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Qui est qui, du Soi ou du moi ?

dnora3x4Dans sa partie réservée aux psychistes, la psychologie ésotérique enseigne que le Soi (appelé aussi Soi Naturel) envoie une « extension » (ou un pourcentage) de lui-même sur Terre et dans un corps, cela afin d’expérimenter un ou plusieurs états d’esprit spécifiques…
Du coup, nous pourrions en déduire que nous sommes de l’esprit formel tandis que le Soi demeure ce qu’il est : La conscience d’être, l’Individualité éternelle.

Autrement dit, le Soi est conscient à notre place tandis que nous pensons et ressentons à la sienne ! Si ça c’est pas du Partenariat, je me fais petite sœur des pauvres ! Mais un moment, Gontran !… Si nous sommes l’esprit qui sert à penser, si une pensée ou des pensées « autres » (différentes) nous viennent dans notre tête et que nous les acceptons, nous allons changer et ne plus être « nous » ? (suivez un peu, sinon, ça va pas le faire, hein !)
Bon, je la refais, rien que pour vous, OK !

 

 

 

mental bla blaNotre façon de penser, nos idées et ce que nous tenons pour juste et pour vrai, voilà ce qui fait notre actuelle personnalité, notre « moi », c’est à dire ce que nous sommes maintenant et ici, sur Terre et dans ce corps. En effet, « Nous sommes ce que nous pensons » ou, du moins, toutes ces idées avec lesquelles nous commettons souvent l’erreur de nous identifier donc, nos pensées représentent ce que nous sommes, ce quelque chose qui dit « moi »
OK jusque là ?  Si des idées autres que les nôtres, si des pensées différentes ou même carrément opposées nous viennent et que nous les acceptons et le faisons notre, n’allons-nous pas changer du même coup ? N’allons-nous pas devenir un tout autre « moi » que celui que nous étions précédemment ?

Bien sur que oui ! Si nous devenons ce que nous pensons, alors nous sommes nos pensées, du moins aussi longtemps que nous incarnons un même état d’esprit général. Mais sommes-nous pour autant et vraiment, toutes ces pensées et ces idées qui nous viennent en tête à longueur de journée ?

Non, bien évidemment ! Nous ne sommes ou ne devenons que ces pensées et ces idées que nous retenons, que nous acceptons de faire notre et avec lesquelles nous associons notre « moi » humain. Gardez cela à l’esprit (c’est le cas de le dire), car la suite nécessite d’avoir déjà compris ces quelques notions spirituelles de base.

 

 

 

serpentIl nous vient parfois des idées morbides. Dès l’instant où nous arrêtons notre attention mentale sur ces idées là, nous commençons à devenir elles, si j’ose dire. Du moins, leur contenu formel, c’est-à-dire tout ce qu’elles racontent. En effet, une idée ou une pensée ne se propose pas à nous pour nous dire un truc et repartir gaiement vers d’autres cieux : sont but premier et unique est de « faire corps » avec nous !

Présentons l’enfant autrement, si vous le voulez bien. Si le fait d’avoir une pensée qui nous visite se résumait à écouter patiemment ce qu’elle raconte puis de passer à autre chose, cela ne serait rien du tout ! Accueillir une idée autre que celles qui composent notre « moi social », reviendrait à écouter deux minutes un emmerdeur nous prouver qu’il est bien un emmerdeur, puis de passer à autre chose en laissant l’emmerdeur sur place.

 

 

 

Tantrisme10Mais la vérité est toute autre, hélas ! Lorsque nous accueillons une pensée et que nous lui prêtons notre attention mentale, c’est un peu comme si nous acceptions qu’elle fasse l’amour avec nous ! L’esprit est fusionnel par nature : il est telle la Belle Maya qui danse devant les Princes de ce Monde et les fait succomber un à un ! Tous, sans exception, se retrouvent dans son lit et succombent sous ses caresses. (j’aurais du faire poète, moi, tiens !)
Vous doutez ? Alors essayez de m’expliquer pourquoi lorsque vous demeurez concentré sur une pensée agréable, cette dernière vous fait ressentir une émotion ou un sentiment ?

 

 

 

wiu5cj1bJe vais vous dire ce qui se passe : vous venez de faire l’amour avec une pensée et cette dernière vient de fusionner avec vous, elle est devenue vous et vous allez lentement devenir elle à votre tour ! Voilà la vérité. Une pensée est toujours fusionnelle et cherchera toujours à « se mélanger » à votre complexe énergétique spirituel (votre âme ou « corps psychique », c’est pareil) Pourquoi ? Parce qu’il est dans la Nature de l’esprit de chercher, par tous les moyens, à fusionner avec d’autres particules d’esprit, cela afin de donner forme à des états d’esprit complexes qui pourront être rendus vivants par le Pouvoir Divin (qui lui, comme l’esprit, ne juge jamais de la valeur ou du degré d’utilité d’un état d’esprit selon nos normes humaines.)

 

 

 

conscience10Imaginez des particules de poussière qui seraient collantes et qui s’agglutineraient à vous, devenant un peu vous et vous, un peu elles… La pensée est faite d’esprit et l’esprit, selon sa nature et les lois qui régissent son activité, cherche toujours à s’unir, à s’harmoniser, à devenir autre chose que ce qu’il est déjà, à apprendre et à expérimenter. Bref, l’esprit cherche à faire évoluer les formes qu’il compose. Lorsque vous accueillez une pensée et que vous l’acceptez, vous commencez déjà à vous transformer et… à transformer la pensée invitée. « Accepter », en l’occurrence, se résume à se concentrer sur cette pensée, à l’explorer bref, à démontrer qu’elle vous intéresse et qu’elle ne doit pas vous quitter !

Il s’agit carrément d’une déclaration d’amour que vous faites -sans vous en douter- à la pensée invitée ! Et elle le perçoit absolument ainsi !
Comme le disait un ami :

« J’ai une fois posé le regard sur cette femme avec intérêt, quelques mois après, j’étais marié, elle était enceinte de moi et nous choisissions ensemble notre nouvelle maison ! »

 

 

 

offrir fleursTout à coup, un inconnu vous offre des fleurs ! (ça vous rappelle quelque chose, non ?) Que se passe-t-il alors ? Si vous êtes un mec, vous ne le prenez pas nécessairement bien (lol) Mais si vous êtes une femme, il n’est pas certain que vous le preniez bien non plus ! Des tas de pensées, d’idées confuses, refoulées ou niées vont se bousculer au portillon de votre mental, qui risque de rentrer en effervescence ! En effet, pourquoi cet inconnu vous offrirait-il des fleurs, le con ?  » Non mais je vous jure, il y a de ces tarés !  » Que vous acceptiez ce bouquet de fleurs ou que vous le refusiez poliment (prétextant sournoisement que vous êtes déjà prise) vous ne serez peut-être pas conscient(e) de tout ce qui se sera passé dans votre tête, dans votre cœur et dans votre corps et… A votre insu.

Autres exemples.

 

 

Vous êtes couché, prêt à dormir mais vous ne pouvez pas. Des pensées se bousculent dans votre tête et cela vous empêche de dormir. C’est du moins ce que vous croyez. Vous êtes tranquillement chez vous, à ne penser à rien de spécial, et tout à coup, une pensée morbide ou très négative vous visite et dès lors, vous vous sentez très mal. Vous râlez, car vous alliez bien mieux avant que cette idée de merde ne vous visite. C’est du moins ce que vous croyez. En réalité, et dans les deux cas cités, vous êtes pleinement responsable de ce que vous vivez !

C’est de votre plein grès si vous ne pouvez pas dormir ou si vous ressentez un malaise. La vérité, c’est que dans les deux cas, vous avez jeté votre dévolu sur une des idées ou des pensées qui se sont proposées (et uniquement proposée !) à vous, qu’elle vous a littéralement fasciné, peut-être à votre insu, et que vous avez ouvert votre couche, l’invitant à y pénétrer pour y faire des coquineries pas racontables à la belle-mère de Monsieur le Curé !

Car il est des pensées morbides ou négatives qui fascinent l’être humain, même s’il les redoute par ailleurs. Souvenez-vous bien de ceci :

vous ne pouvez pas penser une chose qui vous intéresse ou retiens votre attention sans DEVENIR un peu cette chose.

Mon conseil et on ne pouffe pas :

Réfléchissez bien avant de penser !

 

 

 

psychologie2Vous risquez de devenir toute cette merde que vous accueillez tous les jours sans même le réaliser et qui vous fascine sans même que vous le sachiez ! L’esprit est un bon serviteur, mais c’est un très mauvais maître !

Lorsque nous croisons une personne, dans la rue, et que cette dernière nous demande l’heure, nous la lui donnons. Il est possible que nous prenions la peine d’un sourire… Mais nous ne restons pas là, à papoter durant une demi-journée avec cette personne, nous n’essayons pas de voir si elle est « bien » ou si elle est merdique au possible, et nous ne cherchons pas nécessairement à B… avec !

Si nous avions ce même comportement, clair, franc, détaché et ponctuel avec les pensées qui nous visitent, nous serions tous des êtres illuminés ! Et je ne déconne pas ! Lors d’un repas, un ami vous demande  :

« Passe-moi le sel, s’il te plaît »

Ce rapport, ce contact, cette relation ne durent que quelques secondes et seront carrément oubliés deux minutes après, n’est-il pas vrai ?

C’est avec le même état d’esprit qu’il faut observer les pensées qui naissent, passent puis disparaissent constamment dans le ciel de votre mental.

 

 

 

Imaginez que vous observez de simples nuages passer dans le ciel… Vous ne cherchez pas à les retenir, à vous les approprier, n’est-ce pas ? (À moins d’être con comme un verre à pied, certes !) Eh bien ! Vous devez agir de même avec vos pensées ! Observez-les passer, ne soyez pas séduit par elles et ne les craignez pas. Et si vous devez à tout prix conserver des pensées ou des idées, vérifiez au préalable si elles bossent bien pour vous, et non pas contre vous !

Comment le savoir ? C’est très simple : en « goûtant » les sentiments connexes de ces pensées et idées, c’est-à-dire ce que vous ressentez tandis que vous conservez votre attention rivée sur de telles pensées ou idées.

 

 

 

Soi Divin Contact conscientMaîtrisez ce processus d’identification à l’esprit, et non seulement vous ne serez plus « ce que vous pensez », mais vous ne serez plus l’esprit ! Vous serez LA CONSCIENCE, vous serez votre propre Soi, et vous comprendrez alors cet ancien passage mystérieux de la Bible où l’esprit -qui est Dieu- dit :

 

« J’ai mis Mon Fils au-dessus de Moi… »

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons

Quelques définitions utiles

arbre-viePour les débutants, pour tous ceux qui visitent pour la première fois ce Blog et même pour les autres, voici un petit résumé du sens exact à donner à certains termes ésotériques, selon la psychologie ésotérique. Attendu que l’essentiel de ce Blog tourne autour de la psy éso, justement, il m’a semblé opportun de placer ici et là quelques rappels du sens précis que nous donnons à certains mots. Si l’un quelconque de mes lecteurs se trouve en désaccord avec l’une de ces définitions, qu’il se souviennent avant de tomber gravement malade, que ces définitions ne concernent que les psychologues ésotéristes et que personne n’est obligé de les accepter.

 

Cela dit, et s’il y regarde de plus près, avant de râler, il réalisera que ces mêmes définitions sont soit plus « aérées » soit plus logiques et intellectuellement recevables, que celles de l’ésotérisme traditionnel, qui commencent légèrement à dater et à fleurer bon l’odeur de naphtaline et de poussière.

 

Mes définitions ou celles de la psy éso (c’est pareil), sont brutes de décoffrage, c’est à dire qu’elles appartiennent toutes à l’ésotérisme originel, de base et non encore retraduit et « adapté » (trahis ?) par toutes sortes de rajouts plus ou moins heureux, cela afin de le faire correspondre avec une époque, un peuple, une croyance, un état d’esprit, etc.

Il est d’ailleurs utile de préciser ici que la plupart des mots utilisés par les ésotéristes sont issus ou originaires de la tradition indo-aryenne, qui a elle-même était un brin teintée par quelques traditions religieuses dont je ne dirai rien, si ce n’est que dans l’une d’elle, quelques ânes bâtés ont cru bon de devoir faire mourir le fils unique de Dieu sur une croix afin de compenser les péchés de tous les trous du culte qui viendraient après ! (Ben quoi ? Ce n’est pas un indice facile, avouez !)

 

A noter que ces rappel de définitions de mots selon la psy éso, ne suivent pas nécessairement un ordre logique mais sont donnés en fonction de la fréquence de leur emploi et, aussi, parce que certains d’entre eux prêtent à confusion (comme le mot « karma », par exemple, ou encore « âme. »)

 

 

Le Soi : C’est notre véritable individualité, c’est ce que nous sommes globalement ainsi que notre potentiel à être ou notre « avenir ». Le Soi ne peut pas s’incarner directement car il vibre trop haut et est bien trop vaste pour cela. Le Soi est composé de deux parties : le Soi Naturel ou « Humain », qui représente sa partie « basse » (en terme de fréquence vibratoire) qui donne naissance et qui synthétise l’ensemble des personnalités linéaires (qui suivent un cycle d’incarnations et s’expriment dans le temps) et sa partie « haute » (en vibrations par seconde = v/s) qui est souvent appelée le Soi Divin. 

 

Le Soi Divin est notre première et plus Haute Réalité; il est notre Source-Centre, notre Origine, notre Essence spirituelle et notre Devenir (ou notre But) Comme sa fréquence spirituelle est celle de la Conscience Pure, il ne peut pas s’incarner ni même descendre en fréquence au niveau des plans dits « incarnatoires », c’est à dire qu’il ne peut pas descendre plus bas que le premier Plan Divin qui est, pour nous, le huitième en montant. Quand au Soi naturel, il ne peut pas descendre plus bas (en fréquence toujours) que le plan Bouddhique (le sixième en montant)

 

 

Sachant que la personnalité humaine réussie à peine à s’élever au plan causal (en méditation ou lors de dédoublements, on peut dès lors comprendre que pour reconstituer notre unité première à partir de notre actuelle « tri-unité » (ou trinité) nous devons élever notre conscience mentale jusqu’au plan mental supérieur (ou plan Causal) afin de nous reconnecter au Soi, qui lui-même demeure plus ou moins connecté au Soi Divin (pour des raisons qui nous mèneraient trop loin dans un petit article de ce genre.

Pour contacter notre Conscience Divine, nous devons donc être capable, dans un premier temps, de hausser notre conscience personnelle (le « moi ») au niveau du plan immédiatement supérieur au Causal (le 5e en montant, correspondant au Chakra de la Gorge) , c’est à dire le Plan Bouddhique, puis dans un second temps -et avec l’aide de notre Soi-Conscience (la conscience relative au niveau particulier sur lequel se tient notre Soi, donc)- jusqu’au premier Plan Divin. Ceux qui y parviennent sont appelés des « Bouddha » dans la tradition Hindou.

 

 

Au premier coup d’œil, le sujet peut paraître compliqué mais, en fait, il ne l’est pas vraiment. Nous sommes comme une fusée de trois étages dont chacun de ces étages peut soit fonctionner sans les deux autres et indépendamment d’eux, soit fonctionner en concordance totale avec les deux autres; selon les cas (et les besoins du moment)

Chacun de nous, sans le réaliser, occupe de nombreuse fonctions et porte de nombreux masques, et ce, en simultané. Une preuve ? Ok.

 

 

Un homme ne peut-il pas être le fils de ses parents, l’époux de sa femme, le père de son fils, le professeur de ses élèves de classe et le subordonné de son recteur d’académie ? Et tout cela, en même temps ?

Si vous êtes une femme, ne pouvez-vous pas être à la fois une mère aimante, une épouse attentive et dévouée, une secrétaire de direction bilingue et avec un CV impressionnant et, pourquoi pas, la présidente d’une association culturelle dont le siège social se situe dans votre quartier résidentiel ?

Nous sommes des personnages complexes, capable de « fonctionner » sur plusieurs niveaux à la fois et d’occuper plusieurs postes à responsabilité en même temps (en fait, tour à tour mais le tout existe bien en même temps et durant cette vie ci.)

 

 

Le Soi Naturel (ou « Soi » tout court ^^) est cette partie du Soi Divin qui est impliquée dans l’Aventure Humaine. C’est notre Individualité Humaine et c’est elle, et non l’âme (voir plus bas) ou même la personnalité (idem),  qui se réincarne de vies en vies.

En fait, au niveau du Soi, les vies ne sont pas « successives » mais simultanées ! Pour Lui, tout existe en même temps. Il peut donc s’incarner dans ce qui, pour nous et sur Terre, représente notre passé ou notre futur, par exemple.

 

 

Le Soi est évolutif, c’est à dire que sa conscience initialement divine, s’est teintée avec le « temps » (de notre point de vue terrestre) de toutes ces « qualités » et « défauts » qui font d’un être humain ce qu’il est.

Si le Soi Divin est totalement Divin, et donc parfait, éternel et non-évolutif, le Soi (Naturel) est on ne peut plus humain car son degré d’investissement au sein de l’expérience matérielle et humaine, l’a rendu quasi semblable à une « super-personnalité » (une personne mais en bien plus puissant).

 

 

La plupart des Soi (sans le « s », même au pluriel, merci) sont humains à plus de 70% et rares sont ceux dont la partie divine l’emporte sur la partie humaine.

Quand c’est le cas, on les appellent des « Maîtres » et ceux qui se sont fondus dans leur propre Divinité sont appelés des « Christs »

Le Soi est capable d’envoyer plusieurs extensions de lui-même en simultané, ceci afin d’obtenir un maximum d’expériences dans un minimum de ce temps qui, bien que ne le concernant pas Lui-Même, concerne néanmoins chacune de ses extensions, les « personnalités terrestres ».

 

 

Il est rare qu’un Soi choisisse d’envoyer deux extensions au même endroit (plans) et, surtout, au même « moment » (temps linéaire terrestre) Mais ce fait, même très rare, est ce qui a donné naissance à la croyance en les  âmes-sœurs ou âmes jumelles, selon les cas, car les définitions varient hélas, d’une personne à l’autre, chacune étant assurée de détenir la véritable définition, bien évidemment !

Si vous n’avez pas compris quelque chose au sujet des trois niveaux simultanés de l’entité humaine (personnalité, Soi et Soi-Divin), servez-vous des commentaires.

 

 

Vous pouvez poser toutes les questions que vous désirez, car cet article n’a pour seul but que de vous fournir une définition rapide, presque lapidaire, et non de vous présenter un cours complet et exhaustif sur ce vaste sujet.

 

 

L’âme : (Du latin « animus » et « anima ») L’âme, c’est tout simplement ce qui nous anime. (d’où le nom) c’est à dire l’ensemble de nos pensées et de nos émotions, plus communément appelés « processus mentaux »
L’âme n’est pas « quelque chose » ou « quelqu’un » mais juste un réservoir.

Elle est la somme de toutes les expériences du Soi (Naturel), condensées en une sorte de vortex énergétique. Il ne faut pas confondre l’âme avec le Soi, c’est à dire l’Individualité humaine et immortelle (Soi) avec la somme globale des expériences qu’elle a vécues, sur cette planète ou ailleurs, associée à la somme des différents états d’esprit qui en ont découlé (âme)

 

 

Bien sur, ce que nous vivons a une forte incidence sur notre personnalité et notre caractère mais l’individu est et sera toujours DISTINCT de ce qu’il vit et expérimente. Dans le cas contraire, s’il s’identifie à ce qu’il pense, ressent et vit, il devient le jouet de son propre esprit au lieu d’en être le Maître. Ce qui est le véritable sens à donner à l’expression bien connue : « Atteindre la Maîtrise. »
En fait, ce n’est pas notre personnalité terrestre qui a une âme mais bien notre Soi, c’est à dire ce que nous sommes en tant qu’individualité humaine (Soi) issue d’une Individualité Cosmique ou Divine (Soi Divin)

 

 

L’âme est la somme d’expérience qui permet à quelque chose de Parfait et de Divin (Soi Divin) de connaître tout ce que peut vivre et ressentir une des Création Divine les plus élaborées (le Soi Naturel) Elle-même s’appuyant sur plusieurs sortes d’expériences en simultané et à partir de plusieurs états d’esprit différents mais tous complémentaires (les diverses personnalités qui s’échelonnent dans le temps linéaire, dans la Création universelle continue.

 

 

La personnalité : C’est une extension directe et ponctuelle d’un Soi Naturel. Une personnalité incarne généralement un ou plusieurs aspects mentaux et émotionnels que la Soi-Conscience (l’Individualité, le Soi, ce que nous sommes en fait dans notre partie humaine) veut tester ou expérimenter.

Selon l’état d’esprit qui doit être expérimenté, le Soi peut envoyer plusieurs extensions (ou « prolongements ») de lui-même, sur plusieurs « plans » de conscience différents. Par exemple, il peut simultanément « s’incarner » sur le Plan Causal, sur le Plan Mental, sur le Plan Astral et sur le Plan Terrestre (ou « physique dense »)

 

 

Il n’est pas rare de voir un Soi employer simultanément entre trois et dix d’extensions, ceci afin d’obtenir plusieurs angles de vision différents, et ce, à partir d’un seul et même état d’esprit général.

La personnalité n’est évidemment pas immortelle et, d’ailleurs, elle n’a aucun intérêt à le devenir, du moins aux yeux du Soi. Durant une vie humaine donnée (une extension, donc) la personnalité « en cours » (Terrestre) n’a aucun souvenir de qui elle est, de ses origines et même, de ses buts (pourquoi elle est là) ceci est voulu car si une personnalité se souvenait d’être une partie insécable d’un Soi, elle ne réagirait pas de la même façon face à certaines expériences typiquement humaines ni aussi spontanément.

 

Le fait même qu’elle puisse se croire seule, unique, sans réel pouvoir et à la merci de nombreux facteurs extérieurs pouvant largement interférer dans sa vie, est l’élément clef qui fait toute la richesse (et l’authenticité) d’une incarnation.

En somme, c’est du fait même de son ignorance totale de ses origines, de son pouvoir réel et de ses buts, que la personnalité présente toute les qualités requises pour expérimenter vraiment la vie humaine d’un point de vue vraiment humain.

 

 

A noter qu’une personnalité, contrairement à la croyance populaire, n’a aucune incarnation ou vie passée !

C’est le Soi qui se réincarne, du moins en partie (de 8 à 15 % de son Essence, environ et à chaque fois) pas ses extensions qui elles, ne connaissent et ne vivent qu’une seule vie terrestre.

 

 

De fait, une personnalité ne peut pas non plus avoir de « vies futures » car les autres vies, passées ou futures, ne concernent que le Soi, pas ses extensions.

C’est en toute logique que nous pourrions affirmer ici que si une personnalité se réincarnait, après avoir quitté son corps de chair (mort), c’est à ce moment là qu’elle deviendrait vraiment mortelle ou qu’elle « mourrait » car, en pénétrant le petit corps d’un bébé à naître, elle perdrait tout souvenir de qui elle est ou était. Chaque personnalité n’a donc qu’une seule vie et après cette dernière, elle demeure sur les plans de conscience qui sont les siens, pour une durée qui peut aller de quelques milliers d’années à… l’éternité, selon ses choix et désirs.

 

 

C’est cet état de fait, mal compris par ailleurs, qui engendre cette peur panique de la mort. La programmation cellulaire du corps physique de la personnalité contient, comme message, de n’avoir que cette vie à vivre en tant qu’unité de conscience.

Le mental en déduit que, attendu que la personnalité a eut un commencement, elle connaîtra nécessairement une « fin » comparable à une mort définitive. Ce qui, bien évidemment, n’est pas le cas.

 

 

La réalité est à la fois plus belle et grandiose que cela ! Il existe deux « destinées probables » pour une personnalité terrestre : soit elle quittera son corps et redeviendra ce qu’elle était auparavant, c’est à dire une partie (un pourcentage) du Soi Naturel, soit elle continuera en tant que personnalité distincte sur l’un quelconque des plans invisibles et poursuivra sa vie en tant qu’entité distincte de sa Source (le Soi) et deviendra, à la longue et elle-même un Soi, (si tel est sa volonté) pouvant donner naissance à quelques extensions simultanées.

Deux destinées autrement plus spirituelles et rassurantes que le vulgaire destin supposé de l’être humain, se résumant à devoir tôt ou tard « mourir pour de vrai » !

 

 

Incarnations : Elles sont simultanées et non linéaires ou successives, comme le pensent généralement et à tort les étudiants qui n’ont pas encore compris que le temps et l’espace n’existent pas, ne sont que des notions humaines, ou encore, de simples vues de l’esprit.

Toutes les incarnations d’un même Soi (ou Individualité) se produisent en même temps. Et c’est d’ailleurs pour cela qu’il nous est possible d’avoir accès, en esprit (ou psychiquement) aux fameuses « vie passée »

 

 

En fait de « passées », elles se passent toutes en ce moment même, en même temps que notre présente vie personnelle. Et c’est parce qu’elles se déroulent « en ce moment », que nous pouvons les voir se dérouler sous les yeux de notre conscience, et comme si nous y étions vraiment !

Ce qui n’est faux qu’en partie, car une personnalité consiste en une certaine « quantité » de Soi-Conscience, généralement entre 8 et 15%, en moyenne et jusqu’à ce jour du moins, sauf pour certains génies de l’humanité.)

 

 

En fait, un peu de bon sens suffirait à nous faire admettre que si on peut « revivre » une vie passée, c’est qu’elle n’est pas « passée », justement, mais « se passe » (se produit) actuellement ET à chaque instant (en continue)

Il est bien plus difficile d’expliquer ce fait que de le comprendre, lorsqu’on y est directement confronté (comme pour tout, d’ailleurs)

 

Ceux qui peuvent vivre ce genre d’expérience à volonté -et ils sont rares- peuvent toujours tester cette affirmation : ils constateront que, en effet, quelle que soit l’heure ou l’époque où l’on tente ce genre de contact, on « tombe » immanquablement sur le déroulement d’une autre vie « en cours » (qui à son propre niveau se déroule dans son propre présent, donc)

Si nous désirons « voir » une époque précise et donnée, alors l’esprit « déroule » sa Mémoire Naturelle (les fameuses « Annales Akashiques ») et nous repasse simplement les parties du « film » (vie) qui se sont déjà déroulées, et ce EN RAPPORT avec le moment (ou la date) de notre propre incarnation, durant lequel nous en faisons la demande. Par exemple, si nous avons 5O ans, actuellement et dans cette vie, pour « voir » les dix ou quinze premières années d’une autre « extension » (personnalité de notre Soi), nous devons re dérouler le film jusqu’à 35 ou 40 années en arrière. Vous captez l’idée ?

 

 

Quelques explications supplémentaires 

 

 

Pourquoi existe-t-il tant de traditions différentes et de terme différents pour désigner des choses simples et identiques par ailleurs ? Pour deux raisons : l’une parce qu’il n’existe pas qu’une seule race et qu’un seul état d’esprit, et l’autre parce que les mentalités évoluent et nécessitent un enseignement évoluant en même temps qu’elles.

Il serait désastreux que la connaissance concernant une créature évolutive ne soit pas capable de s’adapter aux changements successifs de cette créature. Comme les mentalités diffèrent d’un peuple à l’autre, d’une époque à l’autre et d’un continent à un autre, les tentatives d’adapter la spiritualité à ces différences évoluent (ou changent carrément) de siècles en siècles.

 

Il n’est pas toujours aisé de comprendre intellectuellement ce fait, mais même s’il n’existait qu’une seule vérité (ou connaissance) pour tous, il devrait tout de même exister plusieurs manières de la transmettre correctement à tous.

S’il n’existait pas des êtres, hommes et femmes, assez intelligents et intuitifs pour comprendre cette subtilité, citée en bleu ci-dessus, la connaissance véritable, c’est à dire celle qui est relative aux lois et aux principes qui président au fonctionnement de l’esprit universel, serait perdue depuis bien longtemps !

 

 

D’ailleurs, à chaque fois que (passé ou présent) les véritables initiés n’ont pas la possibilité ou la pleine liberté d’instruire avec quelque autorité, des âneries monumentales sont colportées à la place des lois spirituelles véritables.

Des siècles plus tard, tout le monde en rigole puis on repart pour un tour supplémentaire de conneries, propagées en toute quiétude par quelque Prélat de l’esprit s’étant autoproclamé Grand Gourou de ceci-cela ! Un exemple significatif de ce lamentable dérapage spirituel se retrouve dans la signification attribuée au mot Sanskrit « Karma » ! Vous ne savez pas ? Alors voici…

 

 

Le Karma : Pour le plus grand nombre (et je suis gentil ^^), ce terme sanskrit signifie que nous subissons, aujourd’hui, le résultat d’actes négatifs passés, commis par une autre personnalité que la nôtre (ce qui est très con, oui, je sais, mais bon, hein, c’est ainsi !)

Vous pouvez vérifiez quand vous voulez et sur n’importe quel moteur de recherche du web, la définition du mot « karma » et vous tomberez TOUJOURS sur une seule et même explication : le karma se résume à dépendre en grande partie de nos actes passés.

 

 

Si la mort existait, les Rishi et les premiers Siddha qui furent à l’origine de la psychologie ésotérique, se retourneraient dans leur tombe en entendant cela !

Comment l’être humain a pu devenir assez stupide pour avaler de telles couleuvres spirituelles ?

Comment peut-il accepter ne serait-ce que l’idée qu’il lui faut subir, dans cette vie, réussites et échecs et cela, en conséquence d’actes commis dans des vies passées, dont ils n’a, au demeurant, aucun souvenir ?

 

 

La loi divine serait si conne que cela ? Car même les lois humaines sont plus rationnelles et justes, c’est dire ! (Qui a gloussé ?)

Par exemple, si vous devez comparaître devant un Tribunal pour un crime que vous avez commis, si vous n’êtes pas en pleine possession de vos moyens intellectuels et mentaux, aucun juge n’acceptera de vous condamner comme si vous étiez pleinement conscients de vos actes et des responsabilités qui s’y rapportent.

 

 

D’ailleurs, un châtiment serait, en plus d’injuste, complètement inutile puisque en tant que débile mental, vous ne pourriez pas avoir pleinement conscience du rapport -établit par des tiers- entre vos responsabilités civiques préalables, d’une part, et les effets qui résultent de tout actes répréhensibles tombant sous le coup d’une loi civile, d’autre part.

Cette mauvaise définition du mot « Karma » est due en grande partie au manque de connaissances réelles des plus célèbres Orientalistes anciens et modernes qui tentèrent, chacun à leur tour, de traduire dans leur propre langue puis d’adapter à la mentalité de leurs semblables, des textes d’une profondeur qui leur avait, selon toute apparence, totalement échappée.

 

 

Car aucun initié du passé n’aurait prétendu que le présent d’une personnalité peut dépendre du passé d’une autre ! Encore moins des actes commis jadis par une autre personne ayant vécu en des lieux et à partir d’un état d’esprit différents !

Les vrais initiés savent tous qu’avant toute action naît une pensée qui lui est préalable et qui est ensuite responsable d’une éventuelle action (logique)Cette pensée peut être consciente et volontaire ou bien inconsciente et involontaire.

 

 

Mais il ne peut y avoir d’action sans une pensée préalable ! De fait, le mot « Karma » ne peut pas se référer à un acte; il ne peut, au pire, que se référer à une pensée qui précède puis qui produit un acte.

Il me semble logique de placer LA CAUSE avant tout effet qu’elle pourrait produire… Même si, en réalité, « Cause et effets sont simultanées, dans le temps (maintenant) et dans l’espace (ce mental ci) »

 

 

Les vrais initiés savent aussi que, selon une des principales lois spirituelles, « Tout est double » (cf : Table d’Émeraude ou « Le Kybalion »)Partant, ils ne pouvaient pas employer un seul mot pour désigner une loi aussi importante.

Les deux termes originaux exacts étaient (et sont toujours) :

 

« Karma Chitta »

 

Ce qui signifie : « Mouvements (Karma) de l’esprit (Chitta) »

(Note rapide : Chitta représente l’esprit, tandis que Chitti représente la conscience ou l’esprit à sa plus haute fréquence cosmique.

Ces « mouvements » correspondent bien entendu à nos processus mentaux (pensées, réflexion, visualisation, etc) et le sens originel du mot « karma » était résumé par les premiers psychologues ésotéristes par cette phrase, une fois traduite et adaptée, bien évidemment :

« Homme, tant que tu penseras d’une manière précise et immuable, tu vivras des évènements extérieurs qui seront en correspondance directe avec tes pensées et qui seront tout aussi précis et immuables, car tu vivras, toujours et en tout temps, le contenu formel de tes pensées. »

 

Les psychologues ésotéristes (ou psy éso comme je dis pour faire plus court) sont pour une transmission Initiatique adaptée à l’époque, au lieu, à la race et à l’état d’esprit général « en cours » Mais ils sont aussi et surtout POUR la conservation intégrale des lois originelles ! Adapter est une chose, transformer le contenu en est une autre !

Contrairement à l’adage :  « Il est possible de traduire sans trahir ! », il est tout à fait possible d’effectuer des traductions successives, sans pour autant, en changeant la lettre, changer l’esprit. Il suffit pour cela que le traducteur possède une maîtrise intellectuelle suffisante de son sujet, voilà tout. N’est-ce pas vrai pour tous les domaines de notre vie, d’ailleurs ?

 

 

J’espère que, cette petite révision pour les uns, et découverte initiatique pour les autres, sera appréciée à sa juste valeur et que le lecteur deviendra (encore) plus conscient de l’importance de bien connaître un sujet avant de l’enseigner ou de le transmettre à son tour, et ce, quelle que soit la façon ou la méthode.

Rien n’est plus dangereux qu’une connaissance incomplète, si ce n’est une fausse connaissance ! Vous pouvez toujours vous référer à l’étymologie d’un terme pour essayer de définir son sens premier et réel. Attention aux faussaires de l’esprit, qui peuvent se transformer ou devenir les fossoyeur de la connaissance initiatique !

 

 

Vos questions, commentaires et critiques constructives seront les bienvenus et il sera répondu à tous et à chacun, ceci dans la mesure de mes disponibilités s’entend. 😀

Bien à vous tous

Serge

Licence Creative Commons

 

Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 13

Second exercice pratique

(et fin de ce Dossier)

 

 

Partie Théorique

 

Dans ce second exercice pratique d’Alchimie Mentale, nous allons faire appel à la polarité « positive » (contrairement au premier), c’est-à-dire que nous allons créer ce qui n’existe pas encore, et non transformer seulement ce qui existe déjà. C’est la raison pour laquelle cet exercice est appelé « positif » puisqu’il fait référence au pouvoir créateur de l’esprit, et non à son pouvoir transformateur.

 

Je vous demande de bien vous concentrer durant cet exercice car il est d’un caractère quasi « magique » pour un être humain. En effet, nous allons attirer à nous de la « substance spirituelle vierge » afin de lui offrir une forme nouvelle et unique.
Nous allons donc « ajouter à la création spirituelle » au lieu de nous contenter d’accepter (Attraction) ou de refuser (Répulsion) les formes mentales qui existent déjà au sein de l’Océan Spirituel et que nous sommes toujours libre d’attirer à nous puis de faire notre.

 

Cet exercice aurait sans doute été considéré comme « Sacré », il y a encore quelques dizaines d’années, du moins par certains étudiants zélés des Mystères Antiques. Mais nous ne sommes pas, nous ne sommes plus ce genre d’étudiant : nous laissons cette forme de révérence teinté de mystère et donc de peur ou de respect forcé, à ceux et celles qui n’ont pas encore le courage d’assumer fièrement -mais sans orgueil inutile- leur véritable place au Sein du Grand Tout.

Nous ne soupirons plus après nos Origines : nous revenons à la Maison ! Vous réaliserez, en son temps, la puissance de cette dernière phrase.

Nous ne craignons plus l’Esprit car nous savons désormais que nous sommes cet Esprit.
Nous ne révérons plus l’esprit tel un Dieu séparé de nous car désormais, nous avons appris à nous en servir sans pour autant mettre en péril la moitié du système solaire ! (lol)
Bien sur, nous sommes toujours emplis de respect envers l’esprit et nous avons appris à AIMER au lieu de CRAINDRE l’Esprit (ce Dieu tyrannique des anciens croyants) nous pouvons donc, désormais, œuvrer comme des Artisans de l’esprit plutôt que comme ses esclaves involontaires.

Nous sommes devenus des [b] »Acteurs Conscients »[/b] et avons entamé un « Partenariat » avec la Divinité, si vous préférez ces expressions « New-âge »
Ainsi nous allons faire cet acte de créativité spirituelle qui consiste à créer en esprit et dans notre mental, une forme qui n’existait pas au préalable.
En somme, nous allons « copier Dieu » ! (Et toc !)

Ce « geste » Mental (Mudra) seul suffirait à emplir d’admiration les ignorants qui n’ont toujours pas compris (ou qui ont encore peur de comprendre) que de leurs processus mentaux dépend leur devenir.

Mais nous qui savons, comprenons et acceptons la Loi, nous sommes conscients de notre responsabilité pleine et entière en matière de créativité.
Nous savons que ce que nous engendrons en esprit et dans notre mental, il nous faudra tôt ou tard le vivre en vérité, dans notre réalité sociale journalière.
Et que c’est là le seul « karma » qui puisse exister !

 

Nous n’avons pas peur du mal puisque nous comprenons, désormais, que nous sommes tous à l’origine du « Bien » comme du « Mal »
Alors nous choisissons « La Troisième Condition », celle des Mages Rouges et qui se nomme « Le Mieux Pour Nous Actuellement »
En pensant et en agissant au mieux de notre actualité, nous respectons à la fois La Loi Cosmique et notre propre humanité.

 

En effet, il ne servirait à rien de juger nos pensées et nos actes passés qui en ont découlé, avec notre sagesse d’aujourd’hui.
L’Univers LUI-MÊME apprend constamment de la combinaison des formes complexes qu’il engendre sans cesse et ne commettrait certainement pas cette erreur grossière capable de brimer sa Créativité Évolutive (qui peut s’améliorer, donc)

La Loi implique que chaque créature vivante et consciente doit penser et agir en fonction du point exact de prise de conscience qui est le sien AU MOMENT où les pensées et les actes qui en découlent apparaissent pour la première fois.

Ainsi, si nous pensons et agissons EN FONCTION de notre degré d’évolution actuel et donc, de notre niveau de prise de conscience « en cours », nous ne violons aucune Loi Divine (ou Cosmique) et demeurons en paix et en sécurité.

Et même si nous ne produisons rien de « Bien » ou de « Bon » pour nous, nous ne produisons rien de « Mal » ou de « Mauvais » pour nous ou pour autrui.

La Loi est violée dès le moment où tandis que nous agissons d’une certaine façon, nous avons conscience d’agir en contradiction avec ce que nous savons être « la vérité du moment. »
Ou alors, lorsque tandis que nous pensons une chose, nous avons conscience de nous fourvoyer, d’être dans l’erreur.
La Loi (de Cause à Effet) réagit en fonction de notre prise de conscience « en cours », JAMAIS à partir de règles immuables et applicables à tout et à tous (ce qui serait aberrant dans un univers ou chacun est différent et en évolution permanente.)

Ainsi, si nous ignorons faire le mal, la Loi ne réagit pas pour nous. En fait, Elle agira « plus tard » et dans des circonstances autres, ceci afin de nous remettre discrètement sur le Droit Chemin (Dharma), peut-être lors d’une autre vie-extension, mais nous n’aurons pas cette impression désagréable de devoir subir un coup du sort aussi injuste qu’impromptu.

 

Mais à l’inverse, si nous savons d’un côté que notre action ou notre pensée n’est pas « Droite » (juste, logique, appropriée) mais que d’un autre côté, nous laissons l’ego agir en nos lieu et place et à sa manière (toujours déplorable), alors là oui, nous allons tomber sous le coup de la Loi et avoir brusquement le sentiment très net de nous prendre une reprise de volée en pleine poire !

 

La logique et le bon sens, le sens inné de l’à propos, suffisent amplement à nous protéger du mal, c’est-à-dire d’une forme de créativité mentale à la fois illogique et perverse. (dont les effets nient nos buts premiers)

L’ego qui fonctionne sans surveillance et sans contrôle « viril » et non l’ego lui-même, est à la base de toutes nos souffrances sociales et psychologiques.

Le surveiller comme s’il s’agissait d’un enfant débile est un devoir :yes:
Et lorsqu’on y parvient, lorsqu’on a réussi à se faire bien plus confiance EN SOI qu’en lui (ego), on réussit alors à n’engendrer que des formes mentales convenables, les « pires » étant simplement « inutiles » ou « gamines » (immatures mais sans méchanceté incluse)
A présent que nous comprenons ces choses…

 

Partie Pratique.

Formez votre boule mentale, c’est-à-dire imaginez-là, sentez-là au-dessus de votre tête, telle une sphère de créativité vivante et consciente.
Cette « Boule Mentale » est ce qui vous relie à la Divinité, aux Plans Supérieurs sur lesquels les Entités Créatrices sont occupées à engendrer la Vie sensible au Nom de « Celui sur lequel rien ne peut être dit » (le Brahman Passif, Celui qui se sert de l’esprit universel pour penser l’univers et les Dieux dans son propre Mental infini.)

Imaginez qu’un peu de POUSSIÈRE ROUGE descend dans cette Boule Mentale, venue de « plus haut » (peu importe, c’est symbolique) Lorsque cette poussière d’esprit se retrouve dans la Boule, elle se met à pétiller et à briller avec des reflets adamantins (relatif au diamant)

Elle est joyeuse car elle Sait qu’elle va enfin participer à la Création Cosmique et se moque totalement de savoir si ce qu’elle « désignera » alors et qui préexiste en Dieu, est « haut » ou « bas », « important » ou « sans valeur » Elle est seulement joyeuse à l’idée de Participer au Grand Œuvre Cosmique : Créer !
Faites descendre cette « poussière d’étoiles » rouge aux reflets adamantins dans votre tête, par le Coronal, puis descendez jusqu’au front et faites sortir la poussière rouge par le milieu du Front.
Devant votre front, à une dizaine de centimètres ou plus, la poussière se positionne et semble commencer à former des lettres…

Mais ce n’est qu’une impression issue de l’impatience de l’esprit à participer à la Création Cosmique ! Vous assistez à la Compulsion de Dieu !
Avec votre volonté, vous demandez à la poussière de former une phrase et cette dernière sera d’un grand pouvoir pour vous, en vous et sur vous, tel un Mantra qui sera à vos côtés et vous permettra de vous souvenir que vous n’êtes pas de ce monde ni de la chair, mais de l’esprit de Dieu et des Mondes de Lumière.

Cette phrase est :

« Je Suis d’Essence Divine ! « 

 

Visualisez cette phrase devant vous, formée par la poussière rouge.
Imaginez que cette poussière se rassemble, se condense jusqu’à former les lettres de cette phrase, avec une structure devenue dense et rouge foncée.
Une fois la phrase créée puis densifiée, levez-vous et vaquez à vos occupations usuelles. Chaque fois, dans la journée, où vous vous sentirez accablé ou découragé, fatigué ou énervé, repensez à cette phrase que vous avez créée et qui demeure désormais et pour toute cette incarnation, devant votre front et dans votre aura !
Ce « rappel » de votre pouvoir créateur vous aidera à demeurer confiant et paisible. Vous serez également capable de vous souvenir de l’importance pour l’être humain, de surveiller ses propres pensées afin de ne plus jamais écrire sa propre déchéance en accusant ensuite la Vie, les autres ou le destin des malheurs qui résultent d’une manière morbide de penser.

Quelques conseils pratiques.

Durant l’exercice, ne vous posez aucune question, ne doutez pas, ne cherchez pas à savoir si « ça marche » ou si vous êtes « capable » d’y arriver car de toutes manières, ça va marcher, un point c’est tout ! En fait, ça ne peut pas ne pas marcher, même si vous le faites exprès !
Ce qui risque de ne pas « marcher », pare contre, c’est… Vous !
Ou du moins votre ego qui n’a vraiment AUCUN intérêt à ce que VOUS deveniez puissant et libre. C’est-à-dire libéré de lui !

Ayez pitié de vous-mêmes ! Vous vous connaissez assez, désormais, pour connaître vos propres astuces pour vous démonter le moral avec application !
Alors déjouez d’avance toutes ces « astuces » à la con pour faire de vous un raté de première ! De toutes façons, à quoi vous servirait d’être un raté, un médiocre ou une charge pour autrui ? Seriez-vous toujours un bébé sans défense et sans volonté ?

Pour vous aider à vous sortir de votre marasme psychologique de base (ou «ego »), il ne sera répondu à AUCUNE question concernant l’exercice ou le fait de « bien le faire » ou non. Vous devrez juste témoigner de vos réactions durant l’exercice et, éventuellement, de ses effets sur vous.

(Ne serait-ce que de vos réactions psychologiques)

Il sera répondu aux questions purement techniques concernant cet exercice, pour les curieux qui aimerait comprendre « comment ça marche » (du moins, jusqu’à un certain point) ceci afin d’éviter à votre intellect de classer «adroitement» ce sujet dans le rayon «magie et autres bêtises sans fondements» afin de justifier son incompétence à participer au processus de bout en bout (ce qui lui est d’ailleurs impossible, le pauvre bougre !)

Voilà pour ce second exercice, je vous laisse le temps de le pratiquer puis d’en «digérer» les effets, puis nous poursuivront notre étude progressive de l’Hermétisme et des sept Principes fondamentaux qui en sont la charpente d’acier. Si vous avez aimé ces deux premiers exercices, je vous en proposerai d’autres plus tard.

Pratiquez, pratiquez et pratiquez encore ! Le  » Nouveau Monde  » dont vous rêvez ne se construira pas tout seul tandis que vous demeurez assis à vous lamenter sur votre sort actuel ! Mais cela, vous le saviez déjà, n’est-ce pas ?

______________

Fin de ce Dossier sur l’Hermétisme.

(Inspiré directement du Kybalion.)

______________

Serge Baccino

 

Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 5

La Transmutation Mentale.

« L’Esprit, de même que les métaux et les éléments, peut passer d’un état à un état différent, d’un degré à un autre, d’une condition à une autre, d’un pôle à un autre pôle, d’une vibration à une autre vibration. La Vraie Transmutation Hermétique est un Art Mental ».

LE KYBALION.

 

Il a souvent été question, en Alchimie, de « Transmutation »
Au départ, l’idée est de s’instruire sur la composition secrète des éléments qui constituent les matériaux inanimés, ceci afin de devenir un jour capable de transformer une matière vulgaire en une forme de matière beaucoup plus noble.
Un très grand nombre d’alchimistes du passé se serait damné pour réussir à transformer le plomb en or ! Oui mais voilà : ces fameux « alchimistes » n’était PAS de vrais Alchimistes (avec un « A » majuscule) mais… Des Souffleurs !

 

 

Pour les Initiés, le « souffleur » est celui qui n’est pas assez intelligent pour comprendre la vérité et qui prend le symbole pour ce qu’il désigne.
C’est celui qui retient la lettre et non l’esprit.
TOUS les alchimistes qui désiraient, désirent encore et désireront plus tard transformer le plomb en or sont des abrutis qui ne comprennent absolument rien à l’Art et à la Beauté véritables. Désolé de me montrer aussi virulent mais il fallait bien que quelqu’un le leur annonce !
Ces alchimistes du dimanche ne produisent que…Du vent ! Ils soufflent mais n’expriment rien d’autre que leurs vanités et leur soif de richesse et de pouvoir.
La véritable Alchimie est un Art.

La véritable Alchimie est un Art Mental !

 

L’Alchimiste véritable transforme le plomb de son âme en l’or de sa Conscience.
Les « métaux » sur lesquels il travaille se nomment « pensées », « émotions », »ego », « Moi-Idéalisé », « peur », « doutes » et « intellect », etc.
Pour donner un exemple concret, le fameux « Mercure » est en fait l’intellect humain, et non le liquide argenté que l’on trouve dans les thermomètres !
Mais loin de moi l’idée qu’il vous faille placer votre intellect au… Même endroit que vous placez habituellement votre thermomètre ! 😛

 

Les métaux vils sont tout ce qui pourrait alourdir l’homme et le tirer vers le bas. L’Or véritable se trouve en lui, telle une pépite grossière dans une gangue et qui ne demande qu’à être dégrossie.

 

Voici ce que dit à ce sujet le Kybalion qui, on devrait toujours s’en souvenir, n’a pas été écrit « hier », si vous voyez ce que je veux dire ^^ :

 

« Par suite, la « Transmutation Mentale » est l’art de changer, de transformer des états, des formes et des conditions mentales en d’autres conditions de nature différente.
Il vous est maintenant facile de comprendre que la Transmutation Mentale n’est que « l’Art de la Chimie Mentale », ou si vous préférez, une forme de Psychologie Mystique pratique. »

 

 

Si vous remplacez le mot « Mystique » par « Ésotérique », vous obtenez la version 2010 de ce texte. (Note : Cet article a été écrit il y a trois ans.)

 

Ainsi, l’Alchimie Mentale, qui est « l’Outil du Maître« , comme le disait le Grand Hermès, s’appuie sur les 7 principales Lois spirituelles pour fonctionner.
De fait, si on veut s’améliorer ou carrément « changer », on doit se servir de ces Lois, sinon, on n’y arrivera jamais.
De plus, l’emploie des Lois est la seule manière pour que notre être intérieur, notre Conscience Profonde, accepte de nous voir nous transformer en autre chose que ce qu’il avait préalablement suggéré.

 

Que voulez-vous, l’esprit est Joueur ! Osons dire qu’il conserve un esprit ouvert et que s’il nous voit nous servir de ses Lois pour nous transformer, il nous laissera faire et nous observera d’un air curieux et attentif pour voir où nous désirons en arriver.

Évidemment, certains vont hurler et dire :

 

« Mais, mais, mais !… Et la volonté de Dieu, Bordel ? »

(oui, les gens qui bégaient sont souvent grossiers ^^)

Eh bien quoi, la Volonté de Dieu ? Sa Volonté se résume à Ses Lois, je vous ferais remarquer, et non à un vulgaire « Fais ceci et non cela » plutôt réservé à nos curés et à ceux qui cherchent à conditionner notre liberté pour nous conserver sous leur coupe.

Si vous employez les Lois ou les Principes pour obtenir ce que vous désirez, vous faites la Volonté de Dieu, point barre ! (Volonté = « Lois impersonnelles et incontournables en Action »)
A l’inverse, si vous désirez au petit bonheur et faites n’importe quoi, vous « violez la Volonté de Dieu » et vous en prenez plein la poire ! (lol)

 

Mais ce ne sera pas là l’œuvre de Dieu en vous mais de ses Lois, agissant d’une manière impersonnelle ou « aveugle« , comme on dit. Le Divin en nous encourage, aime mais n’agit pas directement sur nous, pour nous ou « contre nous. »

 

Toutefois, s’il voit que nous devenons intelligent (sic) et usons des Lois pour vivre en harmonie avec l’univers, alors il peut en effet nous envoyer de l’énergie ! Et même beaucoup d’énergie ! Et là, attention ça dégage violent ! (Dieu ne sait pas « faire sobre », que voulez-vous ^^)

 

Donc, la Transmutation, Art Royal par excellence, et qui consiste à transformer une chose « lourde » en son opposé, c’est à dire une chose « légère. »
Vous aurez compris que les fameux « métaux lourds » sont ceux qui construisent nos pensées les plus merd… grossières (lol), tandis que l’or et les pierres précieuses sont les pensées les plus élevées, chatoyantes et belles de l’humanité.

 

Et le Kybalion nous enseigne que c’est en nous concentrant sur le pôle opposé d’une condition quelconque que nous pouvons la transformer en son contraire (ou pôle opposé.) Il ne faut surtout pas « méditer sur les métaux vils » et encore moins se concentrer sur eux car l’énergie suit l’attention mentale.

Il faut au contraire se polariser fermement sur le pôle qui nous intéresse, c’est à dire celui qui manifeste la qualité ou condition contraire (ou opposée) et qui est recherchée. Je ne saurais trop vous recommander de lire le chapitre trois du Kybalion en concordance avec le contenu de cet article.

 

Note importante au lecteur : Durant toute la durée du présent Dossier et à tout moment de votre choix, vous pourrez revenir en arrière et reprendre (on dit « remonter ») ses autres articles et ce, quels qu’ils soient.
Ce qui sera d’ailleurs une bonne chose pour les futurs lecteurs qui viendront sur ce Blog et prendront le sujet en cours de route.

 

Je me ferais un plaisir de revenir en arrière et répondre à toutes les questions, même dans les prochaines années !

 

A présent, je vous invite à poser toutes les questions de votre choix ou même à donner votre avis, voire émettre quelque critique bien senti au sujet de ma manière de traiter certains sujet avec une « virilité » pouvant choquer certaines personnes.

 

LIRE LE PROCHAIN ARTICLE DE CE MÊME DOSSIER ? Cliquer ICI

 

 

 

 

Seconde Leçon d’Ontologie

Note : Pour ceux qui ont apprécié la première Leçon d’Ontologie que j’ai mis à la disposition de mes lecteurs et qui fait partie d’un cycle d’enseignement privé et réservé aux membres de mon association culturelle, voici un second exemple de ces Cours, sachant qu’il s’agit là de cours préparatoires au Cours plus poussés auxquels ont accès les membres qui en font la demande.

 

Bonne lecture 😀

 

**************

 

Chers amis,

 

Nous espérons que vous avez pris le temps de méditer quelques temps sur le contenu de votre première leçon qui était, nous le reconnaissons, très dense et chargée en lois spirituelles !
Rassurez-vous, toutes vos leçons ne seront pas aussi denses, mais nous croyons qu’il est bon de partir sur de bonnes bases, même si l’intellect n’est pas toujours enclin à produire des pensées sur des thèmes différents.

 

 

Vous aurez compris que lorsque votre esprit se contente de vibrer « sur place », c’est à dire sans remuer dans tous les sens (ce qui produit des assemblages appelés « pensées »), vous demeurez seulement CONSCIENT(E).
Cette conscience de Soi consiste en votre individualité, en ce que VOUS êtes vraiment.

 

C’est cette individualité qui se manifeste sur Terre, actuellement, mais elle choisit de se limiter, pour un temps, à certaines formes mentales spécifiques (pour des raisons que nous étudierons dans de futures leçons.)
Peu de gens connaissent la différence exacte entre « l’âme » et l’individualité consciente.
Pour le comprendre, il faut prendre un peu de recul et partir, par exemple, d’une période précédent la naissance sur Terre.
Lorsque l’individualité ne se manifeste pas par le biais d’un corps physique dense (de chair), elle n’est consciente que de très peu de limites, en vérité !
Aucune conscience individuelle ne possède une liberté illimitée, cela dans la mesure où LE FAIT MÊME de se percevoir comme un être distinct de tout le reste, consiste déjà en une limite, d’un point de vue spirituel.
Mais il y a « limite » et limite !
Celle qui se manifeste par le biais d’une prise de conscience relative à la forme Terrestre (corps de chair), est infiniment plus grande que celle qui se manifeste, pour une âme individuelle, lorsqu’elle n’est pas « en incarnation » ! (occupée à exploiter un état d’esprit précis, en fait)
Ce que nous voulons dire, c’est que la Conscience de Soi se manifeste simultanément en tous lieux, en tout temps et AU TRAVERS de tous les êtres, mais à partir d’états d’esprit plus ou moins formels.
C’est LA FORME spirituelle par laquelle la CONSCIENCE UNIQUE se manifeste ponctuellement, qui donne la mesure des limites expérimentées par cette même Conscience.
Plus une forme spirituelle est « grossière », moins la conscience de Soi a de chance de se manifester avec le maximum d’efficacité et de pouvoir.
A l’inverse, plus la forme spirituelle est complexe et évoluée, plus la conscience de Soi a des chances d’exprimer librement un maximum de ses attributs (mais jamais l’ensemble de ses attributs toutefois.)

 

Un minéral est fait d’esprit. Un végétal, un animal et un être humain, sont également fait d’esprit, car TOUT EST FAIT ESPRIT.
Mais dans les formes relatives à chacun de ces « règnes » (minéral, végétal, etc.), la conscience unique n’a pas le loisir de se manifester avec autant de bonheur.
Avec l’apparition d’un système nerveux et d’un cerveau, l’esprit créateur à permis à la Conscience de trouver enfin un support à peu près convenable (chez les animaux supérieurs, par exemple.)
Mais c’est avec l’apparition du corps physique humain, que l’esprit a démontré son génie créateur !
Enfin une FORME CONSCIENTE D’ELLE- MÊME !
L’esprit exulte d’aise et de fierté !
Certes, RIEN ne peut servir de support formel à la Conscience Cosmique, car elle est Illimitée par nature, mais tout de même !
Un homme, ce n’est pas rien !
Prenons un exemple pour essayer de comprendre ce JEU AMOUREUX que se jouent l’esprit et la conscience.
Nous avons un Océan de Pure Conscience, sans limites !
Nous avons un esprit créateur qui, pour PRENDRE CONSCIENCE DE SON POUVOIR, doit créer des formes variées capables de servir de SUPPORTS CONSCIENTS à cet Océan d’Êtreté (Action d’Être)
Voilà donc notre esprit qui se prend pour un « Divin Architecte », et qui accouche… D’un verre à liqueur !
Mais combien faut-il de verres à liqueur différents pour contenir l’Océan ?
Qu’à cela ne tienne ! L’esprit en créera une « infinitude » !
Et TOUS DIFFÉRENTS, s’il vous plaît !
L’un sera blanc et plus large que haut, l’autre sera vert et plus haut que large, et etc. Une fois tous ces verres à liqueur plongés dans cet Océan qui est INCOLORE par nature, voilà qu’apparaît le miracle de l’individualité !
Eh bien, oui !
En effet, même si tous les verres sont immergés dans une même eau incolore, l’eau qui se trouve dans chacun de ces verres, adopte apparemment la couleur et la forme de chacun des verres !
Ô, grand Mystère qui n’en est pas un ! Ce verre est de couleur bleue, et l’eau qui est dedans est également bleue, youpi ! Inventons une loi propre aux verres à liqueur bleus, et qui stipulera que :

 

 

« L’EAU EST BLEUE, UN POINT C’EST TOUT ! »
Mais que nous dit cet autre verre à liqueur ? Damned ! (en anglais dans le texte) Il prétend et démontre que l’eau est rouge ! Serait-ce parce que ses propres parois de verre sont de couleur rouge ? En voilà un Mystère ! Mais alors, quelles sont les dimensions et la couleur de l’Océan ?

 

 

« Les miennes ! » s’écrie un verre jaune
« Non, les miennes, bandes d’ignares ! », s’écrie un autre verre qui est bleu à pois rouges.
Cet exemple à la « Tex Avery » nous permet de comprendre que CHACUNE des formes spirituelles capables d’être conscientes d’elles-mêmes (tels les hommes), comprennent les lois de l’esprit A PARTIR de leur propre point de vue qui est NÉCESSAIREMENT limité. Une loi qui puisse satisfaire chacun (sauf un pisse-vinaigre) pourrait être :

 

 

« A partir d’un même contenu (l’Eau Unique), chaque contenant (Verre à liqueur) créera une différence qui résultera de sa nature, de ses limites et de ses propres attributs. »
L’incarnation, c’est la Conscience qui prend une forme ponctuelle.
Mais revenons à ce « moment » qui précède une incarnation Terrestre.
D’un côté (façon de parler), nous avons une conscience unique qui se manifeste par le biais de formes spirituelles conscientes d’elles-mêmes (les individualités), et de l’autre côté, nous avons ces mêmes individualités qui réalisent progressivement que le pouvoir créateur de l’esprit est illimité !
Tu parles d’une tentation ! Comment ne pas succomber au charme de ce pouvoir illimité ?
Comment résister à ce Torrent de Vie qui hurle son besoin de s’écouler au travers de toutes choses ?
L’âme humaine est littéralement subjuguée par son propre pouvoir créateur !
Elle brûle d’un Feu Ardent qui la pousse à explorer les confins de ce même pouvoir.
Qu’est-ce qui pourrait bien poser une limite à ce pouvoir ?
En voilà une question qu’elle est bonne (en français dans le texte) !
Réponse : il existe des formes qui FAVORISENT l’expression du Soi-Conscient, et d’autres qui défavorisent cette même expression.
Non ?
Si, si !
Mais alors, on fait quoi ?
Eh bien ! On explore !
On explore quoi ?
Les formes mentales, TOUTES les formes mentales !
Comment ?
On se glisse dedans ! En nous limitant à une forme précise, c’est le meilleur moyen d’en connaître vraiment les limites !
Ah merde ! (En français dans le texte) Mais c’est risqué, ça, non ?
Pff ! Quel risque pourrait-il y avoir à se glisser au sein d’une forme inventée par l’esprit ?
Si nous nous y sentons un peu trop à l’étroit, pouf ! On change de forme pour une autre plus amusante !
Et comment fait-on cela ?
On meurt !
Mais, nous sommes immortels !
Justement ! C’est pour cela que c’est amusant !
En réalité, se seront les formes les plus limitées, qui « mourront » ainsi, pour pouvoir être remplacées par des formes plus évoluées !
Waouh ! C’est cool, comme plan, ça !
Cela s’appelle « Le plan Divin » !
Super, et qui l’a inventé et qui le dirige ?
C’est nous, qui d’autres ?
Et nous suivrons ce plan spirituel aussi longtemps qu’il le faudra, parce que nous sommes libres de le faire ou non, Na !
(Fin du dialogue loufoque)

 

Pour un semblant de résumé de cette première partie de la seconde leçon.

 

 

Il n’existe qu’une seule conscience, qui se manifeste par le biais de TOUTES les formes générées par l’esprit. Lorsque l’une de ces formes évolutives devient assez complexe pour permettre la manifestation d’une CONSCIENCE DE SOI, une individualité fait son apparition !
Au départ, cette individualité ne sait pas vraiment ce qu’elle est : elle sait seulement qu’elle existe, qu’elle est consciente, mais elle ne réalise pas encore la vérité ! Comment pourrait-elle bien se douter qu’elle est L’ESPRIT VIVANT ET CONSCIENT ?
Comment pourrait-elle seulement rêver le degré impensable de liberté qui est dès à présent le sien ? Cette individualité est donc avant tout « une âme », c’est à dire un état d’esprit général cohérent qui dit : « Je suis moi ! »
L’âme, c’est ce qui nous anime. Et ce qui nous anime se résume à nos pensées et à nos sentiments.
La prise de conscience individuelle qui résulte de l’expérimentation de ces pensées et de ses sentiments connexes, est ce qui permet, au fil du temps, d’acquérir assez d’intelligence et de discernement pour CHOISIR les pensée qui MÉRITENT de retenir notre ATTENTION.
Et les pensées qui méritent d’attirer puis de retenir notre attention mentale, sont bien évidemment celles qui PRODUISENT le plus :

 

    D’amour

 

    De paix

 

    De joie

 

    De plaisir

 

    de bonheur

 

    (Ici, une place vide pour vous prouver que vous êtes vraiment libre !)

Une âme individuelle, lorsqu’elle n’est pas « en incarnation », se contente de jouir de ses acquisitions.
Lorsqu’elle CHOISIT de s’incarner, c’est évidemment pour s’essayer à un état d’esprit différent ou pour vérifier si ce qu’elle pense et ressent est bien EN RAPPORT avec ce qu’elle désire Être et Expérimenter.

 

 

Fin du résumé.

Ainsi, ce que vous êtes, pour le moment, se résume à ce que vous désiriez incarner pour un temps, et ne vous donne pas une bonne idée de tout ce que vous êtes déjà par ailleurs.
En termes plus ésotériques, nous dirions que, pour cette vie, vous avez choisi de naître avec CERTAINS pouvoirs, ceux qui vous sont nécessaires pour incarner une vérité ponctuelle.
Votre conscience fait partie de LA CONSCIENCE DU TOUT.
Lorsque vous êtes « hors incarnation », votre conscience individuelle consiste EN LA SOMME de toutes vos prises de conscience des vies passées.
Et lorsque vous êtes « en incarnation », comme c’est le cas pour le moment, votre conscience se résume à la somme de toutes les petites prises de conscience qui résultent d’un état d’esprit que vous êtes venue « explorer. »
Est-ce un petit peu plus clair, pour vous ?
Sinon, on vous la refait !
Contrairement à la croyance, l’âme n’est pas immortelle, fort heureusement !
Si elle l’était, cela voudrait dire que tel que vous êtes, pour le moment, vous demeurerez pour l’éternité !
Ce qui « meurt », en l’âme, ce n’est pas sa structure de base (l’individualité), mais bien certains schémas mentaux qui ne sont pas encore « au top » pour traduire ce que vous êtes et pouvez devenir.
L’âme possède donc deux polarités, dont une seule est changeante ou évolutive : celle qui contient les idées que vous vous faites au sujet de la vie, de vous-mêmes et des autres, par exemple.
L’autre polarité (qui est positive) consiste en votre conscience individuelle (le Je Suis), que certains appellent « Le Moi Intérieur » ou « Le Soi » (Nous disons le « Soi-Conscient » ou simplement « le Soi« .)
La polarité négative (en terme d’électricité, pas de morale) de votre âme est ce que vous nommez sans doute « la personnalité » (appelée également « moi extérieur », « ego » ou encore « petit moi »)

 

C’est cette partie qui se transforme, « meurt » et, en fait, évolue, au fil des vies humaines incarnées.
Mais sommes-nous obligés de finir une incarnation terrestre donnée, pour comprendre ce qu’il y a de meilleur pour nous ?
Certes non ! Dans le cas contraire, étudier les lois de l’esprit ne servirait pas à grand- chose !
Si vous réussissez à vous débarrasser de cette idée saugrenue que vous êtes ce que vous incarnez pour le moment, vous retrouverez très rapidement la conscience de tout ce que vous êtes par ailleurs ! Et cette conscience là n’est pas tributaire des formes mentales que vous expérimentez actuellement, puisqu’elle consiste en acquisitions passées ! Cool, non ?

 

 

Le présent consiste en tout ce qui est présent dans notre mental

 

(Veuillez relire cette phrase )
Le passé se résume donc à vos acquisitions, à tout ce qui est déjà à vous : vous n’avez donc pas à y penser pour pouvoir profiter de l’enseignement qu’il peut contenir pour vous. Y penser reviendrait en fait à faire durer le passé en le gardant « présent à l’esprit » !
Tout ceci est très important, et ne consiste pas en de vulgaires jeux de mots !
Le futur, c’est tout ce que vous pouvez préparer aujourd’hui, c’est à dire le résultat logique et incontournable d’un esprit qui devient responsable et conscient de son pouvoir créateur !
Le but du jeu, c’est d’atteindre, durant cette vie terrestre, le même degré de conscience, de pouvoir et de liberté dont vous jouirez, de toute façon, à la fin de cette vie, lorsque vous ne serez plus tenue de vous servir de ce corps de chair pour exprimer ce que vous êtes « en esprit et en vérité »
Petit à petit, nous vous fournirons toutes les « astuces » ésotériques qui vous permettront de VOUS LIBÉRER de cet esclavage spirituel dans lequel se trouvent actuellement la plupart des hommes.
L’esprit est un excellent serviteur (le meilleur, en fait), mais il fait un très mauvais maître, comme vous le constaterez bientôt.
N’oubliez JAMAIS que c’est VOUS qui devez « penser en toute conscience », et non l’esprit en vous ! Vous êtes « le Penseur« , pas « le pensé » !
Dans le mental d’une personne se trouvent mélangées des idées toutes faites qui proviennent de son mental et de celui des autres (le fameux « Songe Collégial ») C’est tout ce qui ne vient pas de soi qui est dangereux pour soi.
Soyons logique : comment pourrions-nous souffrir à cause de ce que NOUS pensons en toute liberté ? Si nous souffrons à cause de ce que nous pensons, c’est bien parce que nous luttons contre des idées qui nous sont totalement étrangères.

 

Mort aux Aliens ! (ça fait très film de science-fiction, non ?) Mais par quel miracle NOTRE mental peut-il héberger des idées qui ne sont pas les nôtres ? Il existe une autre question, qu’il nous faut poser avant de répondre :
« Par quel miracle ce que je pense, en secret, peut réussir à être connu des autres ? »

 

Voyons un peu ce « mystère. » Il n’existe QU’UNE SEULE conscience, partagée simultanément par tous les êtres vivants et conscients (rappelez-vous l’exemple des verres à liqueur !) Il n’existe QU’UN SEUL esprit, qui sert à produire TOUTES les pensées, aussi différentes et opposées soient-elles.
Et il n’existe QU’UN SEUL POUVOIR VIVANT, qui permet d’animer toutes les formes, y compris les formes humaines. Vous commencez à entrevoir la vérité ?
Les phénomènes mentaux et psychiques tels que la télépathie, le contact avec les « morts » et bien d’autres, sont TOUS explicables par une même LOI de l’esprit, que voici-voilà :
« Bien qu’il y ait pluralité de formes, de consciences, de dons et de sagesse, il n’existe qu’un seul esprit vivant et conscient à la base de toutes choses, visibles ou invisibles. »
Nous n’avons pas pu résister au plaisir de vous donner la forme ancienne (plus de six cent ans) de cette loi, tant elle nous paraît toujours adaptée à la phraséologie moderne ! Mais comme nous sommes d’une générosité inouïe, nous vous offrons tout de même la « version » moderne de cette même loi :

 

 

    « Il n’existe qu’une seule conscience spirituelle, qui forme et qui anime les différents états d’esprit connus et inconnus de l’homme. C’est du fait qu’une seule et même chose est à la base de tout ce que l’homme peut connaître, comprendre, vivre et imaginer, qu’il n’existe AUCUNE SÉPARATION entre les consciences individuelles humaines. De même que tous les poissons de l’océan se trouvent baignés par une seule et même eau qui les relie tous, les hommes sont unis par un seul esprit vivant et conscient, qu’ils le réalisent et l’acceptent ou qu’ils l’ignorent et le refusent. »

Plus simplement encore, le conscient d’un homme est relié au conscient de tous les autres, et l’inconscient d’un homme est relié à l’inconscient collectif.
Réalisez-vous ce que cela signifie ? Une seule conscience d’Être, un seul esprit pour penser et une seule Force vitale pour nous animer TOUS !
Et vous vous demandez comment marchent la télépathie et les « phénomènes à distance » ? Mais où voyez-vous la moindre « distance », entre les hommes ?
Ah ? Vous n’en voyez pas ? Nous si ! DANS LEUR ESPRIT ! Et à cause de formes mentales pétries de PEUR !
Faut en avoir « les tripes » pour accepter d’être relié à tout et à tous !
Il faut surtout ne rien avoir à cacher ! Et qu’est-ce qu’un être pourrait bien désirer « cacher aux autres » ? Son pouvoir, son argent, tout ce qui a de la valeur à ses yeux ? Supposons ! Et dans quel but, s’il vous plaît ?
Par PEUR qu’on ne lui prenne ce qu’il aime ?
Mais pourquoi une telle peur ?
Réponse : parce qu’il sait que la plupart pensent comme lui !
Et que pensent la plupart ?
Réponse : que tout ce qui produit le bonheur est rare.
Pourquoi rare ? Parce que l’homme ne sait que profiter du bonheur produit par l’esprit universel, mais se sent incapable de PRODUIRE LUI-MÊME tout ce qui est susceptible de produire du bonheur !
Bien, mais pourquoi un tel sentiment d’impuissance ?
Parce que l’homme croit être séparé de tout ce qui existe en esprit.
Il ignore qu’il Est cet esprit qui produit toutes choses, y compris le bonheur.
Consciemment, l’homme RESSENT la peur, et inconsciemment, l’homme ressent de la honte.
Pourquoi cette peur consciente ? Parce qu’il pense consciemment que les formes mentales qui produisent le bonheur sont rares, limitées et peuvent donc venir à manquer. Cette pensée consciente produit une peur consciente.
Pourquoi cette honte inconsciente ? Parce que l’homme ressent confusément LA VÉRITÉ : L’esprit qui sert à PENSER est ce même esprit qui sert à PRODUIRE tout ce qui est pensé.

 

C’est l’homme qui, par un emploi inconsidéré de l’esprit, s’invente une réalité à incarner. Revenons au sujet abordé plus haut.

Comment pourrions-nous « vouloir penser » une chose que nous savons néfaste en ses effets pour nous ? Ne cherchez pas : ce n’est pas possible, sauf si on est un brin Maso ! A moins…
A moins que des pensées « se produisent » d’elles-mêmes et à notre insu, dans notre propre mental ! Et c’est bien le cas, n’en doutez pas !
On appelle cela des « Programmations mentales », et ces dernières sont formées par ce qu’on nomme, en psychologie, « des schémas compulsifs »
Plus simplement, il existe dans une partie de notre conscience individuelle, des « schémas de pensée » qui sont invariables, involontaires et, surtout, CONTRAIRES à notre libre arbitre. On entend souvent des gens s’exclamer :

 

« Pourquoi suis-je si con ? »

 « Comment n’ai- je pas réussi à réaliser la vérité plus tôt » (pour ceux qui sont plus polis)

Ou encore :

 « Qu’ai- je donc fait au bon Dieu pour mériter cela ? »

 

 

Les plus superstitieux s’imaginent faire l’objet d’envoûtements ou de subir les foudres d’un diable ou d’un Dieu jaloux et possessif. Évidemment ! La réalité serait bien plus difficile à supporter, s’il fallait à ces personnes reconnaître qu’elles sont pleinement RESPONSABLES de ce qu’il leur arrive couramment de plus désagréable.
En s’appuyant sur la logique qu’un homme ne peut pas penser une chose contre sa propre volonté, on en arrive vite à accoucher d’âneries plus grosses les unes que les autres ! Surtout si on ignore tout du fonctionnement de l’esprit.
Le fait de la présence en soi de schémas compulsifs ne réfute en rien l’idée de responsabilité, bien au contraire. Il faut singulièrement manquer de curiosité et de bon sens pour accepter, une vie durant, de penser, de dire et de faire des choses QUI S’OPPOSENT à notre volonté !
Vu sous cet angle, nous en prenons tous plein la poire, n’est-ce pas ?
C’est le prix à payer, du moins au début, avant que ne s’amorce le désir de transformer toute cette m.. injustice (nous avons failli glisser)

 

Le propre d’un schéma compulsif est d’être inconscient.

 

Mais comment prendre conscience d’une chose qui existe sans que nous le sachions ? Il existe une astuce très simple (enfantine, en fait)
Si nous ignorons pourquoi nous faisons des choses qui ne nous plaisent pas, nous ne pouvons certes pas en dire autant des choses que nous faisons parce qu’elles nous plaisent.
Autrement dit, au lieu de mettre l’accent sur toute l’inconscience qui favorise l’expression de nos schémas compulsifs (qui nous poussent à agir), il suffit de placer l’accent sur tout ce dont nous sommes parfaitement conscients, c’est à dire notre volonté, nos buts et nos désirs.
Il existe un divorce permanent entre L’ESPRIT et le CŒUR de l’homme.
Ce que pense l’esprit S’OPPOSE bien souvent à ce que ressent notre cœur. Pourquoi ? Parce que ce que pense « notre » esprit, se résume bien souvent à des schémas transmis par d’autres individus, à notre insu, bien entendu (et souvent à leur propre insu, il faut le préciser.)
Nous pouvons faire confiance à ce que ressent notre cœur, car de tels sentiments CORRESPONDENT à des états d’esprit originaux et bien à nous, qui sont gravés dans la substance de l’âme AVANT son incarnation.
Avant de venir sur Terre (faut en avoir envie, mais bon !), nous avions UN PROGRAMME bien précis et ce dernier devait nous aider à réaliser au mieux certains objectifs proprement jubilatoires.
Une fois incarné, notre subconscient se retrouve encombré d’a priori et d’idées toutes faites, dont certaines s’opposent FORMELLEMENT (d’une forme opposée) à nos buts. Une programmation mentale diffère radicalement d’un Programme mental : la première s’impose à la conscience, tandis que le second en favorise l’épanouissement (il est librement instauré comme but)
D’où proviennent nos Programmes mentaux ?
Du niveau supérieur de notre âme, c’est à dire de NOTRE individualité, qui est pleinement consciente de SES buts (motifs d’incarnation)
D’où proviennent les programmations mentales ? De l’inconscient collectif, c’est à dire du mental de tous ceux qui donnent naissance à des idées qu’ils jugent bonnes pour eux (ce qu’il reste encore à prouver !)
Les autres sont-ils responsables de notre souffrance et de notre propre manque de liberté ? La réponse de l’Ontologie est aussi virile que formelle : JAMAIS !
Aïe ! Même pas un peu, pour dire ? Non !
Zut, alors ! Il nous faut donc tout assumer ? Si ça peut vous amuser.
La seule chose à assumer, qui est également la plus difficile, c’est LA LIBERTÉ.
Comment cela ? Être libre, c’est super ! Être libre, c’est également être seul.
Ah merde ! J’ai horreur d’être seul ; c’est grave, Docteur ?
Être seul signifie en fait « Être seulement soi-même. »
Ah ! Bon ! Je respire mieux, tout à coup !
On respire toujours mieux dès que l’on respire seul (comme un grand)
Histoire de nous aérer un peu les méninges, nous vous proposons maintenant quelques considérations d’ordre général qui répondront peut-être à certaines de vos questions.
(Nota : nos cours adoptent une forme qui déclenche de nombreuses questions dans l’esprit d’un étudiant, de manière à ce que se soient leurs questions qui les instruisent, plutôt que nos réponses.)
Dans l’espoir de rendre la suite un peu plus attractive, nous vous la présentons sous la forme d’un dialogue entre un professeur d’Ontologie et son jeune élève.
Même si vous n’êtes pas habituée à notre langage « cool », nous espérons que vous ne nous en voudrez pas trop pour les quelques « libertés de langage » qui émailleront ce texte !

 

Nous aimons être simples, faire preuve d’humour et être un peu coquins sur les bords ! La spiritualité n’exclue rien, sauf l’exclusion ! Bonne lecture !
Un professeur d’Ontologie reçoit un de ses élèves pour une leçon particulière. 

 

 

– « Salut, prof ! De quoi allons-nous causer, aujourd’hui ?
– De toi, de quoi d’autre, sinon ?
– Hum ! Ce jour, je me sens de mauvaise humeur !
– Ce que tu sens est mauvais, parce que ce que tu penses est mauvais.
– J’ai des mauvaises pensées ? C’est quoi, des mauvaises pensées ?
– Des pensées qui sont mauvaises pour toi.
– A quoi croyez-vous que je pense ?
– A ce que tu crois, plus qu’à ce que tu sens, c’est évident.
– Ce que je sens est mauvais : comment me fier à ce que je sens ?
– Ce que tu sens actuellement, correspond à ce que tu penses actuellement. Avant ce dernier ressenti, tu sentais la vérité, mais tu as préféré lui opposer une idée contraire. Tu subis donc la conséquence logique de ton acte.

– Ce que je sentais auparavant ? Je ne sais plus ce que je sentais auparavant…
– Évidemment, tu ne prêtes pas attention à ce qui se passe réellement en toi : tu préfères y opposer automatiquement toutes ces pensées qui te passent par la tête.

– Pourquoi ferais-je cela ?
Tout le monde fait cela tout le temps, parce que tout le monde craint d’écouter ce que dit le cœur.
– Et que dit le cœur, généralement ?
– Il énonce simplement tes désirs, et ces derniers correspondent parfaitement à ce qui est désirable pour toi.
– Puisque c’est désirable pour moi, comment pourrais-je ne pas le désirer ?
– En ajoutant des désirs secondaires, qui proviennent de pensées qui ne sont même pas de toi.
– Et que disent de telles pensées qui provoquent ces sentiments apparemment contraires aux miens ?
– Elles disent ce que veulent entendre tous ceux qui ont peur.
– Peur ? Peur de quoi ?
– Peur de ne pas être aimé, accepté, intégré ou reconnu par les autres. Tout le monde connaît cette peur : « Si je suis mon cœur et que ce dernier me pousse à dire ou à faire des choses qui déplaisent aux autres, plus personne ne m’acceptera et je me retrouverai seul, sans amour et incompris de tous ! »

 

– C’est de cela, que les gens ont peur ?
– C’est comme cela que pensent la majorité des personnes, et c’est donc ce que ressentent la majorité des personnes, oui. En fait, tu te fais rouler dans la farine, comme tous les autres.

 

– Comment cela ?
– Tu crois qu’en pensant « comme tout le monde », tu pourras être reconnu, accepté et aimé comme tout un chacun. En fait, tu ressens la même peur et le même manque de liberté que tous les autres.
– Vous croyez que je suis dépendant des autres ?
– Pas des autres, de ce qu’ils pensent et ressentent. Tu es dépendant d’un état d’esprit qui est devenu un véritable démon, pour tes semblables.
– Je n’aime pas me sentir dépendant !
– Personne ne peut aimer un tel sentiment.
– Je lutterai de toutes mes forces contre cette dépendance !
– Et tu t’épuiseras donc inutilement en de vaines campagnes contre tes semblables ! Ils font tous cela, les pauvres choux !

– Lutter contre les autres, mais pourquoi ferais-je cela ?
– Parce que tout le monde fait cela !
– Pourquoi ?
– Parce que tout le monde reproche aux autres ce manque de liberté. Tu sais bien que tu agis en fonction d’une certaine éthique sociale, pour que ta vie corresponde à celle des autres. L’idée des autres se trouve donc dans ton mental, et elle occupe un tel espace conscient, que tu ne vois plus que c’est de ta propre volonté que tu as ainsi sacrifié ton indépendance.
– Vous êtes démoralisant !
– C’est ce que tu penses et ressens à ce sujet, qui est démoralisant. Ce réflexe bien humain qui consiste à accuser autrui de notre souffrance, démontre la nature même de cette peur terrible que vous partagez tous.

– Sa nature ?
– Oui, tout le monde à peur d’assumer.
– D’assumer quoi ?
– De s’assumer Soi. Le plus drôle, c’est que par la faute de cette peur stupide et infondée, vous en arrivez à devoir assumer la responsabilité des autres. Responsabilité que vous vous jetez à la figure avec application !

 

– Je ne suis pas responsable de la souffrance d’autrui !
– Ce que tu dis est vrai, mais ce n’est pas ce que tu penses en secret ! La preuve, tu commets toi-même cette erreur que tu condamnes chez autrui, en accusant les autres de la responsabilité de tes fautes.

 

– Je commets des fautes ?
– Non, mais c’est ce que tu crois ! Et c’est cette même croyance qui te pousse à redouter de devoir assumer le poids de fautes inexistantes, qui t’oblige à te comporter comme tous les autres.
– En gros, je fais à autrui ce que je ne voudrais surtout pas qu’on me fasse ?
– Tu subis simplement l’emprise psychologique d’un Songe Collégial. Crois-tu qu’il te suffirait de cesser de croire les autres responsables de tes déboires pour qu’à leur tour, ils te rendent cette même politesse ?
– Ce n’est pas le cas ?
– Non, et tu devrais pouvoir le comprendre aisément. Il t’a fallu un acte de volonté pour t’aligner sur cet état d’esprit immature qui consiste à avoir peur de t’assumer tout seul. Il faudra donc que les autres fournissent ce même effort volontaire, pour qu’ils cessent de te rendre responsable de leurs propres misères.
– Je croyais qu’en se transformant, on transformait les autres !
– En se transformant, on est transformé ! Les autres sont libres de suivre ton exemple ou de demeurer dans l’état d’esprit qui est commun à la masse « bien pensante »
– Et si je change et que les autres ne changent pas ?
– Réalises-tu que ta question démontre que tu es toujours aussi soucieux « des autres » ? Tu t’imagines toujours que les autres peuvent t’aider ou t’enfoncer, d’une manière ou d’une autre.
– Ne dépendons-nous pas les uns des autres ?
– C’est un fait, mais est-ce pour autant une « loi » ou même une nécessité ?
– Si nous étions tous différents, pourrions-nous nous entendre ?
– Si vous étiez tous différents, le problème de « l’entente » ne se poserait plus, puisque vous n’auriez plus besoin de vous écouter, les uns les autres, pour réussir à vous comprendre, en tant qu’individu.
– Nous serions séparés ?
– Vous seriez distincts mais pas pour autant séparés. C’est actuellement, que vous êtes séparés, parce que les sentiments qui naissent de ce que vous pensez collégialement, provoquent des conflits avec ce que vous ressentez vraiment, individuellement. Ces conflits qui s’expriment dans votre mental, provoquent des tensions insupportables. Afin de vous en délester, vous essayez de les projeter sur les autres, avec une noblesse d’âme que je te laisse savourer au passage !
– Vous êtes un peu dur, avec le bétail, merde !
– Tu vois ? Encore ce vieux réflexe qui consiste à chercher, AU-DEHORS ET CHEZ AUTRUI, la cause d’une souffrance qui se manifeste au-dedans et en soi-même !
– Vous ne savez pas ? Vous n’êtes qu’un vieil emmerdeur !
– C’est ce que tu devrais dire à ce schéma mental qui te bouffe le cœur ! Il est vieux, en effet, et son pouvoir de t’empoisonner la vie n’a que trop duré.
– Bon, je m’excuse : vous n’êtes pas si vieux que cela, après tout !
– Tu dis juste : « tu t’excuses » et cela tombe bien, car ce n’est pas à moi de t’excuser pour le mal que tu te fais stupidement.
– Rectification : vous êtes bien un vieil emmerdeur ! Bon, je fais quoi, alors ?
– Ne fais rien : cesse plutôt de faire, et ça ira tout de suite mieux !
– Et que dois-je cesser de faire, Ô, fontaine de savoir millénaire ?
– Cesse de te croire un âne, et tu cesseras de braire comme tous les ânes.
– Vous pouvez me traduire cette sublime parabole ?
– Cesse de penser comme tous, et tu cesseras de ressentir comme tous.
– Et comment fait-on cela ?
– En pensant comme soi-même, par exemple ! C’est un excellent début.
– Je ne sais même pas comment je pense en tant que moi pour tout vous dire !
– Pour tout t’avouer, tu ne sais même plus ce que tu dois penser par toi-même, ce qui est plus exact.
– Nous tournons donc en rond !
– Certes, mais autour d’un axe central qui consiste en le cœur de ce que tu Es vraiment.
– Et que suis-je, selon vous ?
– Selon moi ? Un âne ! Ta question prouve bien que tu ne peux réussir qu’à braire de concert.
– Plus sérieusement ?
– Mais tu es déjà sérieusement atteint ! N’en doute pas !
– Je ne vous suis plus !
– Si cela pouvait être enfin vrai ! Si tu pouvais réussir à te suivre toi-même, au lieu de suivre stupidement les mouvements de l’esprit, dans ton mental ou dans celui des autres, tu deviendrais immédiatement libre !
– Je dois suivre ma propre conscience ?
– C’est bien plus aisé que de suivre une étoile filante.
– Et où peut me mener ma conscience ?
– Au centre, c’est à dire au cœur de ce que tu Es vraiment.
– Et là ?…
– Tu sauras quoi être, penser, dire ou faire, n’en doute pas !
– C’est tout de même un peu gros de songer que nous avons autant de mal pour atteindre un « lieu » qui se trouve au centre de nous-mêmes !
– Comment pourrais-tu réaliser une chose qui l’est déjà ? Tu es déjà ce que tu cherches, puisque c’est toi que tu recherches ainsi ! N’essaye plus d’atteindre ce que tu Es : évite plutôt de prêter attention à tout ce que tu n’es pas. Retrouve un peu de bons sens, et tu retrouveras le sens qui est le tien.
– A propos de « sens », pourquoi ne puis-je sentir mon propre Centre, puisque je le suis déjà ?
– Parce que tu penses à autre chose, ce qui te fait ressentir autre chose que ton centre, voilà tout.
– A quoi est-ce que je pense ?
– A tout ce que pense la majorité des gens, ce qui t’oblige à partager un même ressenti.
– Tous les êtres humains sont coupés de leur Centre ?
– Personne n’est vraiment « coupé » de quoi que se soit : s’il était possible de se couper de soi-même, il serait alors impossible de se reconnecter à soi. Ne plus penser à soi, revient à ne plus se ressentir. Et ne plus se ressentir revient à croire que l’on est « coupé » de soi.
– Une simple illusion, alors ?
– La souffrance que se partagent les hommes te paraît illusoire ?
– Pas vraiment, non ! Alors ?
– Alors, tout ce que produit l’esprit devient réel pour celui qui en accepte la réalité. Avant la pensée, l’homme est libre. Après la pensée, la liberté de l’homme se résume à cette liberté conditionnée que lui laissent ses propres pensées.
– Je ne produis pas l’idée d’esclavage, que je sache !
– Tu ne la produis pas, mais tu la « co-produis » ! En l’accueillant en ton mental et en lui prêtant une partie de ton attention, tu lui permets de se dynamiser et de devenir réelle pour toi.
– Je déteste cette idée !
– Tu lui fournis donc toujours autant de force pour s’exprimer en toi et à travers toi.
– Hein ?
– Aimer ou haïr une chose, revient à se concentrer dessus ! Pour aimer une chose, il faut que tu y penses, n’est-ce pas ? Pour haïr une chose, il faut que tu y penses également. Dans les deux cas, l’énergie suit ton attention consciente et elle dynamise, indifféremment, ce que tu aimes ou ce que tu détestes.
– Pauvre de moi !
– Pauvre est le « moi », en effet ! Riche est le Soi, en vérité ! Ce que tu appelles moi est en fait la somme de toutes les programmations mentales qui forment ce avec quoi tu t’identifies sans cesse. Tu n’es pas ce que tu penses et ressens à ton sujet, ni même ce que tu crois devoir être. Tout cela fait partie d’un héritage qui correspond au Songe Collégial. Essaye de te réveiller.
– Comment se réveiller ?
– En cessant de dormir.
– La bonne blague ! Et comment cesser de dormir ?
– Comme tous les autres, tu es en train de rêver ta vie. Sort du rêve, et tu cesseras de rêver.
– Comment sortir du rêve ?
– Pas « comment », mais pourquoi. Pour quelle raison quitterais-tu une salle de cinéma, durant la projection d’un film ?
– En cas de nécessité.
– Nomme ce qui te semble être une nécessité.
– S’il y a le feu ou si le film me fait suer de première !
– Ce Songe Collégial est en train de te brûler les fesses, et tu n’aimes pas son scénario.
– C’est exact, et après ?
– Après ? Rien ! Lorsque tu seras vraiment convaincu que tu n’as rien à faire dans cette salle obscure dans laquelle vous visionnez tous un très mauvais film, tu quitteras définitivement ce spectacle.
– Mais je suis déjà convaincu de ne pas aimer ce scénario à la con !
– La preuve que non ! Si tu te bats encore contre le film, c’est parce que tu espères encore en transformer le scénario, ce qui est une façon comme une autre de démontrer ton attachement à un tel spectacle.
– Hum ! Je crois que vous avez raison…
– Le fait que j’ai raison ou non importe peu pour toi : ce qui compte, c’est de définir si tu as tort ou raison de poursuivre de telles chimères. Tu ressembles à cet enfant qui réalise qu’il n’est pas aimé de ses parents, mais qui s’épuise toutefois à se rendre aimable, ceci dans l’espoir d’être aimé.
– Et c’est mal, ça ?
-Ce n’est pas « mal », c’est inutile. C’est l’enfant qui ressent ce manque d’amour, pas les parents ! Le fait que les parents réussissent à sentir de l’amour en eux-mêmes, ne permettra pas pour autant à l’enfant de partager un tel ressenti.
– Tout le monde désire être aimé.
– Parce que tout le monde manque d’amour.
– C’est ce que je dis !
– Non, c’est ce que tu comprends de ce que je dis, nuance ! Je dis : le sentiment d’amour est absent du cœur de l’homme, mais c’est à l’extérieur et chez les autres, qu’il recherche la cause de ce manque. Puisque ce manque se manifeste dans cette personnalité précise, alors la cause se situe également dans cette personnalité précise, et pas ailleurs.
– Dans le cœur ?
– Dans le cœur se manifeste l’effet, c’est à dire le sentiment de manque, mais c’est dans le mental et en esprit, que se produit la cause d’un tel sentiment.
– A quoi elle ressemble, cette cause ?
– A une formule mentale du genre : « J’ai besoin de me sentir accepté, reconnu et identique aux autres, pour me sentir aimé. »
– Certes.
– La meilleure façon de se sentir aimé, c’est encore de s’aimer soi-même, de s’aimer de la manière qui nous semble la plus appropriée et la plus agréable. Les gens n’aiment pas : ils aiment CE SENTIMENT que l’on appelle l’amour. Ils n’aiment pas vraiment se sentir aimés : ils aiment aimer !
– Je crois que je me sens beaucoup mieux, à présent !
– Crois-le vraiment, et cela deviendra une réalité pour toi.
– Bon ! Nous pouvons commencer notre leçon d’Ontologie de ce jour, patron !
– Elle a déjà commencé, mon ami : elle vient même de se terminer à l’instant ! »

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Quelques considérations ésotériques

 

L‘ésotérisme nous enseigne que l’homme est bien plus que ce qu’il paraît être.
D’ailleurs, les choses ne sont que rarement telles qu’elles paraissent être !

L’ésotérisme étudie l’âme, c’est à dire ce qui anime l’homme, autrement dit, ses pensées (animus = esprit) et ses émotions (anima = force vivante et sensible)
Mais l’homme est bien plus qu’une suite de pensées et d’émotions.

 

Selon les anciens ésotéristes, l’univers est le produit de deux pouvoirs ou de deux forces en mouvement, qui se combinent pour donner naissance à « Tout-Ce-Qui-Est », c’est à dire à toutes choses, visibles et invisibles.
Ces deux pouvoirs sont en fait deux énergies qui emplissent l’univers, pénètrent toutes choses et sont à la base de toutes choses.

 

La première de ces énergies cosmique est l’énergie spirituelle.
Elle est constituée de particules de lumière rassemblées en un point et tournant autour d’un axe virtuel. Imaginez de la lumière concentrée qui virevolte sur elle-même en un ballet infini. L’énergie spirituelle est l’aspect créateur (ou Formateur) du Divin (le mot Divin est ici pris comme adjectif, non comme un nom, et signifie Parfait)

 

Cette lumière est pour ainsi dire confrontée au besoin absolu et pressant d’engendrer des formes, de créer des choses, tout et n’importe quoi, pourvu qu’un acte de pure création ait lieu en continu. Cet acte de Création se produit depuis toujours et à jamais ; il n’a jamais eut de commencement et n’aura donc jamais de fin.

 

La seconde de ces deux énergies cosmiques est le pouvoir vivant (ou force vitale, comme on dit souvent)
L’énergie vitale est ce qui donne vie, force et durée aux formes engendrées par l’énergie spirituelle. Cette énergie vivante représente le pouvoir masculin et pénétrant tandis que l’énergie spirituelle représente quant à elle le pouvoir féminin et maturant de l’univers.

En somme, tandis que des particules d’esprit donnent les formes, le pouvoir vivant les anime et leur donne « la vie, le mouvement et l’être« , comme disaient les anciens.

 

Pour donner un exemple un peu simpliste mais très évocateur, on pourrait comparer l’énergie spirituelle au sable d’une plage et le pouvoir vivant à l’eau qui vient mouiller le sable et lui offrir ainsi une certaine cohésion.
Nous pouvons avec le sable (esprit) mouillé (force vitale) de la plage (cosmos) former un tas de choses…
Si nous avons des moules, nous pouvons même donner naissance à de ravissants lapins, des canards ou étoiles de mer !
Ou alors construire de beaux châteaux.

 

Le sable sec, sans l’eau, ne pourrait donner naissance à une forme solide qui puisse offrir une quelconque cohésion. L’eau sans le sable n’aurait rien à rendre vivant et cohérent. Mais les deux unis produisent le miracle de la forme (sable/esprit) et de la force de cohésion (eau/force vitale) et donnent ainsi naissance à quelque chose à la fois unique et nouveau.

 

Ainsi, toutes choses sont faites de la combinaison d’esprit et de force vitale, c’est à dire des deux grands pouvoirs créateurs de l’univers.
Lorsqu’une forme est un peu sophistiquée, elle attire à elle un peu plus de pouvoir vivant, ce qui a pour effet de fournir une sorte d’animation plus réactible et donc sensible que d’ordinaire.
Toutes les formes spirituelles de l’univers paraissent tendre vers l’évolution de leur forme, c’est à dire vers une certaine complexité.

 

C’est un peu comme si l’esprit universel avait comme Devoir ou comme Mission, de permettre l’expression pleine et entière d’un quelconque pouvoir, nécessitant des formes de plus en plus complexes et sophistiqués pour se manifester…

Dans le règne minéral, les formes produites par l’esprit sont assez grossières et, de ce fait, la quantité de pouvoir vivant n’est pas très importante.
Dans le règne végétal, les formes deviennent plus complexes et permettent l’apparition de la vie sensible et réactible.

 
Dans le règne animal, les formes sont devenues si complexes, que le pouvoir vital afflue en grande quantité, ce qui donne naissance à une troisième condition, à un troisième pouvoir, qui est appelé la conscience.

La conscience est le troisième pouvoir de l’univers, mais il est avant tout le plus puissant. De l’union de deux énergies que sont l’esprit et la force de vie, naît cette troisième condition qui est la conscience formelle.
Du moins, c’est ainsi que l’entendent les initiés depuis des millénaires….

 

En réalité, la vérité est toute autre, mais le mental humain n’était pas assez développé, jadis, pour permettre, même à des initiés, de concevoir la Splendeur du Tout-Esprit.

Mais à présent, les temps sont venus où l’homme, forme spirituelle parmi tant d’autres, est capable d’attirer à lui assez de pouvoir vivant pour que sa conscience individuelle puisse capter la plus grandiose des découvertes, la plus Sublime des vérités….

 

Mais de quelle vérité est-il question ici ?

J’aimerais que les lecteurs de cet articles y réagissent et me donnent leur opinion, les avis, leur vision, c’est à dire ce qui, pour eux, correspond à la plus grande des découvertes en matière de spiritualité et en rapport avec l’évolution des capacités mentales humaines.

 

A vos claviers ! 😀

 
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