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Dénoncer ce qui va

On connaît bien ce plaisir et cet empressement que mettent certaines personnes à « dénoncer ce qui ne va pas. » Surtout chez autrui, bien évidemment. Mais qui oserait ou penserait même « dénoncer ce qui va » ? Pourquoi dénoncerait-on ce qui va bien, c’est idiot, non ? Faut voir ! Comment sait-on qu’une chose est « bien pour nous », par exemple ? A quoi se fie l’homme pour décréter que « ceci est bien et ceci est mal » ? Simplement à se qu’il PENSE ou CROIT sur le sujet.

 

 

 

bonheur-routeOr, nos pensées et nos croyances peuvent évoluer, n’est-il pas vrai ?
J’oserais dire qu’il est vital qu’elles évoluent, cela, sous peine de nous asphyxier sous le poids de tous ces concepts mentaux que nous abritons encore mais qui ne sont plus d’actualité. Tout cela stagne et entre en putréfaction, nous donnant des « gaz mentaux » !

 

 

 

 

esoterikosDe fait, nous pouvons CROIRE que quelque chose « va bien », alors que ce quelque chose nous oblige à aller mal, cela, sans que nous le réalisions vraiment. Je fais ici allusion aux fameux conditionnements mentaux qui peuvent nous donner l’illusion de sécurité, de maîtrise ou même de bonheur. Qui pense seulement à passer en revue ses différents concepts et crédo pour en éprouver la valeur et, surtout, l’actualité ? Ce qui était bon jadis est-il toujours aussi bon pour nous ? Mais était-ce vraiment bon, jadis ? Quelle était notre expérience réelle pour en juger ?

 

 

 

 

Qui pense à «dénoncer ce qui va», ou, plus exactement, ce qui donne l’illusion de bien aller ? Qui pense seulement à remettre en cause le bien fondé de tous ces repères psychologiques sur lesquels reposent sa vie ? Je ne demande pas «qui se remet en cause», mais bien :

« Qui remet en cause tout ce matériel mental avec lequel l’homme s’identifie si imprudemment ? »
Il m’a semblé que ce sujet méritait au moins d’être évoqué et, pourquoi pas, exploré…. Questions, commentaires ? A vous de décider !  🙂

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Un serviteur bien espiègle !

mental11On dit de l’esprit qu’il est un bon serviteur mais un très mauvais maître… Je me demande toutefois s’il est un si bon serviteur que cela… Quand on sait que c’est notre état d’esprit qui détermine l’état psychologique et physiologique dans lequel nous sommes, on est en droit de se demander si l’esprit ne serait pas un bon serviteur uniquement si on le tient à l’œil ! Cela dit, si nous ne commettions pas l’erreur monumentale de nous IDENTIFIER sans cesse avec toutes ces idées à la con qui nous traversent journellement la tête, nous ne ressentirions pas toute cette souffrance morale.

 

 

 

mental04De fait, est-ce l’esprit qui est responsable ou bien nous, ce que nous sommes réellement, c’est-à-dire NOTRE CONSCIENCE ? Vu sous le premier angle, l’esprit serait un enfant espiègle et turbulent qui n’aurait de cesse d’ennuyer l’adulte que nous sommes… Vu sous le second angle, puisque l’esprit est un enfant, espiègle ou non, il n’est pas responsable de ses actes, car il est dans la nature des enfants de se montrer turbulents, et il est du devoir et de la responsabilité des adultes d’être plus matures et responsables que de simples enfants.

 

 

bible_scroll2Selon les Shiva-Sutra (les textes primitifs du Shivaïsme du Cachemire dont la psy éso est en grande partie originaire), il est dans la nature de l’esprit de remuer sans cesse (vritti, en sanskrit = «modifications de l’esprit.») S’il est dans sa nature de remuer, il n’est donc pas sage de notre part d’attendre de lui qu’il se calme, n’est-ce pas ? Ainsi, il paraît plus intelligent de déplacer notre attention mentale qui, en règle générale, est focalisée sur tout ce que nous raconte l’esprit, à longueur de journée. De la déplacer pour la polariser (concentrer, focaliser) sur une chose qui ne remue pas, ne varie pas, est éternelle et emplie de paix, de joie, d’amour, de sagesse et de bonheur.

 

 

 

Il existmental12erait en nous une telle corne d’abondance ? Oui, et c’est notre conscience (Chitti, en sanskrit), cette partie divine de notre être global qui est sans cesse accaparée par les mouvements de l’esprit (Karma chitta), qui remue avec lui ce qui nous refile le mal de mer ! Il était déjà difficile de ne plus se concentrer exclusivement sur les choses extérieures (les autres, les évènements, les sons, etc) mais là, ça va devenir carrément impossible ! Ne plus prêter attention aux formes mentales qui nous font la danse du ventre devant notre conscience et réussissent à la séduire depuis des années ? Est-ce seulement possible, d’ailleurs ? Oui, c’est tout à fait possible. Il existe une astuce qui permet non pas de «calmer l’esprit», ce qui est impossible, mais plutôt de ne plus être fasciné et donc accaparé par ses cabrioles incessantes.

 

 

 

 

wiu5cj1bBien que nous soyons persuadés que «l’esprit est dans notre tête» ou bien que «nous pensons avec notre cerveau qui est dans notre tête» (sic), le siège véritable de l’esprit se trouve dans le cœur. Il existe des Canaux (Nadi) énergétiques qui partent du cœur et s’élèvent jusqu’au sommet du crâne et de chaque côté de notre tête, juste au-dessus de nos oreilles (dans les deux hémisphères cérébraux, donc.) A longueur de journée, de l’énergie vitale (prâna) s’élève du cœur en direction de la tête. En pénétrant certains Centres psychiques situés en effet dans notre cerveau, nous devenons conscient que nous pensons ou, plus exactement, que des pensées sont là, à portée de conscience. Il nous appartient ensuite d’y prêter attention ou non, mais ces pensées naissent en vérité de l’interaction entre de l’énergie qui s’élève du cœur et des Centres psychiques contenus dans le cerveau.

 

 

 

 

CoeurEsprit03-copieDe fait, s’il était possible de réduire -voire de faire cesser- la circulation d’énergie entre notre cœur et notre cerveau, nous n’aurions plus l’impression de penser, car nous n’en serions tout bêtement plus conscient. Lorsqu’une chose n’existe pas «pour nous», que nous n’en sommes pas conscient, alors c’est comme si elle n’existait pas en fait. En portant toute notre attention mentale non pas «sur le cœur», ni même «dans le cœur» mais sur un point précis situé sur le côté gauche de la poitrine et qui se trouve dans une partie précise du muscle cardiaque, il se passe un phénomène assez intéressant. A ce moment, non seulement l’énergie vitale réduit considérablement son débit ascendant, ce qui diminue notre perception des mouvements (Karma) de l’esprit (Chitta) en nous, mais de plus, quelque chose d’autre commence à se faire sentir en nous.

 

 

 

dans le coeurLa sensation d’Une Présence apparait et semble grandir pour notre conscience. Plus cette sensation de La Présence grandit, moins l’esprit remue et engendre des pensées. Il ne s’agit ici que de présenter les grandes lignes d’un savoir vieux de plusieurs milliers d’années et qui, jadis, n’était réservé qu’à une « élite », composée d’initiés qui, presque tous, appartenaient à une quelconque « École de Mystère » (ce que l’on nomme de nos jours les « Ordres Initiatiques. »)

 

 

 

 

auras-doublesDésormais, il nous est permis de faire connaître ce savoir antique et même de le diffuser à une plus large échelle. Toutefois, comme un tel exercice est puissant dans ses effets psychiques et mentaux et n’est pas sans conséquences sur la psychologie du comportement, du moins après un certain temps de pratique assidue, il est vivement conseillé de suivre un professeur d’ésotérisme qualifié pour exécuter cet exercice sous son contrôle bienveillant et, surtout, avec sa présence physique et effective (pour des raisons que j’expliquerai dans un autre article ou durant les commentaires qui suivront cet article de présentation.) Si vous avez des questions, et j’espère qu’elles seront nombreuses vu le sujet, je suis à votre disposition et ce, dans les limites raisonnables (et humaines ^^) de ma disponibilité. Bien à vous mes fidèles lecteurs ! 🙂

 

 

 

 

Serge Baccino

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Changer d’âme

asep9776Nous savons déjà que l’âme, c’est ce qui nous anime, autrement dit, qu’elle est faite d’esprit conditionné (pensées, idées) et de force vitale dite « orientée » (émotions et sentiments connexes.) Nous savons également que l’âme n’est pas « quelqu’un » ni même « nous » mais un réservoir de connaissances, de souvenirs, bref, de la mémoire vivante qui désire et a (hélas) la force de s’exprimer en nous et à travers nous.

 

 

 

processus mentaux2L’homme vit avec cette compulsion animique depuis des milliers d’années, et il semblerait que cela ne le perturbe pas outre mesure. Pourtant, c’est le contenu formel (pensées) et orienté (émotions) de l’âme qui produit la plupart des souffrances humaines.

En clair, nos souvenirs et nos manières programmées de réagir émotivement, sont à la source de tous les conflits et responsables de toutes nos souffrances morales et physiques.

 

 

 

3fnrpcdlLorsque cesse cette compulsion de l’âme, c’est-à-dire lorsque cette dernière se résume à des souvenirs qui n’essayent plus de conditionner de force notre vie, il est alors possible de «changer d’âme» et, en fait, de se placer sous la chaleureuse tutelle de la Vraie Âme, de ce que nous sommes en esprit (et non en pensées) et en vérité (et non en simple émotivité.)
Cette Âme Véridique est bien entendu la partie Divine de notre propre Soi, de ce que nous sommes en vérité et pour l’éternité durant. Car n’en doutons pas, si Dieu-le-Tout n’a pas d’intention à notre égard, notre dieu personnel poursuit un (ou des) but(s) très précis et entend faire respecter la raison originelle de notre venue sur Terre.

 

 

 

Notre Soi est lui aussi fait d’esprit et de force vitale, mais d’une qualité plus pure et haute en fréquence que ne le sont les deux polarités de l’âme humaine ordinaire. Son Noyau Central est une particule de Pur Esprit, c’est à dire de Dieu-le-Tout, ce qui existe de plus haut et de plus pur dans le Cosmos et sur tous les autres plans.

 

 

 

dnora3x4Résister à l’âme revient à s’épuiser et à perdre son temps (et celui du Soi.) Résister ensuite au Soi Divin revient à se couper de ses trésors et de la plus grande partie de ce que nous sommes en vérité. Obéir à l’âme et suivre sa compulsion revient à se perdre de vue. Obéir au Soi et suivre ses conseils éclairés revient à Se Trouver enfin.

 

 

 

 

Serge Baccino

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Que notre âme passe !

3fnrpcdl« Que notre âme passe ! »
« Que notre âme passe ! », répondit l’homme qui croisait le moine, dans le corridor. Puis il avisa la porte, sur la droite, remarqua le symbole qui était gravé dessus, directement dans le bois et pénétra sans frapper.
Il se retrouva dans une grande pièce, remplie de livres, sur les murs, sur le sol, empilés ça et là dans une sorte de désordre à la fois rassurant et propice à la méditation.

« Assieds-toi. » Proposa un homme déjà âgé, en libérant un fauteuil d’une dizaine de livres reliés. L’homme s’assit sans mot dire et attendit poliment que le vieil homme lui adresse de nouveau la parole.
« Oui, tu as une question à me poser… je t’écoute. »

 

L’homme se racla la gorge et demanda, en ayant le sentiment qu’il allait dire une ânerie monumentale :
« J’ai croisé un moine, dans le corridor, et il m’a dit « Que notre âme passe. »… Par réflexe, j’ai répondu la même chose, mais je réalise à présent que je ne sais même pas ce que ces mots signifient vraiment….. »

 

Le vieil homme coula un regard amusé sur son vis-à-vis puis :
« Cela signifie « Puisse l’état d’esprit qui m’anime, actuellement, céder rapidement la place à un état d’esprit nouveau, supérieur et plus chargé en pouvoir. »

« Mais… Notre âme n’est-elle pas immortelle ? »
« Disons que tant qu’elle le sera, il appartiendra à l’homme de mourir à sa place jusqu’à ce qu’il comprenne Qui devrait diriger qui…. »

 

(Extrait de documents personnels)

 

 

RayonantNous sommes des individualités éternelles, invariables (en essence) et déjà parfaite (en essence aussi.) Cela dit, «ce que nous sommes vraiment» se manifeste selon divers états d’esprit qui nous animent, d’une vie à l’autre (en tant que Soi) et qui peuvent varier selon nos buts, nos besoins, nos aspirations, les époques et les ethnies. Et « ce qui nous anime «  (pensées et émotions connexes) consiste en cette fameuse «âme» ou «corps psychique» : ce qui sort du corps lors des dédoublements et au moment de la mort physique, pour vous en donner une idée plus précise.

 

Donc, dire que notre âme est «immortelle» ou espérer qu’elle le soit, revient à dire que notre Soi-Conscience (ou Soi Naturel) conservera un même état d’esprit et ce, durant des vies et des  vies !
Autant dire que l’homme qui souhaite son âme immortelle espère surtout ne jamais avoir à changer ou à évoluer d’un iota !
Fort heureusement, l’âme n’est pas immortelle en ce sens que la vie se charge de nous faire «penser autrement», parfois avec pertes et fracas ou quelques bons coups de pieds «occultes» bien sentis !

Donc, de vies en vies, notre individualité ne varie pas, mais elle pense et ressent différemment. Et c’est CELA qui évolue, ET NON PAS ce que nous sommes (conscience) qui est déjà parfait… En soi (c’est le cas de le dire.)

 

J’écrivais que le Soi est parfait «en essence», c’est à dire que tel qu’il est, il est déjà au top. Mais cela n’empêche pas ce quelque chose de parfait (en nature) d’accumuler de la connaissance, de l’expérience, de la sagesse, etc.
Bien que subtile, cette distinction ne me semble pas trop difficile à comprendre. Par ailleurs, Dieu est l’esprit universel, c’est à dire la somme illimité de particules spirituelles qui servent à tout créer. (la « Matéria Prima » des anciens philosophes.) Le Christ Cosmique est la somme de toutes les consciences individuelles considérées comme un Tout-Unique (un Collectif.)

Les Christ individuels (ou Soi-Conscients) sont tous faits d’esprit vivant et conscient qui se présente sous la forme spirituelle la plus parfaite que l’esprit puisse imaginer. En fait, l’esprit universel (Dieu) donne naissance à des formes sans nombre dont les plus parfaites demeurent éternellement, car elles incarnent parfaitement l’idéation Divine ou ce qui peut exister de mieux en esprit et en vérité.

Du microbe au Christ de l’homme, tout est vivant et conscient mais tout n’est pas aussi parfaitement élaboré pour que le génie spirituel divin puisse s’exprimer avec autant de clarté et de force. C’est dans l’aspect Christique de la Soi-conscience que l’esprit peut dire :
« Celui ci est mon Fils en qui je prends mon plaisir »

(Comprendre : En lequel et par lequel je réussi enfin à m’exprimer vraiment.)

 

 

 

bouddha02Christ et Bouddha sont les deux aspects d’une seule et même chose (Le Rayon Amour-Sagesse, le second) qui, pour le moment, ne peut pas s’incarner en entier, à cause des trop basses fréquences planétaires. Pour le moment, notre planète n’est pas une planète « sacrée », c’est pour cela qu’elle n’a que neuf plans au lieu de douze, comme les autres. Christ est l’aspect Rayonnant et Attractif (Aimant) de la divinité de l’homme, tandis que le Bouddha représente l’aspect Lumière et Sagesse (intelligence et clarté d’esprit.)

L’un trône dans le cœur, l’autre dans le sanctuaire de la tête mais prend racine du côté opposé à l’atome germe du cœur.

 

 

 

Serge Baccino

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Ce que nous sommes

12488009_pLorsqu’on se sert de la vision spirituelle pour «voir» et pour comprendre ce que nous sommes « en esprit et en vérité », nous remarquons en tout premier qu’en vérité, nous sommes fait d’esprit ! De ces particules de Lumière qui forment toutes choses, matière comme pensées. Cela on le savait déjà, dirons certains avec la moue de celui ou de celle à qui on ne la fait pas ! Oui mais allez voir ce que ça donne, avec les yeux du Soi Divin ! Pour ceux qui se rêvent encore incapables d’atteindre à une telle vision, voici ce qu’il est possible de « voir » (en fait, de percevoir, pour être plus exact) Imaginez une sorte de nuage fait de « poussières d’étoiles »

Sa couleur varie entre les rouges et les carmins, avec quelques touches de bleu électrique, nous dirons, pour simplifier. Ce nuage est fait de particules infinitésimales : des grains de Lumière pure, des «morceaux de Dieu-Le-Tout» en (troisième) personne !

 

 

 

Chaque grain de lumière est comme une idée précise, un songe, une pensée, etc. Imaginez à présent que certains de ces grains de Lumière vivante se rassemblent, par sympathie et deviennent cohérent entre eux, formant une espèce de « conscience de groupe », une « unité de direction vers le but », comme le disait H.P. Blavatsky.
Nous voilà face à un petit nuage minuscule, formé de grains de Lumière qui pensent la même chose et de la même manière !
Nous voici face à nous-mêmes. Voilà ce que nous sommes : un agrégat de particules cohérentes qui pensent et interagissent de concert.

Vous voulez mon avis ? Si ce que vous êtes ne vous convient pas, formez donc un autre nuage spirituel ou… Changez d’état d’esprit, c’est pareil !

 

 

 

Serge Baccino

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Où me cherchez-vous ?

Lorsque les deux femmes arrivèrent au tombeau pour oindre le corps de Jésus d’huile, après le crucifixion, elles trouvèrent le tombeau vide, et elles entendirent une voix leur demander :

« Où me cherchez-vous ?… »

Jésus, alors qu’il parlait en tant que le Christ (la conscience Intérieure de l’homme) disait : « Je suis le chemin, je suis la vie, quiconque croira en moi, fut-il mort, aura la vie éternelle… »

Nous cherchons sans cesse au-dehors et à l’extérieur, ce qui se trouve au-dedans et à l’intérieur. A l’intérieur de nous. Le mot «ésotérisme» vient du grec « ésotérikos », qui signifie « dedans » ou « intérieur. »

Si nous devons nous parer du titre d’ésotéristes, nous devons inverser la vapeur et retourner notre Regard (notre attention mentale) vers l’intérieur.

 

 

545387Se concentrer à l’extérieur, sur les objets ou sur les autres, provoque une fuite de notre énergie vitale en direction de l’objet de notre attention. Que se soit une personne, un évènement, un objet ou des propos tenus par un tiers, tout cela épuise peu à peu notre énergie. De même, si notre attention demeure rivée sur ce que nous pensons et ressentons à longueur de journée, non seulement nous nous épuisons aussi, mais de plus, nous donnons plus de force encore à nos processus mentaux, qui sont déjà bien assez puissants comme cela.

Alors quoi ? Si les pensées et les sentiments et les émotions font parties de « l’extérieur » (exotérisme), qu’est-ce qui, dans ce cas, consiste en notre… Intérieur ?  Où me cherchez-vous ? Répondrait ce farceur de Jésus !

Parmi les morts ? Certes non ! La Vie n’y est pas. Où est la Vie ? Cette Vie qui palpite et qui, tel un Torrent Cosmique, déferle dans les canaux aptes à en supporter l’assaut ? Qu’est-ce qui palpite en nous ? Qu’est-ce qui ressemble à une pompe qui fait sans cesse circuler la vitalité ? Le cœur. C’est dans le cœur et « au cœur » de cette Vie qui palpite, que se Trouve Celui dont parlait Jésus en ces termes étonnants : « Le Père et moi ne faisons qu’un… »

 

 

coeurToutefois, attention de ne pas commettre de crime de lèse-simplicité : les poètes de tout crin, au large ! Il ne s’agit pas de venir nous pisser dans la gamelle ésotérique en disant :
« Oui, le cœur ! il faut écouter le cœur, l’amour, compassion, bla, bla, prouuut ! (oh ! pardon, j’ai pété monsieur l’Abbé !) »

Il n’est pas question «d’écouter le cœur» (boum, boum) mais bien d’ Écouter ce qui, dans le cœur, et au milieu du vacarme de la Vie, désire s’adresser à nous.

Les hindous le nomment « Atome Germe du cœur » (Atma, en sanskrit) tandis que d’autres disent « étincelle christique » et d’autres encore, l’Esprit ou tout simplement Dieu.

Dieu réside en nous, au seul endroit où nous ne penserions pas à le chercher : au cœur même de notre être (dans les deux sens du terme !)

 

 

coeur-feuLà se Trouve l’Esprit. Là cesse enfin la recherche, la quête ou la Voie. La commence la Vie. « Vous trouverez la vérité, et la vérité vous affranchira…. »

La vérité de notre être se trouve en nous, dans le cœur : la vérité est un point radiant de Lumière, d’Esprit Pur et trouver cette vérité revient à cesser de la rechercher de partout où elle ne se trouve pas.

Il existe, dans le corps psychique ou « âme » (c’est la même chose), des canaux d’énergie (Nadi, en Sanskrit) L’un de ces canaux, très large et très puissant, part du cœur et remonte vers le cerveau, se terminant dans un centre nerveux appelé « hypothalamus » et dans le centre psychique qui le sous-tend, appelé « bindu » dans certaines traditions de l’Inde antique.

 

 

Soi Divin Contact conscientLorsque notre attention mentale est focalisée sur le monde extérieur et que nos 5 sens objectifs sont sollicités, l’énergie de la force vitale s’élève vers le haut et vient « frapper » le centre psychique évoqué plus haut, ce qui a pour résultat de « laisser se produire » (plutôt que « de produire ») les pensées. Dans ces moments où notre attention est comme subjuguée par le monde  phénoménal (les gens, les événements, les sons et images, etc) tout ce que nous pouvons sentir, en nous, est produit par tout ce que nous proposent l’activité de nos sens.

Mais dès que nous tournons notre attention mentale vers l’intérieur, par exemple en observant tranquillement nos processus mentaux se produire sous les yeux de notre conscience, ou encore lorsque nous concentrons cette même attention mentale sur le Centre Psychique qui se trouve sur le côté gauche de la poitrine, sur le cœur, alors il se passe un phénomène intéressant, aux multiples ramifications pratiques !

Dès ce moment, tandis que la conscience est polarisée sur soi (peu importe l’objet d’attention, d’ailleurs) l’énergie de la force vitale circule moins fort dans le canal qui monte du cœur au cerveau (elle peut même cesser) et nos pensées disparaissent de notre conscience, comme par enchantement !

 

 

 

Attendu que notre sensibilité (Ève) n’est plus « séduite » (le serpent d’Éden, l’intellect) par les objets extérieurs, Quelque Chose en nous tente timidement de se Manifester et de nous faire sentir Sa Présence (Shékina, en Égyptien.)

Demeurer « branché » sur ce quelque chose et ne plus rien entendre et « voir » que lui, consiste en la plus haute forme de Réalisation spirituelle et entraîne la Boddhicité (Claire Vision des choses et des êtres.)

Si vous avez des questions sur l’aspect purement technique de mes propos, je suis là pour répondre, sinon à vos attentes, du moins à vos questions !

 

 

 

Serge Baccino

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