de Soi, représentée par la glande pituitaire et le chakra Frontal (Ajna), dernier bastion avant le niveau divin (Chakra Coronal, Sahasrara et Plan Atmique ou « conscience divine. »)
A la fin de sa mission, Jean-Baptiste est « emprisonné » ; entendez par là qu’il lui est retiré le droit de faire tout ce qu’il veut, attendu que Jésus (le moi humain éclairé) était devenu Manifeste et Actif. Plus loin, il est dit que « la femme du roi réclame sa tête et l’obtient sur un plateau. » Quand Jean-Baptiste « perd la tête », il perd surtout le pouvoir de diriger la vie de l’entité humaine !

 

Il est dit dans la Bible que : « Jésus fut peiné d’apprendre la mort de Jean-Baptiste… » En effet, nous hésitons à « sacrifier » ce confort si rassurant d’une intelligence subconsciente qui fait tout à notre place et pour nous, cela au profit de notre conscience intérieure qui elle, nous fait parfois ressentir des choses dont nous nous passerions volontiers !

 

 

Subconscient-rayonsDonc, bien que se soit l’intelligence autonome du corps (le subconscient) qui ait pour mission lumineuse de nous mener de l’enfance à l’age adulte, arrivé à cet âge adulte, c’est aussi elle qui a généré, en cours de route, un rutilant intellect qui a pour mission de « baptiser Jésus » (voir symbolisme plus loin) et pour FIN DE MISSION de nous laisser les rênes de notre vie. Seulement voilà : l’intellect ne l’entend pas de cette oreille. Il est tellement habitué à briller des milles feux ( Chakra Manipura = Gemme Flamboyant) de celui qui règne par procuration, qu’il en oublie l’existence de Celui qui lui a signé cette même procuration ! (Soi, la conscience individuelle, intérieure et immortelle, représenté par Jésus)

 

Bien plus tôt, alors que Jésus s’approche de Jean-Baptiste pour se faire baptiser, Jean se montre timide et dit :

« Seigneur, c’est plutôt à toi de me baptiser… »
Jésus répond : « Laisse faire, il est bon que je soi baptisé par toi… »

 

Entendez par là : « Il est bon que ce que JE SUIS soit reconnu par ce que tu es toi… » (Que la subconscience ainsi que le « moi raisonnant » ou intellect, reconnaisse ma Souveraineté sans n’avoir à subir aucune pression.)

Pour en terminer, il est intéressant de savoir et de noter le fait qu’un pancréas (intellect, moi humain) en hyperactivité, empêche la pleine activité de la glande pituitaire (conscience de soi.) A méditer…

 

 

 

   Serge

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