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Chakra et psychologie

chakra_man1Je me propose de vous présenter la relation qui existe entre un mauvais fonctionnement des chakra (sans « S » au pluriel, c’est du sanskrit, pas du français, merci) et la psychologie du comportement. Ou dit autrement, quels sont les problèmes psychologiques liés au dysfonctionnement d’un chakra.
Chaque Centre énergétique (un des noms français pour Chakra) est en fait double, puisqu’il a une correspondance devant le corps et derrière le corps (dans le dos et le long de l’axe vertébral.)

Les Chakra du devant représentent l’avéré, le manifesté, c’est-à-dire ce que nous sommes, pouvons, avons déjà, etc. Les chakra postérieurs représentent notre potentiel : Ce que nous « pourrions » être, dire, faire, par ailleurs.

Voici à présent les symptômes psychologiques liés à un dysfonctionnement d’un Chakra, en partant du haut du corps et en descendant. Les noms sont donnés en français puis leur correspondance en sanskrit est donné entre parenthèses.

 

 

 

Chakra-couleurs Centre Coronal (Sahasrara Chakra), situé au sommet du crâne, glande endocrine connexe : la Pinéale (ou épiphyse) : Avoir le « cafard », broyer du noir (moral à zéro) se sentir seul, abandonné ou incompris, mal aimé. Impression de tourner en rond, manque de recul par rapport à des problèmes (être totalement immergé dans ses problèmes.) Le centre coronal possède une sorte de clapet énergétique qui peut se fermer si on s’identifie trop avec ce qui nous arrive et que nous vivons.

Dès lors, les énergies « Bodhi-Aôr » (Le « Feu Lumineux ») ne circulent plus dans le Canal Central (Sushumna Nadi) qui double la moelle épinière et nous sommes temporairement « coupés » de notre propre divinité.

En fait, nous sommes toujours connecté mais nous n’en avons plus conscience, car nous ne ressentons plus ce contact, même s’il est indéfectible et permanent par ailleurs.

 

 

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Chakra FrontalChakra Frontal (Ajna Chakra), situé 2 cm au-dessus de la ligne des sourcils, sur le bas du front. Glande endocrine connexe : lobe antérieur de la Pituitaire  (antéhypophyse.) Manque de discernement, (faculté de discriminer) ne pas « voir » où se situent nos problèmes, ignorer les causes et être littéralement subjugué par les effets.
Difficulté à apprendre ce qui est différent et nouveau. Manque de cohésion mentale (tendance à se disperser mentalement) Manque de personnalité, de courage et de volonté, caractère faible qui se laisse influencé facilement par autrui.

 

 

 

Chakra OccipitalChakra Occipital , situé à l’opposé du Centre Frontal, derrière la nuque, au niveau du cervelet, glande endocrine connexe : lobe postérieur de la pituitaire (posthypophyse.) Difficultés pour concrétiser les idées. Ne mener que rarement à terme les actes (tout commencer, ne rien finir, sauter d’une chose à une autre.) Manque de rigueur mentale (mollesse, laxisme, lâcheté morale.) Difficulté à assumer les responsabilité. Incapacité à appliquer les règles de morale les plus élémentaires (ne pas avoir de parole, par exemple.)

 

 

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Chakra Laryngé (Vishuddha Chakra), situé sous la gorge, en dessous de la glande thyroïde, qui est sa glande connexe, et entre les deux parties saillantes des clavicules.) Difficulté à exprimer correctement ce qui a été intellectualisé. Manque d’initiative et/ou de créativité personnelle. Se sentir incapable d’exprimer des émotions naturelles et justifiées par ailleurs (peur de déplaire, peur des conséquences, etc.)

 

 

 

 

Chakra CervicalChakra Cervical, situé derrière et dans le cou, au niveau de la 6e vertèbre cervicale, lié également à la Thyroïde.)

Difficulté à faire ressortir (exprimer, faire valoir) sa valeur personnelle (niveau socio-professionnel) Ne pas savoir « se vendre », c’est-à-dire ne pas oser mettre en avant des qualités pourtant effectives. Crainte d’imposer les idées, honte de s’affirmer. Approche erronée des relations sociales basées sur la hiérarchisation (la fameuse peur d’affronter le patron.) Le Chakra cervical est LE centre psychique socio-professionnel par excellence et c’est également un des Centres potentiels supérieurs les plus affectés à notre époque et pour l’essentiel des gens qui vivent dans les grandes villes.

 

 

 

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Chakra CardiaqueChakra Cardiaque (Anahata Chakra), situé au centre de la poitrine, juste sous le Thymus qui est sa glande endocrine connexe.) Avoir du mal à s’intégrer, à s’adapter, à communiquer avec les autres. Être fermé, problèmes relationnels (famille, conjoints, amis.) Peur des gens, de la foule ou des espaces clos. Repli sur soi-même, peur de vivre et peur d’aimer (par crainte de souffrir en s’attachant.) Sentiment d’insécurité, déceptions sentimentales récurrentes. Intolérance, tendance à agresser en premier, de peur d’être agressé soi-même.

Maladie de la persécution, manque de confiance dans les autres et/ou la vie en général. Impression que « Dieu est contre nous. » Angoisses inexpliquées (cycliques ou ponctuelles.) Manque de confiance en soi, impression d’être « une merde », de ne servir à rien ou à personne; sentiment de vie inutile ou insipide.

 

 

 

Chakra ThoraciqueChakra Thoracique, situé dans le dos, sur l’axe vertébral toujours et au niveau 4e/5e dorsale, Thymus également.) Manque de volonté pour aimer et se faire aimer (ne faire aucun effort pour être « aimable », c’est à dire « digne d’amour. ») Difficulté à trouver et choisir le partenaire conjugal idéal. Tiédeur sentimentale. Incapacité à gérer les amitiés ou toute relation dans laquelle l’émotionnel tient une place de choix. Instabilité dans la qualité de nos rapports avec la vie en général et les autres en particulier. (Attendre qu’ils fassent des efforts et aiment pour deux.) Peur de devoir s’investir, participer, organiser, etc. Peur de se servir de l’intellect ou du mental en général.

 

 

 

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Chakra Solaire (Manipura Chakra), situé au niveau du creux de l’estomac ou du plexus solaire, Glande Pancréas.) Difficulté à apprécier ce qu’on possède déjà, manque de contentement.
Sentiment de mal être ou de malaise au niveau familial, professionnel, social, ethnique ou même humain (ne pas trouver ses marques, sa place, etc.) Ne pas se sentir à sa place ou se sentir à l’étroit. Manque d’épanouissement au sein du foyer (conjoint) d’une famille (parents ou enfants) ou d’un groupe (associations, groupements, sectes, etc.)
Avoir du mal à s’accorder du plaisir ou à l’accorder aux autres. Tendances à culpabiliser (en rapport avec le Chakra Laryngé.)

Ce Chakra est celui de la personnalité, du rayonnement personnel (charisme) et de l’intégration sociale et humaine en général. Il est également celui de l’intellect lorsque ce dernier est encore largement « teinté » d’émotionnel et se laisse conduire par la compulsion.

Ce Chakra est celui qui est le plus actif (voire hyperactif) chez les anciens Soi Atlantes réincarnés (par le biais d’une nouvelle extensions.) On les reconnaît au fait que ce Centre est au moins deux fois plus gros (étendu) que celui du cœur, par exemple.

 

 

 

Chakra DorsalChakra Dorsal, situé aux environs des 10e et 11e vertèbres dorsales, listé ici juste pour information, lié, en plus du Pancréas, au foie, qui est lui aussi une glande endocrine au même titre que le cœur, n’en déplaise aux physiologistes modernes.)

Potentiel à être, capacité à Rayonner soit son individualité, soit le Divin. Ce Centre psychique est en train de s’activer depuis les années 1998 et était auparavant volontairement laissé au stade de simple potentiel, ceci afin que la présente humanité ne risque pas de tourner un Remake de « La Chute de l’Atlantide. » En effet, c’est grâce à l’activité accrue de ce Chakra que l’homme reçoit une pleine provision de facultés qu’il vaut mieux ne pas placer entre toutes les mains. Normalement, ce Centre est « verrouillé » par le Soi Divin qui est seul apte à juger du moment opportun pour le rendre de nouveau actif.

C’est généralement par le biais d’une brusque « montée » de Kundalini (énergie résiduelle du Saint-Esprit) que ce Chakra potentiel se remet en activité, offrant ainsi à la personnalité, des moyens qui, depuis des millénaires, ont fait et font encore rêver les étudiants de l’ésotérisme. Évidemment, ce Centre n’est pas affecté par nos processus mentaux puisque généralement verrouillé (sauf chez certains psychistes.)

 

 

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Chakra Sacré (Swaddhisthana Chakra), situé environ un doigt en dessous du nombril mais parfois mobile voire affecté d’un mouvement rotatif dans le sens solaire, généralement. Lien : glandes gonades.)

Perte de tonus sexuel, de volonté de communion sensuelle avec un autre corps (partenaires amoureux.) Perte de vitalité générale, manque de désir réel pour le sexe opposé.

Penser que la sexualité est « sale », dégradante ou « source de pêchés » (pour les plus atteints !) Besoin compulsif de FAIRE quelque chose à tout prix (de travailler, de créer) difficulté à rester en place et bien oisif.

 

 

 

 

Chakra LombaireChakra Lombaire (4/5e vert. lombaire, gonades également.) Difficulté à demeurer en bonne santé, ne pas croire en une guérison possible. Ne pas aimer et/ou respecter son corps. Se sentir inharmonieux, limité, bloqué par quelqu’un ou par  quelque chose, ou par une condition extérieure (origine des lumbago et autres tours de reins.)
Nota : Chez les mystiques qui ont une disharmonie de ce Chakra, la recherche spirituelle est souvent un savant prétexte pour négliger ou même maltraiter le corps en toute « légitimité

 

 

 

Chakra PubienChakra Pubien (situé, chez l’homme, dans le petit creux situé au départ de la hampe, c’est-à-dire le dessus du sexe. Chez la femme, il est situé à la commissure des grandes lèvres ou juste au-dessus du clitoris.) Avoir peur du sexe opposé ou en avoir une vision ou une approche dégradante. Désir de dominer le conjoint ou l’autre sexe en général. Manque d’aptitude à donner et/ou à recevoir du plaisir, sous toutes ses formes. Peur de ne pas « assurer », de « ne pas être  à la hauteur. » Chez l’homme, forme le macho, pour les femme, produit la ce que l’on souvent « la castratrice » (orgueil issu de la peur de se faire dominer en assumant sa féminité.)

Nota : Toutes les peurs bloquent la libre circulation énergétique entre les Centres Coccygien (Muladdhara Chakra) et Cardiaque inclus (Anahata Chakra.) A la longue, il peut en résulter des tensions ou des douleurs dans la colonne vertébrale, divers désordres psychologiques et organiques (foie, cœur, pancréas, poumons.)

 

 

 

Femme rayonnante

Chakra Coccygien (Muladdhara Chakra, situé entre l’anus et les organes génitaux, parfois localisé sur la dernière vertèbre soudée du coccyx. Glandes endocrines connexes : surrénales.) Manque d’énergie en général. Manque de spontanéité par excès de réflexion (trop intellectuel.) Manque de combattivité, lâcheté par rapport à la vie et aux difficultés rencontrées. Perte de la volonté de vivre, perte du sens des réalités physiques ou terrestres (fascination astrale, mysticisme excessif servant à masquer une réalité jugée moche : on se croit « demi-elfe » et on veut contacter des lutins, des fées et apprendre la « langue elfique » inventée par Tolkien pour ses romans, par exemple.)

 

 

 

Chakra RacineNota : Ce Centre, par sa connexion avec les glandes surrénales, qui en sont l’expression physique et extérieure, est souvent responsable de stress et d’hyperactivité (trop d’adrénaline dans le sang) ou, au contraire, de froideur émotionnelle. En psychologie ésotérique, comme d’ailleurs en ésotérisme de base, les surrénales sont considérées comme étant « les glandes du combat ou de la fuite. »

Ce « combat » pouvant être de nature sociale (personnes, évènements) ou de nature psychologique (combattre ses émotions, sentiments, intuitions.)

Du fonctionnement de nos surrénales dépendent des états d’être aussi radicalement opposés que l’hyperémotivité (pleurer sans raisons, en rapport avec un dysfonctionnement thyroïdien) ou au contraire, une froideur excessive voire de la cruauté.

Si vous avez des questions, j’y répondrai. Si vous avez des affirmations issues d’un savoir supérieur à celui de tous, gardez-le précieusement pour vous et essayez au moins de le pratiquer !

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images dont certaines avec copyright. Merci de me faire savoir s’il faut les retirer, en cas d’exclusivité absolue)

Le seuil de vérité

 

Comme le dirait un Mage Rouge : «Rien n’est plus facile et aisé que d’évoluer. Rien n’est plus difficile et improbable en même temps !»


maitre noir
Les Siddha des Origines, ceux qui avaient eu la chance d’être instruits directement par les derniers Rishi, savaient que le fait de passer d’homme programmé à homme libre consistait en un véritable mystère divin. En plus d’être un défi extraordinaire. En effet, qu’est-ce qui fait que Untel croit en «prendre plein la gueule» quand il est aidé, alors que tel autre s’illumine au bout de quelques petits mois ? Évidemment, comme ils étaient loin d’être cons (lol) ils avaient déjà remarqué qu’une des principales raisons était que le premier avait tendance à RÉSISTER comme si son honneur et sa vie même en dépendaient, alors que le second était confiant et désireux de progresser vraiment. Mais cela n’expliquait pas pour autant pourquoi l’un avait cet état d’esprit tandis que l’autre en avait un de diamétralement opposé.

 

 

 

A une époque, il fut question de la responsabilité de l’Instructeur en la matière : en effet, il était au moins possible que la résistance ou la non résistance de l’élève puisse provenir de la tournure d’esprit et des capacités propres à l’enseignant. Mais l’idée fut vite abandonnée, car non seulement les rapports Maître/Disciple démontrèrent avec le temps qu’elle était infondée mais de plus, cette prémisse soumettait les Instructeurs à de trop fortes pressions psychologiques. Transmettre la Connaissance n’est pas et ne sera jamais un «devoir» : c’est un plaisir ou un acte d’amour, mais pas une nécessité vitale pour l’univers qui se satisfait très bien (la preuve) de l’ignorance crasse d’une certaine catégorie d’humains.

 

 

 

Alors il serait amusant de remettre la question au goût du jour, de la remettre sur la table et d’en parler entre nous, ne serait-ce que pour le plaisir. Nous n’avons pas la prétention de découvrir un secret qui fut caché aux premiers Siddha, nous avons juste envie de voir si ce «secret» ne se serait pas un peu dévoilé lui-même, après tous ces siècles de passés. Donc, je résume la question d’une manière plus formelle et complète :

« Attendu que les Maîtres savent des choses sur nous que nous ignorons nous-mêmes et que le simple fait de nous apprendre quelles sont nos erreurs pourraient nous illuminer en très peu de temps, comment expliquer qu’ils ne le fassent pas ? Qu’est-ce qui, en nous, les empêchent de tout nous dévoiler sur nous-mêmes ? »

Le débat est ouvert à tous et nous allons essayer de transformer ce mystère de l’esprit en une éclatante évidence aux yeux de tous !

 

 

 

oeil de croixCeux qui connaissent l’ésotérisme Chrétien se souviennent certainement de cette antique initiation nommée la Crucifixion. Cette initiation existait bien avant l’époque du Maître Jésus et fut évoquée par les Instructeurs de Conscience bien des fois, au cours des millénaires. Se sentir crucifié est loin d’être agréable, n’est-ce pas ? Mais qu’est-ce qui doit être crucifié, si ce n’est tout ce qui n’est pas nous et nous empêche de l’être, justement ? Celui qui «monte sur la croix» a perdu, car il s’est identifié à son rôle humain et devra mourir avec lui… Ou du moins, c’est ce qu’il supposera vivre ! Car pour «faire vraie», même la mort doit être pleinement vécue et en toute conscience ! (logique.)

 

 

 

syntonisationMais comme rien ne peut mourir vraiment, surtout pas notre identité véritable. La crucifixion ne peut effrayer que ceux qui, justement, n’ont aucune envie de changer et se trouvent très bien «en l’état», si j’ose dire. Et j’ose le dire, car cela est vrai. L’idée serait donc de se demander si on désire réellement et sincèrement évoluer et parvenir à l’expérience directe de notre Nature Divine et immortelle ou si l’on préfère «vivoter» une vie durant et se faire croire qu’on est prêt à bouger, tout en s’ancrant chaque jour un peu plus dans une forme d’immobilisme spirituel des plus rassurants.

 

 

 

Lion3L’ego a peur, car lui n’est pas éternel. Le Moi-Idéalisé a peur, car lui n’est pas éternel. L’âme a peur, car elle non plus n’est pas éternelle, même si elle peut survivre très longtemps en se faisant passer pour Soi. Il est dit, dans les Mémoires des Maîtres, que la Crucifixion est le passage le plus crucial (sans jeu de mots) et aussi le plus «dramatisable à souhait» de toute la «carrière initiatique» d’un être humain. L’être sait, au fond de lui, que pour aller plus loin, il lui faut déposer son âme au pied de la croix ou y monter pour y être cloué par la vie, les évènements et les êtres. En clair, par les expériences terrestres et matérielles (ce que symbolise, entre autre, la croix dressée.)

 

 

 

psychodynamiqueL’âme le sait également et ne tiens absolument pas à mourir, ce qui est follement amusant, car cela implique qu’elle ait préalablement existé, ce qui n’est pas le cas. L’âme est «ce qui nous anime», c’est-à-dire la somme de toutes nos pensées, nos sentiments, nos émotions, nos souvenirs, etc. L’âme, c’est un disque dur, une mémoire linéaire, en somme. Mais le véritable individu n’est pas ce qu’il pense et ressent sans cesse; il est Celui qui pense et ressent toutes ces choses ! La nuance est vitale pour Soi.

 

 

 

 

gifsci10Il est vrai que « l’homme qui ne s’invente pas de limites n’est pas limité. » Mais une fois ces limites inventées, elles existent pour de bon, car l’esprit est créateur ! Donc, il faut ensuite dépasser ces limites engendrées en esprit et dans notre mental, ou les dénoncer à nos propres yeux comme étant illusoires, ce qu’elles deviennent instantanément si on le fait avec sincérité. Ici, le mot «illusoires» ne signifie pas que ces limites créées en esprit n’existent pas ! Elles existent bien pour nous, puisqu’elles n’affectent que nous (ou toute personne partageant avec nous notre idée de limite quelconque, bien évidemment.)  Le mot «illusoire» signifie simplement qu’en fait, si nous n’avions pas inventé nous-mêmes ces limites, elles n’existeraient pas et nous n’aurions alors pas à en subir le joug. Il est très important de saisir cette subtilité.

 

 

 

RishiLes formules issues de l’Inde ne sont pas satisfaisantes pour un esprit Occidental. Tout le monde le sait et tout le monde fait mine de ne pas s’en rendre compte. Les psychologues ésotéristes (les psy éso, pour faire plus court) l’avaient fort bien compris et tandis qu’ils citaient les anciennes écritures pour offrir à l’intellect gourmand un os à ronger, ils expliquaient le sens profond et original de ces textes puis en adaptaient la sagesse à l’époque en cours, offrant des exemples concrets et signifiants à des mentalités en perpétuel devenir.
Les écritures, saintes ou pas, ne peuvent que s’adresser à un mental qui ne bouge pas. Si les mentalités évoluent, la formulation de la Connaissance doit évoluer de concert car dans le cas contraire, la Connaissance Initiatique ralenti l’homme et peut le faire régresser. Ainsi, dire que les limites mentales sont illusoires dans le sens où elles n’ont aucune existence, même en nous, apporte une forme ancienne de sagesse et une satisfaction égotique tout aussi illusoires.

 

 

 

ego2En effet, essayez de vous libérer l’esprit avec de telles assertions ! D’autres ont essayé : ils sont toujours aussi confus mentalement ! Tandis que si on vous explique que votre mental est créateur de réalités probables et qu’une fois une idée créatrice émise, cette idée existe «pour de vrai» et au moins pour son créateur, alors vous comprenez que ce n’est pas le degré de réalité de vos imageries mentales, qui compte ici, mais bien votre faculté à vous libérer de vos propres fantasmes et de ceux que vous partagez avec vos semblables. Si j’ai peur d’une chose, c’est que je pense quelque chose de précis et de négatif en rapport avec cette chose. Si je trouve cette pensée et si je la transforme en son opposé, je ne connaîtrai plus la peur. Mais si je tente de nier une réalité spirituelle sous le prétexte bidon qu’elle n’est qu’une chimère de mon esprit, alors je continuerai à craindre et à souffrir ! Le simple bon sens hurle en faveur de ce que je vous présente là.

 

 

 

conscience2D’ailleurs, puisque nos créations mentales sont des chimères sans réalité véritable, comment cela se fait-il que nous puissions souffrir vraiment ? Car il me semble que la souffrance issue des processus mentaux morbides de l’humanité est bien réelle, non ? On a donc du réel (souffrance) à partir d’une chose inexistante (processus mentaux) ? Intéressant, ça, vous ne croyez pas ? Voyez si votre esprit est capable de jongler avec de telles subtilités puis œuvrez à votre libération spirituelle sans vous soucier du degré de réalité des démons qui sont en train de vous grignoter les fesses !

 

Au sujet du côté cassant de l’enseignement de la psychologie ésotérique

 

 

De nombreux élèves de l’ésotérisme avancent «à l’intérêt» : tandis qu’ils se plaignent de la rigueur mentale de leurs professeurs et enseignants, ils persistent à s’y frotter tout de même, quitte à frôler à chaque instant la rupture d’anévrisme tant est forte la pression… qu’ils se mettent d’ailleurs tout seuls ! Dit autrement, ceux qui craignent tant de se faire «casser» par l’enseignement de la connaissance de Soi, vont tout de même et à répétition au «casse-pipe.» Mais pourquoi font-ils cela ? Sont-ils maso ou cela cache-t-il quelque chose qu’il nous serait précieux à tous de découvrir, voire… d’exhumer ! Essayons de poser quelques balises directionnelles sur cet intéressant sujet.

 

 

 

identificationVous savez déjà que nos schémas mentaux consistent en des formes mentales (états d’esprit) qui « fonctionnent » à notre insu et bien souvent, décident de notre vie et à notre place… Imaginez que je sois en train de parler avec l’un d’entre vous… Et tandis que je vous parle, je perçois clairement que ce n’est plus vous qui me répondez  mais… Un de vos schémas ! En effet, puisque les schémas sont «des entités à part entière», capables de vivre à notre insu, de s’exprimer à notre place, voire nous posséder et tout cela, grâce à notre propre vitalité , pourquoi ne pas imaginer, pour faciliter nos échanges, que la somme de nos schémas peut se confectionner sa propre personnalité et se croire le seul et unique individu digne de ce nom dans ce corps qui est le nôtre ?

 

 

 

Cela pourrait nous faire sourire mais nous faire peur également, non ? Pourtant, imaginez ! Nous serions donc «possédés» par nos propres démons intimes, c’est-à-dire la somme de nos croyances, peurs, doutes et conditionnement sociaux et spirituels ! Autant parler carrément de «cas de possession», ne croyez-vous pas ? J’en reviens à mon exemple plus haut. Je suis en train de converser tranquillement avec l’un d’entre vous et, brusquement, alors que j’évoque un sujet quelconque -du moins à mes yeux- je vois votre visage changer carrément : ce n’est plus «vous», le véritable individu,  qui écoutez et qui va s’exprimer ensuite, mais «cela» dont le Nom est Légion (Référence à un célèbre verset biblique qui traite de possession démoniaque.)

Selon vous, que dois-je faire ? Je ne suis plus face à un individu réel autant que respectable et avec lequel je partage volontiers mes modestes connaissances, mais face à un Démon dont le regard trahis déjà la haine ou, pour le moins, le ressentiment… Vais-je continuer de parler à… «ça» ? Vous accepteriez, vous, d’entendre les réponses-bateaux de «ça» ? Dois-je plutôt «tourner les talons, secouer la poussière de mes pieds» et partir vers d’autres ailleurs ? (idem, versets Bibliques.)

 

 

 

plans de conscienceQue feriez-vous, vous-mêmes, s’il vous était possible de voir immédiatement lorsque vous ne vous adressez plus à un être humain mais à un égrégore, un démon, une construction mentale bourrée de confusion, d’émotions violentes et de souffrances contenues ? Il est important que vous répondiez à cette question, car il est possible que, très bientôt et pour quelques-uns, cette faculté devienne accessible et je vous assure qu’il faut les avoir « bien accrochées » (les oreilles) pour oser se servir de cette faculté sans vomir sur la personne qui est en face de vous lorsque ce n’est plus son «occupant officiel» qui vous parle et…  Qui vous regarde !

 

 

 

prince psyNous imaginons bien que les personnalités ne sont pas tout le temps comme ça, même si nous ne les connaissons pas. Donc et au pire, nous pouvons supposer que nous n’aurons devant nous et seulement de temps en temps, une chose qui n’est pas cette personne que nous pourrions aussi bien côtoyer en temps ordinaire. Évidemment, cela est aussi valable pour nos proches, parents, amis et collègues de travail, par exemple. Ensuite, nous devons définir «qui va écouter», à chaque fois que le démon prendra la place de la personne connue ou non. En effet, c’est bien beau de comprendre que des démons peuvent s’exprimer par la bouche d’autrui, mais encore faut-il avoir le courage et l’intégrité spirituelle de vérifier si nous-mêmes sommes des personnes «alignées» (sur notre Être Réel) ou si nous avons nos propres démons à combattre,  qui peuvent aussi faire peur aux autres, voire les faire suer comme c’est pas Dieu permis !

 

 

 

Pour faire la part des choses, il suffit de vérifier notre réaction lorsqu’un démon extérieur s’adresse à nous. A-t-il le pouvoir d’évoquer l’un quelconque de nos moindres démons ? Dans ce cas, le premier démon, à l’extérieur, ne fera qu’invoquer notre propre démon intime. Et ce n’est pas parce que nous nous contenterons alors de n’avoir qu’un démon passif (qui réagit seulement si on l’invoque du dehors) que ce ne sera pas un démon, n’est-ce pas ! Donc, dans un premier temps, il convient de se convoquer en une réunion extraordinaire afin de vérifier si nous sommes bien nous-mêmes aussi sain que nous le présumons si jovialement. En supposant que notre conclusion soit «Damned ! Mais je suis déjà presque Dieu !» alors dans ce cas oui, nous pouvons parler d’action sur les démons d’autrui. Je cause d’action, pas de «réaction» ni même de servir de nourriture aux démons d’autrui !

 

 

 

A l’inverse, si nous découvrons que nos Démons personnels n’ont vraiment rien à envier à ceux d’autrui, nous serions alors bien inspirés de nous servir des Démons d’autrui pour déloger puis pour supprimer les nôtres.  Nous connaissons tous nos diverses réactions face au mal, non ? Vous savez mieux que moi comment vous réagissez lorsqu’on vous agresse verbalement, vous prend à partie ou lorsqu’on vous demande brusquement et avec hargne de justifier l’un de vos actes ou l’une de vos absences d’actes…Ne me dites pas que vous avez réussi à ne plus être confronté à cela ! (Bien que je vous soupçonne fortement d’avoir essayé !) Donc, dans un premier temps, avant de parler «d’astuce à employer», encore faut-il que vous soyez capable d’assez de maîtrise personnelle pour ne pas vous faire harponner par le Démon d’un autre et venir sur son terrain comme un couillon et sans même le réaliser !

 

 

 

psychologie2Si vous passez ce premier test de sécurité, alors là oui, nous pouvons causer d’astuce, de méthode ou de technique pour déjouer l’action des Démons d’autrui. Et pour commencer, vous devez vous offrir le temps de bien étudier  comment fonctionne un Démon. Vous avez un avantage sur lui : lui ne peut que réagir sans cesse et à chaque fois de la même façon compulsive. Il est limité par sa nature qui tend à reproduire sans cesse le même…  Schéma (c’est le cas de le dire.) Par contre, vous pouvez quand à vous AGIR de la manière que vous désirez et changer d’action plusieurs fois et à volonté. C’est en cela que réside la première moitié de l’astuce !

 

Un démon n’a de pouvoir que s’il rencontre la moitié qui lui manque pour être complet et se manifester !

 

S’il vous plaît, relisez bien cette dernière phrase, car elle est très importante !

 

 

 

Présenté différemment, un Démon est un schéma mental qui, pour exister et être puissant, doit absolument se retrouver confronté à sa correspondance opposée. Les Démons qui, par exemple, jouent le rôle de bourreau, doivent trouver en face d’eux le rôle de victime, sinon, ils se retrouvent déstabilisés ! En fait et pour résumer, vous possédez en vous la moitié qui manque aux Démons d’autrui pour exister et se manifester avec force ! La force d’un Démon est double (comme toutes choses) : elle naît du fait qu’il réagit toujours de la même façon et qu’il ne peut s’adresser qu’à des êtres qui possèdent le schéma (pôle) opposé mais complémentaire.

En vérité, chaque démon n’existe qu’à moitié et c’est justement ceux qui redoutent le plus leur pouvoir qui en détiennent l’autre moitié ! Marrant, non ? Sans cette autre moitié, le Démon d’autrui ressemble à un enfant de 5 ans qui pique un caprice et se fait pipi dessus en voyant que ça ne marche pas, que ça ne marche plus !

 

 

 

Hypocrisie3Donnons un exemple concret et précis pour étayer notre propos. Voici un splendide spécimen de jeune qui n’a aucune confiance en lui.  Son Démon  passif dit : «Je ne vaux pas grand-chose, alors essayons à tout prix de le cacher aux autres, ils sont si cruels !» Voici un autre spécimen de jeune qui n’a pas non plus confiance en lui mais qui se soigne d’une manière assez intéressante. Son Démon actif dit : «Les autres ne valent guère mieux que moi, malheur à celui ou à celle qui fera mine de se flatter, je me fait fort de dénoncer la supercherie !» (Veuillez noter les deux mots-clefs, en gras, dans les deux monologues des démons respectifs.)

Que se passe-t-il lorsque les deux jeunes gens sont mis en présence par la vie ? (Et croyez-moi, elle les mettra en présence, la salope !) Il se passe que les deux schémas se reconnaissent et se font « coucou ! »

 

 

 

attirer les autres3Alors, l’un quelconque des deux, en général celui qui abrite le schéma passif, dira une chose ou fera une chose qui semblera agacer fortement l’autre, et ça y est : la guerre est déclarée ! Seulement en apparence ! Car en réalité, les deux schémas s’adorent, n’est-ce pas. Ils ont d’ailleurs besoin l’un de l’autre pour exister et pour obtenir « vie, force et durée. » Alors le premier va se sentir «agressé» et, par réflexe, il va essayer de CACHER sa honte, sa colère, sa vexation, bref, ce qu’il va ressentir pour sa part. OK jusque-là ?

Que va faire le second, selon vous ? Il va bondir, pardi ! Comprenez qu’il voit un être essayer de DISSIMULER quelque chose et donc, il va se faire un devoir de démasquer, de dénoncer, de déloger ce qui est préalablement caché par le premier jeune.

 

 

 

ignorance3Pourquoi ? Parce que selon le démon actif (second jeune), les gens se croient supérieurs à lui mais essayent de le cacher, vous voyez ? Alors le second démon se fait un devoir de faire réagir le premier démon ! Et que va en conclure le premier démon qui a peur de la vindicte d’autrui ? Il va en conclure (raisonnement déductif) qu’il fait bien de se cacher des autres, et il le fera plus encore, ce qui attisera bien plus les démons actifs et correspondants d’autrui, etc. On appelle cela « un cercle vicieux autogène » pour expliquer qu’un schéma se renforce automatiquement, d’années en années, cela jusqu’à ce que la personne fasse une dépression ou réussisse à s’extraire de ce cercle vicieux qu’elle alimente sans le savoir.

Si vous avez des questions, des commentaires, je suis là pour les lire et y répondre, le cas échéant. Le mieux est de le faire sur mes pages Facebook.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Où me cherchez-vous ?

Lorsque les deux femmes arrivèrent au tombeau pour oindre le corps de Jésus d’huile, après le crucifixion, elles trouvèrent le tombeau vide, et elles entendirent une voix leur demander :

« Où me cherchez-vous ?… »

Jésus, alors qu’il parlait en tant que le Christ (la conscience Intérieure de l’homme) disait : « Je suis le chemin, je suis la vie, quiconque croira en moi, fut-il mort, aura la vie éternelle… »

Nous cherchons sans cesse au-dehors et à l’extérieur, ce qui se trouve au-dedans et à l’intérieur. A l’intérieur de nous. Le mot «ésotérisme» vient du grec « ésotérikos », qui signifie « dedans » ou « intérieur. »

Si nous devons nous parer du titre d’ésotéristes, nous devons inverser la vapeur et retourner notre Regard (notre attention mentale) vers l’intérieur.

 

 

545387Se concentrer à l’extérieur, sur les objets ou sur les autres, provoque une fuite de notre énergie vitale en direction de l’objet de notre attention. Que se soit une personne, un évènement, un objet ou des propos tenus par un tiers, tout cela épuise peu à peu notre énergie. De même, si notre attention demeure rivée sur ce que nous pensons et ressentons à longueur de journée, non seulement nous nous épuisons aussi, mais de plus, nous donnons plus de force encore à nos processus mentaux, qui sont déjà bien assez puissants comme cela.

Alors quoi ? Si les pensées et les sentiments et les émotions font parties de « l’extérieur » (exotérisme), qu’est-ce qui, dans ce cas, consiste en notre… Intérieur ?  Où me cherchez-vous ? Répondrait ce farceur de Jésus !

Parmi les morts ? Certes non ! La Vie n’y est pas. Où est la Vie ? Cette Vie qui palpite et qui, tel un Torrent Cosmique, déferle dans les canaux aptes à en supporter l’assaut ? Qu’est-ce qui palpite en nous ? Qu’est-ce qui ressemble à une pompe qui fait sans cesse circuler la vitalité ? Le cœur. C’est dans le cœur et « au cœur » de cette Vie qui palpite, que se Trouve Celui dont parlait Jésus en ces termes étonnants : « Le Père et moi ne faisons qu’un… »

 

 

coeurToutefois, attention de ne pas commettre de crime de lèse-simplicité : les poètes de tout crin, au large ! Il ne s’agit pas de venir nous pisser dans la gamelle ésotérique en disant :
« Oui, le cœur ! il faut écouter le cœur, l’amour, compassion, bla, bla, prouuut ! (oh ! pardon, j’ai pété monsieur l’Abbé !) »

Il n’est pas question «d’écouter le cœur» (boum, boum) mais bien d’ Écouter ce qui, dans le cœur, et au milieu du vacarme de la Vie, désire s’adresser à nous.

Les hindous le nomment « Atome Germe du cœur » (Atma, en sanskrit) tandis que d’autres disent « étincelle christique » et d’autres encore, l’Esprit ou tout simplement Dieu.

Dieu réside en nous, au seul endroit où nous ne penserions pas à le chercher : au cœur même de notre être (dans les deux sens du terme !)

 

 

coeur-feuLà se Trouve l’Esprit. Là cesse enfin la recherche, la quête ou la Voie. La commence la Vie. « Vous trouverez la vérité, et la vérité vous affranchira…. »

La vérité de notre être se trouve en nous, dans le cœur : la vérité est un point radiant de Lumière, d’Esprit Pur et trouver cette vérité revient à cesser de la rechercher de partout où elle ne se trouve pas.

Il existe, dans le corps psychique ou « âme » (c’est la même chose), des canaux d’énergie (Nadi, en Sanskrit) L’un de ces canaux, très large et très puissant, part du cœur et remonte vers le cerveau, se terminant dans un centre nerveux appelé « hypothalamus » et dans le centre psychique qui le sous-tend, appelé « bindu » dans certaines traditions de l’Inde antique.

 

 

Soi Divin Contact conscientLorsque notre attention mentale est focalisée sur le monde extérieur et que nos 5 sens objectifs sont sollicités, l’énergie de la force vitale s’élève vers le haut et vient « frapper » le centre psychique évoqué plus haut, ce qui a pour résultat de « laisser se produire » (plutôt que « de produire ») les pensées. Dans ces moments où notre attention est comme subjuguée par le monde  phénoménal (les gens, les événements, les sons et images, etc) tout ce que nous pouvons sentir, en nous, est produit par tout ce que nous proposent l’activité de nos sens.

Mais dès que nous tournons notre attention mentale vers l’intérieur, par exemple en observant tranquillement nos processus mentaux se produire sous les yeux de notre conscience, ou encore lorsque nous concentrons cette même attention mentale sur le Centre Psychique qui se trouve sur le côté gauche de la poitrine, sur le cœur, alors il se passe un phénomène intéressant, aux multiples ramifications pratiques !

Dès ce moment, tandis que la conscience est polarisée sur soi (peu importe l’objet d’attention, d’ailleurs) l’énergie de la force vitale circule moins fort dans le canal qui monte du cœur au cerveau (elle peut même cesser) et nos pensées disparaissent de notre conscience, comme par enchantement !

 

 

 

Attendu que notre sensibilité (Ève) n’est plus « séduite » (le serpent d’Éden, l’intellect) par les objets extérieurs, Quelque Chose en nous tente timidement de se Manifester et de nous faire sentir Sa Présence (Shékina, en Égyptien.)

Demeurer « branché » sur ce quelque chose et ne plus rien entendre et « voir » que lui, consiste en la plus haute forme de Réalisation spirituelle et entraîne la Boddhicité (Claire Vision des choses et des êtres.)

Si vous avez des questions sur l’aspect purement technique de mes propos, je suis là pour répondre, sinon à vos attentes, du moins à vos questions !

 

 

 

Serge Baccino

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Multidimensionnalité

esoterikosEt si ceux que nous appelons « nos Guides » n’étaient en fait que des parties de nous-mêmes ? Puisque nous sommes tous des êtres multidimensionnels, nous existons donc tous en plusieurs endroits et en même temps.
Nous ne sommes pas « tout là » : quelque chose de nous est aussi resté de l’autre côté, et quelque chose «de nous» nous Guide à partir de plans de conscience qui nous échappent peut-être.

J’ai plaisir à penser que les présences qui me guident, depuis le début de cette vie, sont en fait des parties de Moi-Même, d’un «Moi» autrement plus grand et puissant que ce que je ne puis encore me l’imaginer… Ceci expliquerait pourquoi ces fameux Guides sont si efficaces !

Ils ont l’air de tant nous connaitre, n’est-ce pas ? En effet, si nous sommes une partie d’eux et eux une partie de nous, alors ils peuvent nous connaître vraiment, et sans aucun problème !

 

 

 

corps2Ceci dit, la multidimensionnalité n’exclue pas le fait qu’il puisse y avoir des êtres de l’invisible différents de nous et ayant une relation quelconque avec nous, amicale et fraternelle ou bien purement initiatique.

Quand on contacte les uns et les autres, on fait immédiatement la différence : avec les Maîtres, les instructeurs, les professeurs et les guides, il y a entente, amitié et respect, tandis qu’avec les seconds (nos « morceaux de Soi ») il y a fusion des énergies, Un peu comme si vous faisiez l’amour, mais sans avoir à utiliser le sexe ! (lol)

Puisque nous sommes des êtres multidimensionnels, alors il existe d’autres parties non pas « de nous », en tant que personnalité physique et terrestre, ni même en tant qu’âme, mais bien en tant qu’ Entité Globale.

 

 

 

Ce que nous sommes, actuellement, est loin de correspondre à ce que nous sommes en vérité et par ailleurs. Ces autre parties du « Grand Nous »  peuvent être en effet plus ou moins évoluées que nous le sommes nous-mêmes, mais ce détail importe peu, car le bénéfice d’éventuels contacts psychiques entre nous et quelques-unes de ces parties, se situe au niveau de la différence de potentiel animique (relative à l’âme, donc.)

 

 

En effet, certaines parties sont douées dans des domaines où nous sommes d’une médiocrité à faire peur, et inversement. De fait, un échange d’énergie psychologie2contenant à la fois des informations ET de la force vitale susceptible de nous permettre de mettre à profit ces infos, s’effectue sans cesse et à notre insu.

Dans ce cas, autant y participer, c’est à dire devenir un peu plus conscient de cet échange entre les divers aspects d’une seule et même Entité Colossale dont nous faisons partie intégrante.

 

 

 

Serge Baccino

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Provoque spirituelle

spirale blancheMes différents contacts avec les mondes de l’invisible plus ceux de ma femme (Channel comme moi mais bien meilleure) et avec laquelle je bosse depuis des années, m’autorisent à penser que « Tout le monde apprend, même (ou surtout ?) les Maîtres….» Il est un fait que nous ne sommes pas tous égaux dès la naissance ni même tous aussi évolués : Certains excellent en un domaine quelconque tout en étant de lamentables navets dans un autre… Et inversement. Je sais, par exemple, que certains Maîtres, dont les connaissances feraient pâlir plus d’un ésotériste moderne, peuvent paraître ignorants en certains domaines reliés à la vie terrestre de notre présente époque…

 

 

 

De ce fait, il devrait nous être facile de comprendre que certains espaces spirituels qui sont correctement dégagés dans un individu, peuvent avoir le pouvoir merveilleux de dégager aussi les mêmes espaces spirituels quelque peu encombrés des autres individus. De même, certains Maîtres, encore mal adaptés à notre époque moderne, peuvent trouver, en leurs élèves et amis, matière à se dépasser aussi, d’un point de vue plus social et terrestre. A l’évidence, il faut être soi-même à un certain niveau de réalisation (qui inclut connaissances ET pratiques) pour pouvoir provoquer les mêmes symptômes positifs chez autrui. Toutefois, et en toute logique, il ne me parait pas nécessaire d’avoir la stature d’un Gautama ou d’un Jésus pour réussir à éclairer un tant soit peu autrui. De même, nous pourrions aussi bien être des Gautama ou des Jésus se faisant éclairer à leur tour par des personnalités sensiblement en retard sur leurs semblables, d’un point de vue spirituel, mais en avance dans d’autres domaines de la vie matérielle.

 

 

 

mage sorcier 163Ceci est très facile à comprendre si on considère le fait que certaines individualités de l’invisible (ou Soi Naturels)  ont consacré de nombreuses vies à leur amélioration spirituelle, voire à l’aide bienveillante à autrui et ont, de ce fait, pris du retard dans d’autres domaines de la vie incarnatoire. J’ajouterai qu’il me parait évident que si certains attributs merveilleux de notre être ne réussissent pas encore à se manifester pour nous et en nous, c’est peut-être parce que quelque chose de pas bien sympathique -et qui se trouve également en nous-  en musèle l’expression et, pourquoi pas, pousse même le vice jusqu’à s’exprimer à notre place… Je veux parler ici des schémas mentaux, ces espèces de bestioles immondes qui conditionnent l’expression de notre intelligence et de notre capacité à être libres et heureux.

 

 

 

syntonisationCela peut expliquer la raison pour laquelle certains bondissent littéralement ou peuvent devenir méchants, lorsqu’on prononce certaines phrases qui, pour nous, paraissent on ne peut plus anodines. Ainsi, provoquer serait dont un terme adéquat, attendu qu’il nous faut d’abord faire sauter le bouchon de la carafe pour se désaltérer du nectar qu’elle contient. Ici, le Nectar est ce que nous pouvons éventuellement apprendre, pour notre bien, au travers d’une expérience qui n’est pas vraiment agréable à vivre. Ceux qui sont très instruits des efforts que doivent fournir les autres pour réussir à devenir aussi lumineux qu’eux et qui n’hésitent pas à donner leur avis sur la valeur personnelle de quelques-uns qui ont l’audace d’être aimés et appréciés d’autrui, sont aussi et surtout ceux qui ont la vie sentimentale et intérieure les plus vides ou insipides. Cela, tout le monde le sait aussi, même si personne ne désire en parler franchement.

 

 

 

ange noir 02Nous connaissons tous de tels êtres toujours prompts à juger, casser, piquer et détruire, le tout gratuitement et sans aucun discernement. Nous savons tous parfaitement pourquoi ils réagissent ainsi, face à l’expression légitime et spontanée de notre valeur personnelle. Certaines fois, leur réaction est si violente que l’on pourrait croire que l’on vient de leur enfoncer une aiguille à tricoter dans le postérieur ! Certains font mine de ne rien voir, de ne pas saisir, cela dans l’espoir immature de ne pas avoir à assumer le rôle jugé par trop ingrat, de celui qui parle de ce que personne n’a envie d’entendre. Pourtant, il n’est nullement question de facultés particulières pour voir la poutre qui sort de l’œil du voisin, occupé à pointer de son doigt inquisiteur, le morceau de paille qui se trouve sur nos cils. En fait, même le plus ignorant des hommes sait pourquoi une femme va haïr immédiatement une autre femme qui ose être plus désirable qu’elle ne l’est.

 

 

 

Or donc, le problème des personnes qui prétendent ne pas savoir comment réagir face au mal (comme elles le disent si volontiers) est qu’elles n’ont pas envie de lâcher certains artifices de leur «Moi-Idéalisé.» Artifices mentaux qui leur donnent le sentiments d’être au-dessus des formes de relations conflictuelles ou de nature négative (« Je suis déjà bien trop lumineux pour que ces choses puissent encore me concerner ! ») En effet, affirmer que l’on se trouve démuni, face à la méchanceté des autres, revient à laisser entendre que l’on est bien trop exceptionnel pour se commettre dans cette sorte de relation bas de gamme. Vous seriez effarés de constater le nombre de  » Chercheurs de Lumière «  qui sont encore le jouet de ce schéma spirituel grossier. Or, comble d’humour spirituel, ce sont justement ces personnes qui attirent le plus ce que je me contente d’appeler  » la crème de l’humanité. «  Un peu comme si le Divin, en elles, voulaient leur apprendre une chose qu’elles ne désirent surtout pas apprendre.

 

 

 

Hélas ! Qui enseigne encore, de nos jours, que ceux qui s’abritent derrière leur arrogance de spiritualistes, présentent tous les symptômes de cette forme de lâcheté morale dénoncée justement par tous les Maîtres du passé ? Personne, bien évidemment ! Et encore moins tous ces marchands de bonheur inaccessible qui profitent de la faiblesse de quelques-uns pour leur vendre des techniques frelatées pour « Devenir Maître en trois week-ends  » (Ne riez pas, c’est un exemple vrai !) Vous imaginez le mec qui veut se faire du fric sur le dos de tous ceux que la spiritualité fascine, leur annoncer froidement :

« Venez suivre mes cours accélérés de maîtrise spirituelle, je vous apprendrai pourquoi, pour le moment, vous êtes encore des ratés et des lâches qui se cachent derrière la Lumière pour ne pas avoir à s’occuper de leurs propres Ténèbres intérieures ! »

 

 

 

science sans conscienceAssurément, un tel slogan ne lui permettrait pas d’attirer une grosse clientèle ! Soyons très clair ici : l’idée n’est pas et n’a jamais été de se complaire dans le mal ni de passer ses journées à ne parler que de ce qui fâche, ou encore d’aller provoquer les abrutis dans le seul espoir que leurs réactions nous instruisent !

Accepter de regarder le mal en face et se complaire dans cette sorte d’activité, sont deux choses très différentes !

Les gens « biens » ont si peur de devenir comme ceux qu’ils détestent -mais en silence, bien entendu- qu’ils préfèrent le rôle de victime qui conserve son auréole de sainteté, que le rôle du Bourreau qui gagne à la fin mais dont l’âme est tâchée à jamais. On se croirait en plein Faust !

 

 

 

Inconscient Collectif6Comment reconnaît-on les personnes simples, heureuses, fortes, honnêtes et pleines de joie de vivre ? Au fait qu’elles peuvent traiter de tout, parler ou écrire sur tout et qu’elles n’ont pas peur de se mouiller l’âme, en écrivant des choses que personne n’a envie de lire. Si vous êtes capable d’écrire sur le Beau et sur le Laid, d’en parler, d’en montrer les différents aspects et ce, avec un bonheur égal, alors vous êtes une personne riche qui peut désormais se payer le luxe de ne plus craindre le regard désapprobateur d’une race de batraciens qui avait disparue mais qui semble réapparaitre et proliférer à la vitesse grand V, j’ai nommé :

Les nouvelles Grenouilles de Bénitiers !

Nous aurons à en reparler un de ces jours mais en attendant, je laisse le clavier à celles et ceux qui veulent commenter, témoigner ou questionner. Ou bien se plaindre s’ils se sentent concernés et assez bêtes pour le montrer en réagissant d’une manière faussement indignée mais réellement négative.

 

 

 

Serge Baccino

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Qui est qui, du Soi ou du moi ?

dnora3x4Dans sa partie réservée aux psychistes, la psychologie ésotérique enseigne que le Soi (appelé aussi Soi Naturel) envoie une « extension » (ou un pourcentage) de lui-même sur Terre et dans un corps, cela afin d’expérimenter un ou plusieurs états d’esprit spécifiques…
Du coup, nous pourrions en déduire que nous sommes de l’esprit formel tandis que le Soi demeure ce qu’il est : La conscience d’être, l’Individualité éternelle.

Autrement dit, le Soi est conscient à notre place tandis que nous pensons et ressentons à la sienne ! Si ça c’est pas du Partenariat, je me fais petite sœur des pauvres ! Mais un moment, Gontran !… Si nous sommes l’esprit qui sert à penser, si une pensée ou des pensées « autres » (différentes) nous viennent dans notre tête et que nous les acceptons, nous allons changer et ne plus être « nous » ? (suivez un peu, sinon, ça va pas le faire, hein !)
Bon, je la refais, rien que pour vous, OK !

 

 

 

mental bla blaNotre façon de penser, nos idées et ce que nous tenons pour juste et pour vrai, voilà ce qui fait notre actuelle personnalité, notre « moi », c’est à dire ce que nous sommes maintenant et ici, sur Terre et dans ce corps. En effet, « Nous sommes ce que nous pensons » ou, du moins, toutes ces idées avec lesquelles nous commettons souvent l’erreur de nous identifier donc, nos pensées représentent ce que nous sommes, ce quelque chose qui dit « moi »
OK jusque là ?  Si des idées autres que les nôtres, si des pensées différentes ou même carrément opposées nous viennent et que nous les acceptons et le faisons notre, n’allons-nous pas changer du même coup ? N’allons-nous pas devenir un tout autre « moi » que celui que nous étions précédemment ?

Bien sur que oui ! Si nous devenons ce que nous pensons, alors nous sommes nos pensées, du moins aussi longtemps que nous incarnons un même état d’esprit général. Mais sommes-nous pour autant et vraiment, toutes ces pensées et ces idées qui nous viennent en tête à longueur de journée ?

Non, bien évidemment ! Nous ne sommes ou ne devenons que ces pensées et ces idées que nous retenons, que nous acceptons de faire notre et avec lesquelles nous associons notre « moi » humain. Gardez cela à l’esprit (c’est le cas de le dire), car la suite nécessite d’avoir déjà compris ces quelques notions spirituelles de base.

 

 

 

serpentIl nous vient parfois des idées morbides. Dès l’instant où nous arrêtons notre attention mentale sur ces idées là, nous commençons à devenir elles, si j’ose dire. Du moins, leur contenu formel, c’est-à-dire tout ce qu’elles racontent. En effet, une idée ou une pensée ne se propose pas à nous pour nous dire un truc et repartir gaiement vers d’autres cieux : sont but premier et unique est de « faire corps » avec nous !

Présentons l’enfant autrement, si vous le voulez bien. Si le fait d’avoir une pensée qui nous visite se résumait à écouter patiemment ce qu’elle raconte puis de passer à autre chose, cela ne serait rien du tout ! Accueillir une idée autre que celles qui composent notre « moi social », reviendrait à écouter deux minutes un emmerdeur nous prouver qu’il est bien un emmerdeur, puis de passer à autre chose en laissant l’emmerdeur sur place.

 

 

 

Tantrisme10Mais la vérité est toute autre, hélas ! Lorsque nous accueillons une pensée et que nous lui prêtons notre attention mentale, c’est un peu comme si nous acceptions qu’elle fasse l’amour avec nous ! L’esprit est fusionnel par nature : il est telle la Belle Maya qui danse devant les Princes de ce Monde et les fait succomber un à un ! Tous, sans exception, se retrouvent dans son lit et succombent sous ses caresses. (j’aurais du faire poète, moi, tiens !)
Vous doutez ? Alors essayez de m’expliquer pourquoi lorsque vous demeurez concentré sur une pensée agréable, cette dernière vous fait ressentir une émotion ou un sentiment ?

 

 

 

wiu5cj1bJe vais vous dire ce qui se passe : vous venez de faire l’amour avec une pensée et cette dernière vient de fusionner avec vous, elle est devenue vous et vous allez lentement devenir elle à votre tour ! Voilà la vérité. Une pensée est toujours fusionnelle et cherchera toujours à « se mélanger » à votre complexe énergétique spirituel (votre âme ou « corps psychique », c’est pareil) Pourquoi ? Parce qu’il est dans la Nature de l’esprit de chercher, par tous les moyens, à fusionner avec d’autres particules d’esprit, cela afin de donner forme à des états d’esprit complexes qui pourront être rendus vivants par le Pouvoir Divin (qui lui, comme l’esprit, ne juge jamais de la valeur ou du degré d’utilité d’un état d’esprit selon nos normes humaines.)

 

 

 

conscience10Imaginez des particules de poussière qui seraient collantes et qui s’agglutineraient à vous, devenant un peu vous et vous, un peu elles… La pensée est faite d’esprit et l’esprit, selon sa nature et les lois qui régissent son activité, cherche toujours à s’unir, à s’harmoniser, à devenir autre chose que ce qu’il est déjà, à apprendre et à expérimenter. Bref, l’esprit cherche à faire évoluer les formes qu’il compose. Lorsque vous accueillez une pensée et que vous l’acceptez, vous commencez déjà à vous transformer et… à transformer la pensée invitée. « Accepter », en l’occurrence, se résume à se concentrer sur cette pensée, à l’explorer bref, à démontrer qu’elle vous intéresse et qu’elle ne doit pas vous quitter !

Il s’agit carrément d’une déclaration d’amour que vous faites -sans vous en douter- à la pensée invitée ! Et elle le perçoit absolument ainsi !
Comme le disait un ami :

« J’ai une fois posé le regard sur cette femme avec intérêt, quelques mois après, j’étais marié, elle était enceinte de moi et nous choisissions ensemble notre nouvelle maison ! »

 

 

 

offrir fleursTout à coup, un inconnu vous offre des fleurs ! (ça vous rappelle quelque chose, non ?) Que se passe-t-il alors ? Si vous êtes un mec, vous ne le prenez pas nécessairement bien (lol) Mais si vous êtes une femme, il n’est pas certain que vous le preniez bien non plus ! Des tas de pensées, d’idées confuses, refoulées ou niées vont se bousculer au portillon de votre mental, qui risque de rentrer en effervescence ! En effet, pourquoi cet inconnu vous offrirait-il des fleurs, le con ?  » Non mais je vous jure, il y a de ces tarés !  » Que vous acceptiez ce bouquet de fleurs ou que vous le refusiez poliment (prétextant sournoisement que vous êtes déjà prise) vous ne serez peut-être pas conscient(e) de tout ce qui se sera passé dans votre tête, dans votre cœur et dans votre corps et… A votre insu.

Autres exemples.

 

 

Vous êtes couché, prêt à dormir mais vous ne pouvez pas. Des pensées se bousculent dans votre tête et cela vous empêche de dormir. C’est du moins ce que vous croyez. Vous êtes tranquillement chez vous, à ne penser à rien de spécial, et tout à coup, une pensée morbide ou très négative vous visite et dès lors, vous vous sentez très mal. Vous râlez, car vous alliez bien mieux avant que cette idée de merde ne vous visite. C’est du moins ce que vous croyez. En réalité, et dans les deux cas cités, vous êtes pleinement responsable de ce que vous vivez !

C’est de votre plein grès si vous ne pouvez pas dormir ou si vous ressentez un malaise. La vérité, c’est que dans les deux cas, vous avez jeté votre dévolu sur une des idées ou des pensées qui se sont proposées (et uniquement proposée !) à vous, qu’elle vous a littéralement fasciné, peut-être à votre insu, et que vous avez ouvert votre couche, l’invitant à y pénétrer pour y faire des coquineries pas racontables à la belle-mère de Monsieur le Curé !

Car il est des pensées morbides ou négatives qui fascinent l’être humain, même s’il les redoute par ailleurs. Souvenez-vous bien de ceci :

vous ne pouvez pas penser une chose qui vous intéresse ou retiens votre attention sans DEVENIR un peu cette chose.

Mon conseil et on ne pouffe pas :

Réfléchissez bien avant de penser !

 

 

 

psychologie2Vous risquez de devenir toute cette merde que vous accueillez tous les jours sans même le réaliser et qui vous fascine sans même que vous le sachiez ! L’esprit est un bon serviteur, mais c’est un très mauvais maître !

Lorsque nous croisons une personne, dans la rue, et que cette dernière nous demande l’heure, nous la lui donnons. Il est possible que nous prenions la peine d’un sourire… Mais nous ne restons pas là, à papoter durant une demi-journée avec cette personne, nous n’essayons pas de voir si elle est « bien » ou si elle est merdique au possible, et nous ne cherchons pas nécessairement à B… avec !

Si nous avions ce même comportement, clair, franc, détaché et ponctuel avec les pensées qui nous visitent, nous serions tous des êtres illuminés ! Et je ne déconne pas ! Lors d’un repas, un ami vous demande  :

« Passe-moi le sel, s’il te plaît »

Ce rapport, ce contact, cette relation ne durent que quelques secondes et seront carrément oubliés deux minutes après, n’est-il pas vrai ?

C’est avec le même état d’esprit qu’il faut observer les pensées qui naissent, passent puis disparaissent constamment dans le ciel de votre mental.

 

 

 

Imaginez que vous observez de simples nuages passer dans le ciel… Vous ne cherchez pas à les retenir, à vous les approprier, n’est-ce pas ? (À moins d’être con comme un verre à pied, certes !) Eh bien ! Vous devez agir de même avec vos pensées ! Observez-les passer, ne soyez pas séduit par elles et ne les craignez pas. Et si vous devez à tout prix conserver des pensées ou des idées, vérifiez au préalable si elles bossent bien pour vous, et non pas contre vous !

Comment le savoir ? C’est très simple : en « goûtant » les sentiments connexes de ces pensées et idées, c’est-à-dire ce que vous ressentez tandis que vous conservez votre attention rivée sur de telles pensées ou idées.

 

 

 

Soi Divin Contact conscientMaîtrisez ce processus d’identification à l’esprit, et non seulement vous ne serez plus « ce que vous pensez », mais vous ne serez plus l’esprit ! Vous serez LA CONSCIENCE, vous serez votre propre Soi, et vous comprendrez alors cet ancien passage mystérieux de la Bible où l’esprit -qui est Dieu- dit :

 

« J’ai mis Mon Fils au-dessus de Moi… »

 

 

 

 

Serge Baccino

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